Citation
Liumaka a écrit:
Salam Aleykoum
Avant de vous faire part de mon récit, je tiens à souligner que je n'ai l'intention de provoquer ou insulter qui que ce soit. Je souhaite simplement partager mon histoire, mes ressentis, mes doutes et mes craintes afin de recueillir des conseils qui seront m'aider inch'Allah. Je m'excuse par avance de la longueur de mon texte.
J'ai grandi dans une famille de religion et de culture musulmane. Mon père et sa famille sont peu, voir pas du tout croyant tandis que du côté de ma mère si. Cette dernière nous a d'ailleurs inculquée, à moi et mes deux grandes sœurs, les bases de l'islam (apprentissage de la prière, le ramadan etc). Ça n'a pas toujours été évident de se se retrouver entre mes deux familles. La différence idéologique induit une difficulté de compréhension et de positionnement.
J'ai eu une enfance et une partie de mon adolescence sans soucis. Ma scolarité et mes relations sociales ne présentaient aucun problème. Du côté de ma foi, je ne me posais pas de question, je me déclarais musulmane sans grande conviction malgré l'émergence d'une incompréhension et de la frustration quant aux interdictions de cette religion. Il n'est aisé de comprendre l'interdiction de vivre une relation amoureuse à cette âge là. Ma mère ne m'a jamais expliqué les raisons, juste elle me disait "ne parles pas aux garçons, c'est pas bien". Je respectais ceci mais se confronter à ses amies qui elles, vivent toutes ces expériences ont suscitées moqueries et exclusion. De nature sensible, j'ai eu du mal à me retrouver, particulièrement dans un environnement à prédominance non musulman.
A l'âge de 16 ans, je suis tombée malade ; anorexie et dépression sévère. Conjointement, une de mes sœurs, auparavant peu pratiquante s'est mise dans le droit chemin de façon excessive. J'admirais sa quête de spiritualité néanmoins elle devenait envahissante en nous imposant ses choix de vie. Elle commençait à fouiller mon portable pour voir si je n'avais pas de petit-copain, à brûler mes vêtements qu'elle estimait "trop vulgaire", à jeter mes vernis, à casser mon iPod car la musique est haram... Bref, elle s'est calmée néanmoins cette pression n'a fait qu'empirer mon état. S'en suit le divorce de mes parents, de nombreuses hospitalisations, un échec scolaire et une grande période de solitude. Je n'allais plus au lycée, certains de mes profs m'ont encouragé jusqu'au bout et d'autres m'ont enfoncé. J'ai pu tout de même obtenir mon bac S après trois ans de lycée, mais j'ai pris une année sabbatique afin de me remettre sur pied.
Durant cette année, j'ai rencontré le tout premier amour de ma vie. D’emblée, nous savons que cette relation n'était aboutissable étant donné que nous n'avons la même confession . Cependant il m'a permis de reprendre confiance en moi, à me soigner et à me redonner la force de faire des études. J'ai donc entrepris des études de médecine et décida d'entamer ce fameux concours.
Pendant cette année, j'ai eu l'occasion enfin de me rapprocher de ma communauté, de rencontrer des musulmanes et d'échanger. Etant perdue et seule, ça m'a fait du bien de retrouver un contact social. C'est ainsi que je me suis mise à mon tour à m’intéresser de plus près à l'islam, à lire le coran et divers ouvrages islamiques. Cette quête et mes réflexions m'ont ainsi aidé à faire la prière, à porter le hijab et à trouver une phase de quiétude. Cette année là, je n'ai pu obtenir ce concours néanmoins j'ai trouvé l'islam. J'ai passé ensuite des vacances en Algérie qui n'ont fait que renforcé ma foi.
A la rentrée, me voilà d'attaque pour entamer à nouveau ce concours. Travail et rigueur au rendez-vous, me voici classée au S1. En parallèle, je découvre les "mauvais" côté de la communauté musulmane. Personne n'est parfait, je le sais mais une gêne s'installe en moi. La paix, la fraternité et la fidélité n'est en réalité que mensonge. J'ai du mal à être moi même, à entamer une discussion sans qu'on me dise que ceci est interdit, que c'est inutile, qu'une musulmane n'a pas à faire ça. On me qualifie même de femme "bizarre" car j'ai un intérêt pour la philosophie et autres sciences. de mon côté je me retrouve pas dans les aspirations et sujets de conversation des sœurs (mariage, enfants etc...). A nouveau perdue et déçue je retombe également malade! Mon S2 ne m'a permis de suive correctement les cours et je vois mon rêve s'envoler. A 21 ans, me voilà à bac + 0 sans avenir et espoir
Je me sens nulle et en colère, je me suis éloignée de tout ce qui prête à la religion car je suis écoeurée. Je sens que Dieu m'a abandonné, que j'ai fait fausse route. On me dira que ce sont des épreuves mais je doute que ce soit le cas. A la veille du ramadan, j'ai annoncé à ma mère que je ne veux plus être musulmane. Elle s'est mise en colère et n'a rien compris, ce qui ne n'a confirmé mon avis sur l'islam et son manque d'ouverture. je sais plus quoi faire, en attendant je profite du temps perdue pour m'amuser et me lâcher comme tous les jeunes.
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Sarah950 a écrit:
lol tu as surtout le feu au cul comme toute les meufs de cette génération ( sauf moi )
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heywa a écrit:
C toi qui manque d'ouverture pas l'islam ...
Tu es attirée par les choses que les autres font ...tu es jalouse en qque sorte ...tu aimerais en faire autant mais tu ne le fait pas...c un peu schizo je trouve ...
Tu as essuyé d échecs et tu cherche un responsable mais je suis desolée l'islam n y est pour rien pour ton amour impossible, l'islam n'y est pour rien dans le divorce de tes parents ou pour tes échecs à la fac ...
A 21 ans tu te dis attirée par la philosophie et tu dis ne pas partager les discussions de tes congénères ....ba finalement tu leur ressemble bien plus que tu ne le crois ...
Va ...renie ta foi et va t'éclater ...tu verras...plus tard tu t'en mordra les doigts et tu reviendras qd tu seras fatiguée d sorties, des copains etc ....
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Fayçal-0909 a écrit:
Par contre, toi, vu ta façon de parler, tu n'es sûrement pas une musulmane irréprochable. Tu juges son témoignages et son histoire donc tu fais preuve d'une fermeture d'esprit inouïe. Elle explique son ressenti c'est tout ! Si tu ne veux pas l'aider, d'autres le feront à ta place et excuse-moi de te dire ça mais c'est à cause de gens comme toi que l'islam a une mauvaise réputation.
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Sarah950 a écrit:
lol tu as surtout le feu au cul comme toute les meufs de cette génération ( sauf moi )
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Liumaka a écrit:
Salam Aleykoum
Avant de vous faire part de mon récit, je tiens à souligner que je n'ai l'intention de provoquer ou insulter qui que ce soit. Je souhaite simplement partager mon histoire, mes ressentis, mes doutes et mes craintes afin de recueillir des conseils qui seront m'aider inch'Allah. Je m'excuse par avance de la longueur de mon texte.
J'ai grandi dans une famille de religion et de culture musulmane. Mon père et sa famille sont peu, voir pas du tout croyant tandis que du côté de ma mère si. Cette dernière nous a d'ailleurs inculquée, à moi et mes deux grandes sœurs, les bases de l'islam (apprentissage de la prière, le ramadan etc). Ça n'a pas toujours été évident de se se retrouver entre mes deux familles. La différence idéologique induit une difficulté de compréhension et de positionnement.
J'ai eu une enfance et une partie de mon adolescence sans soucis. Ma scolarité et mes relations sociales ne présentaient aucun problème. Du côté de ma foi, je ne me posais pas de question, je me déclarais musulmane sans grande conviction malgré l'émergence d'une incompréhension et de la frustration quant aux interdictions de cette religion. Il n'est aisé de comprendre l'interdiction de vivre une relation amoureuse à cette âge là. Ma mère ne m'a jamais expliqué les raisons, juste elle me disait "ne parles pas aux garçons, c'est pas bien". Je respectais ceci mais se confronter à ses amies qui elles, vivent toutes ces expériences ont suscitées moqueries et exclusion. De nature sensible, j'ai eu du mal à me retrouver, particulièrement dans un environnement à prédominance non musulman.
A l'âge de 16 ans, je suis tombée malade ; anorexie et dépression sévère. Conjointement, une de mes sœurs, auparavant peu pratiquante s'est mise dans le droit chemin de façon excessive. J'admirais sa quête de spiritualité néanmoins elle devenait envahissante en nous imposant ses choix de vie. Elle commençait à fouiller mon portable pour voir si je n'avais pas de petit-copain, à brûler mes vêtements qu'elle estimait "trop vulgaire", à jeter mes vernis, à casser mon iPod car la musique est haram... Bref, elle s'est calmée néanmoins cette pression n'a fait qu'empirer mon état. S'en suit le divorce de mes parents, de nombreuses hospitalisations, un échec scolaire et une grande période de solitude. Je n'allais plus au lycée, certains de mes profs m'ont encouragé jusqu'au bout et d'autres m'ont enfoncé. J'ai pu tout de même obtenir mon bac S après trois ans de lycée, mais j'ai pris une année sabbatique afin de me remettre sur pied.
Durant cette année, j'ai rencontré le tout premier amour de ma vie. D’emblée, nous savons que cette relation n'était aboutissable étant donné que nous n'avons la même confession . Cependant il m'a permis de reprendre confiance en moi, à me soigner et à me redonner la force de faire des études. J'ai donc entrepris des études de médecine et décida d'entamer ce fameux concours.
Pendant cette année, j'ai eu l'occasion enfin de me rapprocher de ma communauté, de rencontrer des musulmanes et d'échanger. Etant perdue et seule, ça m'a fait du bien de retrouver un contact social. C'est ainsi que je me suis mise à mon tour à m’intéresser de plus près à l'islam, à lire le coran et divers ouvrages islamiques. Cette quête et mes réflexions m'ont ainsi aidé à faire la prière, à porter le hijab et à trouver une phase de quiétude. Cette année là, je n'ai pu obtenir ce concours néanmoins j'ai trouvé l'islam. J'ai passé ensuite des vacances en Algérie qui n'ont fait que renforcé ma foi.
A la rentrée, me voilà d'attaque pour entamer à nouveau ce concours. Travail et rigueur au rendez-vous, me voici classée au S1. En parallèle, je découvre les "mauvais" côté de la communauté musulmane. Personne n'est parfait, je le sais mais une gêne s'installe en moi. La paix, la fraternité et la fidélité n'est en réalité que mensonge. J'ai du mal à être moi même, à entamer une discussion sans qu'on me dise que ceci est interdit, que c'est inutile, qu'une musulmane n'a pas à faire ça. On me qualifie même de femme "bizarre" car j'ai un intérêt pour la philosophie et autres sciences. de mon côté je me retrouve pas dans les aspirations et sujets de conversation des sœurs (mariage, enfants etc...). A nouveau perdue et déçue je retombe également malade! Mon S2 ne m'a permis de suive correctement les cours et je vois mon rêve s'envoler. A 21 ans, me voilà à bac + 0 sans avenir et espoir
Je me sens nulle et en colère, je me suis éloignée de tout ce qui prête à la religion car je suis écoeurée. Je sens que Dieu m'a abandonné, que j'ai fait fausse route. On me dira que ce sont des épreuves mais je doute que ce soit le cas. A la veille du ramadan, j'ai annoncé à ma mère que je ne veux plus être musulmane. Elle s'est mise en colère et n'a rien compris, ce qui ne n'a confirmé mon avis sur l'islam et son manque d'ouverture. je sais plus quoi faire, en attendant je profite du temps perdue pour m'amuser et me lâcher comme tous les jeunes.
Citation
dream13 a écrit:
salam, j'ai bien aimé ta confession, c'est très touchant... a 21 ans on a toute la vie devant nous et on a bcp de choix a faire d'importantes décisions... être ouverte d'esprit ne t’empêche pas d'avoir des amies l'islam ne t'en empêche pas en tout cas même si t amis ne sont pas musulmans, j'ai lu une citation qui m'a bcp plus "si tu veux en apprendre sur l'islam, va étudier l'islam, n'étudie pas les musulman, l'islam est parfait, les musulmans ne le sont pas"
j'ai lu les com ici, ben c'est parfait on t'a bien conseillé, des personnes que tu n'as jamais vu, que tu ne connais pas mais qui te veulent du bien, n'est ce pas ça l'islam vouloir du bien a son prochain, je prie pr toi...
sinon pour les problèmes et échecs ( on en a tous ) saches qu'allah n'épreuve pas une personne si elle n'est pas capable de tenir le coup, c'est parceque tu es forte au fond... tu ne le sais pas encore parce qu'il faut tomber pr se relever et quand tu te relevras tu sauras que t'étais très courageuse et forte pour ton age ^^... courage ma belle