Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Salut,
Syndic (alias Royal Mystic) s'est fait bannir à nouveau par la modération.
Je suppose que c'est pour ça que les discussions qu'il avait ouvertes sont verrouillées, pas à cause du contenu spécifique de cette discussion.
Mais on peut poursuivre la discussion ici si tu veux.
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Oh ok, oui parce que j'avais un avis tout bête. Je te l'expose.
Démocratie à la base, restons dans le théorique, vient du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».
L'islam, comme toute toute religion, c'est le rapport à une puissance "supérieure", des ordres non décidés par l'Homme. C'est donc un pouvoir "extérieur" à l'Homme.
Donc par définition, il y a antagonisme entre le pouvoir du peuple et le pouvoir d'un Dieu.
Dans l'argument que tu exprimais ,Shura, c'est un conseil mais qui n'interviendrait que la cadre de la Sharia. C'est un élément "démocratique" mais qui ne peut remettre en cause les principes de bases de la religion, il n'interviendrait qu'à la marge.
Dans le fond, c'est totalement antagonique, dans le sens où dans une démocratie, les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme. Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable.
Tout ceci bien sur en théorie, car en pratique, on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple, car ils ont un clergé bien rodé, avec les conciles sorte de parlement dans lesquels sont traités les évolutions des doctrines.
Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti.
Il y a des courants dans toutes les religions qui veulent intégrer de la démocratrie mais cela, comme on l'a vu au dessus,, ne va pas sans mal. Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme....
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Démocratie à la base, restons dans le théorique, vient du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Donc par définition, il y a antagonisme entre le pouvoir du peuple et le pouvoir d'un Dieu.
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Dans l'argument que tu exprimais ,Shura, c'est un conseil mais qui n'interviendrait que la cadre de la Sharia. C'est un élément "démocratique" mais qui ne peut remettre en cause les principes de bases de la religion, il n'interviendrait qu'à la marge.
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Dans le fond, c'est totalement antagonique, dans le sens où dans une démocratie, les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme. Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable.
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Oh ok, oui parce que j'avais un avis tout bête. Je te l'expose.
Démocratie à la base, restons dans le théorique, vient du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».
L'islam, comme toute toute religion, c'est le rapport à une puissance "supérieure", des ordres non décidés par l'Homme. C'est donc un pouvoir "extérieur" à l'Homme.
Donc par définition, il y a antagonisme entre le pouvoir du peuple et le pouvoir d'un Dieu.
Dans l'argument que tu exprimais ,Shura, c'est un conseil mais qui n'interviendrait que la cadre de la Sharia. C'est un élément "démocratique" mais qui ne peut remettre en cause les principes de bases de la religion, il n'interviendrait qu'à la marge.
Dans le fond, c'est totalement antagonique, dans le sens où dans une démocratie, les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme. Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable.
Tout ceci bien sur en théorie, car en pratique, on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple, car ils ont un clergé bien rodé, avec les conciles sorte de parlement dans lesquels sont traités les évolutions des doctrines.
Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti.
Il y a des courants dans toutes les religions qui veulent intégrer de la démocratrie mais cela, comme on l'a vu au dessus,, ne va pas sans mal. Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme....
Citation
Seyant a écrit:
L'islam laisse une liberté totale aux musulmans et leur permet de faire évoluer leur société.
...
L'islam peut donc intégrer la démocratie sans rien renier de son héritage.
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Aujourd'hui toutes les sociétés et tous les pays sont pluriels en termes de religions et de croyances qui se cotoient et se mêlent. Il faut nécessairement tenir compte de ça pour maintenir la paix civile, et il y a moyen, notamment en revivifiant certains principes islamiques, de trouver des accords permettant à chacun de pratiquer sa religion ou d'être en accord avec sa croyance.
Après tout, la Constitution de Médine s'adressant à la fois aux juifs et aux musulmans était déjà une première tentative en ce sens.
Citation
Seyant a écrit:
Hello
"les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme"
L'islam n'est qu'un guide pour l'homme avec un tout petit nombre de lois, moins de 10, et le la majeure partie du pouvoir est détenu et contrôlé par les musulmans en toute liberté, et comparativement à la démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui, et pas selon la définition du dico, l'islam est largement compatible avec ce régime politique car il laisse la liberté totale pour la gestion de la société dans tous les domaines tels que la création du RSA, son taux, la gestion du chômage, les indemnités du licenciement, la garde d'enfants et les pensions alimentaires, régulation de la vitesse, les radars, les amendes ... et toutes ces lois ne sont mentionnées nulle part dans le Coran.
"Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable. [...] on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple [...] Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti. "
L'islam laisse une liberté totale aux musulmans et leur permet de faire évoluer leur société.
"Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme.... "
L'islam peut donc intégrer la démocratie sans rien renier de son héritage.
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Alors effectivement, il peut y avoir de la démocratie dans les religions jusqu'à se confronter au Coran, à la Torah ou à la Bible... mais à un moment donné celle ci s'arrête pour laisser place à autre chose.
Dans un Etat Démocratique, on peut théoriquement tout modifier.
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
En France, tout le droit est modifiable SAUF la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui est la "Bible" du système français. Elle a pourtant été très critiquée par Proudhon, puis Marx...
Dans d'autres pays, c'est la Constitution qui n'est pas modifiable.
Il n'y a donc pas en principe de différence entre un État démocratique musulman et un État démocratique non-musulman.
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (ou une constitution), peut être modifié, réfuter etc....par les hommes, étant donné que c'est une décision...de l'homme de la créer, de la voter et l'appliquer
Il suffit que le peuple; les élus d'un sénat, parlement et c..le veuillent. Exemple :
[fr.wikipedia.org] ue
[tempsreel.nouvelobs.com]
etc...
Citation
oumjanna a écrit:
Salam,
Les lois divines dont nous parlons ici ne sont en fait que des principes à respecter, qui ont une portée assez larges en réalité et ne concerne pas les libertés individuelles, ce que nous appelons aujourd'hui, tout simplement, l'éthique.
Certains de ces principes ne peuvent pas être transgresser, quelque soit la société, car ça deviendrait n'importe quoi (ex: ne pas tuer, ne pas voler, respecter autrui, etc). Ce sont des principes de bases. Evidemment, on pourrait imaginer une démocratie absolue où l'on mettrait ces principes de côtés, où l'on finirait par accepter que l'on tue son voisin si une branche de son cerisier dépasse dans notre jardin... mais cela me parait peu probable, car la plupart des êtres humains doués savent que cela ne peut mener qu'à la catastrophe, que cela n'a aucun sens et ne permet la cohésion sociale. Sans cette cohésion sociale, la société en question n'a plus aucun sens et c'est l'anarchie, chacun n'en fera qu'à sa tête.
Donc, la démocratie absolue n'existe pas, elle sera toujours soumise au respectes de valeurs supérieurs.
Pour ce qui est de la religion, nul ne peut obliger une personne à suivre ou non une religion, donc on peut se dire que les personnes qui participent à cette démocratie on accepté de prime abord les "précepte religieux". Mais concernant l'islam, ils sont assez proches des valeurs auxquelles adhère l'occident, et il me semble que la constitution belge ou la loi française ne sont pas si éloignée que certains peuvent le penser. Et ce que font les personnes dans le privé, si cela n'a pas de conséquence pour autrui, ne les concerne qu'eux-même avec leur conscience.
En résumé: "la liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres"
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Oh ok, oui parce que j'avais un avis tout bête. Je te l'expose.
Démocratie à la base, restons dans le théorique, vient du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».
L'islam, comme toute toute religion, c'est le rapport à une puissance "supérieure", des ordres non décidés par l'Homme. C'est donc un pouvoir "extérieur" à l'Homme.
Donc par définition, il y a antagonisme entre le pouvoir du peuple et le pouvoir d'un Dieu.
Dans l'argument que tu exprimais ,Shura, c'est un conseil mais qui n'interviendrait que la cadre de la Sharia. C'est un élément "démocratique" mais qui ne peut remettre en cause les principes de bases de la religion, il n'interviendrait qu'à la marge.
Dans le fond, c'est totalement antagonique, dans le sens où dans une démocratie, les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme. Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable.
Tout ceci bien sur en théorie, car en pratique, on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple, car ils ont un clergé bien rodé, avec les conciles sorte de parlement dans lesquels sont traités les évolutions des doctrines.
Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti.
Il y a des courants dans toutes les religions qui veulent intégrer de la démocratrie mais cela, comme on l'a vu au dessus,, ne va pas sans mal. Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme....
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Et pourtant non... ou alors il faudrait une nouvelle Révolution pour faire ça.
Autant la Constitution peut être modifiée, amendée, remplacée par une autre, et c'est arrivé très souvent dans l'Histoire de la République française, autant la DDHC en tant que principe légal le plus élevé dans notre pays ne peut pas être touché ne serait-ce que pour y modifier une virgule.
Citation
TIGELLIUS a écrit:
As salamu 'alaykum
J'avais écrit ceci :
"Le Coran est la LOI d'Allah, la seule Législation et Allah est le Législateur. La Sunna est ce "complément" qui explique le Coran, l'interprète et l'enseigne. Le Coran contient donc tous les Principes de la LOI divine et le développement de ces Principes permet à la LOI d'évoluer. Les écoles du fiqh (juridiques) se basent sur le Coran et la Sunna mais pour d'autres cas ils utilisent l'effort d'interprétation qui lui est humain."
Cela veut dire que les Principes de base mentionnés dans le Coran comme par exemple les sanctions sont irréversibles. Puis il y a les développements de ces principes comme par exemple la zakat (le pourcentage), enfin comme je disais, l'efforts des savants du fiqh d'après les principes coraniques, et les dires du Prophète (saws).
En tous cas il faut qu'il y ait une racine initiale ne pouvant venir que du Coran. En ce qui concerne la Shura, le mode de scrutin permettant l’élection d'un dirigeant se limitait à un groupe de personnes faisant partie du cercle des proches du Prophète (saws). Le peuple était donc exclus dans sa grande majorité de donner un avis. Ce cas de figure on ne peut pas le comparer à une démocratie comme celle qui est appliquée en France par exemple.
Maintenant ce cas de figure ressemble beaucoup à l’élection du Pape lequel il est élu par un nombre de cardinaux renfermés dans une pièce jusqu'à l’élection .