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Le couple, proche de la faillite ?
29 juin 2008 00:52
Le couple classique va mal, et même très mal, prévient le psychologue québécois Yvon Dallaire sur le site d'information Canoe.com. Chiffres* à l'appui, il illustre l'exemple de la Belle Province. "De 5 % en 1890, le taux de divorce est passé à 18 % en 1920 et à 30 % en 1950. Pour les couples mariés durant les années 1970, ce taux s'élève à 50 %. Si la tendance se maintient, seuls trois couples sur dix mariés depuis 1990 le resteront à vie."

"Les facteurs à l'origine de l'augmentation du taux de divorce sont multiples, explique le psychologue : l'espérance de vie, qui est passée de 50 à 80 ans en un siècle, la méconnaissance de la psychologie différentielle des sexes et des dynamiques conjugales, la baisse de la pratique religieuse, la découverte de la pilule et la révolution sexuelle des années 1970 ont amené un relâchement des mœurs et des lois plus permissives sur le divorce. Enfin, la culture du moi, la philosophie du ‘ici et maintenant', la culture des loisirs à tout prix, la société de consommation et du ‘jeter après usage' ont aussi poussé les divorces à la hausse."

Plus encore, l'émancipation féminine serait l'élément majeur de l'augmentation du taux de divorce. "Les femmes d'aujourd'hui n'acceptent plus – avec raison – de vivre des situations que leurs grands-mères n'avaient que le choix d'endurer à cause de leur dépendance financière."

Même s'il apparaît que les femmes sont souvent actrices des divorces, les deux protagonistes du couple ont des aspirations personnelles qui accélèrent le processus. "Les hommes et les femmes divorcent parce qu'ils ne se sentent pas heureux en mariage ou parce qu'ils ne réussissent pas à se développer au plan personnel. Et les femmes, plus que les hommes, ont l'impression que les liens du mariage les transforment et les étouffent, leurs plus grandes attentes n'étant pas satisfaites", analyse le psychologue.
29 juin 2008 00:53
Selon lui, il ne faut pas se leurrer sur l'apparente facilité à se séparer puis à s'unir avec quelqu'un d'autre. Et quant à jouir de son indépendance… "Malgré les difficultés de la vie à deux, le couple constitue toujours le meilleur style de vie et la meilleure garantie de bonheur à long terme. Les gens mariés et heureux ont une espérance de vie augmentée de quatre ans et sont 35 % moins souvent malades que les célibataires. Les enfants de mariage stable sont mieux adaptés et réussissent mieux à l'école." D'autant que le taux de suicide des célibataires, notamment chez les hommes, est "dix fois supérieur à celui des individus en couple. Ce qui ne veut pas dire que des célibataires ne peuvent pas être heureux, mais il semblerait que cela soit beaucoup plus difficile."

Pour former une relation amoureuse à long terme, "il faut de l'attirance physique, certes, mais aussi de l'admiration pour la personne que nous découvrons dans le corps qui nous attire", rappelle, pour ceux qui l'auraient oublié, le psychologue québécois. "L'amour est l'objectif du couple : c'est ce qui remplace la passion, laquelle ne peut que s'émousser avec le temps. Un couple constitue un plan de vie qui nous permet de satisfaire de nombreux besoins : le fait d'aimer et d'être aimé, la communication, la chaleur humaine, le support émotionnel et moral, le sentiment d'appartenance, la sexualité et la complicité à travers les épreuves de la vie."

Prolongeant son rappel de certains fondamentaux qui paraissent presque hors de propos pour certains, Yvon Dallaire souligne que le couple sert aussi "à réaliser des projets tels que la famille, la constitution d'un patrimoine, la réalisation professionnelle, la vie sociale et une retraite heureuse. Encore faudrait-il apprendre à aimer la personne avec laquelle on s'investit et… se débarrasser de toutes les illusions sur le couple !"

* Au Québec, le taux de mariage est de 2,9 ‰ et le taux d'union libre de 29,8 % ; au Canada, les mariages représentent 4,7 ‰, les unions libres 16 % ; aux Etats-Unis, où les mariages montent à 7,4 ‰, les unions libres représentent seulement 8,4 %. En France, les mariages s'évaluent à 4,2 ‰ et les unions libres à 17,5 %.

Elisabeth Berthou

Source : [www.courrierint.com]
l
29 juin 2008 06:31
je partage tout a fait cette analyse sauf celle ci



Les enfants de mariage stable sont mieux adaptés et réussissent mieux à l'école


ca ne veut rien dire du tout ! des exemples qui montres le contraire y en a je dirais plutot que la reussite des enfants depend du climat et de la volonte des parents !

que l on n eleve seul ou pas ses momes ne depend aucunement de le situation des parents je dirais meme que certains enfants reussissent mieux quand il sont eleve seul par un parent que les deux dans un climat de terreur

souvent les divorcees restent en contact pour le bien etre de leurs progenitures d autres ne veulent plus en entendre parlez bien sur certains enfants en souffre de cet abondon d autre plus ou moins tout depend de la prise en charge que le parent a qui est confié la garde a mis en place de facon a ce que ceux ci ne soit pas destabiliser

alors son analyse sur la reussite des enfants est tout a fait erronee
 
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