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Créer un embryon mi-homme mi-animal: possible désormais en Grande-Bretagne
n
17 octobre 2007 23:28
Créer un embryon mi-homme mi-animal: possible désormais en Grande-Bretagne

Un hybride mi-homme mi-animal. Pour certains, encore une "chimère" digne de la science-fiction horrifique, voire une atteinte à la dignité humaine.

Néanmoins, la très sévère agence de biomédecine britannique (HFEA, Human Fertilisation and Embryology Authority), après une large concertation de la population britannique menée en avril dernier, vient d'accepter que certains laboratoires de recherche, sous certaines conditions, produisent des embryons hybrides, des "cybrides", créés à partir d'une cellule humaine et d'un ovocyte de vache par exemple.
En décembre, une première proposition de réforme de la loi sur la bioéthique (Human Fertilisation and Embryology Act) de 1990 rejetait la création d'embryons hybrides ou de chimères.

Aujourd'hui, cette position va être révisée. Le gouvernement britannique s'apprête à inscrire cette nouvelle possibilité dans la loi, sera donc le premier pays au monde à autoriser formellement cette manipulation, qui a toutefois déjà été menée dans le monde par des laboratoires privés.
La loi sera néanmoins rigoureuse. Trois types d'hybrides bien précis sont autorisés:

Le premier type est le cybride, cité plus haut: cela constiste à utiliser un ovocyte animal (une cellule sexuelle femelle), à en enlever le noyau et à mettre à la place celui d'une cellule humaine.
Le second type autorisé est l’embryon transgénique humain, obtenu par l’injection d’une séquence animale génétique dans un embryon humain.
Le troisième est la chimère, un embryon humain dans lequel on introduit des cellules animales.

Le clonage d'embryon est, de fait, déjà autorisé en Grande-Bretagne, alors quel est l'intérêt de créer des embryons de chimères? Les chercheurs ont leurs arguments.
But premier de l'opération: obtenir des embryons dont on extrait des cellules souches porteuses d'ADN humain, grâce au clonage. Or, celle-ci est encore mal maîtrisée chez l'humain. Pour obtenir un embryon, il faut utiliser des centaines d'ovocytes, ce qui revient à demander à des dizaines de femmes de se soumettre à un traitement hormonal lourd pour alimenter la recherche.
L'utilisation de cellules animales, elle, facilite le clonage, car elles sont plus facilement
récupérables.

Apprentis sorciers ou bienfaiteurs du genre humain?

Est-ce la porte ouverte à toutes les expérimentations les plus folles pour les apprentis sorciers? Pour l'instant du moins, c'est hors de question. La création d’un véritable être hybride mi-homme mi-animal, par fécondation d’une gamète animale et d’une gamète humaine, est interdite. De plus, comme pour tout embryon humain créé in vitro, il ne doit pas se développer au-delà de 14 jours. Et bien entendu, il est interdit d'implanter un embryon hybride dans un utérus humain.

Seules deux équipes de chercheurs anglais ont demandé l'autorisation de fabriquer des hybrides: celle de Stephen Minguer du King's College de Londres et celle de Lyle Armstrong (université de Newcastle). Chacune avec des objectifs différents.

Pour Stephen Minguer, il s'agit de disposer de lignées de cellules souches humaines caractéristiques d'affections graves pour déterminer les mécanismes de la maladie et tester des médicaments sur ces cultures de cellules. Lyle Armstrong précise vouloir « utiliser ces cellules pour mieux comprendre comment produire des cellules souches humaines ».
À partir de ces cybrides ? Le chercheur ne le dit pas. Le but encore très lointain, serait de jeter les bases de nouveaux traitements contre les maladies graves et fréquentes (Parkinson, Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique...).

Cette autorisation est loin de faire l'unanimité. Pour le Dr Helen Watt (Centre Linacre d'éthique) citée par la BBC, cette technique « est une violation de plus aux droits de l'embryon ». Josephine Quintavalle, d'un groupe de réflexion sur l'éthique et la reproduction, estime que la HFEA a tort de prendre une décision qui devrait relever du Parlement. « Ce n'est pas un feu vert total pour les hybrides, répond un des porte-parole de la HFEA, mais la reconnaissance que ce champ de recherche peut s'ouvrir, avec d'infinies précautions. »

L'opinion publique britannique, elle, ne semble pas aussi émue. 61% des consultés se disent favorables à la création d'embryons-chimères à des fins scientifiques.
Et puis, dans un pays où est né le premier "bébé éprouvette" (alors si scandaleux), la brebis clonée Dolly, où l'on a autorisé de longue date la création d'embryons humains pour la recherche, et plus récemment, la création d'embryons humains par clonage, autant d'avancées qui restent interdites en France....
Cette dernière autorisation bioéthique ne fait que permettre à la Grande-Bretagne de rester en tête des pays les plus avancés dans la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

Source : [www.actualite.lycos.fr]
n
17 octobre 2007 23:30
Quand j'ai découvert cet article j'ai été horrifié !! J'imagine même pas ce qui doit y avoir dans les laboratoires privés. Rien que de l'écrire j'en ai des frissons.

Voilà on est dans la fin des temps !!
w
17 octobre 2007 23:32
ça existe deja.

ils ont une apparence humaine assez troublante c est vrai.


bush, olmert, sharon, sarko, hortefeux, blair, berlusconi , lepen, devillier entre autre
l
17 octobre 2007 23:34
sans oublier rocco sifredi, l'homme cheval.grinning smiley
i
17 octobre 2007 23:43
Le mi-méduse mi-homme Bush est président des USA.
w
18 octobre 2007 00:18
Citation
icare99 a écrit:
Le mi-méduse mi-homme Bush est président des USA.

et alors????
 
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