"Permettez-moi de commencer par dire que tout d'abord, nos soeurs ne devraient pas se sentir angoissées, tristes ou déprimées ou penser que d'autres vous battent en `Ibâdât parce que vous avez été ordonnées de ne pas jeûner ou prier durant le Ramadân par Celui même qui a ordonné les autres de jeûner et de prier. Donc, vous êtes dans une `Ibâdah (adoration) par obéissance à Allâh. Ceci est un commun sentiment parmi nos sœurs et il est partagé par de nombreuses de nos sœurs.
Et avant cela, il a été partagé auparavant pr notre mère `Â'ishah -qu'Allâh soit satisfait d'elle- qu'Allâh accorde à nos soeurs des hauts palais à côté de celui de `Â'ishah. Dans le Hadîth dans Sahîh Al-Bukhârî, le Prophète -que la paix et les bénédictions d'Allâh soient sur lui- se dirigeait vers le Hâjj, quand il s'est arrêté dans une région appelée Sarif à la périphérie de Makkah. Il a vu que `Â'ishah était en train de pleurer, il l'a demandé: "Qu'est-ce qu'il y a ?" Elle a répondu : "Je souhaite ne pas avoir fait le Hâjj cette année." Et le Prophète -que la paix et les bénédictions d'Allâh soient sur lui- a immédiatement su de quoi elle parlait alors il l'a demandé : "peut-être que tu as eu tes menstrues?" `Â'ishah a répondu oui. Le Prophète -que la paix et les bénédictions d'Allâh soent sur lui- l'a ensuite réconforté et l'a consolé, il l'a dit : "Ceci est une chose ordonnée et décrétée par Allâh à l'égard de toutes les filles d'Âdam." Après l'avoir réconforté, il l'a donné le jugement. Il a dit : "Fais tout ce que font les pèlerins, mais ne fais pas ton Tawâf autour de la Ka'bah jusqu'à ce que tu sois propre."
"Alors ceci est le sentiment d'agonie auquel nos soeurs font face, de ne pas être en mesure de faire d'importantes adorations spéciales comme le restant de la Ummah dans des temps bénis et dans des situations bénies. Soyez assurés sans aucun doute que toute soeur qui était vraiment réellement et sincèrement sur le point de faire une `Ibâdah comme le jeûne et la prière (à la fois Fard et Nafil), mais la seule chose qui l'a arrêté était d'avoir ses jours mensuels, alors elle aura la récompense complète in shâ' Allâh, pas un tout petit peu moins que si elle l'avait fait. Pas un tout petit moins que si elle avait jeûné ou prié."
"Dans Sahîh Al-Bukhârî, le Prophète -que la paix et les bénédictions d'Allâh soient sur lui- a dit : "si quelqu'un devient malade ou voyage, il aura la même récompense comme quand il était lorsqu'il était en santé et n'était pas en train de voyager" Il a été privé [d'une `Ibâdah] pour une raison légitime alors il obtiendra la récompense, la récompense continue. Une femme dans ses jours n'est pas différence de cela"
"Quand on est privé de `Ibâdah à cause d'une chose au-delà de ses moyens, on aura la récompense des œuvres qu'on a manqué car ce n'était de son plein gré. Le Hadîth a mentionné que si on tombe malade, on aura ses œuvres de `Ibâdah qu'on a manqué car on était malade. Celle qui est dans ses jours mensuels est très similaire, presque identique à cela. Le dénominateur commun est que les deux ne peuvent pas accomplir leur `Ibâdah et ils sont incapables de l'accomplir par contrainte et non par choix. Ibn Hajar a dit que ce Hadîth s'applique à toute personne qui, autrement, effectuerait une œuvre, mais n'est pas capable de continuer à cause des circonstances au-delà de leurs moyens. Il y a plusieurs Ahâdîth indiquant que si l'on n'est pas capable d'effectuer l'adoration en raison des circonstances qui ne sont pas sous contrôle, la récompense de cela continuera, on aura la récompense. Même dans le Jihâd, le Prophète une fois a quitté [la ville] pour une bataille et il a laissé des hommes derrière à Madînah. Il a dit aux gens avec lui: "ces hommes qui nous ont pas rejoint, il n'y a pas un pas que vous faites ou un vallée que vous avez traversé sans qu'ils auront la même récompense que vous si ce n'est parce qu'ils étaient retenus pour une raison légitime." Le but de tout cela : ne vous sentez pas tristes, bouleversées ou angoissées. Les sœurs qui ne font pas leurs `Ibâdât sont en train de faire de l'adoration car Allâh leur a dit de ne pas le faire, et elles obtiendront l'Ajr (récompence) in shâ' Allâh Ta`âla si elles sont sincères."
Par rapport au fait de prendre une pilule pour retarder son cycle menstruelle il dit notamment en substance que l'imam Mâlik l'a considéré comme prohibé mais il a dit aussi que la raison était que ça causait du mal. Dans Al-Mughnî, il est cité que l'Imâm Ahmad l'a permis et de même, Ash-Shâfi'î l'a permis. Dans Musannaf `Abd Ar-Razzâq, lorsque `Amr a dit qu'on a demandé à ibn `Omar si une femme pouvait prendre des médicament pour retarder son cycle menstruel. Ibn `Omar a dit qu'il n'y avait aucun problème et il a recommandé la soupe ou l'eau de Miswâk, ils avaient cela dans le temps comme moyen de retarder le cycle cependant il n'est sur si de nos jours ces Miswâks qui nous parviennent auront un effet car ceux que nous recevons ici sont périmés.
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