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Decouverte du gaz au maroc
C
12 novembre 2008 05:55
La compagnie irlandaise Circle Oil a découvert, début novembre, lors de son premier forage dans le pays, une importante quantité de gaz sur son permis d'Ouled N’Zala dans le bassin de Rharb (onshore proche de Rabat).
Le debit du puits de gaz à un rythme soutenu de 3,32 millions de pieds cubes.


Circle reports natural gas find in Morocco

rish oil exploration company Circle Oil today reported a natural gas at the first well it drilled in Morocco.

The well in the Upper Ouled formation tested gas at a “sustained rate” of 3.32 million cubic feet a day, according to a company statement.

The concession agreement with the Moroccan government in the Ouled N'Zala permit, in the northeast of the kingdom, includes the right of conversion to a production license of 30 years, the company said.

Bloomberg

© 2008 irishtimes.com
s
12 novembre 2008 12:37
Avant ça était le pétrole, aujourd'hui c'est le gaz!!
d
12 novembre 2008 13:02
Salam



Si cette information est vrai , alors c est SUPER !
t
12 novembre 2008 13:07
Un forage dans le Gharb met en évidence des "niveaux de gaz de taille modeste" (ONHYM)
Rabat, 12/11/08 - Un forage d'exploration des hydrocarbures dans le Gharb a permis de mettre en évidence des "niveaux de gaz de taille modeste", dont le potentiel "sera déterminé à l'issue des essais de longue durée qui seront entamés incessamment", indique mercredi l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).

Il s'agit du forage du puits "ONZ-6" qui a été réalisé dans le cadre d'un partenariat entre l'ONHYM et la compagnie Circle Oil, dans la région du Gharb, qui fait l'objet, depuis les années 40, de travaux de recherche et d'exploitation de gaz naturel, précise l'ONHYM dans un communiqué.

La première campagne de 6 forages prévue dans le cadre de ce partenariat a été entamée par Circle Oil en septembre dernier pour apprécier les anomalies détectées par le procédé sismique 3D réalisée en fin 2007, indique l'ONHYM.

L'Office souligne également que le deuxième forage (CGD-9) a débuté le 4 novembre 2008 sur le permis Sebou et les travaux de préparation de la plate-forme pour un troisième puits, le KSR-8, sur ce même permis sont en cours.

En 2006 et dans le cadre du partenariat ONHYM-Circle Oil, le puits ONZ-4 a rencontré un "réservoir de gaz de taille modeste" (près de 10 millions de m3 de gaz), qui sera mis en exploitation incessamment et sa production viendra renforcer celles des gisements existant dans le cadre du contrat de commercialisation liant l'ONHYM, ses partenaires (Samir, Cabre et Circle Oil) comme vendeurs et la Compagnie marocaine des cartons et papiers (CMCP) comme acheteur.

Le bassin du Gharb, considéré comme le plus exploré du territoire national (près d'une centaine de forages) et connu pour ses accumulations de gaz biogénique, fait l'objet de plusieurs travaux d'exploration par les sociétés Cabre et Circle Oil. Cette dernière, qui opère depuis juin 2006 dans la région du Gharb sur le permis appelé "Oued Sebou", s'est engagée sur un programme minimum d'exploration comprenant des études de géologie, de sismique 2D et 3D et la réalisation de 15 forages d'exploration sur la période 2006-2014.

Dans le cadre de sa stratégie d'identification de l'exploration des bassins sédimentaires marocains, l'ONHYM a réussi, grâce à des actions soutenues de promotion, à attirer un grand nombre de sociétés pétrolières internationales (29 opèrent aujourd'hui en offshore et en onshore).

Dès la fin de la 1-ère guerre mondiale, la Compagnie Chérifienne de Recherches et de Forages (CCRF) a entamé des travaux de prospection dans ce bassin connu surtout par ces "bright spot" de gaz biogénique. Plusieurs compagnies pétrolières se sont ensuite alternées pour y effectuer des forages dont plusieurs ont abouti à des découvertes.

Selon l'ONHYM, les premières livraisons de gaz dans le bassin du Gharb étaient celles des gisements découverts par la SCP (actuellement Samir), à savoir El Menzeh en 1947 (20 millions de m3 commercialisés) et Haricha en 1959 (220 millions de m3 commercialisés) et ensuite par le partenariat BRPM-Petrofina (Belksiri, Oulad M'Rah, Oulad N'zala àetc) qui a livré plus de 700 millions de m3 de gaz à la raffinerie de Sidi Kacem et à la CMCP.

Les découvertes réalisés par l'ONAREP puis par l'ONHYM et ses partenaires Samir (Ouled Brih, Lalla Ytto, Merjat Oulad Amar àetc) et Cabre (Zhana, Sidi Amer), ont permis de maintenir les livraisons de gaz à la CMCP jusqu'à ce jour, précise l'ONHYM.
A
12 novembre 2008 13:12
ben c'est comme le pétrole de Talsint
a
12 novembre 2008 13:31
Citation
Aymen1978 a écrit:
ben c'est comme le pétrole de Talsint

c'est la compagnie elle-même qui est la première à annoncer la nouvelle.
a
12 novembre 2008 14:07
Le Maroc a signé des accords honteux en recherche exploration qui réservent des miettes aux marocains en cas de découverte et de vente des hydrocarbures découverts.

Du coup nos richesses sont déjà bradées. Tant mieux pour les investisseurs étrangers qui se récupéreront la part du lion.
C
12 novembre 2008 14:53
· Des indemnités «indûment perçues» par l’ex-ministre de l’Energie
· Passation de marchés sans appel d’offres

LA Cour des comptes relève une pléthore de dysfonctionnements chez l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym). Le bilan est pour le moins accablant: des résultats de recherche quasi nuls dans le domaine minier malgré l’importance des fonds alloués (786 millions de DH entre 1995 et 2006!). La Cour a par ailleurs constaté des lenteurs dans la réalisation des recherches et l’accumulation de travaux non concluants générant des coûts exorbitants. L’on cite notamment les sites d’Agelmous, Ighrim N’oumzil, Khénifra, Khiatm, Zarhina Tazekka…
Pis, certains projets accusent des retards importants allant jusqu’à 25 ans, tout en continuant à supporter des dépenses. Les équipes de Ahmed Midaoui, président de la Cour, citent notamment Draa Sfar (1962 à 1989), Zguonder (1956 à 1994), Dar Chaoui (1987 à 2004).
La Cour relève également des écarts importants entre les prix de revient et les prix de cession sur les sites d’Igoudrane, Guendoufa, Dar Chaoui. Le coût est parfois 4 fois moins cher que le coût de revient. «L’écart peut paraître important, mais la vente d’un prospect s’apprécie sur la base du prix de cession et d’une redevance annuelle», répond la ministre de tutelle.
Autre aberration: «les travaux effectués depuis 1976 par la Direction des forages et travaux miniers pour les tiers n’ont jamais été pris en charge au niveau de la comptabilité générale». Ce qui témoigne de l’opacité qui entourait ces opérations, déduit la Cour des comptes. Le montant des travaux effectués s’élève à 57 millions de DH, alors que le montant recouvré n’est que de 4 millions de DH. Curieusement, ce dernier ne concerne que la période allant de 1976 à 1984 (soit 7,25% seulement). D’ailleurs, la Cour invite l’Office à assainir cette situation dans les plus brefs délais.
Dans le domaine des hydrocarbures, «le bilan est très faible» compte tenu des dotations octroyées par l’Etat. Plus de 4,5 milliards de DH ont été versés par le Trésor public à l’Onhym de 1982 à 2004. La Cour déduit qu’une bonne partie des dotations de l’Etat a été destinée au règlement des salaires du personnel et au remboursement d’une dette auprès de la Banque mondiale (123,4 millions de dollars). Or, il se trouve que la dette a bénéficié au «financement d’équipements et de matériel qui n’ont jamais servi». Un matériel «bradé» lors de sa cession.
En tout cas, le constat est que les réalisations en matière d’exploration sont en deçà des objectifs escomptés. C’est le cafouillage: «La stratégie actuelle de l’Onhym reste caractérisée par une instabilité et un tâtonnement», constate le rapport. Un constat étayé par le retard accusé dans le lancement de projets d’exploration (cas de l’offshore, région My Bousselham). Le changement dans la vision à travers l’élaboration d’un nouveau plan stratégique (2007-2011) a perturbé la démarche.
Côté filiales, l’Onhym est appelé à procéder à l’apurement des opérations de liquidation en se basant sur un plan rigoureux afin d’anticiper de nouveaux risques et des coûts supplémentaires. Sur le plan organisationnel, l’on relève aussi plusieurs insuffisances: l’organigramme est hypertrophié. Il comprend 144 postes de responsabilité dont seuls 105 sont pourvus. A elle seule, cette hyperstructure coûte plus de 44 millions de DH. Plusieurs unités ne sont pas opérationnelles (audit, PNCG…). De l’examen de certains procès-verbaux, il ressort que «des primes de départ sont octroyées lors de la mise à la retraire d’agents de l’établissement».
La politique d’approvisionnement est aussi pointée du doigt. «Elle ne cadre pas avec les besoins réels de l’Office», fustige le rapport. La cessation des travaux de forages en 2007 s’est traduite par l’abandon pur et simple de matériel, engins, pièces de rechange et consommables sur plusieurs sites miniers (Imiter, Iouriren, Jbilet…). Le coût des équipements non récupérés a été estimé à près de 24 millions de DH. Après contrôle, ledit matériel a été exploité par une société privée sans accord. C’est finalement cette société qui a acquis les équipements à moitié prix (12 millions de DH). Une cession engagée sans appel d’offres.
Par ailleurs, et à l’examen de nombreux dossiers de prêts immobiliers accordés aux agents, il n’y a pas d’hypothèques sur le bien.
Ce n’est pas tout, l’Onhym a aussi ses fantômes! En effet, il a été relevé qu’un ex-cadre supérieur de l’Office a continué à percevoir ses salaires et indemnités de 1998 à 2002. Le montant global des rémunérations versées sans contrepartie avoisine 1 million de DH.
L’ex-ministre Boutaleb se servait…

Leconomiste
i
12 novembre 2008 15:08
Citation
akinaton a écrit:
Citation
Aymen1978 a écrit:
ben c'est comme le pétrole de Talsint

c'est la compagnie elle-même qui est la première à annoncer la nouvelle.
Et après???
Quel le plus pour le peuple marocain???
On a la phosphate dèjà et depuis très logntemps...C'est la mentalité qui doit changer et qui doit accepter un partage des richesses nationaux...Peut être dans 13569 ans..qui sait..il faut garder l'espoir quand même!!!
S
12 novembre 2008 16:22
Si cette information est vraie, c'est tres bien pour le pays et pour not chers marocains qui ont tellement besoin de resources naturelle pour ameliorer leur GDP et leur niveau de vie.

Mais ce qui me concerne ici, c'est que ce sont des companies entrangerers qui decouvrent et ainsi exploitent ces resources. Ou sont nos CADRES, nos CHERCHEURS, no SCIENTIFQUES. Est ce qu'il se contentent de se plaindre seulement?. Ou sont leurs attributions au development de notre economie nationale?
S
12 novembre 2008 16:29
pardon, je voulais dire contribution au lieu d'attribution smiling smiley
x
12 novembre 2008 18:05
Citation
Sebou3 a écrit:
Si cette information est vraie, c'est tres bien pour le pays et pour not chers marocains qui ont tellement besoin de resources naturelle pour ameliorer leur GDP et leur niveau de vie.

Mais ce qui me concerne ici, c'est que ce sont des companies entrangerers qui decouvrent et ainsi exploitent ces resources. Ou sont nos CADRES, nos CHERCHEURS, no SCIENTIFQUES. Est ce qu'il se contentent de se plaindre seulement?. Ou sont leurs attributions au development de notre economie nationale?

Le forage est un business capitalistique, cela demande des investissements lourds avec des resultats hypothetiques. Donc ce n'est pas qu'un savoir faire scientifique; un Rig de forage on-shore va chercher dans les 30 m$, un outil de forage offshore avec les dernieres technologies coute en moyenne 500 m$ ( un FDS capable de travailler dans le deep offshore ).
Avant de lancer un forage a terre, ce qui est notre cas d'espece, d'autres etudes et recherches elles aussi assez couteuses doivent etre entreprises; etudes geologiques et seismiques 3D; il faut compter a peu pres 5 m$ pour le forage d'un puit de 2000 m de profondeur, le prix varie selon le pays, la concurrence locale, la tete du client ...
Le forage au maroc 'utile' n'est pas trop prise par les operateures internationaux, vu le peu de succes jusqu'a present; peut-etre bien dans le Sahara, mais la c'est une autre question ?
Je suis dans le domaine, et en 18 ans de voyages dans tout les coins ou il y a des hydrocarbures, j'ai rarement rencontre des cadres marocains dans les technologies upstream ( il m'est arrive de rencontrer des algeriens, des tunisiens pour rester au maghreb, qui ont une histoire petroliere ou gaziere ), ajoutes a cela, a ma connaissance mais je peux me planter, que le systeme educatif au Maroc a completement zappe cette industrie vue le tres peu de debauchees au Maroc;
Une petite confidence, La SAMIR a mis une equipe pour gerer le projet de revamping de sa raffinerie de Mohamedia ( qlq chose comme 600 m$), j'ai eu la chance de discuter de leur performance et de leur savoir faire avec des collegues italiens qui travaillaient pour eux, ils trouvent que c'est un 'ramassis' d'incompetents et d'amateurs. Moralite, si jamais le Maroc a la chance de faire des decouvertes, il se posera par consequent le probleme de manque d'expertise pour developper les infrastructures.
x
12 novembre 2008 18:30
Citation
axis7 a écrit:
Le Maroc a signé des accords honteux en recherche exploration qui réservent des miettes aux marocains en cas de découverte et de vente des hydrocarbures découverts.

Du coup nos richesses sont déjà bradées. Tant mieux pour les investisseurs étrangers qui se récupéreront la part du lion.

Pas vrai.
On a malheureusement tendance a le croire.
L'ONHYM dispose d'une culture miniere assez developpee, et les appels d'offre qui ont ete lance pour l'exploration au Maroc ont ete calque sur des modeles usites,
Il faut distinguer entre les operateurs (investisseurs) et les foreurs, les premiers disposent souvent de l'expertise en terme de developpement technologique et production, avec bien evidement les capacites d'investissement, les seconds ne maitrisent que les techniques de forage et vendent leurs services aux premiers.
L'attribution de lots pour l'exploration suit le principe d'appels d'offre internationaux et octroye au plus offrant, mais c'est la ou il y a le hic, le maroc n'etant pas reconnu comme terre petrolifere, les offres sont souvent a l'echelle de ce que la mere nature et Allah ont consenti pour ce pays.

En cas de decouverte, d'autres accords sont negocies avec les operateurs pour le partage de la production qui prennent en compte essentiellement le niveau d'investissement et les couts de production, apres avoir signe un cadre fiscal avec l'etat s'il en existe pas au prealable.

Donc je ne pense pas que le Maroc se fasse avoir, l'histoire ou plus tot l'absence d'histoire dans le domaine va certainement jouer contre le Maroc quand il va falloir negocier les pourcentages et les variables des contrats de partage de production.
a
12 novembre 2008 18:44
Citation
axis7 a écrit:
Le Maroc a signé des accords honteux en recherche exploration qui réservent des miettes aux marocains en cas de découverte et de vente des hydrocarbures découverts.

Du coup nos richesses sont déjà bradées. Tant mieux pour les investisseurs étrangers qui se récupéreront la part du lion.

Dans ce cas pourquoi les marocains ne font pas des recherches par eux même ?
r
12 novembre 2008 20:00
les compagnies ont commencés à s'intéresser au maroc qu'après la promulgation du code hydrocarbure an 2000, ça fait à peine 8 ans
 
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