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Vos savants ne disent rien à propos d'Addajal, sauf réciter les hadîths à la lettre. Ils racontent des histoires pour vous endormir comme des enfants. Ils veulent transformer des choses réelles et réalistes en mythologie grecque, païenne. Et ca suffit les insultes pauvres tarés, ma patience a des limites.

Citation
casatoulouse a écrit:

Citation
333 a écrit:
666 n'a aucune siginification a part pour un paranoïaque comme Toi qui croit qu'il n'est pas reconnu a sa juste valeur...

Ça ne m'étonnerait pas que tu sois sous psychotropes...

Je mets en garde contre ce personnage

assalaam,

a sa juste valeur ? où elle est l'ostentation dans cette histoire ?

le monsieur a fait un effort d'interpretation appreciable qu'il vient exposer sur ce forum, comme tout un chacun voudrait faire partager ses connaissances fi sabiili llah. pourquoi vos poils se dressent-ils autant ?

SVP, je ne veux pas de tapage sur ce post.

merci,

casatoulouse

on a pas besoin de tout cela,
ce n'est que spéculation

en y réfléchissant, tout ce travail ne sert a rien: même sil arrive a tout prédire,il ne saura jamais l heure de la fin
il ne va pas changer sa manière de vivre avec ces connaissznces

il ne respecte pas les savants: le ton qu'il emploie en utilisant l'expression: "vos savants"...

L'impression qu'il a fait la découverte du siècle avec la signification du mot k f r...

Jarrete dintervenir sur ce post
c'est toi qui a commencé avec 666/2...
Moi je tai juste fait remarquer dans ton premier message que tu dérapais... Et ça continue...

Bande d’enfoirés

Qu’avez-vous presenté, vous, depuis que vous êtes entrés comme des voleurs sur ce forum.
Je suis ce forum depuis un bon bout de temps mais j’ai décidé de m’y inscrire pour vous mettre les points sur les I.
La thèse de hamid2660 est très crédible, fanatiques, arriérés. Votre rôle sur ce forum est, paraît-il un rôle de basse besogne de policiers. Vous êtes des inquisiteurs ou quoi?! Fini le moyen-âge. Laissez les gens parler librement et allez verser votre venin ailleurs. On aime bien ses écrits, ils sont extraordinaires, ils sortent de votre triste quotidien. Je ne connais pas quelqu’un qui ait réussi à faire ce qu’il a fait. Arrêtez donc vos simagrées, votre envie et votre jalousie. Les lecteurs de ce forum n’ont pas besoin de conseillers du diable pour nous prouver qu’il a tort. Cela ne tient plus.

Respire par le nez!
Prends tes médicaments...

Écoute
si taimes bien ses écrits: inutile de mettre tout le monde dans le même panier
il insulte l'immense majorité des savants qui n'ont rien compris
nous sommes des fanatiques....

Regarde comment tu parles

nous n'avons même pas critiqué le fond de sa thèse
car la ça serait bien drôle

tu es bien pathétique avec ton analyse sans sens...

Hey mon pote,

Ecoute moi bien espèce de bouffon, C'est bien toi qui n'arrête pas de parler de médicaments non? Je te recommande d'arrêter d'en prendre et d'y penser deux fois avant d'envoyer tes petits messages sans sens ici dans ce forum.

Et en passant,une petite question

Est-ce-que tu as une plantation de marijuana dans ta cour arrière? pour nous parler de médicaments tout les temps et de psychotropes

Donc Je t'invite a y réfléchir et de répondre a cette question.

Bismillah Allah Errahmane Errahim

Le Messager de Dieu (slps) s’est levé dans un prêche et parmi ce qu’il a dit :«La crainte des gens ne doit pas empêcher un homme de dire une vérité s’il l’a connait.» Abou Said a pleuré alors et a dit : Par Allah, nous avons vu des choses et nous craignîmes (de dire la vérité devant les gens).3989 Ibn Madjah-

Le Messager de Dieu (slps) a dit : «Ne vous sous-estimez pas. Ils ont dit : ô Messager de Dieu : comment quelqu’un peut-il se sous-estimer? Il a dit : s’il voit un aspect en relation avec Dieu, et ne parle pas de cela. Alors Dieu lui dira au jour du jugement dernier : qu’est-ce qui t’a empêché de dire en moi ca et ca. Alors (l’homme) dira : la crainte des gens, et Dieu dira : Tu aurais dû me craindre moi-même.

3990Ibn-Madjah

C’est pour cela que «La akhafou fillahi lawmata laaim». Je ne crains pas en Dieu le reproche des pourfendeurs. C’est une réponse à ceux qui veulent que je me taise!

Le Prophète (slps) a cité une chose et a dit :
«Ceci au terme de la disparition de la science. J’ai dit : ô Messager de Dieu. Comment la science disparaitra-t-elle, alors que nous lisons le Coran, l’apprenons à nos enfants et nos enfants l’apprennent à leurs enfants jusqu’au jour du jugement dernier. Que ta mère te perd, Ziad, je croyais que tu étais le plus érudit des gens de Médine! N’est-ce pas que les Juifs et les Chrétiens lisent la Torah et l’Évangile ne connaissant rien des ce qu’ils contiennent.»

Ibn Madjah 4030

Ceci prouve indubitablement qu’au cours des derniers temps. Les imams et leurs disciples, Illa mane rahima rabbi, ne sauront du Coran et du hadîth qu’une lecture superficielle, de simples cours de dictée et une simple psalmodie, sans aller au-delà des lignes apparentes, vers le sens profond des mots.
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’ultime prophète et meilleure création divine qui le souligne. Peut-on mettre en doute ses paroles.


Le Messager de Dieu (slps) a dit :
L’islam sera enseigné comme on enseigne la broderie. Jusqu’à ce qu’on ne sache plus le sens du jeûne, ni de la prière, ni des devoirs envers Dieu, ni de l’aumône. Et le livre de Dieu puissant et grand, sera levé ‏en une nuit, jusqu’à ce qu’il ne reste plus de lui un seul verset. Et il restera des groupements d’hommes : le vieil homme et la vieille femme qui diront : nous avons trouvé nos pères sur cette parole : La Ilaha Illa Allah, alors nous la disons» Ibn Madjah 4031

En tout cas, pour une entrée dans ce forum, elle est bien inutile
tu n'es sûrement pas en train d'aider hamid...

Je parle de psychotropes car je suis souvent intervenu dans les posts parlant de sorcellerie, jinn...
Et peut être aussi parce que je suis médecin...

Salam hamid

et comment reconnais tu cette période?
Moi, ce que je vois, c'est surtout que les gens délaissent l'Islam par fainéantise, pas forcément par souci d'interprétation
ils ne font plus d'effort pour chercher la science

Hey l'ami

Relis ce que hamid vient de poster et ne change pas de page



Modifié 2 fois. Dernière modification le 02/03/10 16:42 par Kubek84.

salam
g vue tte les videos ou preske sur dailymotion et sa fai peur alor les musulman tan kil est encore temp repantisser vous pourquoi attendre demain peutetre il ni ora pas de demain.....
et di moi gens du livre et les otre internote commen sa le dejjal est deja la on ne la pa vu??? ou est til??? kel signe manke til aven la fin du monde???

Bismillah Errahmani Errahim

Quelles prétentions! Ce n’est nullement de l’insouciance, ou de la fainéantise ou de l’indolence, de la part des musulmans, appelez-ca comme vous voulez; ce dont il s’agit ici, mais de l’incompréhension pure et simple du sens des versets coraniques. Le hadîth ci-dessus est pourtant clair comme de l’eau de roche, mais on essaie, malgré tout de le déformer de son véritable sens. Quel culot! C’est le comble! On ose donc corrompre les paroles incorruptibles du Prophète (slps), pour une raison dans l’égo de Yakoub.
Dans la citation prophétique ci-dessus, il s’agit de l’ignorance et de l’incompréhension des versets coraniques. Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Le Prophète (slps) s’est adressé en ce sens à Ziad pour lui dire : Je croyais que tu avais compris, pour signifier que la majorité des fouqaha (chargés de la jurisprudence) et je ne parle pas de leurs disciples (c’est pire encore) liront le Coran d’une manière superficielle, comme les Judéo-Chrétiens lisaient à l’époque la Bible de la même manière. Aujourd’hui ces derniers vont au fond des choses, contrairement à nous qui avons stagné. Ce n’est aucunement de l’indolence, car si c’était cela, on ne prendrait même pas la peine de prendre le Coran et de le lire. Je ne sais pas si les lecteurs ont compris la nuance. Et les sieurs, ils prétendent que n’importe quel arriviste pourrait interpréter et comprendre le Coran, s’il le voulait!!! Vraiment bizarre comme raisonnement et absurde comme argument. Houjja wahia.
Il y a une anecdote chez les Arabes qui parlent des gens bornés, qui ne veulent pas admettre les choses banales, en disant que même s’ils voient de leurs propres yeux des aspects évidents, ils restent sur leur préjugés : «Une chèvre même si elle vole dans les airs.», dira-t-on. Et c’est comme si on l’arrangeait pour notre temps et qu’on disait : l’âne de l’Antéchrist est un véritable âne, même s’il vole!!!!!
En tous cas, rien ne sert à convaincre «le mur des lamentations», ou un rocher. Non, non, le rocher est vivant, et de l’eau jaillit souvent de ses entrailles, comme l’affirme Dieu, dans son Saint-Coran. Les montagnes ont refusé de prendre la responsabilité de cette religion, mais l’homme s’est empressé avec zèle à la prendre et il en a fait un otage. «l’homme a été depuis le temps, injuste (dhaloumane) et ignorant (djahoula), illa mane rahima rabbi.

«Au royaume des aveugle (de raison), le Borgne (Addajjal) est roi.»


Le mot borgne n’a pas été cité une seul fois dans le Saint-Coran, par contre le mot aveugle a été cité de nombreuses fois, à 95% dans le sens figuré du terme. Ceci prouve qu’Addajjal n’est pas borgne du point de vue physique, mais du point de vue moral. L’humanité ne peut pas être séduite par un borgne, ou untel qui a 2, 3 ou 4 yeux. Ca ne rime à rien. Ca n’intéresse personne. Mais un égaré et un borgne (borné) dans le sens moral du terme, et dans ses jugements à deux poids, deux mesures, pourrait induire l’humanité en erreur et l’égarer. La preuve dans ces versets coraniques :
Sourds, muets, aveugles, ils ne peuvent donc pas revenir (de leur égarement). albaqara18.
Les mécréants ressemblent à [du bétail] auquel on crie et qui entend seulement appel et voix confus. Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point. Albaqara-171
Comptant qu'il n'y aurait pas de sanction contre eux, ils étaient devenus aveugles et sourds. Puis Allah accueillit leur repentir. Ensuite, beaucoup d'entre eux redevinrent aveugles et sourds. Et Allah voit parfaitement ce qu'ils font. al-maida71
Dis-[leur]: ‹Je ne vous dis pas que je détiens les trésors d'Allah, ni que je connais l'Inconnaissable, et je ne vous dis pas que je suis un ange. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé.› Dis: ‹Est-ce que sont égaux l'aveugle et celui qui voit? Ne réfléchissez-vous donc pas? ›alanam50
Certes, il vous est parvenu des preuves évidentes, de la part de votre Seigneur. Donc, quiconque voit clair, c'est en sa faveur; et quiconque reste aveugle, c'est à son détriment, car je ne suis nullement chargé de votre sauvegarde. Alanam104.
Parce qu'ils n'ont pas cru la première fois, nous détournerons leurs coeurs et leurs yeux; nous les laisserons marcher aveuglement dans leur rébellion. Alanam110.
Et ils le traitèrent de menteur. Or, Nous le sauvâmes, lui et ceux qui étaient avec lui dans l'arche, et noyâmes ceux qui traitaient de mensonges Nos miracles. C'étaient des gens aveugles, vraiment. alaraf64
Et il en est parmi eux qui te regardent. Est-ce toi qui peux guider les aveugles, même s'ils ne voient pas? yunus43
Les deux groupes ressemblent, l'un à l'aveugle et au sourd, l'autre à celui qui voit et qui entend. Les deux sont-ils comparativement égaux? Ne vous souvenez- vous pas? hud24
Celui qui sait que ce qui t'est révélé de la part de ton Seigneur est la vérité, est-il semblable à l'aveugle ? Seuls les gens doués d'intelligence réfléchissent bien. alrad-19
Et quiconque aura été aveugle ici-bas, sera aveugle dans l'au- delà, et sera plus égaré [encore] par rapport à la bonne voie. alisra72
Celui qu'Allah guide, c'est lui le bien-guidé et ceux qu'il égare... tu ne leur trouveras jamais d'alliés en dehors de Lui et au Jour de la Résurrection, Nous les rassemblons traînés sur leur visages, aveugles, muets et sourds. L'Enfer sera leur demeure: chaque fois que son feu s'affaiblit, Nous leur accroîtrons la flamme ardente. Alisra97
Que ne voyagent-ils sur la terre afin d'avoir des cœurs pour comprendre, et des oreilles pour entendre? Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les cœurs dans les poitrines qui s'aveuglent. al-hadj46
Tu ne peux non plus guider les aveugles hors de leur égarement. Tu ne feras entendre que ceux qui croient en Nos versets et se soumettent. al-naml81.
Tu n'es pas celui qui guide les aveugles hors de leur égarement. Tu ne fais entendre que ceux qui croient en Nos versets et qui sont alors entièrement soumis [musulmans]. alrum5 3
L'aveugle et celui qui voit ne sont pas semblables. ni les ténèbres et la lumière. ni l'ombre et la chaleur ardente. De même, ne sont pas semblables les vivants et les morts. Allah fait entendre qu'Il veut, alors que toi [Muhammad], tu ne peux faire entendre ceux qui sont dans les tombeaux. Tu n'est qu'un avertisseur. Fatir19
L'aveugle et le voyant ne sont pas égaux, et ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres ne peuvent être comparés à celui qui fait le mal. C'est rare que vous vous rappeliez! ghafir58.

Et quant aux Thamud, Nous les guidâmes; mais ils ont préféré l'aveuglement à la guidée. C'est alors qu'ils furent saisis par la foudre du supplice le plus humiliant pour ce qu'ils avaient acquis. fussilat17.
Est-ce donc toi qui fait entendre les sourds ou qui guide les aveugles et ceux qui sont dans un égarement évident? al-zukhruf40
Ce sont ceux-là qu'Allah a maudits, a rendus sourds et a rendu leurs yeux aveugles. Muhammed23-

assalaam,

voici quelques videos sur l'interpretation mediatisee, quoique je ne sois pas sure pour le cas de The Arrivals. j'ajoute aussi deux extras interessant:

en arabe:
ÝÊäÉ ÇáãÓíÍ ÇáÏÌÇá _ ãÍãÏ ÍÓÇä >>> [darsksa.net]
Cheikh Mohammad Hassan.Alkods.Madenat.Alsalam 4/4 >>> [www.dailymotion.com] (extra)
ÝÊäÉ ÇáãÓíÍ ÇáÏÌÇá ãÍãæÏ ÇáãÕÑì 7/7 >>> [www.youtube.com]
ÇáæÞÇíÉ ãä ÝÊäÉ ÇáãÓíÍ ÇáÏÌÇá >>> [www.youtube.com]

sous-titré:
armageddon parti 10 >>> [www.youtube.com]
The Arrivals pt.48 (The Arrival of the Mahdi) >>> [www.youtube.com] <<< moment "01:03", c'est une carte des USA, l'est: les cercles rouges, c'est wash-ington. ATTENTION, cette video est impregnee de chiisme: Hasan al-Askari.
Sheikh Mohammed Hassan : Gaza >>> [www.youtube.com] (extra)

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encore des extras:

Michael ruppert analyse le grand echiquier de Brzezinski 1 >>> [www.youtube.com]
Michael ruppert analyse le grand echiquier de Brzezinski 2 >>> [www.youtube.com]

[nl.netlog.com] <<< attention, la traduction a ete faite par des sionistes et n'est pas bonne. le monsieur raconte que celui qui va etre tranche par le dajjal et deja ne [Al Aqsa TV à Gaza].

une derniere video, mais un peu bizarre >>> [iraqinsurgency.magnify.net]

Assalam ou'aleykoum

"• L’invasion du Koweït vue par le Messager de Dieu (slps) !

En s’adressant à ses compagnons, le Prophète Mohammad (slps) les interpelle à propos d’une cité mystérieuse :

« (1) « Avez-vous entendu parler d’une cité dont une partie est reliée au continent et l’autre à la mer ? » Ils répondirent (par l’affirmative) : « Oui, ô Messager de Dieu ! » Il poursuit : (2) L’Heure (de la fin du monde) ne sera pas établie, jusqu’à ce qu’elle soit envahie par soixante-dix mille hommes, descendants d’Isaac. (3) Lorsqu’ils l’investiront, ils débarqueront sans combattre et sans tirer de flèches ; (4) et ils diront : « Il n’y a de dieu que Dieu et Dieu est grand », (5) alors la partie littorale tombera. Ils répéteront pour la seconde fois : « Il n’y a de dieu que Dieu et Dieu est grand, alors l’autre partie tombera (aussi) (la partie continentale). Ensuite ils répéteront pour la troisième fois : « Il n’y a de dieu que Dieu et Dieu est grand », alors ils triompheront et l’investiront. (6) Ils prendront le butin. (7) Et tandis qu’ils se partagent les produits du butin, un cri leur parvient, (disant) qu’Addajjal est sorti. (8) Alors ils laisseront toute chose et reviendront (d’où ils sont venus. »

LA cité dont parle le Prophète Mohammed (sala Allahou 'alyhi oua salam) ne peut pas être le KOWEIT, car d'une part le Koweit a été envahi par des Muslims (armée Irakienne), et d'autre part ce n'était pas une invasion maritime mais terrestre.

SAlam

« La boite de pandore »


(A) L’appât empoisonné

En parcourant l’un des livres authentiques de la tradition prophétique, mes yeux tombèrent un jour d’automne, grâce à la volonté divine, sur une citation éclatante de vérité et dont l’existence même était insoupçonnable, voire inimaginable naguère encore. Aussi incroyable qu’elle puisse paraître à première vue, celle-ci semble raconter dans les moindres faits, les péripéties de la guerre du Golfe, ce qui m’a d’ailleurs permis d’anticiper une kyrielle d’évènements chronologiques, avec une précision inouïe. Sans prétention aucune, les faits qui devaient défiler devant nos regards ébahis, étaient devenus à mon sens, des secrets de polichinelle, tant il s’avère que la prophétie était émaillée de vérités limpides, sautant aux yeux de prime abord.

A la veille du déclenchement des hostilités, les débats télévisés entre analystes et experts en prospective, allaient bon train, mais convergeaient cependant vers le même optimisme mesuré. Ainsi beaucoup d’entre eux écartaient l’idée même d’une confrontation, qui n’était pas plus redoutée à leurs yeux qu’une probable mise en scène entre protagonistes, ce qui avait suscité alors quelques opinions farfelues, tels que le « coup de bluff » de Bush ou la « commedia dell’arte » des deux acteurs principaux. Entre-temps, dans l’anonymat, mais en présence de mes proches et amis, j’avais clairement stipulé que la guerre était imminente et qu’elle aboutira inexorablement à la débâcle militaire et économique irakienne. J’avais ainsi prévu sans ambages la victoire virtuelle de l’Amérique et sa véritable nature avec la révélation.

Comment peut-on parvenir à anticiper des détails aussi imprévisibles que ceux de la crise du Golfe ? Diraient les uns et les autres.

Première condition (sine qua non) : A chacun sa créativité et son inspiration dans un domaine précis auquel il est prédestiné et dans lequel il est doué. Cela veut dire plus exactement que ce n’est pas seulement une question de recherches ou de prospection, lesquelles passent toutefois en second plan comme arguments, pour secouer les indolents et les ignorants.

Deuxième condition : Il est indispensable aussi d’avoir lu et compris la citation prophétique suivante, dont l’interprétation cartésienne reste apparemment inédite et ignorée même, dans le fond et la forme, jusqu’à preuve du contraire, à l’instar de toutes les révélations contenues dans cette œuvre, au vu de la première condition.


• L’invasion du Koweït vue par le Messager de Dieu (slps) !

En s’adressant à ses compagnons, le Prophète Mohammad (slps) les interpelle à propos d’une cité mystérieuse :

« (1) « Avez-vous entendu parler d’une cité dont une partie est reliée au continent et l’autre à la mer ? » Ils répondirent (par l’affirmative) : « Oui, ô Messager de Dieu ! » Il poursuivit : (2) L’Heure (de la fin du monde) ne sera pas établie, jusqu’à ce qu’elle soit envahie par soixante-dix mille hommes, descendants d’Isaac. (3) Lorsqu’ils l’investiront, ils débarqueront sans combattre et sans tirer de flèches ; (4) et ils diront : « Il n’y a de dieu que Dieu et Dieu est grand », (5) alors la partie littorale tombera. Ils répéteront pour la seconde fois : « Il n’y a de dieu que Dieu et Dieu est grand, alors l’autre partie tombera (aussi). Ensuite ils répéteront pour la troisième fois : « Il n’y a de dieu que Dieu et Dieu est grand », alors ils triompheront et l’investiront. (6) Ils prendront le butin. (7) Et tandis qu’ils se partagent les produits du butin, un cri leur parvient, (disant) qu’Addajjal est sorti. (8) Alors ils laisseront toute chose et reviendront (d’où ils sont venus. »

Ce qui saute et éveille le sens dans ce mystérieux Hadît, c’est l’expression évocatrice de l’épilogue : « Ils laisseront toute chose et reviendront d’où ils sont venus. »
Réminiscence ? Nous le ressentons profondément, d’autant plus qu’en partant du principe de récurrence, nous constatons que le récit prophétique troublant est évocateur d’un grand événement, voire d’un fait majeur dans les annales de l’histoire, dirais-je. Pourquoi ? Parce que, en fermant les yeux dans un élan de méditation, je découvre instinctivement des milliers de soldats acculés dans leurs derniers retranchements, voués à leur sort, tentant d’échapper, coûte que coûte, à l’emprise d’un ennemi hyperpuissant, après s’être retirés en catastrophe de la « cité » qu’ils occupaient depuis un temps.

• Argumentation

Le Hadît en question est entamé par une description sommaire de la géographie d’une ville ; or c’est une ville sans nom à priori, mais ça ne peut être « Constantinople » comme se la présentant à tort certains auteurs légers et subjectifs, se basant sur des similitudes suspectes. Mais cela n’empêche que des indices précieux soient à même de la localiser, tout au moins partiellement au début, pour tenter par la suite d’opter pour une cité définie, grâce des paramètres forts intéressants.

• 1er indice : Cette cité est une « cité côtière » (située donc sur un littoral).
• 2eme indice : Elle sera envahie par une armée pléthorique dont certains contingents descendraient de la branche du prophète Isaac.
• 3eme indice : Elle sera prise sans combat ; ses habitants n’opposeront ainsi aucune résistance notable à l’envahisseur.
• 4eme indice : L’armée citée est une armée croyante, reconnaissant l’unicité de Dieu et sa grandeur.
• 5eme indice : Ces troupes musulmanes investiront la ville par voie maritime (débarquement naval), ensuite par voie terrestre, avant de finir par l’occuper en totalité.
• 6eme indice : Les envahisseurs prendront un « gros butin. »
• 7eme indice : Ils seront surpris alors par un « cri menaçant » et imprévisible, les avertissant qu’ « Addajjal » (le Menteur ou l’Antéchrist) est sorti de sa réserve.
• 8eme indice : Ils laisseront alors toute chose : butin et autre, et reviendront d’où ils sont venus (c’est à dire chez eux).




Entamons l’analyse du Hadît par la première phase de ces péripéties rocambolesques :
Nous savons d’emblée que la ville en question est une ville littorale (1er indice), sauf que jusqu’à présent, nous n’avons aucune idée sur ses fameux conquérants, hormis qu’ils descendraient du prophète Isaac, le salut soit sur lui (2eme indice), et c’est déjà pas mal ! Mais qui peuvent-ils être au juste ?

La première impression qui nous viendrait automatiquement à l’esprit, c’est que ces « fils d’Isaac » seraient sans doute des soldats israéliens, vu leur origine !
Premier raisonnement par l’absurde : Est-il vraiment possible que les Juifs puissent combattre un jour au nom d’Allah ?! Cette hypothèse est, en effet, invraisemblable, voire impensable, au vu de leur inimitié séculaire à l’égard de l’Islam et des Musulmans, d’où il est impératif de l’écarter sans hésitation. Mais malgré cela, le sujet reste encore ouvert à d’autres suppositions ; car Dieu merci, nous sommes arrivés à dépasser ce stade, étant donné que de nouvelles informations étaient là, contribuant amplement à restreindre notre champ d’investigation et parmi celles-ci, un indice essentiel mis en exergue par les interprètes de Muslim (le second livre de la tradition prophétique), affirmant que ces « fils d’Isaac » ne seraient autres que les….Kurdes ! Ces interprètes du Hadît ont pris soin toutefois d’ajouter à ces envahisseurs leurs cousins arabes (fils d’Ismaël) ainsi que d’autres minorités ethniques. Partant de ce constat, je suis allé chercher du côté de la « genèse biblique », des preuves allant dans ce sens et je tombe, à mon grand bonheur, sur des récits instructifs, corroborant implicitement ma thèse. Il n’est donc pas exclu que les « Kurdes » soient issus d’un brassage de races dans la région, entre Sémites et Indo-européens, à savoir entre Sémites et Hittites, et cette idée soutiendrait la conviction de ceux qui refusent de croire en l’existence d’une race humaine pure à l’instar de la mythique race aryenne. D’un autre côté, n’est-il pas étrange que les « Kurdes », qui sont sensés être d’une même origine, parlent des dialectes aussi variés que le Kurdi, le Sorani et ses sous-dialectes : le Kermandji et le Zaza ?! Dans ce cheminement d’idées, n’est-il pas spécifié dans la Genèse biblique (XXV :20) que « le prophète Isaac avait épousé Rébecca, sœur de Laban et fille de Bétouel, qui était un Araméen de Haute-Mésopotamie. » ?!

Et quand on sait que la Haute-Mésopotamie avait été envahie, visitée et occupée périodiquement par des peuplades indo-européennes, tout s’éclaircit. Les Hittites qui en font partie, avaient investi la même Mésopotamie, bien qu’ils aient éprouvé beaucoup de difficulté à s’adapter aux us et coutumes de la région, dans la mesure où ils ne parlaient pas l’Akkadien en ces temps-ci. Le roi hittite Moursil, venu d’Anatolie, conquit alors Alep et descendit vers le Sud pour envahir Babylone, dont il s’empara en 1594 av.Jc. Il va abandonner ensuite cette ville aux Kassites, prendre sa part du butin et remonter vers le Nord. Le roi Souppilouliouma 1er fait, un temps plus tard, la conquête de la Syrie du Nord, intervenant ainsi au Proche-Orient contre les Egyptiens qui avaient un protectorat sur la côte et de gros intérêts à Byblos. L’expédition des Hittites suscite alors une longue série de conflits avec les princes du Mitanni (les Hourrites) et les Pharaons. Le roi hittite parvient alors à dominer tout le pays du Liban jusqu’à l’Euphrate. Le Mitanni est supplanté alors par les Hittites d’un côté et les Assyriens de l’autre.

N’est-il pas aussi bizarre que ce temps-ci corresponde au règne des prophètes jumeaux : Jacob et Esaü, fils d’Isaac ?!

« Esaü avait quarante ans quand il épousa deux femmes hittites : Yéhoudit, fille de Béri, et Basmat, fille d’Elon. » (Genèse. XXV : 34)
Esaü, le prophète roux, était l’ancêtre des « Edomites. »

Les Hittites étaient établis alors en Anatolie et en Haute-Mésopotamie, étrangement la patrie actuelle des Kurdes de Turquie et d’Irak. Les Kurdes sont installés aujourd’hui à Diyarbakir, Mardin, Sirnak, Hakkari, villes situées au sud du lac de Van dans l’Anatolie turque. En Iran, les deux principales villes kurdes sont Sanandadj et Kermânchâh ; en Irak du nord : Mossoul, Kirkuk, Souleïmaniyah, Arbil, et en Syrie, le Nord-est de la ville millénaire d’Alep, qui avait été conquise par le roi hittite Moursil, comme nous l’avions déjà constaté !

Conclusion : le prophète « Isaac » serait bel et bien l’ancêtre des Kurdes, à travers son fils Esaü, ses deux belles-filles hittites et leurs descendants édomites ou autres, et Dieu est le plus instruit et l’Omniscient. Certains anthropologues parlent, de leur côté, d’un brassage de la branche des Mèdes, indo-européens et de quelques tribus sémitiques, comme ancêtres des Kurdes.

Même si nous admettons maintenant l’appartenance de ces fils d’Isaac, cités dans le Hadît à la communauté kurde, nous ne pouvons pas pour autant crier victoire et se prévaloir d’un quelconque résultat, en sachant que cette ethnie est partagée entre quatre Etats de la région. Quel argument nous permet donc d’opter pour un pays précis aux dépens des autres ? La réponse est un second raisonnement par l’absurde : jusqu’ici ni la Turquie, ni l’Iran, encore moins la Syrie, n’ont eu à intervenir « en masse » dans une riche cité-Etat telle que la cité décrite par le Prophète (slps) et de la même façon, excepté bien sûr l’Irak, dont l’armée recelait à ce moment là et d’autant plus des dizaines de milliers de soldats kurdes (plus de 40.000 Peshmergas en 1990 !)
Pour ceux qui insistent encore sur « Constantinople » (Istanbul), disons qu’elle n’est pas aussi riche que cela (surtout en ressources naturelles). Qu’ils ouvrent bien les yeux sur les détails, qui sont, en tout état de cause, très éloquents et nullement négligeables.
D’autre part, nous pouvons expliquer la prophétie par le fait que « l’homme fort de l’Irak » est, de notoriété publique, assimilé à Salah-Eddine Al-Ayyoubi (Saladin), pour certains traits de caractère, mais surtout parce qu’ils sont nés tous deux dans cette vieille cité de « Tikrit », au bord du Tigre, à 8 siècles d’intervalle exactement ! C’est que Saladin était Kurde, et c’est déjà l’emblème d’une nation qui porte en elle une double identité arabo-kurde. Cela dit, nous pouvons comprendre, dès lors, la nuance subtile des interprètes de Muslim lorsqu’ils parlent d’une armée mixte kurdo-arabe et non pas kurdo-turque ou kurdo-perse, d’où l’élimination de la Turquie et de l’Iran de ce contexte.
Toutefois le doute pourrait persister quand même pour certains commentateurs du Hadît quant au repère chronologique de cet événement particulier, dans la mesure où il existe d’autres citations prophétiques similaires qui semblent se confondre avec le Hadît en débat. Or faut-il préciser que cette analogie est beaucoup plus formelle que fondamentale, car les autres récits se déroulent visiblement dans une tout autre situation spatio-temporelle. Sans perspicacité, même le plus averti des chercheurs pourrait s’égarer dans des équivoques déconcertants et des dédales obnubilants, puisque rien ne permet de distinguer la nuance, aussi fine qu’un cheveu si je puis dire. Pour lever toute ambiguïté, il faut noter fermement que le « Hadît de Constantinople » n’a aucune relation directe avec celui de « l’invasion », sinon une relation chronologique, du moment qu’il fait allusion à l’émir arabe (Al-Mahdi) et à ses vaillants soldats multiethniques, tandis que le second insiste surtout sur une ethnie donnée, à savoir les fils d’Isaac, comme pour nous orienter vers une nation et une situation bien déterminées, d’autant plus qu’il est fait expressément mention- et nous le ressentons profondément – du « butin », qui indique ostensiblement que le pays envahi est très riche. Est-ce le cas d’Istanbul ou bien de « Koweït city » de regorger d’or noir et de pétrodollars ? A vous de comparer messieurs les ulémas ! Mais la réponse coulera désormais de source, même pour ceux qui ont toujours cru que ce Hadît évoque, lui aussi, l’invasion de Constantinople. De surcroît, il n’est pas impossible que deux évènements secondaires puissent s’accomplir de la même manière, mais en des temps différents et des lieux différents, ne serait-ce avec les mêmes protagonistes. Nous insinuons par là qu’il pourrait y avoir plusieurs replis stratégiques d’une armée dans un long conflit, en des endroits distincts. Cette dissemblance des deux épisodes circonstanciels semble confirmer une réalité présente : l’armée citée dans le « Hadît de la conquête » serait la meilleure armée arabe au moment des faits, en l’occurrence l’armée irakienne, l’armée de Saddam Husseïn !
Un autre argument démonstratif vient étayer ce postulat, il s’agit, en fait, des slogans monothéistes scandés par les troupes conquérantes : « La Ilaha Illa Allah et Allah Akbar », au moment de leur percée dans la cité. Pour illustrer ce fait, on n’a qu’à se rappeler les témoignages relatifs aux cris de guerre des soldats irakiens pendant leur entrée à Koweït city et l’initiative bienheureuse de Saddam Husseïn lorsqu’il a donné l’ordre, le lundi 14 janvier 1991, d’inscrire « Allah Akbar » (Dieu est le plus grand) sur l’emblème irakien, renforçant ainsi l’idée que l’Irak s’apprêtait au djihad. L’ordre de modifier le drapeau national a été donné la veille, au cours d’une réunion du « Conseil du Commandement de la Révolution », plus haute instance dirigeante, présidée par le chef de l’Etat. Selon l’agence irakienne INA, « c’est avec un regard lumineux que le président irakien a pris cette décision en touchant l’emblème irakien. » INA a ajouté que « la décision de Saddam Husseïn avait été d’inspiration céleste », autrement dit après une vision qu’il aurait eue dans un rêve.

• Récapitulation

La ville du Hadît a été identifiée comme étant la « cité-Etat du Koweït » (Koweït……city, comme son nom l’indique) pour deux raisons principales, inhérentes au 1er indice :
1/ Si l’on considère le fait de dire qu’une partie de cette ville est située sur la mer, signifierait que celle-ci est une cité côtière, nous sommes dans la réalité incontournable de la géographie koweïtienne, car la capitale de l’Emirat a bel et bien une partie littorale.

2/ Si l’on estime maintenant que le fait de dire la même chose, indiquerait que ce pays a une partie insulaire, là aussi le Koweït en est un exemple inéluctable, car cette cité-Etat comprend des îlots situés à l’Est, à proximité de l’Irak, dont « Boubyane », à vue d’œil du Chatt El-Arab, qui est reliée au continent par un pont, en plus de « Warbah » et « Faïlaka », qui ont justement été investis par les troupes irakiennes le jour du 2 août 1990.


En résumé « Koweït city » sera donc envahie par une armée nombreuse venant d’Irak, ayant foi en Dieu et marchant (plus tard) sous l’étendard d’ « Allah Akbar. » Cette ville sera envahie à partir de deux axes : par voie maritime (à commencer par les îlots indiqués) et par voie continentale (les frontières terrestres).

Les soldats de cette armée n’utiliseront pas leurs armes (à grande échelle) et encore moins leurs missiles balistiques (assimilés à des flèches dans la métaphore prophétique) au cours de leur progression. Quant aux citoyens de la cité en question, ils n’opposeront aucune résistance notable aux envahisseurs.
En vue d’illustrer le plus fidèlement possible le climat dans lequel furent menées les opérations irakiennes au Koweït, il est impératif de se référer aux témoignages des observateurs chevronnés, desquels j’ai choisis MM Eric Laurent et Pierre Salinger, pour leur travail de fourmi ; ceci dans le seul souci de confronter les faits transmis à notre génération par le Prophète Mohammad (slps) à la réalité vécue par ces éminents analystes dans leur best-seller.
Du moment que les protagonistes ont été dûment identifiés, il ne nous reste plus qu’à suivre le cheminement des évènements les plus marquants du conflit du Golfe, en les comparant simultanément au récit prophétique.

( La réalité de l’invasion (du 1er au 5eme indice)


(1) A partir de la mer

« Quelques navires d’escorte irakiens seront détruits par les vedettes koweïtiennes, équipées de missiles, mais ce ne sont au total que quelques poches de résistance qui s’opposeront à l’armée irakienne. »
Ce témoignage prouve à l’évidence qu’il y a eu effectivement « invasion par voie maritime » (débarquement navale) et une « faible résistance koweïtienne. »



(2) A partir du continent

« Le 30 juillet, la C.I.A. est en mesure de dresser l’état des forces irakiennes, massées près du Koweït : 100.000 hommes dont des troupes d’élite de la « garde républicaine », 300 tanks et 300 pièces d’artillerie lourde (…) »
« Il était environ 21 heures quand des informations plus complètes parvinrent au président américain et à ses deux collaborateurs. Elles émanaient des agences de renseignements et confirmaient l’ampleur de « l’invasion. » Les troupes de Saddam ne se contentaient pas d’occuper les zones frontalières, elles déferlaient sur « l’ensemble du pays. » Des centaines de chars lourds T62, de fabrication soviétique, fonçaient sur la capitale, distante de 60 km, accompagnés de camions transportant des dizaines de milliers d’hommes et une logistique de véhicules chargés d’essence et d’eau. La radio irakienne dénonçait aussi la famille Al-Sabah comme « traître et agent du Sionisme. »Les deux principales bases aériennes koweïtiennes furent rapidement neutralisées,

Celle d’Ahmad Al-Jaber, près de l’aéroport civil, fut occupée par des unités parachutistes sans que les Koweïtiens opposent de résistance. Celle d’Ali Salem, près de la frontière saoudienne fut violemment bombardée, avant que des hélicoptères chargés d’hommes n’atterrissent (…)
Les 25.000 soldats de l’armée koweïtienne n’offrent qu’une faible résistance face à l’impressionnante machine de guerre irakienne. A 4h 45 mn, les Al-Sabah s’engouffrèrent dans les limousines, qui partirent en trombe (…) ; les voitures s’immobilisèrent devant l’ambassade américaine. L’ambassadeur, présent devant l’entrée, salua l’émir et sa suite. A quelques mètres un hélicoptère de l’armée américaine se tenait prêt à décoller. L’équipage était aux commandes et les pales des rotors tournaient déjà. Il ne pouvait contenir tous les fugitifs. L’émir, le prince héritier et quelques personnes embarquèrent et il fut décidé que les autres gagneraient l’Arabie Saoudite par la route. La frontière n’était qu’à une cinquantaine de Km, et la route était encore sûre. L’hélicoptère décolla et tandis qu’il prenait de la hauteur, l’émir le visage collé à la vitre, épuisé, anéanti, par ce qu’il venait de vivre, pouvait voir « les premières colonnes irakiennes pénétrer dans les faubourgs de la capitale. » A Koweït city c’est la panique. De nombreux habitants tentent de fuir vers l’Arabie Saoudite, mais toutes les routes sont déjà coupées et sous contrôle des troupes irakiennes. Des hélicoptères survolent la ville, quadrillée par 300 chars qui patrouillent sur les avenues désertes. Des véhicules brûlent et des tirs de mortiers et d’armes automatiques se font entendre dans le quartier des affaires et près du palais de l’émir, encerclé par 50 chars lourds. »

© Le butin (6eme indice)

Parlant ensuite de ces soldats de la foi, le Messager de Dieu (slps) ajoute : « Ensuite ils prendront le butin. »

Le principal « butin » évoqué ici est l’ « or noir », aspect qui a mis les Américains hors d’eux, en les poussant à intervenir, et je l’affirme en connaissance de cause, car ayant à l’esprit d’autres citations prophétiques qui mettent en relief cette richesse en tant que source de litiges, avec force détails. Pour matérialiser cette image épique, il convient de poursuivre la lecture des rapports d’Eric Laurent et Pierre Salinger :
« En quelques heures Saddam Husseïn a réalisé son rêve. Il contrôle désormais 20% des réserves mondiales de pétrole et dispose de 200 Km de côtes qui lui donnent un accès direct au Golfe arabo-persique (…) »
Par ailleurs l’accaparement de « butins secondaires », mais néanmoins précieux, a été également décrit par nos deux analystes :
« Les Irakiens ont fait main basse sur la prospérité koweïtienne. Les troupes d’occupation pillent un peu. Les dirigeants sur une large échelle. Un vendeur de voitures perd en quelques heures ses 14.000 chevrolets et oldsmobiles flambant neuves, elles sont expédiées à Bagdad. Les collaborateurs de plusieurs ministres viennent spécialement dans l’ancien Emirat pour emporter des stocks de produits de luxe. Des convois spéciaux ont acheminé de Koweït city à Bagdad trois milliards de Dollars en monnaies étrangères, un milliard de Dollars en or saisis à la banque centrale et dans de nombreux établissements financiers du pays. »

Enfin, je m’arrête là, en laissant pour plus tard le « 7eme indice », qui est le nœud gordien de mon ouvrage et la clé de voûte de ma thèse. Mais avant cela, jetons un regard critique sur l’histoire de cet appât empoisonné qu’était le Koweït.

a suivre