Transparency Maroc et le ministère de l’Éducation nationale s’associent dans la lutte contre la corruption. Mais l’État doit aller plus loin que la seule diffusion d’une éthique, il doit l’imposer, via une stratégie nationale. Par Laetitia Grotti
Comme tous les ans, depuis 8 ans, ce 6 janvier aura été l’occasion de rappeler que la lutte contre la corruption fait partie des chantiers nationaux. Chantier et non priorité, contrairement à ce qu’avaient laissé penser certains discours et autres effets d’annonces sous l’ère Youssoufi. Ainsi en est-il de la commission de moralisation de la vie publique, créée à grands renforts de publicité, sans qu’à ce jour, ces efforts n’aient démontré l’émergence d’une réelle volonté politique. Pire. Le traitement politico-judiciaire réservé aux affaires CIH, CNCA, CNSS, RAM - pour ne citer que les plus médiatiques - prouve, au contraire, le maintien du règne de l’impunité ; les sanctions ne semblant guère opportunes, dès lors que l’on touche à un phénomène, érigé en système. Un système mis à jour, s’il le fallait, par la toute récente affaire Erramach où tous les corps constitués, de la magistrature à la police en passant par la gendarmerie et les services de renseignements sont impliqués. Sans que cela n’émeuve grand monde, ni ne suscite la moindre interrogation d’envergure. Pour mémoire, rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, les dirigeants du groupe Enron aux États-Unis se sont retrouvés derrière les barreaux pour malversation tandis que l'entreprise était démantelée. La banque d'affaires Morgan Stanley est aujourd'hui mise en examen pour "complaisance" dans le contrôle des comptes de ses clients. Cette semaine encore, deux lignes dans un communiqué de presse, informant du report de la publication de ses comptes auront valu au titre Adecco, une décote de 35% en une seule journée. On le voit, certains pays ne badinent pas avec la transparence des comptes et la confiance qui en découle. "Dès lors que naît le soupçon, les financiers n’ont plus confiance. Or, sans confiance, c’est toute l’économie qui est déstabilisée", expliquait ainsi l’un des cols blancs de la bourse new yorkaise. Ces quelques exemples démontrent, s’il le fallait, que lutter contre la corruption exige des engagements clairs, des signes forts émanant de l’État. Malheureusement, force est de constater l’absence de tout signal de ce type en notre beau royaume, où lutter contre la corruption relève plus de l’incantation, du slogan, certes vendeur, que de mesures phares. Mais ce slogan aura tout de même suffi, pour qu’une association s’y engouffre et grignote, jour après jour, le peu d’espace dévolu aux règles éthiques et déontologiques. Non reconnue d’utilité publique - sans que l’on comprenne très bien pourquoi -, voire non reconnue du tout par certains agents d’autorité, forts de l’arbitraire qu’ils détiennent, Transparency Maroc (TM) est cependant à l’origine d’un rapport annuel sur la corruption, d’enquêtes d’intégrité, de formations aux aspects juridiques et pédagogiques concernant les notions de corruption et de transparence. Mais une part importante de son travail consiste également en actions d’information et de sensibilisation. C’est ainsi qu’elle dénonce, sur des bases solides, les blocages systématiques qui entravent la mise en œuvre des différents projets de lutte contre la corruption ou encore les interférences du politique dans ces mêmes affaires. D’où la mise en place d’une stratégie offensive, où tous les outils et instruments institutionnels, juridiques, éducatifs et de communication sont mobilisés. Et ce, en vue d’un objectif clair : la mise en place progressive d’un système national d’intégrité. Pour cela, un manifeste en 15 points vient d’être soumis aux pouvoirs publics ainsi qu’à l’opinion, concernant 3 axes principaux : les réformes institutionnelles et judiciaires, l’accès à l’information et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Enfin, l’éducation et la sensibilisation. Concernant ce dernier point, comment ne pas se féliciter du partenariat que viennent de sceller TM et le ministère de l’Éducation nationale ? Ismaïl Alaoui, premier ministre de l’Éducation nationale du gouvernement Youssoufi, avait le premier posé le problème de la corruption. Tant en termes de gestion des affectations, de mobilité du personnel que de marchés publics ou encore d’information des principaux concernés. Trois commissions de réflexion ont même été créées. Malheureusement, le comité de suivi, qui devait les accompagner, n’a jamais vu le jour et, dans la pratique, rien ou pas grand-chose n’a été fait. En revanche, dès janvier 2000, une opération pilote est lancée avec TM et 45 établissements, répartis sur 10 délégations, qui se prêtent au jeu de la lutte contre la corruption via l’organisation d’activités parascolaires (expositions, caricatures, poèmes, ateliers). Devant le succès rencontré auprès des élèves comme des enseignants et face aux demandes croissantes de collaboration, l’idée du partenariat s’est installée. D’autant plus durablement que la stratégie du ministère encourage alors l’éducation à la citoyenneté et à la culture des droits de l’homme. Ce qui n’empêche pas certains de se demander si la lutte contre la corruption doit faire partie intégrante des manuels ou rester informelle. L’enjeu d’un tel débat est de savoir ce que l’on entend inculquer à nos enfants. Certains partisans de la méthode "pilote" y voient un encouragement à la créativité, à la prise d’initiative privilégiant une prise de conscience directe et non moralisatrice de la lutte contre la corruption. En revanche, ceux qui militent pour obtenir un cours formel avancent l’argument de l’institutionnalisation de ce combat et partant, sa généralisation. Quoiqu’il en soit, ce partenariat, effectif dès ce mois, vise la promotion de la transparence et de la lutte contre la corruption tant dans les collèges et lycées qu’au sein même du ministère. Ainsi, les actions envisagées couvrent différents domaines, allant de la gestion du ministère au fonctionnement des établissements scolaires, en passant par l’organisation de campagnes de sensibilisation (du 6 au 21 janvier), de séminaires et de conférences. Mais il s’attache également à la mise en place d’outils pédagogiques spécifiques, tel ce petit guide pour enfants, rédigé en darija, de façon très didactique. Seule ombre au tableau : le manque de ressources humaines de l’association pour animer ces ateliers. D’où l’idée, lancée il y a déjà deux ans, de former des formateurs. Et ça marche ! Là encore, un livre sur mesure a été rédigé à l’attention des enseignants, en français et en arabe, abordant les aspects juridiques et économiques de la corruption, le rôle de l’éducation ou encore la conceptualisation artistique de la corruption. Depuis, certains de ces enseignants sont mêmes devenus des militants au quotidien de l’association. Si l’on ne peut que se féliciter que ce type de partenariat institutionnel se noue enfin sur des sujets aussi importants, reste l’essentiel. À savoir, l’implication réelle et effective de l’État pour définir une stratégie nationale en matière de lutte contre la corruption, au risque de voir ce type de partenariat devenir contre-productif à terme. Pendant combien de temps encore jouera-t-on avec le feu en créant des institutions-poudre-aux-yeux destinées à ceux qui veulent bien y croire, du genre d’un Conseil supérieur de la concurrence ou encore d’un Diwan al Madalim. Car, soyons clairs, diffuser une exigence éthique et citoyenne alors que la réalité du quotidien exhibe des valeurs opposées risque de décrédibiliser, à terme, le message à transmettre.
Et alors même si c'est un copier coller et ke Aicha partage les idées ou veut débatttre sur les idées du texte pkoi elle devrait se retaper un texte???? Y en a ki aiment parler pr ne rien dire c'est grave la méchanceté gratuite... des remarkes pareil ont s'en passsent....
exact, madmae se prend pour controleur des contenus
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Mme Romantik
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L'amitié est une religion sans Dieu ni jugement dernier. Sans diable non plus. Une religion qui n'est pas étrangère à l'amour. Mais un amour où la guerre et la haine sont proscrites, où le silence est possible.
ne vous en faites pas a ce qu ils disent les autres!!! y an a ceux qui parlent juste pour parler!!! un bon sujet qui merite un grand debat, mais tu sais pour le maroc et pour lutter ciontre , il va falloir penser au fond des choses, car on pourra jamais parvenir a stopper definitivement cette coruuption si notre smig est de 1500dh et les grosses salaires depassent les 100000 dh ( juste un exemple ^parmi des milliers de problemes qui font du maroc un pays ou la corruption represente un supplment de vie) amicalement.
La corruption concernant le Maroc a incontestablement diminué: il est certain qu'on ne peut pas la résorber d'un seul coup, mais je suis personnellement optimiste, il est du devoir de chacun à ne pas l'encourager et les nouvelles générations sont sur la bonne voie.
hafihafi et l'étudiante merci ,je vous adore.La nancéienne, pourquoi tu ne la pas commencer toi même le débat, au lieu de critiquer ma façon de faire, je n'ai pas fait de plagiat, puisqu'il y a le nom de l'auteur, et celui du journal, alors je ne voit pas le problème.Par contre j'ai relus tout tes messages,sur le site ,et toi tu n'est la, que pour critiquer et rabaisser les gens.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
> si notre smig est de 1500dh et > les grosses salaires depassent les 100000 dh ( juste un exemple > ^parmi des milliers de problemes qui font du maroc un pays ou > la corruption represente un supplment de vie) > amicalement. > >
Tu connais du monde qui touche 100 000 dh, je parle pas de rente de propriétés mais d'un salaire !!
la corruption éxiste au maroc et existerat tant que les salaires et le niveau de vie ne soient pas équilibré, (la prostitution idem) un loyer en ville coût souvent les 3/4 du smic, vous rajoutez les autres frais et faitent les comptes, donc la seul survie c'est la corruption pour arrodire les fins des mois.
au maroc divers corruptions existent: suivant l'enjeu, et la personnalité qui détient le dossier, les billets d'avion pour un séjours à l'étranger pour les personnalités, des milliers de dhs pour d'autres, et 10/20/100DHS pour avancer les démarches administrtives de chaque citoyen,
je ne parle pas de la police de la gendarmerie et la douane, expl à NADOR, CEUTA, OUJDA et les routes du royaume les pirate du bitume, arretons la politique de l'autruche,
hmb, ce que tu dit est vrai, La corruption, est une vermine, qui empêche le Maroc, d'évoluer, mais ce n'est pas la faute des salaires bas, mais de l'abus, de pouvoir, et de la gourmandise, plus tu as, et plus tu en veut. Je connaît, quelqu'un mal payer au Maroc, il a un travaille, dans l'administration, et il n'as jamais, était corrompu, bien au contraire Il faut lutter, contre cela et sanctionner les fautifs. Demander au gouvernement, d'installer un numéro vert, que tout citoyen, peut appeler pour dénoncer la personne corrompue. Mais surtout encourager, Transparency Maroc, pour sa lutte ,contre ce fléau ,et lui écrire par courrier, ou mail ,ce que j'ai déjà fait, pour leur raconter, les problèmes que nous avons eu cette été,à la douane, parceque mon mari, refuser de donner, un billet à un douanier véreux. Heureusement, qu'au Maroc, tout le monde, n'est pas contaminer par cette maladie, un autre douanier ,est venu régler son compte, à cette pourriture, et nous a même donner, le nom de cette personne ,au cas ou Alors si vous avez, quelque chose à dire voilà l'adresse de Transparency Maroc.
Transparency Maroc 24 et 26 Bd de Khouribga Casablanca 20 000
c bas venant d'une fille qui commence par critiquer!!! tu fais uoi pour faire avancer le débat? rien des posts vides et sans interet!
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Mme Romantik
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je confirme tes dirle salire d'un marocain au sein de la fonction publique échelle 10, cad avec un bac +4 minimun est de 3500 dhs, le smic de 1800dhs, le medecin après 20 ans d'anciennenté à la santé publique touche 15000 dhs alors que monsieur le ministre touche 70000 de salires, plus la villa de fonction, 3 voitures de fonctions pour lui sa femme et ses gosses et pleis d'autres avantages, ce qui revient à plus de 100000dhs. on n'a pas besoin de prouver ça, on a grandi dedans, on le connait et tout est claire dans les bulletins officiels! amicalement
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Mme Romantik
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