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☀️ a écrit:
Vos livres ne me donnent pas enviedoummage
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ineslilas a écrit:
Salam,
Ma dernière lecture, c'était "La discrétion" de Faiza Guène.
Dans ce roman, l'auteure dessine le portrait touchant d’une femme, d’une épouse et d’une maman algérienne qui s’est faite « discrète » durant sa vie entière (souvent par nécessité, parfois par facilité).
On accède aussi en partie aux vécus de ses enfants, à leurs ressentis, leurs galères et c’est très intéressant. On peut facilement se retrouver dans certains propos.
Puis, lire un livre qui fait honneur à une mama, qui retrace son histoire dans les moindres détails, qui parcourt sa mémoire, ses pensées et ses souhaits, c'est hyper touchant.
D'ailleurs, il y a aussi son bouquin "Un homme ça ne pleure pas" qui est très bien.
J'aime vraiment beaucoup sa façon d'écrire.
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☀️ a écrit:
Selem ines, tu dates, comment vas-tu ? J’espère que tu te portes bien ☺️
Faiza Guène je n’ai jamais lu, à tenter insha allah !
Je relis Zadig, d’ailleurs le tour du monde en 80 jours de Jules Verne au final j’ai beaucoup apprécié !
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ineslilas a écrit:
Aleykoum salam,
Ça va El Hamdoulillah, je te remercie ! Et toi ?
Tu ne le regretteras pas !
Tu relis les classiques, c’est une bonne idée. Je crois pas avoir lu énormément de littérature classique en dehors du Lycée… Les fables de La Fontaine, ca me tente depuis un moment, j’aimais beaucoup les lire plus jeune.
Si tu veux une autre recommandation, je te propose « Ps : retour vers l’e-sens-ciel » de Myriam Lakhdar Bounamcha. C’est un peu comme un livre de développement personnel avec une focale sur la religion et comment devenir meilleur. Il y a des interrogations qui permettent d’approfondir notre introspection et c’est très intéressant.
(C’est un brownie que je vois sur la photo ? Il a l’air bien gourmand ?)
Voilà, bonne lecture !
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☀️ a écrit:
Ça va ça va el hamdoulilah, on fait aller par la grâce de Dieu ☺️
Haha je te fais confiance alors, lors de mes prochains achats j’inclurai l’un de ses livres insha allah.
Mmh pas tous. J’en ai sélectionné qquns. Par exemple, les misérables. J’ai forcément dû le lire, au moins en partie, mais je ne m’en souviens plus. Je me souviens de cosette gavroche. Juste ces prénoms…
J’aimerais bien aussi lire des pièces de théâtre que je n’ai jamais lues mais que j’avais dans mes classiques (dans ma grosse boîte où je stocke mes bouquins ?), par exemple : les femmes savantes, ou encore le malade imaginaire, ruy blas, hernani… et autant d’autres. On parle quand même de classiques de la littérature française !
Et même si je ne leur ai jamais vraiment octroyé leur dû, j’aimerais le faire. En bonne et due forme insha allah.
J’ai aussi acheté quelques ouvrages qui me narguaient dont Les matins de jenine que j’ai dévoré, ou encore khalil (j’ai moins été fan, mais ça se lit) et il me reste « ces femmes qui pensent trop ».
En livre que je regrette d’avoir acheté et surcoté à mon avis, il y a « les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ». Je n’ai pu lire que quelques pages.
Au final ce genre de bouquin n’est pas fait pour moi. J’ai déjà réfléchi sur ma personne et sur mes blessures. J’y réfléchis fréquemment. Alors bon, je trouve sa réflexion bof bof sans ni me vanter ni quoique ce soit de similaire. Mais voilà je n’ai pas su accrocher aux premières affirmations. Trop vagues trop ouvertes, trop je sais pas, si personnelles sans l’être. À croire qu’on pourrait réduire des êtres humains à des blessures, à leurs blessures.
À croire qu’on ne se construit que sur le passé.
C’est pas pour moi. J’ai décidé de sourire à ma vie. De sourire à la moi du passé et d’envoyer un big smile à la moi du future. Je ne veux pas me condamner, je ne veux pas m’enfermer derrière les barreaux d’une prison imaginaire et passée.
Même si je suis souvent isolée, même si j’ai encore très peur de me confronter au monde, à sa bêtise à ses jugements, à la méchanceté humaine.
Je garde espoir. Et j’arrose mes graines d’espérance. Que ce soit par mes larmes, par mon sang, ou par l’eau de pluie qui vient tout nettoyer.
Je ne veux pas avoir peur de la vie. Déjà que la mort est une épreuve pas très enchantante. Alors si je parsème ma vie d’obstacles mentaux et d’argumentations sur les blessures de mon âme, seigneur ! Vers quelle contrée me dirigerais-je ?
Lol. Allez ! Je par en tâtonnant me3lich. Et je préfère me construire en acceptant le passé et en donnant sa chance au futur.
Bref voilà ce que ce livre m’a inspiré… désolée je me suis épanchée ??
Donc pour l’auteure que tu conseilles : est-elle le genre à déprimer ou quoi ? Ou bien à donner juste son point de vue sans aucune source ni religieuse ni scientifique ? (Je parle de Myriam Lakhdar)
Haha non c’était un gateau choco et morceaux de pomme ?
Merciii en tout cas pour ton intervention ??
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ineslilas a écrit:
"Ça va ça va el hamdoulilah, on fait aller par la grâce de Dieu ☺️"
El Hamdoulillah !
C'est un programme ambitieux ! Je t'avoue que ça remonte à longtemps tout ça, je n'en ai plus aucun souvenir... Mais ça donne envie de s'y replonger !
"J’ai aussi acheté quelques ouvrages qui me narguaient dont Les matins de jenine que j’ai dévoré, ou encore khalil (j’ai moins été fan, mais ça se lit) et il me reste « ces femmes qui pensent trop »."
"Les matins de Jénine" traine dans ma bibliothèque depuis un moment, je crois que je vais m'y mettre. J'avais vu plein de recommandations pour ce bouquin à une époque et je l'ai zappé depuis...
Tu pourras me faire un retour sur "Ces femmes qui pensent trop" ? Je voulais le commander aussi mais j'ai vu des avis vraiment très divergents et j'ai peur d'être déçue...
"En livre que je regrette d’avoir acheté et surcoté à mon avis, il y a « les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ». Je n’ai pu lire que quelques pages."
Je crois avoir lu un passage sur Yabi, quelqu'un avait posté des extraits. J'étais pas hyper emballée non plus parce que je trouvais ça aussi un peu trop simpliste et réducteur.
"Je garde espoir. Et j’arrose mes graines d’espérance. Que ce soit par mes larmes, par mon sang, ou par l’eau de pluie qui vient tout nettoyer.Je ne veux pas avoir peur de la vie. Déjà que la mort est une épreuve pas très enchantante. Alors si je parsème ma vie d’obstacles mentaux et d’argumentations sur les blessures de mon âme, seigneur ! Vers quelle contrée me dirigerais-je ? Lol. Allez ! Je par en tâtonnant me3lich. Et je préfère me construire en acceptant le passé et en donnant sa chance au futur.
"
C'est très beau ce que tu as écrit et ça fait vraiment plaisir à lire ! Kheyr inshaAllah
"Donc pour l’auteure que tu conseilles : est-elle le genre à déprimer ou quoi ? Ou bien à donner juste son point de vue sans aucune source ni religieuse ni scientifique ? (Je parle de Myriam Lakhdar)"
Non du tout, elle est plutôt dans le questionnement. Bon l'origine de ce questionnement est un peu particulier, c'est un bouleversement dans sa vie. Ce bouquin, c'est une invitation à l'introspection, à se questionner sur tous les aspects pour mieux évoluer, mieux utiliser son temps et développer son potentiel.
Elle propose des petits exercices régulièrement à partir du cheminement du personnage principale. Perso, je ne les ai pas fait parce que je n'arrive pas à m'y tenir et tout noter mais je me pose parfois pour y réfléchir et si j'ai besoin d'écrire je le fais. Tu peux aussi très bien lire ça comme un simple roman, ça restera tout de même inspirant !
Elle a souvent recours à de courtes citations du Quran, de savants, d'intellectuels à partir desquelles elle développe sa pensée. Il y a aussi de très très belles invocations
"Haha non c’était un gateau choco et morceaux de pomme ? "
Jamais gouté, mais à l'oeil ça a l'air pas mal !
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☀️ a écrit:
Selem ines
Programme, pas vraiment… mais bon quitte à trainer avec moi et moi-même autant donner un objet de réflexion à mon esprit ?.
Bien sûr, insha allah quand je me serai décidée à l’ouvrir je te ferai un feedback. Je ne sais pas je l’évite. Trop peur de lire des choses qui me frapperaient en plein rass …
Les matins de jenine est un chef d’œuvre pour moi. Je lis pour ce genre de livres. J’avais fait un post d’ailleurs à son propos ^^
Mmh je vois
Après je me pose déjà un milliard de questions par jour lol. Je m’astreins aussi à un rythme et des « objectifs ». Aussi minimes soient-ils.
Je sais pas… kheir inshallah, passe une belle journée ☺️
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ineslilas a écrit:
Aleykoum salam,
Ça marche, tu me diras ce qu'il en est ! Peut être qu'il te surprendra dans l'autre sens.
J'irais voir ton post sur ce bouquin inshaAllah (j'espère qu'il n'y a pas de spoilers lol).
Belle journée à toi également (avec une semaine de décalage ? - désolée du retard...).
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Kheir1 a écrit:
Salam
"Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites" pour ma part
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☀️ a écrit:
Selem ines, j’espère que tu vas bien.
Chose promise chose due ☺️
Pendant que je lisais le livre (Ces femmes qui pensent trop), j’ai repéré quelques phrases qui me parlaient bien.
Malheureusement (ou heureusement ? Haha ?) je ne t’ai pas tout cité ici, mais si tu le souhaites je peux le faire lol.
Voilà un aperçu (il y a souvent des pages entre chaque extrait hein, ça n’est pas forcément la suite direct l’un de l’autre) :
« Cette incapacité à aller de l’avant, cette paralysie (manque de confiance et d’estime de soi) se rencontrent fréquemment chez les victimes de traumatismes. Carole ne s’aime pas mais elle ne parvient pas à en comprendre les raisons. Elle n’arrivera à s’accepter que le jour où elle cessera de refouler les maltraitances subies.
Elles ont la fâcheuse manie de confondre leurs propres sentiments et ceux des autres. Leur image d’elles-mêmes est trop souvent basée sur les opinions d’autrui. Elles décortiquent en permanence l’état de leurs relations et s’angoissent au moindre petit changement. À trop vouloir rendre les autres heureux, elles s’oublient.
Beaucoup de femmes ont également la fâcheuse manie de faire partager leur overthinking à leurs amies, d’en discuter pendant des heures. Elles commentent, analysent, dissèquent à voix haute leurs inquiétudes en ayant l’impression d’être comprises.
Si les amies peuvent jouer un grand rôle pour briser le cercle vicieux de l’overthinking, elles peuvent aussi très facilement l’alimenter. Car plus que les hommes, les femmes ont tendance à pensr -à tort- qu’ecouter, les autres raconter leurs malheurs est une preuve d’affection et de générosité.
Et dites vous bien que, contrairement au idées reçues, les réflexions nocturnes ne sont pas porteuses de clairvoyance.
La confiance en soi et le courage sont comme des muscles. Pour les affermir, il faut les travailler.
Si vous refusez qu’on choisisse pour vous, si vous vous en tenez à votre opinion, alors vous parviendrez à construire une force émotionnelle à toute épreuve.
Un conseil : lorsque vous êtes de mauvaise humeur sans raison apparente, cessez d’imaginer le pire. Posez-vous d’abord quelques questions de base : ai-je passe une bonne nuit ? Est-ce que j’ai fail ? Vais-je bientôt avoir mes règles ? Si vous pouvez répondre oui à une de ces phrases, forcez-vous à interrompre le cours de vos ruminations.
Il n’y a qu’au cinéma que les belles héroïnes sont sauvées in extremis par un héros valeureux et séduisant. Dans la vie réelle, cela n’arrive pas souvent.
Attendre d’être sauvée est la meilleure façon de prolonger votre malheur. Vous n’avez qu’une alternative : apprendre à apprécier votre situation ou la changer.
L’overthinking se focalise sur des details «il a dit elle a dit j’aurais du dire…»
Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Acceptez les incertitudes.
Il faut souvent admettre la vérité nue : certaines personnes ne fonctionnent pas comme nous. Accepter cet état de fait est le passeport d’une forme de liberté. Il ne faut pas trop attendre d’autrui.
Pardonner signifie briser l’étau dans lequel la colère et la haine enferment notre cœur et notre esprit - Michael McCullough.
Il faut également savoir se pardonner à soi-même. Nous passons trop de temps à ruminer nos sentiments de honte et de culpabilité.
Le pardon serait également bénéfique pour la santé.
Certaines d’entre nous ont, depuis l’enfance, des objectifs qui leur tiennent à cœur mais qui, hélas, ne leur apportent que souffrance et frustration. Parfois, ces derniers les définissent tellement qu’ils n’en ont même plus conscience. Pourtant, lorsqu’ils sont source de chagrin, il faut savoir s’en débarrasser.
Il faut absolument se débarrasser de cet objectif. Il est impossible de ne jamais faire souffrir les autres. À trop le vouloir, c’est nous-mêmes que l’on rend malheureuses.
Cultiver activement les émotions positives procurent des bénéfices à court et long termes.»
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ineslilas a écrit:
Aleykoum salam,
Ça va je te remercie ! Et toi ?
Merci pour les extraits, ça me parle pas mal et ça me donne envie de me plonger dedans ! Je vais le commander.
Ça me fait un peu penser à un texte que j’avais écrit il y a quelques temps en plus.
Je n’ai pas encore lu « Les matins de Jenine », c’est le prochain sur ma liste inshaAllah (en ce moment c’est « Nos rêves de pauvres » de Nadir Dendoune - plutôt mitigé)
J’en profite pour demander si tu (ou d’autres personnes) connais des bouquins en anglais abordables (Romans, religion, ou autres)
Merci !
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☀️ a écrit:
Hellooo
Je peux voir ce texte ? ☺️
Nos rêves de pauvres… mitigé pour quoi ?
Je pense que je vais lire « le pays des autres » de Leila Slimani, et ensuite « Les femmes savantes » de Molière, insha Allah.
J’ai un pdf en anglais plutôt abordable je trouve, du moins moi j’ai pas un niveau folichon et j’arrive à comprendre hamdoulilah.
Le livre s’appelle « Reclaim your heart » de Yasmin Mogahed. Je l’ai commencé un peu l’autre jour.
You’re welcome, au plaisiiir !
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