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«Dehors, Gutierrez, pas de dictature en Équateur»
U
23 novembre 2012 22:26
UN EXEMPLE POUR NOS AMIS ÉGYPTIENS ET TUNISIENS

==>> Les Présidents qui tentent de manipuler le Pouvoir Judiciaire doivent être éjectés et jetés en prison. <<==

[www.rfi.fr]
Citation
Nations Unies - Angela Kane a écrit:
L'indépendance judiciaire comme prévention et résolution des conflits

LE CAS RÉCENT DE LA HAUTE COUR D'ÉQUATEUR


Avec la naissance des démocraties et la tâche de plus en plus difficile des acteurs intervenant sur la scène internationale, dont les Nations Unies, de prévenir et de résoudre les conflits politiques et violents, l'interférence politique dans les systèmes judiciaires est devenue une source d'instabilité.

Les tribunaux font l'objet d'attaques de tous bords, des dirigeants qui tentent de se débarrasser des contrôles démocratiques sur leur pouvoir ou des opposants qui tentent de s'en servir comme outil politique.
Les conséquences peuvent être très graves, comme l'Équateur en a fait l'expérience lors de la destitution des juges de la Cour suprême en 2005 qui a donné lieu à des manifestations massives et entraîné la chute du gouvernement.

L'expérience récente de la nation andine qui a vu ses juges démis de leurs fonctions et le rétablissement de la Cour, avec l'appui de la communauté internationale, est un bon exemple de la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales en vue d'aider un État Membre à combattre cette tendance à la corrosion politique.

Miné depuis des années par une instabilité politique, l'Équateur a été confronté à des tensions sociales, qui se sont intensifiées durant les dernières années, ainsi qu'à une transition brutale vers une économie fondée sur le dollar. La crise s'est aggravée il y a un an, lorsque les législateurs alliés au président Lucio Gutiérrez ont destitué tous les juges nommés à la Cour suprême et tenté de les remplacer à un moment où il était prévu de mener des enquêtes sur la corruption du gouvernement et de ses alliés. Avec l'évacuation de la Cour par la police, les interventions musclées du gouvernement ont été rapidement condamnées par la communauté internationale.
Face aux manifestations massives organisées en avril 2005, M. (Le Président) Gutiérrez a été contraint de démissionner.
Il a ensuite été condamné à l'emprisonnement.


Le Vice-président alors en fonction, Alfredo Palacio, a été chargé de rétablir la démocratie et a succédé à M. Gutiérrez avec le soutien national et international. Depuis, les Nations Unies ont collaboré étroitement avec les gouvernements concernés, l'Organisation des États américains (OEA) et la Communauté andine des nations afin d'aider l'Équateur à rétablir la démocratie. À la demande du Parlement et du gouvernement, ces trois organisations ont nommé des juristes chevronnés comme observateurs internationaux pour suivre l'étape difficile de la formation de la nouvelle Cour Suprême.

Les juges ont été choisis pour leur réputation professionnelle et non pour leurs affiliations politiques ou leurs liens sociaux. Pour la première fois dans l'histoire de l'Équateur, des auditions publiques ont eu lieu durant lesquelles le passé des candidats a été examiné. L'accent a été mis sur la nomination d'un plus grand nombre de femmes au Parlement. La prestation de serment des 31 nouveaux juges, en novembre 2005 à Quito, la capitale du pays, devant un vaste rassemblement de dignitaires nationaux et internationaux, fut un événement d'une grande importance. Le processus démocratique de l'Équateur avait fait un immense pas en avant, et une part du mérite revenait à la communauté internationale.

[www.un.org]

Il faut noter que le Peuple Équatorien est beaucoup plus mûr que le Peuple Étasunien:
W.Bush, a été un putschiste pendant 4 ans. Pendant cette période, il a nomme des juges à la Cour Suprême.

En Équateur, le Peuple n'a pas laissé faire et a renversé le Président félon.

¡ EL PUEBLO UNIDO JAMÁS SERÁ VENCIDO !

RENVERSEZ LES FÉLONS !
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
C
24 novembre 2012 00:17
oui, avec l aide de ONU et de l OEA....donc des USA grinning smiley

sans eux ça tournait au pouvoir militaire ou autre joyeuseté et le peuple se faisait massacrer.
r
24 novembre 2012 01:46
les anciens presidents sont des fierte pour les nations
et on retiendra toujours la manipulation occidentale dans leurs chute

mais vivement que les peuples europeens et americains se reveillent contre les sionistes et illuminati qu les dirigent et les trompent Clap
U
24 novembre 2012 01:56
Citation
Cortico a écrit:
oui, avec l aide de ONU et de l OEA....donc des USA grinning smiley

sans eux ça tournait au pouvoir militaire ou autre joyeuseté et le peuple se faisait massacrer.

Non non: J'avais suivi. l'ONU etc ne sont venus qu'après.

"L'aide" etc n'était que la confirmation de ce qui s'était passé.

Citation
Cortico a écrit:
...donc des USA grinning smiley...

Justement pas: C'est un régime pro-USA, qui s'est fait renverser.
(Il était notoire que Gutierrez était devenu pro-étasunien. Il semblerait même que son idée d'éliminer le Pouvoir judiciaire soit arrivée directement de Washington)

On est dans le vaste mouvement de l'accession des indigènes au Pouvoir.
En Équateur, on a Correa (francophone et marié à une Belge)
Au Vénézuéla, on a Chavez
En Bolivie, on a Morales

Ce qui s'est passé, c'est que l'ensemble de la société quiteña (pron: kitégna) a agi si rapidement qu'ils ont occupé pratiquement tout l'espace.
Je n'ai plus les détails en mémoire, mais je me souviens que tout s'est fait en quelques dizaines d'heures, après quoi les organisations internationales etc.

Il faut peut préciser que les hauts-plateaux équatoriens sont les régions qu'occupent les indigènes. Dans cette zone, les descendants d'Espagnols sont plutôt du côté des indigènes, à Gauche et sont anti-étasuniens.
À Quito, un gouvernement de Droite est pour ainsi dire "en zone hostile".

Un siège des bâtiments y est donc extrêmement efficace, car la seule voie de salut est l'hélicoptère.


Soit dit en passant: Ce n'est pas dit clairement, mais tu sous-entends que l'armée et la Police seraient forcément à la botte du Pouvoir. Rien n'est moins sûr, et c'est le cas dans beaucoup de pays, car l'armée est un ascenseur social très efficace et une école de rigueur morale. Une bonne partie des troupes est provient donc du petit peuple, ce qui fait que les soldats fraternisent souvent.

Regarde en Égypte: Après un début sanglant, l'armée a fraternisé avec les révolutionnaires.

Par contre, des personnages comme Morsi ou la junte au pouvoir à Tunis sont beaucoup plus dangereux, car les soldats/policiers/juges qu'ils engagent ne sont plus motivés par l'ascension sociale. C'est pour ça qu'il faut agir pour chasser rapidement ces personnages.
En Égypte, c'est clair: Le Peuple s'est réveillé et Mosrsi doit suivre Moubarak.

En Tunisie, par contre, c'est particulièrement vicieux, car les gens ne sentent pas le danger. Ils ne voient pas pourquoi les reports d'échéance sont fatals pour eux. Chaque jour qui passe avec la dictature d'Ehnnahda est un maillon de la chaine qui va les emprisonner.
La Constitution ne sera jamais terminée et, de six mois en six mois, la dictature va lentement, mais sûrement, placer ses fanatiques.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
 
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