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dolipranes a écrit:
tu as tout a fait raison.j'ai la même analyse. shipo le premier match m'a tué il perd tout les ballons au milieu du terrain.les changement pour le premier match comme pour le second sont intervenus trop tard.Fakhier est nul.voilà ma conclusion.quant aux causes du divorce avec troussier les voilà:
Que s'est-il passé avec Philippe Troussier ?
Après la démission de Baddou Zaki, la commission mise en place par la fédération a immédiatement choisi de privilégier l'option de l’entraîneur étranger. Fakhir, à peine contacté à l'époque, ne l'a été que pour la forme. En vertu d'une sorte de tradition, une alternance entraîneur marocain/entraîneur étranger semblait naturelle. Tradition particulièrement étrange, d'ailleurs, puisqu'elle consiste à mettre dans le même panier tous les étrangers et tous les Marocains. Passons. La commission renonce donc à Paul le Guen et Didier Deschamps, tous deux inaccessibles, et met le paquet sur Philippe Troussier. L'homme est également demandeur. Après des années passées à bourlinguer (Burkina Faso, Japon, Marseille...), il souhaite s'installer durablement dans son pays adoptif, le Maroc. Depuis l'époque où il entraînait le Fus, Troussier n'a jamais abandonné sa maison à Rabat. Son mariage avec une Marocaine est venu renforcer ces liens. Tous les indicateurs sont au vert, donc. Après une négociation que certains à la fédération qualifient de "très difficile", le contrat est signé. Il fait de Philippe Troussier le responsable de toutes nos équipes nationales, le patron du foot marocain. On annonce son salaire à la presse, environ 40 000 euros mensuels. Un chiffre à compléter par les diverses indemnités, loin d'être négligeables. Pourtant, dès sa prise de fonction, un malaise s'installe. Troussier exige le remplacement de l'ancien staff. Il recrute son propre médecin, son préparateur physique, un entraîneur pour les gardiens, un kiné... En tout, on parle de 22 personnes. Sans prendre l'avis de la fédération, sans même prendre la peine de l’ informer. En se comportant en patron, il vexe nos responsables. Il irrite aussi les militaires, qui forment l'essentiel de l'encadrement direct de l'équipe nationale. Traditionnellement, le football est leur chasse gardée.
Voilà comment, en quelques jours à peine, Philippe Troussier s'est mis à dos les dirigeants de la fédération et les militaires... Du coup, la presse, en partie instrumentalisée, se fait l'écho des exigences de Troussier. L'opinion publique s'intéresse soudain à des détails qui ne l'ont jamais concernée. La nationalité du staff, par exemple. Avec Henri Michel, le préparateur physique et l'entraîneur des gardiens étaient français, sans que cela alarme le public qui n'a toujours demandé que des résultats. La vitesse à laquelle se sont propagées ces informations en dit long sur le nombre d'ennemis que l'entraîneur s'est créé en peu de temps. Troussier n'a pas non plus trouvé à la fédération de raisons particulières de se réjouir. Alors qu'il souhaitait une réforme en profondeur de notre système, qu'il avait lancé un stage de détection à grande échelle pour les joueurs du GNF et qu'il se préparait à rencontrer les entraîneurs nationaux pour intensifier la collaboration, il s'est retrouvé devant une équipe nettement plus frileuse...
Dans ces conditions, l’entente devenait impossible, et le divorce inévitable. Celui-ci s'est passé dans les meilleures conditions possibles, les deux parties étant également déçues l’une de l’autre. Troussier a restitué l'avance sur salaire perçue, et a quitté son poste avec les deux mois dus, sans plus. Très heureux de se séparer, tout ce petit monde s'est répandu dans les journaux en civilités sur la partie adverse. Pourtant, il demeure des questions sans réponse...
Pourquoi l'avoir recruté ?
Philippe Troussier, c'est de notoriété publique, est un maniaque du contrôle total. Lors de son passage à la fédération japonaise, il avait plus d'une centaine de personnes à ses ordres. Là-bas, il a travaillé dans des conditions exceptionnelles, bénéficiant d'une mobilisation totale autour de lui. Il était évident que ce mode de fonctionnement, chez nous, n'allait pas être possible. Dans notre football, il faut composer avec des militaires de haut rang, le général Housni Benslimane en tête. Il faut également négocier avec des dirigeants habitués à avoir le dernier mot et très jaloux de leurs prérogatives.
Autre fait connu, ses relations difficiles avec les joueurs. Nombreux sont ceux qui se sont plaints de traitements humiliants, en particulier à Marseille. Après Baddou Zaki, qui a divisé le groupe, il était donc aussi évident que nous avions besoin d'un rassembleur. Il suffit de s'intéresser à l'homme pour découvrir, sans le moindre effort, qu'il s'agit d'un entraîneur "à fort caractère, voire autoritaire". Pas diplomate pour un sou donc, et surtout pas le rassembleur souhaité. L'échec de l'intégration de Troussier était donc terriblement prévisible. Et si la méthode Troussier a surpris ceux qui l'avaient recruté, c'est qu'ils s'étaient mal renseignés. Une faute grave dans la mesure où les informations sont disponibles partout pour un personnage aussi public.
Pourquoi s'être séparé de lui... maintenant ?
Les faits sont là : Troussier n'a disputé aucun match officiel. Son recrutement raté, s'il n'est pas le scandale financier qu'on a abusivement décrit, a fait perdre deux mois de travail dans une période cruciale. Il est clair que la prochaine Coupe d'Afrique sera une des plus passionnantes. Tous les mondialistes seront là (Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana et les surprenants Togo et Angola), accompagnés d'une belle brochette d'équipes revanchardes (Sénégal, Cameroun, Nigéria...et surtout l'égypte). Le niveau va être très relevé. Se présenter au Caire avec une équipe montée à la va-vite semble incroyablement hasardeux. On se demande pourquoi nos dirigeants n'ont pas attendu la fin de la compétition pour se séparer de Troussier. Probablement parce qu'en cas de bon parcours en égypte, il serait devenu intouchable aux yeux de l'opinion publique. Toutes ses exigences auraient paru négligeables face à la puissance des résultats. Et ses éventuels détracteurs se seraient retrouvés piégés. On a donc préféré précipiter les choses quitte à envoyer M'hamed Fakhir au casse-pipe. Après avoir loupé la qualification pour la Coupe du Monde, nous faisons tout pour rater la Coupe d'Afrique. Tout seuls, comme des grands.
La fédération à la dérive
À tort ou à raison, le raté Troussier a été imputé aux seuls M’hamed Aouzal et Ahmed Ammor respectivement Premier vice-président et Secrétaire général de la fédération. Ils étaient les têtes pensantes de la commission chargée de recruter un nouvel entraîneur. Au- dessus d'eux, le Président de la FRMF, le général Housni Benslimane, est,par essence, intouchable. A la suite de l'échec et des nombreuses critiques qui s'en sont suivies, ils ont présenté leur démission. Notons au passage qu'ils n'ont pas reconnu leur erreur, ils se sont contentés de se déclarer blessés dans leur amour-propre. Les critiques les plus violentes ne sont pas venues de la presse, mais bien de l'intérieur de la fédération, en l'occurrence du président de l'Ittihad de Khémisset, le très controversé Mohamed Gartili. Cet homme politique à l'ancienne, affilié à l'UC, a demandé à cor et à cri le départ des deux hommes. On a l'habitude de dire que le départ de Aouzal et Ammor n'est pas forcément une bonne chose malgré les erreurs commises. A cause de l'absence de relève, à cause des visées politiques de leurs concurrents directs, Gartili en tête. Mais ne peut-on pas leur reprocher au contraire d'avoir découragé par leur omniprésence toute tentative de relève ? Certains jeunes dirigeants, comme le Président de l'Olympique de Safi qui réalise un excellent travail, ne constituent-ils pas une alternative acceptable ? Il faut comprendre que la structure légale de nos clubs impose un strict amateurisme aux dirigeants. Un statut parfaitement incompatible avec la masse de travail exigée et les responsabilités exercées. Résultat, ceux qui s'engagent tout de même le font parce qu'ils ont des visées politiques, qu'ils sont attirés par une exposition médiatique ou la proximité avec le pouvoir. Sans parler de ceux qui font des affaires... Tant que les choses resteront en l'état, les dirigeants de qualité resteront aussi rares que les buts dans notre championnat. Notons au passage que depuis la démission du binôme fédéral, M'hamed Fakhir se trouve privé du moindre interlocuteur pour signer son contrat. Nous sommes là dans le grand n'importe quoi.
source: tel quel N 207
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amnaye a écrit:
CHIPO a eté dune nullité mai abusé,g di depui ldebut ke chipo jou cette can kil doi etre de la famille a fakhir!!
ou son les amzine zerka boukhari mokhtari!!!
chui deg on est disqualifié pourtan jcroyai kcette foi ci ceté la bonne mai le maroc changera jms meme ds le sport!!!!