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crime(2)
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10 août 2006 09:51
Mahmoudia:


(La ville visitée par les missionnaires de l’enfer de Bush)



La date de l’horreur : Le 12 mars 2006. Le lieu : La ville de Mahmoudia, à 30 km au sud de Bagdad. Les auteurs matériels, les missionnaires de l’enfer: Les militaires Paul Cortez, Steven Green, Bryan Howard, James Barker et d’autres qui vont jouer un rôle secondaire ou de couverture dont le sergent Anthony Yribe et le capitaine Jimmie Culp. Les auteurs qui portent la pleine responsabilité morale: Donald Rumsfeld et Georges W. Bush. Les victimes : la famille Kassem Hamza El Janabi.



Quelque temps avant la tragédie, la famille de Kassem, une parmi tant d’autres familles de la paysannerie de la région avait remarqué à travers le va-et-vient incessant de certains militaires que les plus que suspects regards des boys de Bush étaient constamment fixé sur Aabir, leur fille aînée âgée de 16 ans. La crainte de voir la petite exposée à un danger qu’elle-même était incapable d’imaginer, les parents ont décidé de la dégager de la vue, pour la confier à la famille momentanément à la famille de son oncle qui se trouve dans une autre zone relativement éloignée, pensant qu’ainsi les dangereux maraudeurs finiront avec le temps par oublier la petite et abandonner leur projet criminel.



Au moment où les parents avaient peut être cru que le danger qui guettait la petite était passé, ils ont autorisé Aabir à regagner le foyer parental. Le 12 mars 2006 quand la fumée s’était dégagée de la maison de Kassem El Janabi qui serait en flammes, les voisins, par le réflexe habituel, ont accouru et parmi ceux qui se sont s’introduits dans la maison avec les militaires et les policiers irakiens était bien l’oncle de Aabir. Ce qu’il va découvrir va foudroyer. Des scènes d’horreur, d’épouvante et du sang partout. Les autorités irakiennes conjointement – comme il se doit – avec celles de l’occupation après avoir enquêté, d’après les communiqués publics, méticuleusement, étaient arrivées á la conclusion que l’œuvre porte les empreintes d’un des groupes de terroristes, sinon d’un groupe de malfaiteurs qui auraient agi par vengeance ou pour règlement de compte. Ça revient au même. Mais en tout cas aucun soupçon n’était dirigé vers les forces d’occupation dont le palmarès pourtant dans ce genre d’épouvantes et de terreurs dantesques est largement confirmé. Les traces visibles de jets de sang de toute dimension, de petits morceaux de chair humaine, de mèches de cheveux, d’éclats de cervelle sur les murs et les scènes qui vont produire cet immense et terrifiant tableau macabre sur tous les murs et tout l’espace de la maison portait bien la signature du diable. C’est une version authentique de l’Enfer dans toutes ses étendues. On avait donc donné à l’époque la version, très peu crédible, qui a fait finalement endosser le crime sur le compte de la résistance et du comportement barbare de ses membres, qu’on appelle encore aujourd’hui sans honte et sans scrupules « les terroristes » et particulièrement ceux du groupe du Zarquaoui. Le fait d’une telle horreur dans tous ses détails terrifiants, mis en orbite sur la grande machine d’intoxication occidentale qui fera le tour du monde, constitue un argument de poids pour discréditer la résistance devant l’opinion publique et général et arabe et musulmane en particulier.



Mais voilà que le pauvre oncle, aussi paysan qu’il soit, n’était pas si naïf que ça. Et à la vue des dimensions atroces de la tragédie, a refusé d’avaler la couleuvre et a juré de ne jamais se résigner avant que la vérité ne soit totalement portée à connaissance et à la conscience de toute la société. Alors que les journaux de et les journalistes de Bagdad qui ont proliféré à l’ombre de la « démocratie sanguinaire» de Bush, ne se sont pas épargner le moindre effort dans leurs reportages et éditoriaux pour traîner la résistance dans toutes les boues afin de tenter de la souiller d’une manière irrémédiable pensaient-ils. Le pauvre pris dans les tourments d’une immense peine, cherchait par tous les moyens à qui raconter ce qu’il a vu comme horreur dans la maison de ses proches, car il était bien au courant du danger que courait la petite Aabir et par conséquent ses soupçons allaient bien vers les authentiques criminels même s’il n’était pas en mesure de décrire leurs visages ou de savoir leurs noms. Leurs visages et leurs noms sont ceux véhiculés dans le propre enfer terrestre. Le rapport du sergent Anthony Yribe de l’armée d’occupation coïncidait avec le rapport des autorités irakiennes et par conséquent aucun militaire usien ne serait mêlé à un tel drame répugnant, d’après lui. L’armée de Bush, les forces armées du Bien ne peuvent – de par son grade élevé du respect de toutes les conventions de Genève et des règles humanitaires, selon Rumsfeld, leur chef direct et Georges W. Bush leur chef suprême – commettre un crime pareil. Le paysan lui, va insister tellement que les autorités irakiennes sont allées carrément l’intimider et lui interdire de faire des déclarations à gauche et à droite et à tous ceux qui veulent l’entendre que ça soit des organisations humanitaires, des ONG, de journalistes ou qui que ce soit. Effectivement en criant sa douleur dans les quatre coins de la nature et en levant ses mains vers le ciel, que la vérité a fini par éclater vers le début de juillet.



Le retour de Aabir à la maison paternelle, malheureusement pour elle, n’était pas passé inaperçu par ces criminels comme on le croyait. Et ils ont décidé de passer à l’action avant que la petite ne leur échappe de nouveau. Avant de se diriger vers la maison de Aabir, James Barker, Steven Green, Paul Cortez et Bryan Howard s’arrosent bien leurs boyaux – disent-ils devant le tribunal militaire Usien qui est en train de les « juger » à Bagdad – de Whisky mélangé à une substance non déterminée – qualifiée par euphémisme dans le rapport qui est donné par deux agents spéciaux devant le tribunal – de boisson énergétique. Ça ne peut être qu’une recette officielle du Pentagone ou de la Maison Blanche. Une fois arrivée sur les lieux, ils se sont heurtés à une farouche résistance de la part du père et de la mère, tout en se débattant éperdument et en criant leur infortune avec toutes leurs énergies. Mais que peuvent-ils faire devant quatre monstres résolus ? – On va les battre à coup de poing, à coup de crosse et coup d’objets métalliques divers, à coup de pied et finalement le sang qui coulent de leurs visages commence à se répandre en jets sur le sol, sur les murs et dans le plafond. Réduits la mère et le père après les longues minutes infernales d’une résistance que tout père, toute mère au moment du danger puisent dans des sources inconnues. Sur le sol, presque inconscients, ils sont traînés comme des loques vers une pièce à part en compagnie de l’autre petite fille cadette de six ans. Aabir est à présent séparée de sa mère et de son père. Leur garde est confiée à Steven Greene. Dans le salon sont restés les trois autres bêtes immondes avec la pauvre Aabir qui se débattait dans ses sanglots et tremblant de toutes les fibres de son corps et de son âme. Et que pouvait-elle faire de plus la pauvre entre trois monstres et en plus armés, alors que la seule protection sur laquelle, elle pouvait compter, son père et sa mère, ne sont plus en mesure de lui apporter le moindre secours.



Pendant que ces faits sont rapportés par l’agent spécial Benjamin Bierce, avec leurs horribles détails devant le tribunal, le capitaine Jimmie Culp, l’avocat de la défense, faisait de petits globes avec le chicklet qu’il mastiquait et le sergent Anthony Yribe l’auteur de l’enquête ou plutôt de l’enquête imaginaire qui concluait sur la culpabilité des « terroristes », léchait une sucette. L’un comme l’autre imperturbables comme s’ils étaient non pas devant un tribunal, mais bien dans un quelconque bar des bas- fonds de n’importe quelle ville usa.



La pauvre Aabir qui se débattait encore autant qu’elle pouvait et sanglotait, une fois prise entre les gros bras de James Barker qui se serraient autour de son petit corps comme les deux bras de fer, telles les deux parties d’un étau a fini par l’immobiliser, les jambes écartées et le sergent Paul Cortez n’a plus qu’à lui déchirer sa robe et sa culotte et passer à l’action. Il est le premier violer sa virginité avec la folle et morbide satisfaction qui caractérise un tueur. Puis ils changèrent de position et c’est au tour de James Barker de goûter au plaisir de torturer cruellement une gamine de 16 ans. Aabir est née et a grandie sous les bombardements de son pays qui ont duré toute sa vie avant de mourir dans les conditions aussi atroces qui révèlent au monde la vile nature de ces brutes de la barbarie la plus monstrueuses de la terre et donner un visage à l’horreur dans toute son étendue. Il ne peut être que celui d’un militaire usa, le visage de Donald Rumsfeld, celui de Georges W. Bush, le président qui a été élu grâce aux 700.000 voix des musulmans aux USA, mais surtout grâce aux centaines de millions de dollars versés durant la campagne électorale par la famille des Saouds et plus spécialement Bandar Bin Sultan bin Abdulaziz bin Saoud qui, une fois confirmée l’élection du rejeton de Bush I s’est exclamé : « Les jours de fêtes sont revenus » (Voir le livre de Graig Unger House of Bush, House of Saud).

S’il leur a été donné de choisir entre une mort et une autre à coup sûr, la famille de Kassem aurait préféré avoir été tuée sous une de ces pluies de bombes qui ont été déversées sur l’Irak pendant plus de quinze ans sous les mandats de Bush I, Clinton et Bush II, que de subir les supplices et les martyres jusqu’à la mort entre les mains de ce quartet des tueurs envoyés – parmi les plus de cent cinquante milles démons – par Bush et compagnies et financés en grande partie pas la famille de Bandar.



Au moment de la relève et du changement de position entre les deux bêtes immondes, Cortez et Barker, des coups de feu – comme en apothéose – sont entendus. De la pièce où étaient retenus Kassem, son épouse et leur autre petite fille, est sorti comme une gloire Steven Green. Il venait d’assassiner le père, la mère et la petite sœur d’Aabir.



Et comme si de rien n’était, il s’est débarrassé à son tour de son pantalon et tel une bête immonde il se jeta à son tour la petite que retenait encore entre ses bras scélérats Paul Cortez. Ils n’ont pas besoin de le dire, mais à ce moment là, la petite Aabir était déjà inconsciente et son corps nu jeté sur le sol était barbouillé de sang, son propre sang et du sperme des trois diables, avec quelques restes de ses vêtements intérieurs poussés vers le visage. Les trois monstres continuaient encore de rigoler au milieu de leur fête macabre tout en se faisant des descriptions des sensations morbides qu’ils venaient d’expérimenter, puis ils se sont fait claquer la paume de la main entre eux en signe de victoire et aussi d’avoir été fidèles à leurs intentions diaboliques avant de quitter les lieux. Mais une fois devant la porte de la maison, ils ont décidé de retourner à l’intérieur terminer leur horrible besogne. Aabir était toujours tendue sur le sol évanouie et ayant perdu conscience. On la traîne du salon vers une autre pièce et Steven Green pour l’achever, avec son fusil d’assaut AK-47 lui tira à bout portant directement au visage. A coups de crosse il lui brisa le crâne. Dans l’autre pièce il fera de même, brisant à coups de crosse les trois crânes. D’où les traces de cervelle partout sur les murs.

Par la suite ils ont décidé de mettre le feu dans la maison et ainsi maquiller le crime pour le cas où. Barker cherchera dans la voiture militaire stationnée à l’extérieur un bidon de kérosène. Les corps de quatre membres de la famille sont à présent aspergés de l’inflammable, il ne restait plus qu’à y mettre le feu et repartir allègrement. Ils pensaient que le feu se propagera par la suite à toute la maison. Le médecin irakien qui examinera les cadavres va bien spécifié dans son autopsie entre autres, que Aabir était surtout brûlée au niveau supérieur de son corps y compris ce qui restait de son visage et ses cheveux avaient totalement péri dans le feu.

Il y a un instant, des images diffusées par la chaîne de télévision Aljazeera, montraient les pièces de la maison avec les murs couverts toujours de tâches de sang et de cervelle. Dans un espace non spécifié, mais apparemment le jardin de la maison, quatre tombes sont montrées. A peine un relief de terre de quelques centimètres émerge du sol des quatre tombes entourées de quelques arbres.

Dans beaucoup de mémoires ces images resteront à jamais gravées. Elles serviront sans aucun doute à quelque chose.



Nos remerciements aux 700.000 musulmans Usa qui ont participé sans le savoir à faire élire le visage authentique de l’ogre. Ainsi les peuples de la terre savent quelle forme concrète peut avoir un monstre et de quelle nature sont ses missionnaires de l’enfer.
 
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