Cuba exige une réponse de l’ONU devant l’agression au Liban et en Palestine
La Havane, 22.07.06 Ricardo Alarcon de Quesada, président de l’Assemblée nationale, a exigé à l’ONU de se prononcer pour exiger l’arrêt de l’agression israélienne contre le Liban et les territoires palestiniens.
En établissant la position cubaine, pays membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et bientôt à la tête du Mouvement des Pays Non-alignés, Alarcon a exprimé que les pays du Tiers Monde ne se plieront pas devant l’inaction de l’ONU face à l’escalade d’Israël au Proche-Orient.
« L’Israël a trouvé une résistance au Liban qui fait que son agression n’ait pas été une promenade », a dit Alarcon, en rappelant que, « à l’an 2000, l’allié des États-Unis avait déjà dû quitter les territoires occupés après deux décennies d’occupation ».
Le gouvernement des États-Unis et son ambassadeur à l’ONU, Jhon Bolton, ont exigé des actions de l’ONU contre le terrorisme. Maintenant ils confient à ce que leur fer de lance détruise le Liban et Gaza, ce qui n’est pas si facile, a-t-il affirmé.
Devant Fernando Remírez de Estenoz, chef du Département des Relations internationales du Comité central du parti communiste de Cuba, Ibrahim Mohammed Al Zeben, ambassadeur de l’État de Palestine à La Havane, a dénoncé l’utilisation démesurée de la force contre la bande de Gaze et la Cisjordanie, ainsi que l’utilisation d’armes conventionnelles interdites.
Pour sa part, Namir Nureddin, chargé d’affaires de la République du Liban, a condamné les États-Unis et les grandes puissances, favorables à la prétendue défense d’Israël après la capture de deux soldats israéliens par l’organisation palestinienne Hezbollah, un prétexte pour l’agression qui a provoqué un million de Libanais déplacés.
chargement...
