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le désarroi a pris le dessus ...
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1 mars 2018 11:33
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya, qu’Allah Le Très-Haut lui fasse miséricorde, fut questionné.

Interrogation :

Quel est le remède quant à celui dont le fléau s’en est accaparé et quelle est la résolution pour celui dont le désarroi a pris le dessus ?

Quelles actions sont à mener quant à celui sur qui s’est abattue la paresse, quel est le chemin de la réussite et quelle est l’issue par rapport à celui chez qui la confusion s’est établie ?

S’il veut s’orienter vers Allah, ses passions l’en empêchent… et s’il veut œuvrer, l’affaiblissement l’accable.

Il a répondu :

Son remède est de s’en remettre à Allah, Le Très-Haut, implorer constamment Allah, Gloire à Lui, aussi l’invocation et ce par l’apprentissage des invocations recueillies et qu’il particularise l’invocation de manière propice à l’exaucement tel que la fin de la nuit, le temps entre l’appel et l’accomplissement de la prière, lors des prosternations, en clôturant la prière et il accole à cela le pourvoi du pardon.

Car certes, celui qui demande le pardon d’Allah et se repent à Lui, Il le fait bénéficier d’une agréable jouissance pendant un temps déterminé.

Et qu’il entreprenne quotidiennement une récurrence parmi les évocations à des moments de la journée et lors du coucher.

Qu’il patiente face à ce qui se présente à lui comme obstacles et distractions, car il est possible qu’il s’écoule un intervalle durant lequel Allah le secours et édicte la foi dans son cœur.

Et qu’il veille à parachever les obligations dont les cinq prières, intimement et manifestement, elles sont certes le pilier principal de la religion.


Que ses murmures soient : Il n'y a de déploiement ni de force que par Allah, Le Tout Suprême, Le Tout Puissant (la hawla wa la qouwata illa biLlah Al Alyi Al Adhim), car c’est par cela que sont soulevés des poids, que l’on résiste aux rudes circonstances et que sont mérités les hauts degrés.

Et qu’il ne perde pas espoir quant à l’invocation et la supplication car le serviteur est exaucé tant qu’il ne se précipite pas en disant : « J’ai certes invoqué mais, il ne m’a été accordé ».

Qu’il sache que le triomphe vient avec la patience, que le soulagement suit l’angoisse, que la facilité succède à la difficulté et que nul n’a bénéficié du bien abondamment, à l'instar d’un prophète ou quiconque, que par l’endurance, louange à Allah, Seigneur des mondes.



Voir : « L’ensemble des rapports » (Jami’ Arrassa-il) 7-446.
je ne veux pas de message de soeur en MP
1 mars 2018 12:24
Ça me tombe bien ce topique
 
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