Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Ces MRE qui crachent sur le Maroc
c
1 janvier 2011 22:44
Ces MRE qui n’aiment pas leur pays
Gazette du Maroc
12 Juillet 2004


D’habitude, les colonnes des journaux et magazines regorgent d’articles élogieux sur les Marocains résidents à l’étranger. La coutume s’étant installée pour que chaque année, entre juin et août, il faut leur dérouler un tapis rouge médiatique qui sied à leur rang de nouveaux seigneurs d’un Maroc qui a besoin d’eux. La Gazette du Maroc décide de faire entorse à cette sacro-sainte tradition en dévoilant les travers des Marocains vivant à l’étranger.



Quel rapport peuvent avoir certains d’entre eux avec leur pays d’origine? Comment vivent-ils leur différence par rapport aux autres Marocains et quel regard portent-ils sur ce Maroc qui demeure en définitive leur patrie? “J’aime pas ce pays, et à chaque fois, c’est la même histoire…” La même histoire, c’est-à-dire l’obligation familiale de venir pour quelques semaines revoir ce pays où les parents ont vu le jour et étrenner quelques épisodes heureux ou douloureux de leur vie. Et cela, les jeunes ne le connaissent pas. Les parents racontent, s’épanchent, reviennent sur leur vie dans le pays et brossent un tableau nostalgique de la vie au-delà de Gibraltar. Le père tente de
calmer son rejeton, en lui disant: “Mais ne dis pas ça, c’est pas bien”.
Le gosse, la vingtaine déjà entamée, grommelle un coup et crache par terre à notre endroit. Belle entrée en matière en cette journée estivale où l’on sent
le chergui poindre du nez comme une menace de plomb sur les nerfs de tous dans ce port de Tanger gonflé à bloc.

Bienvenue chez vous

“Non, je ne suis pas Marocain et je ne vois pas pourquoi cela t’intéresse”. Là, c’est un autre jeune, le crâne presque rasé, une tête encore dans le cirage où les effluves d’une nuit jointée et tristement arrosée battent encore pavillon. Nous sommes devant le port de Tanger à 35 degrés. Température du sol, incalculable. Celle de l’air, un peu moite et fétide. Celle des âmes, vacillante entre gel et grosse chaleur. Les MRE, Marocains résidents à l’étranger, ont posé pied sur le sol marocain et pour la plupart, les ennuis commencent. Pour ceux qui les accueillent, les “emmerdes” prennent corps. Nous ne sommes plus dans les slogans publicitaires et les paroles vides de sens. Là, c’est la réalité du terrain qui dicte sa vérité sur les lèvres des uns et des autres. On sent la tension envahir l’air pollué du port. Un douanier que l’on a connu dans d’autres circonstances affiche une mine grise, un peu palot et le regard bizarre. “J’espère que cette journée passera très vite. Vous allez voir de vos propres yeux tout ce que mes collègues vous ont raconté. A vous de juger si c’est publiable ou pas. Pour ma part, je prie pour garder mon calme, sinon, je buterai quelqu’un et tant pis pour ce boulot”. Le bruit est assourdissant dans ce port. On crie de partout et certains ont fait des engueulades un sport pour la journée. On dirait que le travail ne peut se faire qu’en empestant la vie et ses tracas. On descend du bateau et les gens se mobilisent comme pour partir au front. On sent l’appréhension et la crainte. Pour d’autres, plus rôdés, “c’est normal, ils nous prennent tous pour pire que des bêtes”. Nous ne sommes plus dans la littérature politiquement correcte qui voudrait dépeindre l’arrivée des Marocains vivant à l’étranger comme une rencontre entre un pèlerin et sa terre promise. Nous sommes de plein fouet devant la crudité des lieux, des sentiments et des propos.

Ames sensibles s’abstenir

“Putain de sa race, t’as vu ce flic de mes d… quel enf. De sa race ! gros porc”. C’est du direct sorti de la bouche d’une jeune fille qui, apparemment, est bien sous toutes les coutures, sauf celle du langage où elle devra faire des efforts. Dans son sillage près d’une demi-heure, on a compris qu’elle avait un vocabulaire de quinze mots à tout casser qu’elle répète inlassablement en boucle. Un vocabulaire de gouttière que les chats varient plus souvent qu’elle, mais cela, elle ne le savait pas. On lui fait la remarque sur son parlé très prosaïque, elle éclate d’un rire cinglant et entame sa ronde sur les flics , les gendarmes, les douaniers, le pays, la famille: “Tous ici des enc…Pigent que dalle, les cons. Faut leur dire que c’est des enf… pour qui fassent leur travail”. La suite va direct dans les oreilles des intéressés qui font pour un moment semblant de ne rien entendre ou, mieux encore, jouent les ignares qui ne pigent pas un traître mot de la langue de cette jeune demoiselle qui monte dans sa voiture immatriculée 93 quelque part à la sortie d’une porte en île-de- France. Pourtant, rien ne justifiait cette colère montante chez la jeune fille. Les “keufs” faisaient leur boulot, avec le sourire en prime, les gendarmes étaient courtois et rigolaient avec plusieurs personnes, mais la jeune de 93, elle, avait une dent naturelle et prédisposée pour leur servir le chapelet de sa bourgade. Cette scène était le préambule de notre belle journée d’été sous les vents tangérois, à l’ombre des Marocains résidents à l’étranger qui viennent passer un moment dans le pays.

Les MRE, première vague

Pour les habitués des passages des Marocains vivant à l’étranger, tous ceux qui travaillent dans les ports et sur les routes, il y a une nette distinction entre les MRE, première cuvée et les nouveaux MRE qui sont, eux, des ex-harragas, reviennent au pays et décident d’en découdre avec le destin. “C’est flagrant et cela se voit vite, explique un officier des douanes. Les vieilles personnes qui ont vécu vingt ou trente ans en France ou en Belgique, sont en majorité des personnes bien élevées qui reviennent au pays avec le cœur. Leurs enfants sont parfois très mal élevés, ils crient, se lavent à la sortie du bateau à l’eau de Sidi Ali, crachent partout, jettent les détritus sur les passages. Bref, ils font beaucoup de tort. En général, les parents essayent de les raisonner. Mais ce sont les autres, les harragas qui ont eu les papiers et reviennent au Maroc pour se battre et régler des comptes. Ceux-là, ils sont dangereux. Et tout le monde le sait. Mais on fait semblant de ne rien voir”. Ce que nous intime ici ce responsable est relayé par des centaines d’histoires toutes aussi édifiantes les unes que les autres. “Une fois, l’année dernière, deux types qui venaient d’Italie, de Como, je me rappelle. Ils avaient des tonnes de choses entassées dans la voiture. Je ne leur ai rien demandé, sauf de jeter un œil, ce qui est mon droit et mon devoir. Les deux types sont descendus de la voiture et m’ont presque giflé. Je ne rigole pas, l’un d’eux m’a craché dessus et l’autre m’a plaqué la paume sur le cou en me disant qu’ils allaient crier que je leur avais demandé de l’argent. Quand tout est rentré dans l’ordre, j’ai demandé à l’un d’eux pourquoi ils se sont mal comportés avec moi. Il m’a répondu qu’il détestait les gendarmes et les policiers et qu’il était prêt à se bagarrer avec n’importe qui. Je lui ai dit bonne chance et je me suis cassé.”. Une autre histoire résume bien la situation: “Ils étaient cinq dans la camionnette. Deux femmes et trois jeunes. Ils avaient des machines à laver, des lecteurs vidéo, des bicyclettes, des postes stéréo et des tas d’autres choses. Je leur ai fait la remarque que c’était trop. Et là, les femmes se sont mises à hurler que c’était avec la sueur de leur front qu’elles avaient acheté tout cela et qu’elles étaient prêtes à me tuer si je touchais à leur marchandise. Mais, comment faire dans pareil cas. La loi est claire. Mais pour eux, la loi n’est pas applicable. Ils décident tout bonnement de braver tout le monde parce qu’ils pensent que nous avons besoin d’eux. La bonne femme m’a dit que c’était avec son argent que j’étais payé et que si elle et ses semblables ne venaient pas au Maroc, on perdrait tous nos emplois et les Marocains mourront de faim. Les gens lui disaient de se calmer, mais d’autres sont venus lui prêter main forte et c’est devenu un scandale au port. Tout le monde criait, c’était de la folie. Il fallait voir les jeunes qui répétaient que sans eux nous étions tous pire que de la merde et d’autres choses que je ne peux pas vous dire…”

Dans le sillage des ex-harragas

“Qu’est-ce que je peux vous dire sur mon état d’esprit. Rien. Je viens ici parce que je suis obligé. Et je ramène beaucoup d’argent, alors c’est à eux, ces fils de p… de se la fermer. Je me rappelle combien de fois, on m’a tabassé ici au port avant que je ne trouve une porte de sortie. C’est de la racaille tous ces cons, et moi, je décide de le leur dire”. Et il se met à l’œuvre devant nous en appelant un porteur. Quand le porteur arrive tout sourire, le jeune Italien lui jette un crachat en guise de salut et lui intime l’ordre de l’aider à remettre des choses dans le coffre. Le porteur s’exécute alors que l’émigré lui jette un cinglant “si tu voles quelque chose je te coupe la tête”. La traduction ne donne rien, mais il fallait voir le chapelet!! Le porteur n’a pas moufté un traître mot. Le jeune immigré se lâche sur lui en bonne démonstration et le gamin fait mine que c’est normal. A la fin, il lui jette un dirham. Pas deux, pas trois. Un dirham symbolique. Le porteur se rebiffe et lui fait savoir qu’il fallait allonger quatre autres dirhams. Et c’est là que les choses dégénèrent. Le ressortissant qui arrive d’Italie descend de sa voiture et vient allonger une bonne gifle à la joue du porteur. La bagarre s’emballe et quand les policiers arrivèrent, ils décident d’arranger les choses. Ils savaient que c’était le porteur qui avait raison, mais ils ne voulaient pas faire de surenchère. Ils arrivèrent après avoir essuyé une pluie de crachats à calmer le jeu et le porteur s’en est allé voir ailleurs, la joue marquée l’empreinte amicale de son frère. Pour les autorités du port, ce sont là des images presque normales qu’ils ont visionnées des milliers de fois. Cela ne les touche plus ou presque. Mais quand on est néophyte et que l’on se rend compte avec quel mépris certains MRE se comportent à l’égard des autres Marocains, il y a de quoi être profondément dégoûté. On avait entendu des histoires, on avait récolté des témoignages sur les mauvais traitements, les insultes, les coups, les crachats et tout le reste, mais le voir de visu, cela dépasse l’entendement.

Du respect des Marocains d’ici

“Tous des bougnoules, c’est moi que t’le dis. T’a zyeuté la gueule qu’il a ce gros porc…”, “tu sais parler français, faut aller à l’école espèce d’ignare” ou encore “mate-moi le c… de la vieille dame oh, c’est régolo”. Là, c’était une vieille mendiante qui a passé la journée sur le trottoir. Les jeunes immigrés la trouvaient amusante et ils se sont mis à lui faire des farces. C’était minable. “De quoi j’mêle. T’es journaliste? Alors va te faire voir toi aussi” lâchait une jeune adolescente à l’adresse d’un policier qui passait par là, juste pour lui décocher une vilaine pensée. Le cortège des insultes et des gros mots passés, il faut les voir se restaurer en attendant de passer ou de sortir du port. On jette les boîtes de conserves, on cible les gens avec des canettes de coca et même de bière et on plie les emballages pour se tester en basketteur raté devant les poubelles. Deux gars ont décidé de se rafraîchir devant le port. Ils ont sorti leurs bouteilles d’eau, le torse nu, ils se sont aspergés d’eau provoquant un embouteillage et laissant une mare devant le port. “Tu vois pas la chaleur qui fait ou quoi. Beh, c’est de l’eau et c’est propre”, “oui, mais pas devant le port” “quoi tu me donnes des leçons, toi, va faire ce que tu sais faire, t’auras pas un sou de moi”. Il crache par terre et remonte en voiture. Avant de partir, il appuie sur le klaxon pendant deux bonnes minutes pour narguer le policier et crache à nouveau. “Vous n’avez rien vu, il y en a qui urinent dans le port, je vous le jure. Ils pensent que le Maroc est une poubelle et que tout leur est permis. C’est une catastrophe, ces gens”. Devant un groupe de jeunes où deux filles s’échangeaient les sandales, on tente une entrée en matière plus civilisée alors que l’un des garçons finissait d’écraser sa cannette de coca sur le sol: “vous faites cela à Paris ou à Lyon? J’imagine que non, là-bas, vous payez une amende, alors vous vous tenez à carreau”. C’était le mot qu’il ne fallait pas ajouter: “tes leçons, tu te les mets là où je pense. Je n’ai d’ ordres à recevoir de personne. Je fais ce que je veux et si tu n’es pas d’accord, va voir les keufs”. Sa copine, ou cousine ou sœur se mêle de la partie: “il ne manquait plus que ça!! Ils viennent nous faire chier pour nous montrer comment nous comporter ; mais putain allez vous faire voir sale con, c’est sale déjà ici, alors c’est tout comme”. On insiste en leur disant que c’est une mauvaise image qu’ils donnent de l’immigré, et là les choses sérieuses commencent. On a eu droit à un cours sur l’argent des immigrés, le papa qui a dit à sa fille que le Maroc n’attendait que ce fric, que sans nous vous n’êtes que dalle et que de toute manière, ce sont les milliards qui vous intéressent et que nous n’avons même pas le droit de voter et que patati et patata ad nauseam. Sortis du port, on décide de faire un brin de chemin derrière quelques voitures d’immigrés. Ils sillonnent Tanger la musique à fond et se restaurent en jetant les restes par les fenêtres. Il y en a deux qui ont brûlé deux fois le feu rouge et un troisième a roulé même sur le trottoir avec son 4x4. On décide alors de rebrousser chemin à la sortie vers Casablanca pour aller voir du côté de Sebta si les Marocains résidents à l’étranger se comportaient de la même façon.
A suivre

De Tanger, Abdelhak Najib et Karim Serraj

[www.lagazettedumaroc.com]

Sexe, drogue et autres… nirvana
Par Abdelhak Najib et Karim Serraj
19 Juillet 2004


Ces MRE qui n’aiment pas le Maroc

Ils sont nombreux les jeunes qui reviennent au pays, le temps d’un été pour passer des vacances. Ils ne connaissent rien sur leur pays d’origine, sinon les filles, l’alcool et les grosses cylindrées qui leur ouvrent les sérails de l’amour. Pour connaître les véritables états d’âmes des immigrés, il faut sortir des sentiers battus et des grandes agglomérations du type Casablanca où ils fondent dans le tas. A Tanger, on les voit plus, ils investissent les rues, marquent leurs passages, font la pluie et le beau temps et comme c’est un peu la canicule en ce moment, ils se désaltèrent comme bon leur semble. Ils avouent ne rien savoir du Maroc et n’hésitent pas à dire qu’ils " s’en foutent ".





L’été est court et les belles années passent vite. Devant le port, on a beau chercher un MRE pour nous dire qu’il entrait au Maroc pour faire du tourisme culturel, c’était peine perdue. Les réponses auxquelles nous avons eu droit vont du “oui c’est pas mal, on voit des documentaires sur MA3 (chaîne marocaine diffusée sur le satellite Hotbird)” à “je m’en fous de ces choses-là”. Les jeunes, surtout, s’en tapent. Le Maroc ou ailleurs, pour eux, c’est pareil, et s’ils avaient le choix, ils “choisiraient une autre destination”. Les discours grandiloquents sur le pays, la nostalgie, l’amour de la mère patrie, tout “cela, c’est des foutaises, les attaches, c’est là où tu vis qu’il faut les avoir, pas sur un sol dont on ne connaît que le nom”. Le ton est donné et pour une fois, nous avons besoin de savoir ce qui motive tous ces immigrés qui ont choisi de vivre sous d’autres cieux et qui font le pèlerinage vers le pays chaque été. Si ce n’est pas l’amour du pays, la famille et l’odeur de la terre, c’est quoi alors?
4x4 et soleil torride
A quoi pensent-ils et que cherchent-ils en débarquant une fois par an dans le bled ? Comment écoulent-ils leurs journées et que font certains d’entre eux, pour ne pas dire la majorité des jeunes beurs, durant leur séjour? Durant tout l’été, on les voit un peu partout dans les grandes villes et sur les autoroutes du Maroc, dans les patelins perdus de l’arrière-pays, sur les plages et jusque dans les discothèques littéralement assaillies où ils aiment à s’agiter des nuits entières. C’est le slogan de cette bande de copains qui vadrouillent à Tanger dans un 4x4 en piteux état, qui pète tous les cent mètres, immatriculé à Lille. “Le Maroc, mes parents m’en ont parlé jusqu’à l’âge de quinze ou seize ans. Quand j’ai commencé à comprendre, je l’ai sillonné seul, pour mon propre compte”, dit Ramzi Allouch, Raz pour les intimes. Il fait là son sixième voyage d’adulte en compagnie de quelques potes de sa cité lilloise. Malgré ses voyages apparemment nombreux, le fameux Raz ne connaît que “dalle” du pays. Il se plante entre le Sud et le Nord et mélange Béni-Mellal et Berkane qui pour lui “sont à quelques kilomètres l’une de l’autre, à peine 50 kilomètres à tir d’aile”. Il ne faut pas trop le charrier, il n’aime pas cela car, il a fait ses cours et sait lire une carte, mais ceci est une autre histoire. Pour ce garnement qui avale des gorgées de bière tout en conduisant, en fumant des joints et en écoutant une musique de l’Atlas “céleste”et “proche de la perfection”, le bled a gardé toutes ses odeurs. Raz est convaincu qu’il faut décompresser, taper sur les choses et les êtres et surtout que Meknès qu’il visitera tantôt pour le pèlerinage des ancêtres et de la famille, est encore mieux que Lille. Il veut se “défourner”, mot tout aussi bizarre que notre jeune interlocuteur qui ponctue: “c’est un mot à la mode dans la cité”. On défourne un pain après sa cuisson. Pour notre compagnon, c’est tout comme. Il jette sa cannette par terre, rote affreusement et dit: “Au Maroc, je me repose de mes onze mois de boulot. Je suis électricien. Ce n’est pas évident, j’ai besoin de me défouler”. Se défourner. Une occupation que Raz partage avec Ahmed, Brahim et Karim qui l’accompagnent. Ils ont rendez-vous avec des filles à la plage et ils carburent déjà. C’est au Maroc qu’ils ont découvert l’amour et le sexe et ils s’en vantent. “J’aime les filles du pays” dit Brahim. “Chez nous (en France), c’est pas aussi simple” affirme Karim, l’œil au beurre noir après une dispute la veille qu’il refusera de nous raconter. “On vient ici pour les filles, pour boire et nous amuser”. C’est tout. La nouvelle génération des MRE a sa philosophie et nul ne peut la soustraire à ses œillères. On a beau lui dire que le Maroc c’est plein de choses mais il persiste et s’en remet à ses instincts et aux retrouvailles avec la nature: “C’est un pays à demi sauvage, c’est ce qu’on aime”, dit encore Karim. On croirait un prospectus de tourisme parisien parler.
Un tour dans la ville
Raz, Brahim et les autres bronzent sur la plage de Achakar, sur le versant atlantique. Ils sont en charmante compagnie. Il fait chaud en cette matinée de samedi. Baisers roucoulants et promesses éperdues d’amour éternel. Les garçons parlent de Lille et les filles rêvent de faire partie du prochain voyage. “Là-bas on a, là-bas on est…” et patati et patata. On les laisse et on s’éclipse doucement de la troupe de gais lurons qui brûlent sous la canicule tangéroise. Raz nous apostrophe “Eh les reporters! Ce soir, à minuit tapante, devant le dancing Pasarella, ok. C’est moi qui offre la première tournée. Je crois que je suis amoureux de Sonia” Et il lui lance un regard de pyromane qui en dit long sur son sevrage… Le soir, devant ses bouteilles vides, il fait la tête après un long monologue sur la solitude et “la merde que je vis là-bas”. La bibine aidant, il se lâche et nous submerge de son dard sur le pays ici et là-bas: “on ne connaît que dalle sur le Maroc. On nous a raconté des choses mais nous n’avons rien vécu, alors je ne vais pas vous baratiner: je ne sais pas si j’aime ce pays ou pas, mais je suis honnête, pour moi,
ici ou ailleurs, c’est tout comme. Heureusement qu’on s’amuse et que les filles arrivent à étancher la soif, frangin”. Raz a le vin difficile et quand il mélange, il devient un tantinet violent. Les insultes commencent à fuser pour un rien.: “Je l’ai mal, frangin, j’aime pas ces cons qui me matent et se disent que je suis plein aux as, ils savent nada sur moi et je vais te dire, ils voudraient être à ma place là-bas dans la cité, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que moi, cette foutue place, je la leur laisse volontiers. C’est des conneries tout ça. C’est pire là-bas qu’ici, au moins vous avez la famille et les gens peuvent faire semblant que vous existez, dans la cité, c’est galère frangin et chacun sa merde”. La nuit est longue et les amis de la cité semblent avoir pris le mauvais tripe, celui qui rend furieux. Raz discute un coup avec sa Sonia qu’il aime. Il la tripote un coup et se colle à elle sur le fauteuil. Ça sent l’amour à plein nez au milieu des effluves de bière pourrie et de mauvais whisky de circonstance. Les filles boivent mais à petites doses :
“j’aime pas la bière. Je bois vodka orange”. Soit, ma sœur, mais faut s’adresser au barman qui lui n’avait pas du tout blairé le jeune Raz: “Ils viennent ici pour faire leurs petites affaires et il ne faut pas les emmerder, ils foutent le bordel et ils savent qu’on ne peut pas les toucher. Ils sont blindés les gosses, jeunes et plein de thune, c’est pas mal pour des immigrés. Ce qui se dégage de cette soirée au milieu de la fumée âcre du tabac froid et des mélanges entre blonde et brune, c’est le manque absolu de connaissances des deux côtés du bar. Le barman, le fils du pays ignore tout sur le faux beur qui lui affiche tant d’assurance et croit tout connaître. Raz essuie un affront quand Sonia lui dit qu’elle voudrait encore faire la fête. Il gueule un coup et lui pose la main sur le visage comme une entrée en matière en vue d’une gifle qu’il avait déjà méditée depuis quelques minutes. Sonia se dégage, on s’interpose, Raz se calme. Mais c’était trompeur, car quand un videur est venu lui dire dans le creux de l’oreille de se calmer, Raz a pété un câble et la boîte a failli être le terrain de jeu de mecs en goguette.
La fin de la nuit
Des coups ont ricoché sur quelques visages. Des insultes ponctuées de crachats sont allées se loger sur quelques chemises mouillées et les filles ont poussé leurs cris d’orfraie et de carnassières de la nuit. Raz a reçu quelques gifles dont les auteurs l’obsèdent encore alors que nous avons allongé vers le bord de mer pour respirer un peu d’air. “J’ai la haine, frangin, je viens ici dépenser mon fric et ils me giflent, les fils de p… ils ont pas vu mon argent ou quoi, regarde, j’en ai plein les poches et je veux tout griller ce soir, parce que je l‘ai mal. Et la nana qui m’a tourné le dos, c’est pas de veine, mais je vais me refaire avant de rentrer dormir, je vais aller voir ailleurs. D’ailleurs cette Sonia n’avait pas l’air au top. Elle ne pensait qu’à Lille, la conne !!!”. Les amis de Raz avaient reçu, eux aussi, leur lot de coups. Ils n’étaient pas au top non plus et semblaient accuser le coup de l’alcool et les mélanges tardifs. Karim nous intime qu’il était déjà depuis une semaine à sa quatrième grosse bagarre: “J’ai la gâchette facile au propre et au figuré, frangin. J’aime pas qu’on me cherche, alors je tape et je tape fort, parce que j’ai l’impression que tous ces cons m’en veulent pour quelque chose que j’ignore. C’est le pognon, ils savent que j’en ai et ils voudraient bien me taper mes sous”. Son pote renchérit et enchaîne dans un délire verbal sur les Marocains qui idolâtrent l’argent: “ils voient que ça. T’as des sous, ça marche, t’en a pas, va cirer les pompes de tonton. C’est cela les rapports qu’on a avec vous. On trime, on ramène le pèse et vous le sifflez pour nous, c’est cela et rien d’autre mon frangin et si tu veux mon avis, l’année prochaine j’irai ailleurs, j’en ai ma claque”.
(A suivre)

[www.lagazettedumaroc.com]
s
2 janvier 2011 08:38
Salam,


Article qui a fait de quelques rares cas une généralité. Il faut arrêter de diaboliser les MRE.
Nous aimons tous le Maroc. Les derniers événements au sujet de notre Sahara le prouvent bien, et on a vu pas mal de marocains vivant au maroc défiler dans les médias espagnols ou autres pour cracher sur le MAROC. Aucun MRE ne pourra faire cela par amour au pays.

Dommage qu'il n'existait pas à l'époque un équivalent du CSA pour la presse écrite afin d'interdire ce genre d'article.


Et VIVE LE MAROC
2 janvier 2011 11:12
salam spider smiling smiley tu as résumer ce que je voulais dire merci smiling smiley

moi aussi je ne me reconnait pas dans cet article No no je ne reconnait pas non plus mes enfants qui adorent aussi leur pays et le respecte
Même si moi je critique parfois le Maroc en espérant qu'il s'arrange, je n'en dirais jamais du mal gratuitement.

c'est le pays de mes ancêtres, le pays ou j'ai le plus de bien, et le pays ou le finirais ma vie inchallah.

Les mre critiquent souvent le pays pour son bien, et dans l'espoir de le voir changer, et cela marche parfoisthumbs up

on a critiqué les problèmes avec la corruption, les policiers, et les douaniers !
elhamdoullilah le gouvernement à bouger, et on voit quelques changements
[www.yabiladi.com]

On a critiqué les problèmes de pollution des plastiques noires on voila le résultat
[www.lavieeco.com]

[www.maghress.com]
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
c
2 janvier 2011 11:25
Voici une vidéo que j'avais faite il y a un moment maintenant sur le Maroc, mon pays d'origine que j'aime. Si on me demande de choisir entre la France et le Maroc, c'est sans conteste la terre de mes ancêtres que je choisirais...

[www.dailymotion.com]
Ex-Ouarza
2 janvier 2011 11:34
Citation
chtichleuh a écrit:
Voici une vidéo que j'avais faite il y a un moment maintenant sur le Maroc, mon pays d'origine que j'aime. Si on me demande de choisir entre la France et le Maroc, c'est sans conteste la terre de mes ancêtres que je choisirais...

[www.dailymotion.com]

salam chtichleuh smiling smiley thumbs up Clap magnifique In love In loveIn love merci
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
n
2 janvier 2011 11:47
Article de m---de sur une dizaine de sauvage MRE et on oublie les millions de passagers qui ne posent pas de problème. Quid des MRE qui arrivent en avion ( reconnaissable car ils font caca au milieu du terminal de l aéroport ...)

Degre 0 du journalisme.
3
2 janvier 2011 12:29
Salam,


Je comprends pas que vous venez vous justifier sur ce post, pour dire qu'on aime le maroc.

On ne peut pas généraliser ni dans un sens ni dans l'autre, Les MRE y on a qui aime leur pays et d'autres traite le maroc de poubelles et les marocains du maroc de sauvage de blédards.

et les marocains du maroc il y on a qui aiment les MRE et des autres pas. eh ben c la vie et c comme ca.

Je ne peux pas donner raison au MRE, ceux qui se comportent comme ca, bien souvent il suffit qu'il ya deja eu un incident au maroc genre corruption ou les oncles et tantes qui passent leur année a demander de l'argent a l'oncle et cousins de france pour dire que les marocains ils nous aiment que pour notre argent.

et les marocains du maroc suffit qu'il tombe nez a nez avec un mal éduqué qui vient de france, c assez pour juger que les gens qui viennnent de france ce sont des sauvages. c comme ca.

Mais ce qui est hallucinant (je ne généralise pas) ce que nos chers marocains d'ici , bien souvent les jeunes, se permettent a faire des choses au maroc qu'ils ne peuvent pas faire ici... oui vous allez me dire au maroc personne n'applique la loi pourquoi nous alors??


Et si chacun commencait par lui meme et respectait la loi et autrui, ca ne sera pas plus facile???

lah yhdi ljami3.
h
2 janvier 2011 13:44
merci pour ce post, ces articles ... Ca va dans le sens de mes interventions dans l'autre post.
j'ai reconnu pas mal de yabis dans les descriptions données ...
assalam o alykoum
c
2 janvier 2011 15:37
Si j'ai poster cet article c'est pour essentiellement éveiller les conscience de chacun!

A savoir qu'il faut faire attention au cliché! et à la généralisation!

Mais il faut reconnaitre que se texte révèle une grosse partie de vérité! même si ces journalistes sont bidons...

Donc à nous de leur montrer une bonne image et à eux aussi d'être moins matérialiste car on aura beau dire le jeune MRE avec sa voiture qui roule vite avec la musique à fond et qui drague les filles avec une bouteille sky dans la main!
Mais au Maroc se sont les marocains eux même que j'ai vu faire se genre de chose !

A chacun de reconnaitre ses tords et de les modifier
J
2 janvier 2011 17:47
Cet article sent la vengeance à plein nez

Aucune objectivité
Détails récurrents
Généralité …

Les journalistes avaient meilleur temps de l’intituler Vendetta
" Lorsqu'on voit toujours les mêmes personnes, (...) elles finissent par vouloir transformer notre vie. "
a
2 janvier 2011 19:04
Bonjour à toutes et à tous

L'auteur de cet article n'est qu'une ganache qui joue le pédant de service dans le milieu journalistique.

Il a relevé le comportement d'une ou 2 personnes sur des centaines de milliers de MRE qui passent par le port de Tanger tous les ans.A mon avis il doit être un macho qui ne supporte pas q' une fille dénonce la lenteur des formalités de douane.

Avant d'être MRE nous étions tous des MRM. donc c'est un faux problème de vouloir monter une fraction de Marocain contre une autre.
Si les MRE et les MRM ne font qu'un pourquoi le gouvernement Marocain a jugé utile de nommer un ministre exclusivement pour les MRE.A ma connaissance il n'y a pas de ministre chargé des MRM.
A part le folklore organisé entre juin et aout chaque année, les MRE ne bénéficient même pas de droit de vote comme nos voisins Algériens.
Les MRE ne sont pour rien dans le classement fait par les instances de l'ONU qui place le Maroc parmi les plus mauvais du monde, par contre les douaniers, les policiers, les gendarmes, les juges ou zid ou zid....doivent se regarder dans la glace chaque matin avant de prendre leur service en réfléchissant à l'image qu'ils donnent de leur pays.
Si les MRE étaient aussi nuisibles pour les autorités Marocaine pourquoi elles étaient montées au créneau quand les PAYS BAS voulaient imposer aux MRE de choisir entre la nationalité Marocaine et Hollandaise.
Bonne soirée
2 janvier 2011 19:05
Citation
cheb94 a écrit:
Si j'ai poster cet article c'est pour essentiellement éveiller les conscience de chacun!

A savoir qu'il faut faire attention au cliché! et à la généralisation!

Mais il faut reconnaitre que se texte révèle une grosse partie de vérité! même si ces journalistes sont bidons...

Donc à nous de leur montrer une bonne image et à eux aussi d'être moins matérialiste car on aura beau dire le jeune MRE avec sa voiture qui roule vite avec la musique à fond et qui drague les filles avec une bouteille sky dans la main!
Mais au Maroc se sont les marocains eux même que j'ai vu faire se genre de chose !

A chacun de reconnaitre ses tords et de les modifier

bsr & bonne annee
ces journaliste ces derrire leur bureaux qui on ecrir ceette articles sans avoire fait leur enquettes
ce n es pas serieux
ces la gazette cela veut tot dire
2 janvier 2011 19:18
Je crois qu'il faut le lire avec beaucoup de recule... Biensûr qu'il y a des sauvages (souvent d'île de france) des merdes humaines tellement frustré qu'ils arrivent au Maroc pour se défouler de leur petite vie de minable...

Mais c'est très loin d'etre le cas de la majorité des MRE. Qui viennent passé des vacances.

Je crois fermement que les marocains devraient arreté d'aller sans cesse au Maroc.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
r
2 janvier 2011 21:35
Citation
akounkou a écrit:
Bonjour à toutes et à tous

L'auteur de cet article n'est qu'une ganache qui joue le pédant de service dans le milieu journalistique.

Il a relevé le comportement d'une ou 2 personnes sur des centaines de milliers de MRE qui passent par le port de Tanger tous les ans.A mon avis il doit être un macho qui ne supporte pas q' une fille dénonce la lenteur des formalités de douane.

Avant d'être MRE nous étions tous des MRM. donc c'est un faux problème de vouloir monter une fraction de Marocain contre une autre.
Si les MRE et les MRM ne font qu'un pourquoi le gouvernement Marocain a jugé utile de nommer un ministre exclusivement pour les MRE.A ma connaissance il n'y a pas de ministre chargé des MRM.
A part le folklore organisé entre juin et aout chaque année, les MRE ne bénéficient même pas de droit de vote comme nos voisins Algériens.
Les MRE ne sont pour rien dans le classement fait par les instances de l'ONU qui place le Maroc parmi les plus mauvais du monde, par contre les douaniers, les policiers, les gendarmes, les juges ou zid ou zid....doivent se regarder dans la glace chaque matin avant de prendre leur service en réfléchissant à l'image qu'ils donnent de leur pays.
Si les MRE étaient aussi nuisibles pour les autorités Marocaine pourquoi elles étaient montées au créneau quand les PAYS BAS voulaient imposer aux MRE de choisir entre la nationalité Marocaine et Hollandaise.
Bonne soirée

Attention, ce papier, digne d'une discussion du café du coin, fait une très très grande différence entre les marocains première génération et les enfants nés en europe (notamment en France). Ce pseudo journaliste donne des conclusions sociologiques graves... mais sans se conformer à aucune règle d'investigation ou d'analyse. C'est flagrant, ca manque de méthode.
Première conclusion: La première génération en france est une génération de Darawiche. Faux, car si les chibanis sont effectivement des darawiches, on ne peut vraiment pas dire autant sur tous ceux qui sont partis suivre leurs études sups à l'étranger ou encore travailler en europe ou en amérique du nord dans des métiers fortement qualifiés.
Deuxième conclusion: La deuxième génération est paumée, mal elevée et inculte. Stupide. Débile même. Je ne me sens pas obligé de répondre à de tels ineptie. Si ca existe des gens paumés, mal elevés et incultes au sein de la deuxième génération, ce n'est véritablement pas la majorité. La deuxième génération est plus cultivée que la moyenne nationale marocaine... elle a grandi dans un espace de droit et de respect. Je reviendrais sur ce point lorsque je parlerais des harragas.
Troisième conclusion: La deuxième génération n'a rien à faire du maroc. La deuxième génération a un réel besoin d'appartenance et le maroc est un repère pour elle.
Quatrième conclusion: La deuxième génération ne vient pas chercher à connaître la culture du pays. Il faut aussi dire que le maroc n'a fait aucun effort pour faire connaître la culture marocaine à la deuxième génération. C'est toujours la même chose: les plages, les moussems et CHAABI (zide derdeke, 3awde derdeke...). Donc, que bcp de jeunes n'associent pas le maroc à la culture, c'est tout à faire normal (d'ailleurs quel touriste associe la maroc à la culture? qlqs irréductibles)
Cinquièeme conclusion: Les harragas reviennent avec de la haine. Normal. Depuis quand les lois au maroc sont respectées? Donc lorsqu'un harrague voit un policier qui commence à lui parler de droit/loi, pour lui, il veut le plumer et c'est tout. D'ailleurs pendant longtemps la police prenait les harraguas (après le retour) pour des pigeaons... ce n'est que depuis qlqs années que ceci a un peu changé. Maintenant, il y a effectivement un problème dans le comportement de ces harraguas, mais ceci concerne toute la société marocaine et le respect que les individus de cette société ont les uns pour les autres.
Sixième conclusion: Ce petit journaliste devrait aller rencontrer les gens dans des milieux standards. Tout le monde ne traine pas dans ces endroits de merde qu'il nous a cités. Et donc je ne suis pas étonne qu'il nous sorte un papier de ce niveau là.
a
2 janvier 2011 22:32
Bonsoir

L'auteur de l'article a utilisé un vocabulaire qui n'appartient pas aux harragas, il précise le département où réside la fille en question ( 93 ) comme si tous les MRE habitent ce département.
Ce journaliste est un lecteur assidu du Parisien, journal que tout le monde connait sa spécialité à compter les chiens écrasés pour remplir ses pages.
Pour info j'appartiens à la première génération ce n'est pas pour autant que je vais incriminer la deuxième ou troisième génération.
Le feu HASSAN 2 a dit en son temps que les MRE étaient les meilleurs ambassadeurs du Maroc.
e
3 janvier 2011 13:43
je doute que c'est un marocain ce "chab machin
w
3 janvier 2011 16:06
Salam,

Pour info, cet article date de 2004. Il a été publié dans le torchon La Gazette du Maroc par 2 journalistes qui en réalité n'est qu'une seule et même personne. Et en place et lieu d'un reportage comme il(s) le présente(nt) c'est juste un article écrit depuis le bureau à Casablanca.

Il n'y a ni jeune du 93, ni douanier qui se prend un claque (je vous invite à essayer que vous veniez du 93 ou du 75), ni de jeun's qui se lave à l'eau de Sidi Ali.

Pour rappel, cet article avait donné lieu à un vif débat sur Yabiladi.com qui s'est terminé par la création du défunt web-magazine satirique : La Gâchette du Maroc. Une parodie de ce la Gazette du Maroc, pour dénoncer justement les délires de notre presse marocaine.

Il n'y a pas besoin de raconter de bobards pour savoir que parmi les MRE, jeune ou moins jeune, il y a des voleurs, des menteurs, des personnes irrespectueuses.... comme partout d'ailleurs.
Cet article avait pour unique but de cracher dans la soupe, en plein été pour se faire remarquer.

Enfin, se prétendre journaliste et écrire des poncifs qu'on pourrait trouver sur un forum de discussion, c'est limite insultant pour les lecteurs qui ont dépensé 15 DH pour ca.
On attend d'un journaliste de prendre de la hauteur et de ne pas tomber dans la généralisation d'un fait divers.

Sinon on pourra bientôt lire : "un Marocain à Chichaoua a violé sa fille" => "Les Marocains pratiquent l'inceste"
Et certains lecteurs de répondre : "bah oui, y a un peu de vrai, regarde le gars à Chichaoua".

Et dire que nous avons des sociologues au Maroc qui n'arrivent pas à gagner leur vie. Si les journalistes arrêtaient de faire de la sociologie de caniveau, ca serait un bon début.

Désolé pour la petite intrusion dans votre débat.
Maintenant vous pouvez reprendre le cours de votre activité normale.
"Marocainement vôtre"Le Webmaster http://www.yabiladi.com
3 janvier 2011 16:47
SVP,, WelcomeLe Webmaster,,,, arrêté le massacre,,,, fermé ce poste,,,, les yabis ne savent plus quoi dire,,,ceux qui défend
MRE, et ceux qui son contre,,,et ceux qui parle pour ne rien dire,,, ,,,
arrêtez, de vous chamaillée sur des conneries qui son sortie il y a 6ans,,,
des m&@#&,, j'appelle même pas sa des journalistes
si les mérites de tout sorte pouvais arrêter les cours des années je ne vieillirai jamais mais puisqu'il m'est impossible de commander au temps qui s’enfuie malgré moi,,,,,,
c
3 janvier 2011 18:07
Citation
belamri a écrit:
SVP,, WelcomeLe Webmaster,,,, arrêté le massacre,,,, fermé ce poste,,,, les yabis ne savent plus quoi dire,,,ceux qui défend
MRE, et ceux qui son contre,,,et ceux qui parle pour ne rien dire,,, ,,,
arrêtez, de vous chamaillée sur des conneries qui son sortie il y a 6ans,,,
des m&@#&,, j'appelle même pas sa des journalistes

On a justement le droit d'en parler pour voire si les choses ont évolués! que se soit la mentalité des MRE MRM ainsi que les journalisme au Maroc!
a
3 janvier 2011 18:38
Bonjour à toutes et à tous

Merci monsieur le WEBMASTER pour toutes les précisions concernant cet article qui a froissé la sensibilité de plus d'un MRE.

Je profite de cette occasion pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2011 ainsi qu'à toute l'équipe de YABI.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook