La proposition vient de l’IER dans le cadre de son programme de préservation de la mémoire. Son contenu ? Transformer le tristement célèbre commissariat de Derb Moulay Cherif en conservatoire de musique qui porterait le nom de Boujmiaâ, membre du mythique groupe Nass El Ghiwane qui habitait le quartier du même nom que le commissariat. Omar Sayed, chef du groupe voit cela d’un bon œil même s’il préfère, dit-il, "que le commissariat porte le nom du groupe, El Ghiwane, plutôt que celui d’un de ses membres". Avec le seul Boujemiaâ, ou tout le groupe, l’idée, dans tous les cas, est d’effacer définitivement le triste souvenir du commissariat de Derb Moulay Chérif.
C'est le meilleur moyen pour essayer de faire oublier aux prochaines générations ce qui s'est passé dans ces lieux morbides.
Que ce soit Dar al moqri, Derb moulay cherif, le Centre de Temara (toujours en fonction), Tazamamart, Agdz, Qal3at megounna et autres, ces lieux doivent absolument être transformé en musés ouvert au visiteurs des générations futurs. Il ne faut pas oublier ce qui s'est passé dans ces endroits d’un autre âge, des gens on payé de leurs vies, de leurs corps, de leurs âmes et de leurs dignités pour un Maroc libre de l'oppression. Un devoir de mémoire s'impose. Il ne faut jamais oublier. La comparaison est peut-être tiré par les cheveux mais il s'agit de note holocauste à nous, et nos Auschwitz ne doivent pas être défigurer en médiathèque ou autres. Nass el Ghiwan, boujmi3 inclu, mérite tout l'éloge et la reconnaissance qu’il se doit mais c'est totalement inacceptable de vouloir camoufler ces lieux sinistres en les transformant en lieux culturels banals. Il faut se souvenir de ce que c'est gens ont fait pour nous, et pour leur pays.
Évidement, rien de tout cela ne sera fait. Ces endroits seront simplement détruits ou assimiler au reste du paysage parce qu'au fond … rien n'a changé.
salaam,] moi je suis aussi pour le transformer en musé qui rappelle ces drames á nos enfants, avec les photos, les document et la liste complete des gens qui ont subit ces actes de voilance, le getch
Un musée de la torture comme en Italie, à san Gemniano, dans la Toscane. j'ai visité ce musée, il est à couper le souffle. Je le conseille à tout le monde, car on y trouve les instruments de torture des personnes que l'Eglise qualifiait de sorcier ou surtout de sorcière. Les humains ont poussé l'imagination pour faire souffrir leur congénaire, à un point rarement atteint. Des machines à torturer, datant du début du 20ème siècle, on y voit les machines à écarteler, à défoncer une femme par la partie intime jusqu'à la bouche... Des instruments à écraser les membres, mais tous les membres je vous laisse deviner
C'est franchement interessant à voir, on y trouve encore des cheveux sur certaines machines. L'homme à perfectionner le mal, le diable n'est à côté de ça !
Heureusement que l'enfer existe..... Imaginer s'il n'y avait pas d'enfer. Personne ne serait obligé de payer pour ses crimes. Les toritionnaires de tous les temps seraient mort de rire.
Derb moulay chrife doit rester pour les générations à venir ce que Auschwitz est pour l'holocauste. Ceux qui veulent transformer en conservatoire ou autre ils n’ont qu’à le faire ailleurs c’est pas les terrains qui manquent. Le site derb moulaye cherif appartient aux déportés marocains.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/02/05 18:42 par Sliman.
Je suis d'accord avec ta proposition, car ces dirigeants de l'UNEM, représentent parfaitement la lutte estudiantine des années 70/80, et ont eu le courage de se révolter contre les années de plomb avec une grande détermination.
peut on avoir le lien pour écrire à l'IER et leur faire des propositions!
personellement,je proposerai "saïda lemnebhi",car en plus d'être une militante,elle était une femme ou plutôt jeune femme ayant sacrifié sa vie pour un maroc meilleur...
Selon Khalid Jamaï "il faut que les centres de torture tels Derb Moulay Chrif, Tazmamart, Agdz, Kelâat M'gouna et autres bagnes et mouroirs soient déclarés lieux historiques et que chacun de ces sites inclue une plaque commémorative retraçant l'historique de ces mouroirs, et où seraient gravés les noms de tous ceux qui y trouvèrent la mort. De même, ces plaques doivent porter les noms des tortionnaires qui ont sévi dans ces enfers. Une fois encore, on ne peut tourner la page, car certains espèrent reléguer aux oubliettes l'Histoire de ces années de plomb".
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