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Crise immobilier : ils valaient 100 000€ ils sont maintenant vendu à 28...
19 novembre 2013 07:25
Les médias ont rapporté le mois dernier l'intérêt accru des Belges pour l'immobilier espagnol à titre de résidence secondaire. Les citoyens belges ont acquis 78% de plus de résidences secondaires espagnoles au cours du second trimestre de 2013 par rapport à la même période de l’année dernière. La crise économique et la surabondance de l'immobilier ont provoqué une baisse de 37% des prix des logements en Espagne au cours des cinq dernières années, qui rendent le marché immobilier espagnol plus attractif que jamais pour les investisseurs étrangers.

Et ce n’est pas fini. Les analystes de Fitch Ratings qui suivent ce marché ont constaté que les institutions financières qui ont acquis des propriétés par saisie immobilière s’en débarrassent à un rythme plus rapide. Au cours du premier semestre de cette année elles ont revendu 44% des biens confisqués alors qu’elles n’en avaient revendu que 31% à la fin de l’année dernière.

Avec un chômage qui touche 26% des actifs espagnols, soit 4,8 millions de personnes sans emploi, la population d’Espagnols qui peuvent se permettre d’acheter une maison s’est beaucoup réduite, et comme il y a plus de vendeurs que d'acheteurs, les prix sont à la baisse. Les propriétés saisies se sont vendues à des prix inférieurs de 71,5% en moyenne par rapport à leur valeur d'origine. Une maison qui avait été vendue pour 100.000 euros en 2006, qui a été saisie par la banque puis revendue au cours du premier semestre 2013, l’aura probablement été au prix de 28.500 euros seulement. « Cette tendance est le signe d’une volonté de se débarrasser des propriétés en portefeuille plus rapidement et d’accepter des remises plus importantes », écrivent les analystes de Finch.

C’est un bon signe, parce que cela signifie que les banques sont en train de réaliser leurs pertes et qu’elles pourront bientôt reconstituer une nouvelle base de capitaux qui leur permettra de prêter davantage aux entreprises, et, partant, de contribuer à la reprise économique du pays.

Mais les banques débutent seulement ces opérations, et compte tenu du faible nombre des acheteurs, la cadence des ventes demeure très lente. La Bad Bank Sareb, qui a été créée en 2012 pour reprendre les actifs les plus toxiques du système bancaire espagnol, et qui avait un objectif de revente de 45.000 propriétés sur les 5 prochaines années, est en passe de le manquer.

Elle se trouve face à un dilemme : si elle propose des prix de revente trop faibles, elle risque d’accélérer l’effondrement du marché immobilier espagnol. D’un autre côté, en maintenant des prix plus élevés, elle ne permet pas d’encourager les achats afin d’apurer le marché, et de revenir plus rapidement à une situation d’équilibre.

Il semble donc que l’Espagne aurait dû réclamer un plan de sauvetage plus important que celui qu’elle a obtenu pour son système bancaire, ou qu’elle est condamnée à laisser les banques régler ces liquidations de leur portefeuille immobilier à leur rythme, ce qui signifie qu’elles ne pourront pas contribuer à la reprise économique comme elles pourraient le faire sans cette contrainte. Cette seconde option est également celle qui avait été appliquée par les banques japonaises lorsque la bulle immobilière du Japon avait éclaté dans les années nonante. Encore aujourd’hui, le marché immobilier japonais n’est pas retourné à l’équilibre, et de plus en plus de propriétés sont abandonnées au Japon.

express.be
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
H
19 novembre 2013 21:19
Le Maroc aussi connait une chute de l'immobilier de l'ordre de 20% en moyenne cette année.

Les ventes baissent, les promoteurs immobiliers importants se tournent vers d'autres marchés , les banques serrent les crédits afin de limiter les impayés qui augmentent.

Les prix de l' immobilier au Maroc sont déconnectés du pourvoir d'achat réel des marocains. Les MRE n'investissent plus, le marché sature.
a
19 novembre 2013 21:33
Bonjour à toutes et à tous

J'ai été en Espagne en Septembre plus exactement à ROSAS les prix des villas mini 300.000€ pour quelque chose de correct il faut compter plus de 700.000€.
Pour les appartements 2 ou 3 pièces 120.000 à 180.000€
Conclusion ce sont les même prix que les villes de province avec le soleil et le travail en moins, par contre la vie est moins chère d' environ 25%.
Bonne soirée
H
19 novembre 2013 21:37
Salam,

Il faut savoir que Rosas, cité ultra-touristique particulière et très haut de gamme, appartient depuis très longtemps à des français , des allemands et autres riches étrangers. C'est un cas particulier



Citation
akounkou a écrit:
Bonjour à toutes et à tous

J'ai été en Espagne en Septembre plus exactement à ROSAS les prix des villas mini 300.000€ pour quelque chose de correct il faut compter plus de 700.000€.
Pour les appartements 2 ou 3 pièces 120.000 à 180.000€
Conclusion ce sont les même prix que les villes de province avec le soleil et le travail en moins, par contre la vie est moins chère d' environ 25%.
Bonne soirée
H
19 novembre 2013 21:49
Maroc: Vers la baisse des prix de l'immobilier

Par Mohammed Taleb, 15 Août 2013
Journal Libération


Cela fait deux exercices d'affilée que le secteur de l'immobilier a commencé à s'installer petit à petit dans la crise.

Mais est-ce qu'on peut, de ce fait, s'attendre à une baisse des prix dans les mois à venir ? Une question à laquelle il s'avère très difficile de répondre. Plusieurs éléments confirment, néanmoins, cette tendance.

Après s'être mal comporté en 2012, le secteur a, en effet, été affecté, durant les mois passés par la morosité du climat des affaires.

En atteste l'indice des prix des actifs immobiliers élaboré par Bank Al-Maghrib (BAM) et l'Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), qui précise que durant les premiers mois de l'exercice en cours les ventes de biens immobiliers dans le résidentiel et le commercial ont reculé de 8,1% en glissement annuel et de 6,7 % d'un trimestre à l'autre, avec seulement 26.171 transactions. Et d'ajouter, selon BAM et l'ANCFCC, que le secteur a connu un recul des actifs et une quasi-stagnation des prix au premier trimestre par rapport à la même période de 2012.

A cause des difficultés de liquidation de l'offre, les mises en chantier ont marqué le pas durant la première moitié de l'année en cours. Elles ont ainsi enregistré une baisse de 27,4% par rapport au premier semestre 2012 pour s'établir à 132.255 unités. Un repli qui bat son plein en ce qui concerne les segments «social et économique» et aussi pour «le moyen et haut standing» avec respectivement 46% et 45,6%.

Cette contraction s'expliquerait, entre autres, par le renchérissement du coût de revient.

Cette rétraction s'expliquerait également par le resserrement des conditions d'octroi de crédit.

Toutefois, deux segments échappent à cette règle. Il est à signaler que le logement à 140.000 DH, dit à faible valeur immobilière totale (VIT), et les villas affichent un meilleur comportement sur la même période. Ce qui montre que le «social et économique» et le «moyen standing» qui étaient les locomotives du secteur sont les plus impactés par ses maux.

L'amont du secteur est lui aussi de plus en plus affecté par le recul des mises en chantier,. Les dernières statistiques du ministère de l'Habitat font écho d'une baisse en volume de 11,7% de la consommation nationale de ciment, matériau clé du BTP et principal baromètre du secteur de l'immobilier, à fin juillet 2013.

Aussi les promoteurs tentent-ils, tant bien que mal, de s'adapter à la nouvelle donne consistant notamment en la chute brutale des prix des biens fonciers et commerciaux, avec des taux respectifs de 14,3% et 15,2 %.

Ce qui a poussé certains gros opérateurs à opérer, récemment, des baisses des prix.
 
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