Marié depuis 20 ans, avec 3 enfants, mon couple est devenu "brinquebalant"à l'arrivée de notre fille aînée. Malgré cela, nous avons eu un fils, puis plus tard, une seconde fille (à peu près 10 ans d'écart entre l’aînée et la petite dernière). Notre vie s'est alors calée sur l'éducation de nos enfants et notre vie professionnelle. Pour le reste, le VIDE. Avec ma femme, nous n'avons aucun (ou très peu de centres d'intérêt communs). Nous ne partageons aucunes activités. Concernant l'éducation des enfants, nous sommes souvent en désaccord. Sexuellement, pas la peine d'en parler, c'est le néant depuis de très (trop) longues années. Jusque là, je m'écrasais, comme certainement un grand nombre de personne. Je ne me voyais pas quitter le domicile, par lâcheté et manque de courage certainement. Mais également, je ne souhaitais pas quitter une habitation construite sur un terrain dont j'ai hérité. Sans parler que la construction a été financée, en partie, par des fonds que j'avais économisés. Depuis quelques mois, et après un burn-out, j'ai entamé une psychanalyse avec une psychologue du travail. Le travail réalisé m'a ouvert les yeux sur mon histoire familiale, mon éducation et le conditionnement dans lequel je me trouvais. Ma ferme volonté est de changer radicalement d'attitude pour vivre autrement. Et du coup, je suis rattrapé par ma vie familiale... Je le sais, si je veux vivre autrement et surtout mieux, je dois résoudre ce PROBLEME. Mais j'hésite encore à franchir le pas... Je suis preneur de vos conseils, surtout ceux émanant de personnes ayant connu une histoire similaire à mienne....
Tu dis que vous n'avez pas de centres d'intérêt. Je pense que vous n'avez même pas cherché à en avoir. Oui c'est un conditionnement, on a vu nos parents faire pareil. Une vie qui tourne autour du travail et des enfants.
Je suis certaine que vous pouvez trouver des choses à faire à deux: un sport, une activité culturelle (cinéma, expositions...)
Les enfants sont grands ou pas? S'ils le sont y a plus d'excuses
Une amie à moi, psychanalyste de formation, m'a dit "j'interdis formellement à mes patients de changer la moindre chose dans leur vie tant que l'analyse n'a pas pris fin". En effet, il n'est pas rare que les personnes (surtout au début de leur analyse) ont évolué et veulent opérer de grands changements. Ce n'est pas une bonne idée, il faut laisser le travail se terminer, "digérer" et ensuite seulement prendre les décisions qui s'imposent.
Concernant les questions qui se posent sur le terrain en héritage, la construction et le financement de cette dernière, j'ai des notions de notariat si tu as besoin. Bien que je ne remplacerais pas la consultation d'un notaire.
Mais je pense qu'il faut faire un pas à la fois, va au bout de ton analyse avant d'entreprendre quoique ce soit.
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