Mon esprit perdu dans le ciel illuminé. Allongé sur une natte, mon doigt dessine. Ces étoiles qui scintillent, les décrocher ? Les constellations, les chemins je devine.
La noirceur pure de cette toile enveloppe. L'Oiseau paradis observe posé sur Céphée. La lumière des astres me rend amétrope. Pégase rejoint la Grande Ourse, s'abreuver.
Une brise légère et les palmiers babillent. Ce petit singe de dattes mûres se délecte. Les branches se mêlent puis s'éparpillent. Le fellah endormi, son voisin il suspecte.
La nuit au désert, les ombres se réveillent. Se mélangent, puis se perdent en méteil. Je m'oublie bercé par le vent qui traverse. Maudits sentiments, hélas me transpercent.
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