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le desert ..
s
20 novembre 2018 21:00
Ses bottes fendant le sable, les embruns des grains de sable survolait la terre aride.
Au loin l'horizon ocre s'étendait à perte de vue. L'air était sec, sa bouche acre.

Il continuait vaillant jusqu'à aller au bout de sa quête. Peut importe le temps, la brulure du soleil. Et le regard toujours vers l'horizon.

Il avancera où, il ne sait pas son regard est au ciel.

Ses pensées questionnent les étoiles noyées dans la lumière céleste.

L'air est lourd, pesant. La nuit il apercevra les diamants stellaire, taillés d'une main de maître. Peut être aura-t-il des réponses à ses questions, se dit-il.

La nuit abaisse son voile. Il médite, quelle est sa quête finalement. Est-ce une etrrance sans fin ou une réalité possible?

Il rentre dans sa tente pour la nuit, regarde son olivier.
L'hermite s'allonge sur sa paillasse, une brindille entre les dents. Le but de cette vie n'est il pas simplement d'attendre un signe, communier avec son environnement et trouver sa route est la solution.

Au matin, triste et désabusée, par ses sentiments noyés dans le néant. Il tape son pied sur le sol.
C'est décidé il a choisi sa voie, il va avancer.
E
20 novembre 2018 22:49
Il reprit donc son long voyage en enfilant son attirail aussi léger que résistant, reflétant ainsi son existence au sein de cette vaste étendue.

Sa longue quête se poursuivit à travers cet astre orgueilleux, brûlant de convoitise envers ce voyageur si insignifiant et pourtant si noble.

Les flammes de sa jalousie, capable de rôtir la peau des bêtes les plus féroces, ne parviennent pas à ralentir cet étranger dans sa longue quête de vérité.

Les forces commencent à le quitter mais sa détermination inébranlable maintient son enveloppe charnelle debout et son esprit en alerte.

Et c'est alors qu'à la vue d'un lézard dont le pelage se confondait avec les couleurs du sable, son regard se raffermit et sa main saisit la lame à sa ceinture.

Sans mouvement superflu et d'un geste aussi vif que le serpent saisissant sa proie, l'assaillant traversa le corps de cette bête avec son arme.

Sa chaire commençant déjà à rôtir au contact de la lame réfléchissant les rayons de ce soleil bouillonnant de rage.

L'homme vit ses dernières force se rassembler à l'idée d'engloutir ce mets vital à la reprise de son long périple.

Sa bouche si sèche s'entrouvre à l'approche du cadavre et sa langue n'ayant pas effleuré la moindre becquetance depuis des jours, sortit tremblante d'excitation.

D'un croc il goba la tête de cet animal s'écrasant contre ses molaires et dont le jus jaillissant se répandit dans le palais de notre affamé. Et alors que la substance circula dans son gosier, il sentit ses forces revenir à chaque battement de cœur à travers ses veines.

À côté se trouvait un rocher dont une voûte offrait une protection contre cette lumière à peine supportable. L'ombre qui en naissait apportait un tel réconfort que l'homme décida d'en profiter un temps.

Il médita sur le sacrifice de cette vie au profit de la sienne et s'interrogea sur la légitimité de son acte.
Puis il décida d'attribuer un but à l'existence de cet animal qui n'était autre que de servir notre voyageur dans sa quête.
Et pour être sûr que ce but soit préserver il s'attribua la responsabilité de venir à bout de ce voyage, augmentant ainsi sa déjà grande détermination.
s
20 novembre 2018 22:56
Welcome


To be continued.



Citation
EncoreUnBarbu a écrit:
Il reprit donc son long voyage en enfilant son attirail aussi léger que résistant, reflétant ainsi son existence au sein de cette vaste étendue.

Sa longue quête se poursuivit à travers cet astre orgueilleux, brûlant de convoitise envers ce voyageur si insignifiant et pourtant si noble.

Les flammes de sa jalousie, capable de rôtir la peau des bêtes les plus féroces, ne parviennent pas à ralentir cet étranger dans sa longue quête de vérité.

Les forces commencent à le quitter mais sa détermination inébranlable maintient son enveloppe charnelle debout et son esprit en alerte.

Et c'est alors qu'à la vue d'un lézard dont le pelage se confondait avec les couleurs du sable, son regard se raffermit et sa main saisit la lame à sa ceinture.

Sans mouvement superflu et d'un geste aussi vif que le serpent saisissant sa proie, l'assaillant traversa le corps de cette bête avec son arme.

Sa chaire commençant déjà à rôtir au contact de la lame réfléchissant les rayons de ce soleil bouillonnant de rage.

L'homme vit ses dernières force se rassembler à l'idée d'engloutir ce mets vital à la reprise de son long périple.

Sa bouche si sèche s'entrouvre à l'approche du cadavre et sa langue n'ayant pas effleuré la moindre becquetance depuis des jours, sortit tremblante d'excitation.

D'un croc il goba la tête de cet animal s'écrasant contre ses molaires et dont le jus jaillissant se répandit dans le palais de notre affamé. Et alors que la substance circula dans son gosier, il sentit ses forces revenir à chaque battement de cœur à travers ses veines.

À côté se trouvait un rocher dont une voûte offrait une protection contre cette lumière à peine supportable. L'ombre qui en naissait apportait un tel réconfort que l'homme décida d'en profiter un temps.

Il médita sur le sacrifice de cette vie au profit de la sienne et s'interrogea sur la légitimité de son acte.
Puis il décida d'attribuer un but à l'existence de cet animal qui n'était autre que de servir notre voyageur dans sa quête.
Et pour être sûr que ce but soit préserver il s'attribua la responsabilité de venir à bout de ce voyage, augmentant ainsi sa déjà grande détermination.
s
20 novembre 2018 23:04
Le voyageur si pur d'âme et de coeur ne pouvait resister a la culpabilité de s'être nourrie par famine de ce rampant mortel.

Il pleure, accroupi au rocher pret de sa hutte.
Son olivier lui revele une lueur. Une ollive vient de pousser.

Emerveillé il la regarde, elle representera des lors la plus belle chose qu'il est vu. Sa vue nourri son âme.

Le ciel tombe sur la vaste etendue sablonneuse.
allongé il fixe cette luciole fructueuse. Une note d'espoir.
Cela calme sa peine mais pas ses regrets. Ce lézard était une vie. Il lui a oté.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/11/18 07:53 par Saliha *.
s
21 novembre 2018 08:05
Le jour se lève, l'immensité du soleil point laissant une onde rouge puis rosée en ses contours. L'homme d'habitude si prompt à se lever, reste allongé dans sa cabane de fortune construite la veille. Il est las. Il admire son olivier d'un oeil mi-clos. Difficilement il se lève, passe du sable sur ses mains et son visage. S'en remet à plus fort que lui. Cela le soulage un peu. Puis il regarde son olivier et la à sa grande surprise deux nouveaux fruits ont poussé.
Cette olivier est tout ce qu'il possède, va-t-il se laisser tenter à en goûter?

Il se rappelle qu'il a décidé d'avancer et en ceuille une.
Il l'a porte à sa bouche. Son gout est doux et réconfortement. Il s'en délecte un bon moment. Qui semble une éternité....
s
21 novembre 2018 11:33
L'olive soudain devient brulante comme une braise. L'anachorète la recrache la bouche ensanglanté.
Pétrifié il ne peut plus bougé. Pourquoi a-t-il manger ce lézard puis cette olive. Il regrette les jours ou sa lèvre étaient gercées de sécheresse et sa langue apre.
Il ne recommencera plus jamais. Car tel est son destin il le sait. Il retrouve son honneur et quelque part sa liberté.

Les larmes lui montent aux yeux.
Il remercie, s'assoit en paix, seul et droit.
s
21 novembre 2018 21:18
Le voyageur reprend sa route son sac sur son dos, continue ainsi sa quête. Dans sa main, une cage de cristal où se trouve son olivier.
Son but est d'atteindre une source d'eau afin de se désaltérer. Mais il prend son mal en patience pose les genoux aux sol enduit ses mains et sa face de sable, qui finisse par glisser sur sa peau fatiguée.
Un oiseau de proie survole le desert. Il n'y prete pas attention. Ne pas se fier aux présages, avancer, continuer, ne jamais abandonner. Il ne veut être personne, il veut juste s'oublier et faire confiance. Il n'est qu'une fourmi dans cette immensité désertique. Son souhait le plus cher est de trouver la clef de la paix.
s
23 novembre 2018 10:21
La nuit appose son voile, l'homme se prosterne. Dans son esprit tourbillonne autant d'étoiles que compte le firmament. Ses pensées gravites comme des planètes, ses idées comme des lunes autour de celles-ci.
La paix point mais ne rentre pas dans son esprit, elle l'entoure, mais sa psychée y reste insensible.
Il cherche le pardon pour trouver la sérénité mais sa quête sera longue, éprouvante, harrassante. Il se sent prêt à accomplir se dur labeur. Il est mort. Il renaîtra dès se jour s'il se montre patient et endurant.
s
25 novembre 2018 14:22
Un matin il a revu son valet fidèle et serviable qui l'a aidé dans sa quête. Il se prosterne et remercie tout simplement. La vie s'ouvre à lui comme le premier jour du reste de sa vie. Tout commence aujourd'hui. Il touche la sérénité du doigt.
Une source jaillit alors et il s'y abreuve humblement.
se prosterne et reste ainsi un temps qui semble une éternité.
s
25 novembre 2018 18:34
La fraicheur l'envahit, cette fraicheur est un ruisseau vif qui coule dans le désert ....
s
26 novembre 2018 07:20
Les yeux eclaircis par le soleil brulant, il pleure, et tombe prosterné. Son histoire défile dans son esprit. Il a été pêcheur.. Par où commencer pour trouver le pardon?
Sa vie est parsemé d'erreurs, de blessures infligés aux autres et à lui même.
 
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