Citation
nina1010 a écrit:
Selem,
Je vais tenter de faire court mais j'aurais besoin de votre avis s'il vous plait.
Voilà je viens d'une famille nombreuse, ainée des filles, ma mère m'a tabassée jusqu'à ce que je m'en aille à l'age de 18 ans. Elle a fait de moi son esclave. Je ne peux pas lui en vouloir mesquina elle a un problème dans sa tete. J'étais a un stade ou pour pas qu'elle me frappe pendant une journée je devais lui donner 100 ou 200 francs a l’époque je travaillais en dehors de l'ecole, faisait des menages le week end et les vacances. A l'age de 15 ans je faisais les courses pour toute la famille, elle remplissait le caddie et moi je devait juste payer, je disait rien, le caddie se remplissait a rabord. Le soir après l'ecole, ménage, coups de ceintures ou de fil electrique, elle m'arrachait des touffes de cheveux et parfois au beau milieu de la nuit se levait pour me sortir du lit en m'attrapant par les cheveux parce que j'avais oublié d'etendre une machine a laver de linge par exemple, tous les jours sa maison devait être impeccable sinon elle me tabassait, je faisait aussi a manger. En dehors de ça, elle m'a toute ma vie proférée des insultes, souhaité la mort la maladie, et juré que jamais je n'arriverais a rien dans la vie, craché au visage. J'avais pas le droit de faire de devoirs parce que pour elle il y avait toujours du ménage a faire. J'ai des flashs et des preuves qu'à l'age de 4-5 ans j'avais l'habitude des coups de ceinture mais je ne sais pas si elle a commencé dès ma naissance. Elle a tenter de m’étrangler plusieurs fois et a chaque fois je voyais dans ces yeux une envie de me tuer sauf qu'elle est jamais allée au bout. Elle m'a aussi brutalisé mes parties intimes plusieurs fois. Bon voilà ça c'est pour la partie gore...
Malheureusement lorsque l'on bat un animal il devient agressif et se rempli de haine. Je suis partie à 18 ans, aujourd'hui j'en ai plus de 40 et j'ai eu une période sombre de mes 18 ans à 30 ans j'ai sombré dans la dépression. Cette période a pour moi été pire que celles passée a la maison à ses cotés. J'ai au passage eu un bac +5 (obligé pour avoir un logement etudiant car j'étais dans une grande précarité et que par miracle j'ai eu mon bac à 18 ans). Je suis devenue ingénieure, j'ai d'un coup eu un peu d'argent. Et là j'ai pendant des années pensé qu'en venant en aide a toute ma famille financièrement, j'aurais un peu de considération enfin. A part une soeur et mon père, j'ai été traitée comme une pompe a fric et on ne me rendait pas mon argent. J'ai fini par faire un épuisement professionnel (un burn out). Il etait evident que mes soeurs et frères ont eu l'habitude toute leur enfance de voir leur mère me traiter comme une bête, pour eux c'est comme si j'en étais une. Je me souvient enfant qu'elle me tabassait pendant que mes seurs, impuissante, regardait. Mais je pense à force de voir ce spectacle, mes soeurs ont inconsciemment développe une perception de moi qui était au plus bas. J'étais devenue la plus friquée de la famille (je precise que c'était pas non plus un salaire de dingue), mais c'est comme si quoi que je fasse, la richesse si on peut appeler ça comme ça, ne m'allait pas plus que la précarité dans laquelle j'ai vécu ma vie étudiante par ailleurs.
J'ai donc fait un burn out, j'ai craqué, été en arret maladie pendant des mois, plaqué mon travail, me suis retrouvée au chômage, puis en fin de droit. Pendant mon arrêt maladie, j'ai une "therapeute" si l'on puis dire qui m'a appris a poser des limites et dire "non" a ma famille quand celle-ci me demandait de l'argent. J'ai reussi à le faire sans être envahi par un sentiment insupportable de culpabilité . J'ai réalisé que toutes ces années je cédais à leur demande car j'esperais avoir ma place dans cette famille. Bien sure, je suis entre temps partie en live (clopes, pétards, et meme alcool après 30 ans). Aujourd'hui ça va a peu près, el hamdoulileh, j'ai pas pu fondé de foyer ni avoir des enfants, j'approche des 45 ans mais plus personnes a part mon père et une de mes soeurs, ne me parle. C'est juste que avant mon burn out, j'ai toujours parlé pour m'integrer socialement dans cette famille, faire partie de la famille, et que après mon burn out, je ne suis pas fachée mais je n'arrive plus a communiquer avec eux. Comme si ce sont des etrangers. Je crois que mon silence ne les met pas à l'aise mais je n'arrive plus à communiquer avec eux. Résultat, je n'ai plus de nouvelles d'eux, ils n'appelleront pas si je n'appel pas. ça fait des mois.
Au final parfois je me demande pourquoi je suis née dans une famille ou j'ai juste été l'exutoire sur lequel ma mère a passé ses nerfs et que j'ai sberh pour qu'au final plus personne ne me parle. Je me souviens une seule fois ma mère a eu le courage de me dire "que je ne faisais rien de mal, qu'elle me tabassait car un djinn l’incitait a le faire, ou parce qu'elle voulait se venger de mon père qui l'avait frappée. Bon voilà la faute a pas de chance. Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu?
Citation
nina1010 a écrit:
Selem,
Je vais tenter de faire court mais j'aurais besoin de votre avis s'il vous plait.
Voilà je viens d'une famille nombreuse, ainée des filles, ma mère m'a tabassée jusqu'à ce que je m'en aille à l'age de 18 ans. Elle a fait de moi son esclave. Je ne peux pas lui en vouloir mesquina elle a un problème dans sa tete. J'étais a un stade ou pour pas qu'elle me frappe pendant une journée je devais lui donner 100 ou 200 francs a l’époque je travaillais en dehors de l'ecole, faisait des menages le week end et les vacances. A l'age de 15 ans je faisais les courses pour toute la famille, elle remplissait le caddie et moi je devait juste payer, je disait rien, le caddie se remplissait a rabord. Le soir après l'ecole, ménage, coups de ceintures ou de fil electrique, elle m'arrachait des touffes de cheveux et parfois au beau milieu de la nuit se levait pour me sortir du lit en m'attrapant par les cheveux parce que j'avais oublié d'etendre une machine a laver de linge par exemple, tous les jours sa maison devait être impeccable sinon elle me tabassait, je faisait aussi a manger. En dehors de ça, elle m'a toute ma vie proférée des insultes, souhaité la mort la maladie, et juré que jamais je n'arriverais a rien dans la vie, craché au visage. J'avais pas le droit de faire de devoirs parce que pour elle il y avait toujours du ménage a faire. J'ai des flashs et des preuves qu'à l'age de 4-5 ans j'avais l'habitude des coups de ceinture mais je ne sais pas si elle a commencé dès ma naissance. Elle a tenter de m’étrangler plusieurs fois et a chaque fois je voyais dans ces yeux une envie de me tuer sauf qu'elle est jamais allée au bout. Elle m'a aussi brutalisé mes parties intimes plusieurs fois. Bon voilà ça c'est pour la partie gore...
Malheureusement lorsque l'on bat un animal il devient agressif et se rempli de haine. Je suis partie à 18 ans, aujourd'hui j'en ai plus de 40 et j'ai eu une période sombre de mes 18 ans à 30 ans j'ai sombré dans la dépression. Cette période a pour moi été pire que celles passée a la maison à ses cotés. J'ai au passage eu un bac +5 (obligé pour avoir un logement etudiant car j'étais dans une grande précarité et que par miracle j'ai eu mon bac à 18 ans). Je suis devenue ingénieure, j'ai d'un coup eu un peu d'argent. Et là j'ai pendant des années pensé qu'en venant en aide a toute ma famille financièrement, j'aurais un peu de considération enfin. A part une soeur et mon père, j'ai été traitée comme une pompe a fric et on ne me rendait pas mon argent. J'ai fini par faire un épuisement professionnel (un burn out). Il etait evident que mes soeurs et frères ont eu l'habitude toute leur enfance de voir leur mère me traiter comme une bête, pour eux c'est comme si j'en étais une. Je me souvient enfant qu'elle me tabassait pendant que mes seurs, impuissante, regardait. Mais je pense à force de voir ce spectacle, mes soeurs ont inconsciemment développe une perception de moi qui était au plus bas. J'étais devenue la plus friquée de la famille (je precise que c'était pas non plus un salaire de dingue), mais c'est comme si quoi que je fasse, la richesse si on peut appeler ça comme ça, ne m'allait pas plus que la précarité dans laquelle j'ai vécu ma vie étudiante par ailleurs.
J'ai donc fait un burn out, j'ai craqué, été en arret maladie pendant des mois, plaqué mon travail, me suis retrouvée au chômage, puis en fin de droit. Pendant mon arrêt maladie, j'ai une "therapeute" si l'on puis dire qui m'a appris a poser des limites et dire "non" a ma famille quand celle-ci me demandait de l'argent. J'ai reussi à le faire sans être envahi par un sentiment insupportable de culpabilité . J'ai réalisé que toutes ces années je cédais à leur demande car j'esperais avoir ma place dans cette famille. Bien sure, je suis entre temps partie en live (clopes, pétards, et meme alcool après 30 ans). Aujourd'hui ça va a peu près, el hamdoulileh, j'ai pas pu fondé de foyer ni avoir des enfants, j'approche des 45 ans mais plus personnes a part mon père et une de mes soeurs, ne me parle. C'est juste que avant mon burn out, j'ai toujours parlé pour m'integrer socialement dans cette famille, faire partie de la famille, et que après mon burn out, je ne suis pas fachée mais je n'arrive plus a communiquer avec eux. Comme si ce sont des etrangers. Je crois que mon silence ne les met pas à l'aise mais je n'arrive plus à communiquer avec eux. Résultat, je n'ai plus de nouvelles d'eux, ils n'appelleront pas si je n'appel pas. ça fait des mois.
Au final parfois je me demande pourquoi je suis née dans une famille ou j'ai juste été l'exutoire sur lequel ma mère a passé ses nerfs et que j'ai sberh pour qu'au final plus personne ne me parle. Je me souviens une seule fois ma mère a eu le courage de me dire "que je ne faisais rien de mal, qu'elle me tabassait car un djinn l’incitait a le faire, ou parce qu'elle voulait se venger de mon père qui l'avait frappée. Bon voilà la faute a pas de chance. Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu?
Citation
Faitpaschier a écrit:
Mlle ,ils ya des enfants qui ne méritent pas leur parents
Ils ya des parents qui ne méritent pas leur enfant ,c'est votre cas .
Citation
nina1010 a écrit:
Selem,
Je vais tenter de faire court mais j'aurais besoin de votre avis s'il vous plait.
Voilà je viens d'une famille nombreuse, ainée des filles, ma mère m'a tabassée jusqu'à ce que je m'en aille à l'age de 18 ans. Elle a fait de moi son esclave. Je ne peux pas lui en vouloir mesquina elle a un problème dans sa tete. J'étais a un stade ou pour pas qu'elle me frappe pendant une journée je devais lui donner 100 ou 200 francs a l’époque je travaillais en dehors de l'ecole, faisait des menages le week end et les vacances. A l'age de 15 ans je faisais les courses pour toute la famille, elle remplissait le caddie et moi je devait juste payer, je disait rien, le caddie se remplissait a rabord. Le soir après l'ecole, ménage, coups de ceintures ou de fil electrique, elle m'arrachait des touffes de cheveux et parfois au beau milieu de la nuit se levait pour me sortir du lit en m'attrapant par les cheveux parce que j'avais oublié d'etendre une machine a laver de linge par exemple, tous les jours sa maison devait être impeccable sinon elle me tabassait, je faisait aussi a manger. En dehors de ça, elle m'a toute ma vie proférée des insultes, souhaité la mort la maladie, et juré que jamais je n'arriverais a rien dans la vie, craché au visage. J'avais pas le droit de faire de devoirs parce que pour elle il y avait toujours du ménage a faire. J'ai des flashs et des preuves qu'à l'age de 4-5 ans j'avais l'habitude des coups de ceinture mais je ne sais pas si elle a commencé dès ma naissance. Elle a tenter de m’étrangler plusieurs fois et a chaque fois je voyais dans ces yeux une envie de me tuer sauf qu'elle est jamais allée au bout. Elle m'a aussi brutalisé mes parties intimes plusieurs fois. Bon voilà ça c'est pour la partie gore...
Malheureusement lorsque l'on bat un animal il devient agressif et se rempli de haine. Je suis partie à 18 ans, aujourd'hui j'en ai plus de 40 et j'ai eu une période sombre de mes 18 ans à 30 ans j'ai sombré dans la dépression. Cette période a pour moi été pire que celles passée a la maison à ses cotés. J'ai au passage eu un bac +5 (obligé pour avoir un logement etudiant car j'étais dans une grande précarité et que par miracle j'ai eu mon bac à 18 ans). Je suis devenue ingénieure, j'ai d'un coup eu un peu d'argent. Et là j'ai pendant des années pensé qu'en venant en aide a toute ma famille financièrement, j'aurais un peu de considération enfin. A part une soeur et mon père, j'ai été traitée comme une pompe a fric et on ne me rendait pas mon argent. J'ai fini par faire un épuisement professionnel (un burn out). Il etait evident que mes soeurs et frères ont eu l'habitude toute leur enfance de voir leur mère me traiter comme une bête, pour eux c'est comme si j'en étais une. Je me souvient enfant qu'elle me tabassait pendant que mes seurs, impuissante, regardait. Mais je pense à force de voir ce spectacle, mes soeurs ont inconsciemment développe une perception de moi qui était au plus bas. J'étais devenue la plus friquée de la famille (je precise que c'était pas non plus un salaire de dingue), mais c'est comme si quoi que je fasse, la richesse si on peut appeler ça comme ça, ne m'allait pas plus que la précarité dans laquelle j'ai vécu ma vie étudiante par ailleurs.
J'ai donc fait un burn out, j'ai craqué, été en arret maladie pendant des mois, plaqué mon travail, me suis retrouvée au chômage, puis en fin de droit. Pendant mon arrêt maladie, j'ai une "therapeute" si l'on puis dire qui m'a appris a poser des limites et dire "non" a ma famille quand celle-ci me demandait de l'argent. J'ai reussi à le faire sans être envahi par un sentiment insupportable de culpabilité . J'ai réalisé que toutes ces années je cédais à leur demande car j'esperais avoir ma place dans cette famille. Bien sure, je suis entre temps partie en live (clopes, pétards, et meme alcool après 30 ans). Aujourd'hui ça va a peu près, el hamdoulileh, j'ai pas pu fondé de foyer ni avoir des enfants, j'approche des 45 ans mais plus personnes a part mon père et une de mes soeurs, ne me parle. C'est juste que avant mon burn out, j'ai toujours parlé pour m'integrer socialement dans cette famille, faire partie de la famille, et que après mon burn out, je ne suis pas fachée mais je n'arrive plus a communiquer avec eux. Comme si ce sont des etrangers. Je crois que mon silence ne les met pas à l'aise mais je n'arrive plus à communiquer avec eux. Résultat, je n'ai plus de nouvelles d'eux, ils n'appelleront pas si je n'appel pas. ça fait des mois.
Au final parfois je me demande pourquoi je suis née dans une famille ou j'ai juste été l'exutoire sur lequel ma mère a passé ses nerfs et que j'ai sberh pour qu'au final plus personne ne me parle. Je me souviens une seule fois ma mère a eu le courage de me dire "que je ne faisais rien de mal, qu'elle me tabassait car un djinn l’incitait a le faire, ou parce qu'elle voulait se venger de mon père qui l'avait frappée. Bon voilà la faute a pas de chance. Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu?
Citation
nina1010 a écrit:
Selem,
Je vais tenter de faire court mais j'aurais besoin de votre avis s'il vous plait.
Voilà je viens d'une famille nombreuse, ainée des filles, ma mère m'a tabassée jusqu'à ce que je m'en aille à l'age de 18 ans. Elle a fait de moi son esclave. Je ne peux pas lui en vouloir mesquina elle a un problème dans sa tete. J'étais a un stade ou pour pas qu'elle me frappe pendant une journée je devais lui donner 100 ou 200 francs a l’époque je travaillais en dehors de l'ecole, faisait des menages le week end et les vacances. A l'age de 15 ans je faisais les courses pour toute la famille, elle remplissait le caddie et moi je devait juste payer, je disait rien, le caddie se remplissait a rabord. Le soir après l'ecole, ménage, coups de ceintures ou de fil electrique, elle m'arrachait des touffes de cheveux et parfois au beau milieu de la nuit se levait pour me sortir du lit en m'attrapant par les cheveux parce que j'avais oublié d'etendre une machine a laver de linge par exemple, tous les jours sa maison devait être impeccable sinon elle me tabassait, je faisait aussi a manger. En dehors de ça, elle m'a toute ma vie proférée des insultes, souhaité la mort la maladie, et juré que jamais je n'arriverais a rien dans la vie, craché au visage. J'avais pas le droit de faire de devoirs parce que pour elle il y avait toujours du ménage a faire. J'ai des flashs et des preuves qu'à l'age de 4-5 ans j'avais l'habitude des coups de ceinture mais je ne sais pas si elle a commencé dès ma naissance. Elle a tenter de m’étrangler plusieurs fois et a chaque fois je voyais dans ces yeux une envie de me tuer sauf qu'elle est jamais allée au bout. Elle m'a aussi brutalisé mes parties intimes plusieurs fois. Bon voilà ça c'est pour la partie gore...
Malheureusement lorsque l'on bat un animal il devient agressif et se rempli de haine. Je suis partie à 18 ans, aujourd'hui j'en ai plus de 40 et j'ai eu une période sombre de mes 18 ans à 30 ans j'ai sombré dans la dépression. Cette période a pour moi été pire que celles passée a la maison à ses cotés. J'ai au passage eu un bac +5 (obligé pour avoir un logement etudiant car j'étais dans une grande précarité et que par miracle j'ai eu mon bac à 18 ans). Je suis devenue ingénieure, j'ai d'un coup eu un peu d'argent. Et là j'ai pendant des années pensé qu'en venant en aide a toute ma famille financièrement, j'aurais un peu de considération enfin. A part une soeur et mon père, j'ai été traitée comme une pompe a fric et on ne me rendait pas mon argent. J'ai fini par faire un épuisement professionnel (un burn out). Il etait evident que mes soeurs et frères ont eu l'habitude toute leur enfance de voir leur mère me traiter comme une bête, pour eux c'est comme si j'en étais une. Je me souvient enfant qu'elle me tabassait pendant que mes seurs, impuissante, regardait. Mais je pense à force de voir ce spectacle, mes soeurs ont inconsciemment développe une perception de moi qui était au plus bas. J'étais devenue la plus friquée de la famille (je precise que c'était pas non plus un salaire de dingue), mais c'est comme si quoi que je fasse, la richesse si on peut appeler ça comme ça, ne m'allait pas plus que la précarité dans laquelle j'ai vécu ma vie étudiante par ailleurs.
J'ai donc fait un burn out, j'ai craqué, été en arret maladie pendant des mois, plaqué mon travail, me suis retrouvée au chômage, puis en fin de droit. Pendant mon arrêt maladie, j'ai une "therapeute" si l'on puis dire qui m'a appris a poser des limites et dire "non" a ma famille quand celle-ci me demandait de l'argent. J'ai reussi à le faire sans être envahi par un sentiment insupportable de culpabilité . J'ai réalisé que toutes ces années je cédais à leur demande car j'esperais avoir ma place dans cette famille. Bien sure, je suis entre temps partie en live (clopes, pétards, et meme alcool après 30 ans). Aujourd'hui ça va a peu près, el hamdoulileh, j'ai pas pu fondé de foyer ni avoir des enfants, j'approche des 45 ans mais plus personnes a part mon père et une de mes soeurs, ne me parle. C'est juste que avant mon burn out, j'ai toujours parlé pour m'integrer socialement dans cette famille, faire partie de la famille, et que après mon burn out, je ne suis pas fachée mais je n'arrive plus a communiquer avec eux. Comme si ce sont des etrangers. Je crois que mon silence ne les met pas à l'aise mais je n'arrive plus à communiquer avec eux. Résultat, je n'ai plus de nouvelles d'eux, ils n'appelleront pas si je n'appel pas. ça fait des mois.
Au final parfois je me demande pourquoi je suis née dans une famille ou j'ai juste été l'exutoire sur lequel ma mère a passé ses nerfs et que j'ai sberh pour qu'au final plus personne ne me parle. Je me souviens une seule fois ma mère a eu le courage de me dire "que je ne faisais rien de mal, qu'elle me tabassait car un djinn l’incitait a le faire, ou parce qu'elle voulait se venger de mon père qui l'avait frappée. Bon voilà la faute a pas de chance. Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu?
Citation
nina1010 a écrit:
( merci pour ces messages c'est trop gentil j'en ai les larmes tellement ça me fait du bien et je suis très touchée. Je vais bien mais parfois j'ai juste ce coup de blues qui revient et besoin de parler à quelqu'un, vos réponse m'ont remplie de joie. Je les relierais à chaque fois que je serais un peu triste comme ce fut le cas aujourd'hui et ça m'arrive ocasionellement. Vous m'avez ramené un grand rayon de soleil et je vous en remercie. A coté de cela Allah a répandu immensément de miséricorde dans ma vie et j'ai le sentiment d'avoir de la chance la plupart du temps. Qu'Il en fasse autant et bien plus pour vous Inch'Allah. Merci mille fois