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Démocratie et Islam
30 octobre 2017 11:49
Hello,

Je voulais intervenir mais le post est fermé....

Une simple question, savez vous qui l'a fermé ? et pourquoi ?
A
30 octobre 2017 11:56
Salut,

Syndic (alias Royal Mystic) s'est fait bannir à nouveau par la modération.

Je suppose que c'est pour ça que les discussions qu'il avait ouvertes sont verrouillées, pas à cause du contenu spécifique de cette discussion.

Mais on peut poursuivre la discussion ici si tu veux.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/10/17 11:56 par Abdoulaye06.
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
30 octobre 2017 14:09
Oh ok, oui parce que j'avais un avis tout bête. Je te l'expose.

Démocratie à la base, restons dans le théorique, vient du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».

L'islam, comme toute toute religion, c'est le rapport à une puissance "supérieure", des ordres non décidés par l'Homme. C'est donc un pouvoir "extérieur" à l'Homme.

Donc par définition, il y a antagonisme entre le pouvoir du peuple et le pouvoir d'un Dieu.

Dans l'argument que tu exprimais ,Shura, c'est un conseil mais qui n'interviendrait que la cadre de la Sharia. C'est un élément "démocratique" mais qui ne peut remettre en cause les principes de bases de la religion, il n'interviendrait qu'à la marge.

Dans le fond, c'est totalement antagonique, dans le sens où dans une démocratie, les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme. Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable.

Tout ceci bien sur en théorie, car en pratique, on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple, car ils ont un clergé bien rodé, avec les conciles sorte de parlement dans lesquels sont traités les évolutions des doctrines.

Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti.

Il y a des courants dans toutes les religions qui veulent intégrer de la démocratrie mais cela, comme on l'a vu au dessus,, ne va pas sans mal. Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme....



Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Salut,

Syndic (alias Royal Mystic) s'est fait bannir à nouveau par la modération.

Je suppose que c'est pour ça que les discussions qu'il avait ouvertes sont verrouillées, pas à cause du contenu spécifique de cette discussion.

Mais on peut poursuivre la discussion ici si tu veux.
[
30 octobre 2017 14:26
Bonjour

Le Coran est la LOI d'Allah, la seule Législation et Allah est le Législateur. La Sunna est ce "complément" qui explique le Coran, l'interprète et l'enseigne. Le Coran contient donc tous les Principes de la LOI divine et le développement de ces Principes permet à la LOI d'évoluer. Les écoles du fiqh (juridiques) se basent sur le Coran et la Sunna mais pour d'autres cas ils utilisent l'effort d'interprétation qui lui est humain.


Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Oh ok, oui parce que j'avais un avis tout bête. Je te l'expose.

Démocratie à la base, restons dans le théorique, vient du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».

L'islam, comme toute toute religion, c'est le rapport à une puissance "supérieure", des ordres non décidés par l'Homme. C'est donc un pouvoir "extérieur" à l'Homme.

Donc par définition, il y a antagonisme entre le pouvoir du peuple et le pouvoir d'un Dieu.

Dans l'argument que tu exprimais ,Shura, c'est un conseil mais qui n'interviendrait que la cadre de la Sharia. C'est un élément "démocratique" mais qui ne peut remettre en cause les principes de bases de la religion, il n'interviendrait qu'à la marge.

Dans le fond, c'est totalement antagonique, dans le sens où dans une démocratie, les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme. Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable.

Tout ceci bien sur en théorie, car en pratique, on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple, car ils ont un clergé bien rodé, avec les conciles sorte de parlement dans lesquels sont traités les évolutions des doctrines.

Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti.

Il y a des courants dans toutes les religions qui veulent intégrer de la démocratrie mais cela, comme on l'a vu au dessus,, ne va pas sans mal. Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme....
______________________________________________ [b]La seule et unique[/b] [color=#FF0000][b]RÉALITÉ[/b][/color] [b]est[/b] [color=#0000FF][b]ALLAH[/b][/color] [b]et la[/b] [color=#CC0066][b]Création[/b][/color] [b]est[/b] [color=#990000][b]Virtuelle[/b][/color].
A
30 octobre 2017 14:53
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Démocratie à la base, restons dans le théorique, vient du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».

Entre la définition littérale et le sens qu'a aujourd'hui pris ce mot, il peut y avoir de la marge, c'est ce que je soulignais (mais aussi d'autres) dans la 1ère discussion.

Lors de la Révolution française, les révolutionnaires ont eu à choisir entre 2 types de gouvernements : soit la démocratie (le peuple vote les lois), soit le système représentatif.
Ils ont choisi le second système, on peut le regretter mais c'est ainsi.
Et de nos jours il y a eu invention du terme de "démocratie représentative" qui est pratiquement une contradiction dans les termes...

En plus de ça, le terme "démocratie" regroupe aujourd'hui non seulement des systèmes de gouvernements parfois opposés, mais aussi des instruments de prise de décision (vote électif, référendum, initiative populaire...).

Opposer la Shûra islamique à la "démocratie" sans préciser de quoi on parle n'a donc pas vraiment de sens.

Certaines modalités (vote électif ou referendum par exemple) sont parfaitement compatibles avec la Shûra. Et le mode de gouvernement qu'impliquerait une application effective de la Shûra (qui n'existe pas de nos jours) peut aussi, il me semble, rentrer dans le cadre des systèmes de gouvernement qualifiés de "démocratiques".

Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Donc par définition, il y a antagonisme entre le pouvoir du peuple et le pouvoir d'un Dieu.

C'est plus compliqué que ça, puisque pour un musulman Dieu a confié à Adam et à ses descendants l'autorité sur cette planète...

Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Dans l'argument que tu exprimais ,Shura, c'est un conseil mais qui n'interviendrait que la cadre de la Sharia. C'est un élément "démocratique" mais qui ne peut remettre en cause les principes de bases de la religion, il n'interviendrait qu'à la marge.

La Shûra c'est permettre aux personnes concernées par un sujet de prendre part aux décisions concernant ce sujet.
Par exemple sur un projet de réforme de l'école publique, ce serait donc aux enseignants, parents d'élèves et même élèves eux-mêmes de s'exprimer en toute liberté sur les choses à réformer, de débattre entre eux, et d'essayer d'élaborer des axes d'amélioration.

Mais pour tout ce qui concernerait la religion, là c'est pareil, on ne s'adresse qu'aux personnes concernées, en l'occurrence soit la communauté des musulmans dans son ensemble pour les questions de plus grande importance, soit les savants de l'islam sur des sujets plus pointus et demandant une expertise.

Et il faut vraiment séparer Shûra et Sharia. Les deux concepts n'ont rien à voir. Le principe de Shûra est inscrite dans le Coran et c'est une obligation en principe d'importance égale à celle de la prière ou de l'aumône purificatrice (zakat) et ayant une portée beaucoup plus grande que la simple législation.

Le problème c'est que jusqu'à présent les musulmans (à la fois en charge de l'autorité ou le peuple en général) n'appliquent pas la Shûra au quotidien dans les actes de la vie familiale, religieuse, sociale ou politique. C'est une obligation qui a été purement et simplement oubliée.

Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Dans le fond, c'est totalement antagonique, dans le sens où dans une démocratie, les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme. Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable.

Aujourd'hui toutes les sociétés et tous les pays sont pluriels en termes de religions et de croyances qui se cotoient et se mêlent. Il faut nécessairement tenir compte de ça pour maintenir la paix civile, et il y a moyen, notamment en revivifiant certains principes islamiques, de trouver des accords permettant à chacun de pratiquer sa religion ou d'être en accord avec sa croyance.
Après tout, la Constitution de Médine s'adressant à la fois aux juifs et aux musulmans était déjà une première tentative en ce sens.
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
F
30 octobre 2017 15:07
La Loi de Dieu certes, mais qui au final sera exercée par une poignée d'hommes qui auront tout les pouvoirs de l'interpréter smoking smiley
S
30 octobre 2017 15:48
Hello

"les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme"

L'islam n'est qu'un guide pour l'homme avec un tout petit nombre de lois, moins de 10, et le la majeure partie du pouvoir est détenu et contrôlé par les musulmans en toute liberté, et comparativement à la démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui, et pas selon la définition du dico, l'islam est largement compatible avec ce régime politique car il laisse la liberté totale pour la gestion de la société dans tous les domaines tels que la création du RSA, son taux, la gestion du chômage, les indemnités du licenciement, la garde d'enfants et les pensions alimentaires, régulation de la vitesse, les radars, les amendes ... et toutes ces lois ne sont mentionnées nulle part dans le Coran.

"Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable. [...] on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple [...] Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti. "

L'islam laisse une liberté totale aux musulmans et leur permet de faire évoluer leur société.

"Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme.... "

L'islam peut donc intégrer la démocratie sans rien renier de son héritage.






Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Oh ok, oui parce que j'avais un avis tout bête. Je te l'expose.

Démocratie à la base, restons dans le théorique, vient du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».

L'islam, comme toute toute religion, c'est le rapport à une puissance "supérieure", des ordres non décidés par l'Homme. C'est donc un pouvoir "extérieur" à l'Homme.

Donc par définition, il y a antagonisme entre le pouvoir du peuple et le pouvoir d'un Dieu.

Dans l'argument que tu exprimais ,Shura, c'est un conseil mais qui n'interviendrait que la cadre de la Sharia. C'est un élément "démocratique" mais qui ne peut remettre en cause les principes de bases de la religion, il n'interviendrait qu'à la marge.

Dans le fond, c'est totalement antagonique, dans le sens où dans une démocratie, les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme. Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable.

Tout ceci bien sur en théorie, car en pratique, on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple, car ils ont un clergé bien rodé, avec les conciles sorte de parlement dans lesquels sont traités les évolutions des doctrines.

Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti.

Il y a des courants dans toutes les religions qui veulent intégrer de la démocratrie mais cela, comme on l'a vu au dessus,, ne va pas sans mal. Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme....
A
30 octobre 2017 16:04
Paix et fraternité,

Citation
Seyant a écrit:
L'islam laisse une liberté totale aux musulmans et leur permet de faire évoluer leur société.
...
L'islam peut donc intégrer la démocratie sans rien renier de son héritage.

Pour une fois je suis d'accord avec Seyant.

Je ne peux pas lui mettre un like vu que la fonctionnalité est cassée, mais l'intention y est smiling smiley
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
30 octobre 2017 16:18
Ok, c'est pour cela que je parlais du point de vue théorique, le seul qui ne souffre pas d'interprétation à mon sens.

Mais pour moi ce sont 2 principes, pas opposé cela n'a pas de sens, mais 2 principes qui ne prennent pas l'Homme dans ses décisions de la même manière.

L'un, quelque soit le système démocratique, place des hommes élus pour en gouverner d'autres, et pour écrire des lois modifiables. La peine de mort par exemple a été abrogé en France, ou dans certains états US, mêmes les constitutions qui sont un peu les Bibles, les Corans des Etats peuvent être modifiées.

L'autre, place des lois divines au dessus des hommes, sans théoriquement la possibilité de les modifier.

Alors effectivement, il peut y avoir de la démocratie dans les religions jusqu'à se confronter au Coran, à la Torah ou à la Bible... mais à un moment donné celle ci s'arrête pour laisser place à autre chose.

Dans un Etat Démocratique, on peut théoriquement tout modifier.

Dans un Etat religieux, on peut faire des modifications (le permis de conduire des saoudiennes par exemple) mais on ne peut remettre en cause certains bases.

Je ne dis pas que c'est bien ou mal, c'est un choix de limiter la démocratie, là où commence les ordres divins.

D'ailleurs je me rends compte que la comparaison n'est peut être pas pertinente... elle l'est si et seulement si on prend la religion pour gouverner bien sûr.
Si elle reste dans la sphère privée, la question ne se pose plus.

Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Aujourd'hui toutes les sociétés et tous les pays sont pluriels en termes de religions et de croyances qui se cotoient et se mêlent. Il faut nécessairement tenir compte de ça pour maintenir la paix civile, et il y a moyen, notamment en revivifiant certains principes islamiques, de trouver des accords permettant à chacun de pratiquer sa religion ou d'être en accord avec sa croyance.
Après tout, la Constitution de Médine s'adressant à la fois aux juifs et aux musulmans était déjà une première tentative en ce sens.
30 octobre 2017 16:22
Tu me surprends dans le bon sens...
eye popping smiley

Citation
Seyant a écrit:
Hello

"les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme"

L'islam n'est qu'un guide pour l'homme avec un tout petit nombre de lois, moins de 10, et le la majeure partie du pouvoir est détenu et contrôlé par les musulmans en toute liberté, et comparativement à la démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui, et pas selon la définition du dico, l'islam est largement compatible avec ce régime politique car il laisse la liberté totale pour la gestion de la société dans tous les domaines tels que la création du RSA, son taux, la gestion du chômage, les indemnités du licenciement, la garde d'enfants et les pensions alimentaires, régulation de la vitesse, les radars, les amendes ... et toutes ces lois ne sont mentionnées nulle part dans le Coran.

"Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable. [...] on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple [...] Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti. "

L'islam laisse une liberté totale aux musulmans et leur permet de faire évoluer leur société.

"Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme.... "

L'islam peut donc intégrer la démocratie sans rien renier de son héritage.
A
30 octobre 2017 16:25
Je remet le lien vers la 1ère partie de la discussion (maintenant verrouillée) pour que tout le monde puisse suivre :

[www.yabiladi.com]
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
A
30 octobre 2017 17:00
Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Alors effectivement, il peut y avoir de la démocratie dans les religions jusqu'à se confronter au Coran, à la Torah ou à la Bible... mais à un moment donné celle ci s'arrête pour laisser place à autre chose.

Dans un Etat Démocratique, on peut théoriquement tout modifier.

En France, tout le droit est modifiable SAUF la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui est la "Bible" du système français. Elle a pourtant été très critiquée par Proudhon, puis Marx...

Dans d'autres pays, c'est la Constitution qui n'est pas modifiable.

Il n'y a donc pas en principe de différence entre un État démocratique musulman et un État démocratique non-musulman.
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
P
30 octobre 2017 18:35
Salam,

Les lois divines dont nous parlons ici ne sont en fait que des principes à respecter, qui ont une portée assez larges en réalité et ne concerne pas les libertés individuelles, ce que nous appelons aujourd'hui, tout simplement, l'éthique.

Certains de ces principes ne peuvent pas être transgresser, quelque soit la société, car ça deviendrait n'importe quoi (ex: ne pas tuer, ne pas voler, respecter autrui, etc). Ce sont des principes de bases. Evidemment, on pourrait imaginer une démocratie absolue où l'on mettrait ces principes de côtés, où l'on finirait par accepter que l'on tue son voisin si une branche de son cerisier dépasse dans notre jardin... mais cela me parait peu probable, car la plupart des êtres humains doués savent que cela ne peut mener qu'à la catastrophe, que cela n'a aucun sens et ne permet la cohésion sociale. Sans cette cohésion sociale, la société en question n'a plus aucun sens et c'est l'anarchie, chacun n'en fera qu'à sa tête.
Donc, la démocratie absolue n'existe pas, elle sera toujours soumise au respectes de valeurs supérieurs.

Pour ce qui est de la religion, nul ne peut obliger une personne à suivre ou non une religion, donc on peut se dire que les personnes qui participent à cette démocratie on accepté de prime abord les "précepte religieux". Mais concernant l'islam, ils sont assez proches des valeurs auxquelles adhère l'occident, et il me semble que la constitution belge ou la loi française ne sont pas si éloignée que certains peuvent le penser. Et ce que font les personnes dans le privé, si cela n'a pas de conséquence pour autrui, ne les concerne qu'eux-même avec leur conscience.

En résumé: "la liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres"
30 octobre 2017 19:09
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (ou une constitution), peut être modifié, réfuter etc....par les hommes, étant donné que c'est une décision...de l'homme de la créer, de la voter et l'appliquer winking smiley


Il suffit que le peuple; les élus d'un sénat, parlement et c..le veuillent. Exemple :

[fr.wikipedia.org] ue


[tempsreel.nouvelobs.com]

etc...



Citation
Abdoulaye06 a écrit:
En France, tout le droit est modifiable SAUF la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui est la "Bible" du système français. Elle a pourtant été très critiquée par Proudhon, puis Marx...

Dans d'autres pays, c'est la Constitution qui n'est pas modifiable.

Il n'y a donc pas en principe de différence entre un État démocratique musulman et un État démocratique non-musulman.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 30/10/17 19:17 par MNO-PQR (ex HIJ-KLM).
A
30 octobre 2017 19:19
Et pourtant non... ou alors il faudrait une nouvelle Révolution pour faire ça.

Autant la Constitution peut être modifiée, amendée, remplacée par une autre, et c'est arrivé très souvent dans l'Histoire de la République française, autant la DDHC en tant que principe légal le plus élevé dans notre pays ne peut pas être touché ne serait-ce que pour y modifier une virgule.

Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (ou une constitution), peut être modifié, réfuter etc....par les hommes, étant donné que c'est une décision...de l'homme de la créer, de la voter et l'appliquer winking smiley


Il suffit que le peuple; les élus d'un sénat, parlement et c..le veuillent. Exemple :

[fr.wikipedia.org] ue

[tempsreel.nouvelobs.com]

etc...
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
A
31 octobre 2017 02:30
As salam alaykoum


C'est ce qu'en islam ont appelle les maqassid.... les grandes finalités de la chariah d'où tout le reste va découler. Et effectivement, quand on reviens a ce socle, on vois qu'il est très commun avec la démocratie actuelle française :


– 1) la protection du "دِين", "dîn" : ici ce terme désigne "la religion agréée par Dieu", c'est-à-dire, par rapport aux humains d'un lieu ou d'une époque, le message de Dieu le plus récent qui les concerne ;
– 2) la protection du "نَفْس", "nafs" : la vie, la personne physique ;
– 3) la protection du "عَقْل", "'aql" : la raison ;
– 4) la protection du "مال", "mâl" : les biens matériels ;
– 5) la protection du "نَسْل", "nasl" : la filiation ;

et plus récemment certain ont ajouté :

– 6) la protection du "عِرْض", "'irdh" : la dignité de l'individu au milieu de ses semblables.




Citation
oumjanna a écrit:
Salam,

Les lois divines dont nous parlons ici ne sont en fait que des principes à respecter, qui ont une portée assez larges en réalité et ne concerne pas les libertés individuelles, ce que nous appelons aujourd'hui, tout simplement, l'éthique.

Certains de ces principes ne peuvent pas être transgresser, quelque soit la société, car ça deviendrait n'importe quoi (ex: ne pas tuer, ne pas voler, respecter autrui, etc). Ce sont des principes de bases. Evidemment, on pourrait imaginer une démocratie absolue où l'on mettrait ces principes de côtés, où l'on finirait par accepter que l'on tue son voisin si une branche de son cerisier dépasse dans notre jardin... mais cela me parait peu probable, car la plupart des êtres humains doués savent que cela ne peut mener qu'à la catastrophe, que cela n'a aucun sens et ne permet la cohésion sociale. Sans cette cohésion sociale, la société en question n'a plus aucun sens et c'est l'anarchie, chacun n'en fera qu'à sa tête.
Donc, la démocratie absolue n'existe pas, elle sera toujours soumise au respectes de valeurs supérieurs.

Pour ce qui est de la religion, nul ne peut obliger une personne à suivre ou non une religion, donc on peut se dire que les personnes qui participent à cette démocratie on accepté de prime abord les "précepte religieux". Mais concernant l'islam, ils sont assez proches des valeurs auxquelles adhère l'occident, et il me semble que la constitution belge ou la loi française ne sont pas si éloignée que certains peuvent le penser. Et ce que font les personnes dans le privé, si cela n'a pas de conséquence pour autrui, ne les concerne qu'eux-même avec leur conscience.

En résumé: "la liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres"



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/10/17 16:09 par Al Hersini.
A
31 octobre 2017 02:48
Salut a toi


Si on parle de ce genre de reforme.... tu ne va pas trouver des masse d'allié ici grinning smiley même dans les autres religions c'est pas ausis simple, les deux cas de judaisme que tu cites ne sont pas reconnu par les autres courant et ça tu le vois en israel où par exemple les conversion au judaisme liberal ou l'autre ne sont pas reconnue comme valide, idem pour les mariages. Ce qui a permis a juifs d'adoucir leur texte c'est l'absence du temps et de fait l'impossibilité d'appliquer les sanction lourdes. Il n'y a pas ce genre de restriction coté sunnite.

Quand aux catho, il faut garder en tête un point spécifique de leur religion : un pape "infaillible" qui peut donc toucher au droit canon. Mais chaque concile a provoqué des shisme, y compris Vatican II.

Aucun musulman n'acceptera une opposition frontale au texte coranique... d'où le fait que de rester dans un pays comme la france où ils sont de fait dans l'incapacité a appliquer les huddud arrangent pas mal de monde.

Citation
MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Oh ok, oui parce que j'avais un avis tout bête. Je te l'expose.

Démocratie à la base, restons dans le théorique, vient du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».

L'islam, comme toute toute religion, c'est le rapport à une puissance "supérieure", des ordres non décidés par l'Homme. C'est donc un pouvoir "extérieur" à l'Homme.

Donc par définition, il y a antagonisme entre le pouvoir du peuple et le pouvoir d'un Dieu.

Dans l'argument que tu exprimais ,Shura, c'est un conseil mais qui n'interviendrait que la cadre de la Sharia. C'est un élément "démocratique" mais qui ne peut remettre en cause les principes de bases de la religion, il n'interviendrait qu'à la marge.

Dans le fond, c'est totalement antagonique, dans le sens où dans une démocratie, les lois qui la régissent sont "temporelles", et donc modifiables et amendables par l'homme. Ce qui n'est pas le cas dans une religion "intemporelle" et non modifiable.

Tout ceci bien sur en théorie, car en pratique, on voit des religions évoluer, comme le christianisme par exemple, car ils ont un clergé bien rodé, avec les conciles sorte de parlement dans lesquels sont traités les évolutions des doctrines.

Le judaisme essaient d'évoluer aussi comme le judaisme liberal ou massorti.

Il y a des courants dans toutes les religions qui veulent intégrer de la démocratrie mais cela, comme on l'a vu au dessus,, ne va pas sans mal. Cela veut dire enlever une partie du "divin" pour les remettre entre les mains de l'Homme....
31 octobre 2017 09:50
"Et pourtant non... ou alors il faudrait une nouvelle Révolution pour faire ça."

Donc c'est possible winking smiley

Un homme peut défaire ce qu'un homme a fait...





Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Et pourtant non... ou alors il faudrait une nouvelle Révolution pour faire ça.

Autant la Constitution peut être modifiée, amendée, remplacée par une autre, et c'est arrivé très souvent dans l'Histoire de la République française, autant la DDHC en tant que principe légal le plus élevé dans notre pays ne peut pas être touché ne serait-ce que pour y modifier une virgule.
[
31 octobre 2017 10:13
As salamu 'alaykum

J'avais écrit ceci :

"Le Coran est la LOI d'Allah, la seule Législation et Allah est le Législateur. La Sunna est ce "complément" qui explique le Coran, l'interprète et l'enseigne. Le Coran contient donc tous les Principes de la LOI divine et le développement de ces Principes permet à la LOI d'évoluer. Les écoles du fiqh (juridiques) se basent sur le Coran et la Sunna mais pour d'autres cas ils utilisent l'effort d'interprétation qui lui est humain."

Cela veut dire que les Principes de base mentionnés dans le Coran comme par exemple les sanctions sont irréversibles. Puis il y a les développements de ces principes comme par exemple la zakat (le pourcentage), enfin comme je disais, l'efforts des savants du fiqh d'après les principes coraniques, et les dires du Prophète (saws).

En tous cas il faut qu'il y ait une racine initiale ne pouvant venir que du Coran. En ce qui concerne la Shura, le mode de scrutin permettant l’élection d'un dirigeant se limitait à un groupe de personnes faisant partie du cercle des proches du Prophète (saws). Le peuple était donc exclus dans sa grande majorité de donner un avis. Ce cas de figure on ne peut pas le comparer à une démocratie comme celle qui est appliquée en France par exemple.

Maintenant ce cas de figure ressemble beaucoup à l’élection du Pape lequel il est élu par un nombre de cardinaux renfermés dans une pièce jusqu'à l’élection .
______________________________________________ [b]La seule et unique[/b] [color=#FF0000][b]RÉALITÉ[/b][/color] [b]est[/b] [color=#0000FF][b]ALLAH[/b][/color] [b]et la[/b] [color=#CC0066][b]Création[/b][/color] [b]est[/b] [color=#990000][b]Virtuelle[/b][/color].
31 octobre 2017 10:28
" Ce cas de figure on ne peut pas le comparer à une démocratie comme celle qui est appliquée en France par exemple."

C'est pour cela que je pense que la comparaison entre démocratie et religion n'est pas judicieuse.

La France ou toute autre pays "démocrate" sont des démocraties, quelque soit le système, une religion ne peut pas être démocrate car ce n'est pas dans ses principes de base.
Citation
TIGELLIUS a écrit:
As salamu 'alaykum

J'avais écrit ceci :

"Le Coran est la LOI d'Allah, la seule Législation et Allah est le Législateur. La Sunna est ce "complément" qui explique le Coran, l'interprète et l'enseigne. Le Coran contient donc tous les Principes de la LOI divine et le développement de ces Principes permet à la LOI d'évoluer. Les écoles du fiqh (juridiques) se basent sur le Coran et la Sunna mais pour d'autres cas ils utilisent l'effort d'interprétation qui lui est humain."

Cela veut dire que les Principes de base mentionnés dans le Coran comme par exemple les sanctions sont irréversibles. Puis il y a les développements de ces principes comme par exemple la zakat (le pourcentage), enfin comme je disais, l'efforts des savants du fiqh d'après les principes coraniques, et les dires du Prophète (saws).

En tous cas il faut qu'il y ait une racine initiale ne pouvant venir que du Coran. En ce qui concerne la Shura, le mode de scrutin permettant l’élection d'un dirigeant se limitait à un groupe de personnes faisant partie du cercle des proches du Prophète (saws). Le peuple était donc exclus dans sa grande majorité de donner un avis. Ce cas de figure on ne peut pas le comparer à une démocratie comme celle qui est appliquée en France par exemple.

Maintenant ce cas de figure ressemble beaucoup à l’élection du Pape lequel il est élu par un nombre de cardinaux renfermés dans une pièce jusqu'à l’élection .
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