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je demande l expulsion pour eux
f
28 septembre 2005 10:03
Le double grillage métallique qui enserre sur 12 km de long et six mètres de hauteur l'enclave espagnole de Melilla, sur la côte nord du Maroc, semble prévenir: plus aucun clandestin ne passera. Plus haut pourtant, dans une forêt qui surplombe la ville, des Africains préparent un nouvel assaut.

Nuit de samedi à dimanche, ciel couvert sans lune. Des dizaines de clandestins subsahariens, invisibles, sont inquiets mais déterminés dans la forêt du Mont Ouariouari. Vingt km plus bas, les lumières jaunes de Melilla scintillent.

"Nous allons attaquer cette nuit et plierons ce grillage de la honte comme un roseau face au vent", assure à un journaliste de l'AFP un jeune Camerounais caché dans les pins et les eucalyptus.

La nuit est fraîche. En silence, les candidats à l'émigration attendent et se préparent. Par petits groupes de dix, ils vont tenter d'escalader le grillage. Tous connaissent les risques: être blessé, mourir peut-être.

"Les forces marocaines nous tabassent et les Espagnols nous tirent comme des lapins", affirme Sean Simeon, un mécanicien ivoirien qui a fui son pays en septembre 2002, peu après le début de la guerre civile dans son pays.

"Ce grillage dégage une fierté, mais ils ignorent que la nôtre n'a pas de prix", lance-t-il en crachant par terre. "Je me suis infiltré dix fois à Melilla et, chaque fois, j'ai été refoulé par la police espagnole. Je dois réussir cette fois, j'ai tout perdu chez moi, mon avenir est là-bas", dit-il en montrant du doigt Melilla et ses nombreux bars remplis le samedi soir.




Pour tous ces clandestins, Melilla, c'est l'Espagne, c'est l'Europe, c'est l'espoir. Ils sont prêts à tout braver et à résister à tout. Notamment aux policiers marocains, "brutaux et parfois corrompus" selon de nombreux Africains, qui ont multiplié les rafles ces derniers jours.


Selon la garde civile espagnole près de 12.000 tentatives ont eu lieu depuis le début 2005. Un des clandestins rapporte que le dernier assaut significatif s'est déroulé dans la nuit du 21 septembre: plus d'une centaine de personnes ont tenté l'escalade, dont quatre auraient été gravement blessées.

"Les Espagnols n'hésitent plus à ouvrir le feu avec des balles en caoutchouc, c'est une nouveauté. Il faut arrêter ces agressions", martèle un Ivoirien, David Noussi.

L'Espagnol Jose Palazon, un défenseur des droits de l'enfant à Melilla, qui soutient également les immigrés en difficulté, affirme à l'AFP avoir recueilli des témoignages selon lesquels entre quatre et six Africains seraient morts lors des derniers assauts. Ni la police, ni l'hôpital de Nador n'ont confirmé.

"A notre connaissance, il n'y a eu qu'un seul mort, un Camerounais, lors de la tentative d'infiltration du 29 août déjouée par la Garde civile espagnole", déclare à l'AFP un responsable de la police de Nador.

Dans cet univers de brutalité et de misère, un Camerounais, ancien footballeur de la Renaissance de Yaoundé, salue "la gentillesse" des montagnards marocains: "Les paysans nous donnent des vivres et nous aident à nous cacher", explique Alain Guillaume Fonkau.

"La semaine dernière, raconte-t-il, une Camerounaise a donné naissance à une fille et un villageois a sacrifié un mouton en nous invitant au baptême de la petite".

Simeon l'Ivoirien coupe sèchement la discussion et change de ton. "Allez les gars, il n'y a plus personne dans le mirador, on doit se préparer pour donner l'assaut à l'aube", lance-t-il à ses camarades.

Et quand le journaliste lui rappelle que le grillage grimpe sur six mètres par endroits, il hoche la tête: "Même si les Espagnols l'élèvent jusqu'à 15 mètres, on le vaincra!", lâche-t-il en disparaissant dans l'obscurité.
f
28 septembre 2005 10:18


L’aura indiscutable, le capital sympathie et l’influence éthique formidable d’un Nelson Mandela ne peuvent plus suffire pour fonder une diplomatie crédible.


La médiation sud-africaine en Côte d’Ivoire s’est soldée par un échec. Les élections présidentielles prévues dans ce pays pour le 30 octobre n’auront pas lieu. Thabo Mbeki lors de sa médiation a fini par s’aligner sur les positions de Laurent Gbagbo braquant non seulement les forces du Nord mais également l’opposition ivoirienne. Au-delà du 30 octobre, le chaos guette ce pays au bord de la guerre civile et de la partition.
Le positionnent de l’Afrique du Sud comme puissance continentale capable de conforter son leadership «moral» par la médiation et la recherche de solutions pacifiques dans les conflits africains, a fait long feu. L’échec sud-africain dramatique en Côte d’Ivoire, l’alignement lamentable sur les thèses algériennes pour ce qui concerne l’affaire du Sahara marocain montre que ce pays n’est pas apte à jouer le rôle qu’il revendique, celui d’un pôle d’équilibre et de pondération en Afrique.
L’aura indiscutable, le capital sympathie et l’influence éthique formidable d’un Nelson Mandela ne peuvent plus suffire pour fonder une diplomatie crédible. Thabo Mbeki comme compagnon historique de Mandela et comme actuel chef de l’État, avait pour mission de faire fructifier cet héritage mais à l’évidence cette mission est, aujourd’hui, largement compromise.
La médiation dans les conflits et le rapprochement des positions antagoniques dans les différends, avec ou sans mandat international supposent une posture non seulement fondée sur l’équité et la justice -ce qui est rarement suffisant- mais une neutralité active et un équilibre constant qui permettent de créer des liens de confiance entre les protagonistes.
Choisir un camp contre un autre ou adopter une thèse au détriment d’une autre même, ou surtout, quand on s’appelle l’Afrique du Sud a pour conséquence directe d’envenimer les conflits et d’aggraver la situation de populations souvent en souffrance.
Dans, pour l’instant, au moins deux régions en Afrique, l’Ouest et le Nord, l’Afrique du Sud a perdu de sa crédibilité.
La reconnaissance d’une république chimérique, celle fantasmée par des séparatistes armés et soutenus par Alger, en Afrique du Nord. Et la polarisation du drame ivoirien par une attitude irresponsable qui a vidé de tout son sens le mandat onusien pour la paix dans ce pays et les accords convenus sous l’égide de la France à Marcoussis. Thabo Mbeki est politiquement et personnellement responsable de ce gâchis africain qui aura pour conséquence une banalisation durable et une baisse d’influence notable de son pays sur le continent
f
14 octobre 2005 11:38
plus d expulsion s il vous plait
f
14 octobre 2005 11:48
Plus de 90 % des Subsahariens clandestins arrivent au Maroc via l'Algérie»

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Nabil Benabdellah a affirmé que plus de 90 % des immigrés clandestins originaires de l'Afrique subsaharienne viennent au Maroc via l'Algérie, demandant à ce pays de "surveiller ses frontières et de les contrôler" dans le but de réduire ce flux migratoire.

"Nous ne voulons pas que cette question soit un nouveau point de discorde entre Alger et Rabat. Nous considérons également que le Maroc ne peut, à lui seul, assumer la responsabilité de situations de pauvreté et de désespoir qui existent dans un certain nombre de pays africains subsahariens", a souligné M.Benabdellah, qui s'exprimait dans le cadre de l'émission "Invité Afrique" de Radio France Internationale (RFI), diffusée jeudi.

Le ministre, qui a déploré l'absence de collaboration entre les autorités des deux pays voisins dans ce domaine, a relevé que jusqu'à présent les Algériens "ne se sentent pas directement concernés par cette question". L'Algérie estime que cette situation se déroule sur le territoire marocain, a-t-il dit, rappelant l'appel du Maroc à une conférence euro-africaine sur la question de l'immigration.
"Nos amis espagnols ont accepté l'idée de cette conférence", a-t-il ajouté, faisant savoir que le problème est aujourd'hui "grave", d'où la nécessité de s'y atteler sérieusement.

A une question sur le décès de Subsahariens lors d'assauts contre les barbelés de Sebta et Melillia, les deux présides occupés par l'Espagne, M.Benabdellah a fait remarquer que les forces de l'ordre marocaines ont répliqué "dans un acte de légitime défense".

"Il s'agit probablement d'une situation de désespoir que les forces de l'ordre marocaines ont eu à affronter. Elles ont eu à subir des violences de la part de ces immigrants et ont donc répliqué dans un acte de légitime défense", a affirmé M. Benabdellah, précisant que si des chaînes de télévision montrent des images de ces émigrants africains menottés, ceci est fait dans le but d'éviter des réactions violentes de leur part et pour qu'ils ne puissent pas s'attaquer collectivement aux forces de l'ordre.

Actuellement, il existe certains milieux qui tentent d'entacher la réputation du Maroc avec ces images déplorables qui portent préjudice à son image à l'échelle internationale, a-t-il souligné.

"Nous reconnaissons que les Subsahariens clandestins ont besoin d'un traitement humanitaire et qu'il y a lieu de le faire dans le respect de leur dignité. Mais, nous disons à l'opinion internationale, en particulier européenne, que pour ce faire, nous avons besoin de soutien. Nous ne pouvons pas, à nous seuls, résoudre ce problème extrêmement douloureux qui nécessite l'implication de tout le monde", a-t-il précisé.

M. Benabdellah a fait observer que le Maroc a beaucoup amélioré les moyens mis en oeuvre pour juguler l'immigration clandestine aussi bien à partir du Sahara marocain vers les îles Canaries qu'au nord du Royaume, ajoutant qu'il existe des patrouilles qui y sont déployées et un certain nombre de moyens mobilisés avec des ressources entièrement marocaines.

"Nos amis espagnols ont reconnu que cela a permis de réduire de 40 à 50 % ces flux migratoires vers l'Europe", a indiqué M. Benabdellah, expliquant que face à une telle situation, il est évident que les Subsahariens tentent de trouver une voie de passage. Ils s'agglutinaient donc aux alentours des présides occupés de Sebta et Melillia avant de décider de donner leur assaut de manière violente, a-t-il ajouté.

A propos de la décision de renoncer à l'expulsion de certains Subsahariens vers la Mauritanie, le ministre a indiqué que le Maroc considère que les principaux points de passage de ces migrants demeurent désormais les frontières algériennes.

"Les autorités marocaines ont décidé d'accompagner ces personnes aux frontières dans des conditions décentes et dans le respect de leur dignité.
Cette action doit avoir lieu aux points de passage qu'ils ont emprunté, à savoir la frontière algérienne. La tentative de les expulser vers la Mauritanie est actuellement abandonnée", a-t-il poursuivi.

Concernant le rapatriement par voie aérienne de ressortissants sénégalais et maliens, M. Benabdellah a souligné que Rabat a conclu des accords avec Dakar et Bamako dans ce sens. Plusieurs avions de la Royal Air Maroc ont décollé d'Oujda à destination du Mali après ceux qui se sont envolés pour le Sénégal, a ajouté le ministre, précisant que ceci concerne plus de 600 Maliens et quelques centaines de Sénégalais. source le matin
f
15 octobre 2005 11:40
le maroc n est pas arabe et n est pas africain
A
15 octobre 2005 11:46
Tu as raison fc nantes, le Maroc n'est pas arabe, mais par contre il est géographiquement en Afrique, par conséquent, il est africain !
9
15 octobre 2005 11:48
hum..hum ça reprend là!
f
15 octobre 2005 12:01
le maroc et un arbre c racine sont en afrique et c feuille en europe
f
15 octobre 2005 12:08
je demande l expulsion pour les berberes mais pour où !
s
15 octobre 2005 12:18
Pour l'amazonie !!! hihi
siryne
A
15 octobre 2005 12:37
C'est nous qui allons vous déplacer chez les esquimaux !
m
15 octobre 2005 12:39
fc nantes a écrit:
-------------------------------------------------------
> le maroc et un arbre c racine sont en afrique et c
> feuille en europe


En europe ????

Le maroc est un arbre dont le tronc est les racines sont berberes,
Les feuilles sont verdis par l'Islam, et certains fruits ont muri sous le soleil arabe.
Mais la grêle europeenne a fait gater quelques fruits.

:-)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/10/05 12:42 par marocain-beau-gosse.
A
15 octobre 2005 12:44
Voila maintenant que notre Narcisse yabiladien se mét à la poésie !!!

Toi, tu cherches à te marrier !
c
15 octobre 2005 17:59
fc nantes a écrit:
-------------------------------------------------------
> le maroc n est pas arabe et n est pas africain
************************************************
************************************************

c est toi qui le dis!!! dommage les responsable de ce pay en signe une armada de contract avec les paya arab et africain!! donc loi internatinnale oblige!!

je contre l expulsion des immigres mais avec le renforcement du controle du frontiere avec l algerie et le dementellement de la mafia des passeur saharuien
c
15 octobre 2005 18:01
marocain-beau-gosse a écrit:
-------------------------------------------------------
> fc nantes a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > le maroc et un arbre c racine sont en afrique
> et c
> > feuille en europe
>
>
> En europe ????
>
> Le maroc est un arbre dont le tronc est les
> racines sont berberes,
> Les feuilles sont verdis par l'Islam, et certains
> fruits ont muri sous le soleil arabe.
> Mais la grêle europeenne a fait gater quelques
> fruits.
>
> :-)
>
>
>
> Edité 1 fois. Dernière modification le
> 11-10-05 07h42.


tu me rappel quelqu un!! hehehe! oui oui tu a raison ya l arabite au maroc mais de la maniere de la kelle elle est presente actuelment.............
m
15 octobre 2005 18:14
Amar du souss a écrit:
-------------------------------------------------------
> Voila maintenant que notre Narcisse yabiladien se
> mét à la poésie !!!
>
> Toi, tu cherches à te marrier !


Elle est pas belle ma comparaison ?
A
15 octobre 2005 19:02
Si elle est bien !
 
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