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Le Coran dit-il que Jésus précède Moïse ?
F
20 juin 2020 14:03
Voilà une question que les musulmans, du monde entier, vont certainement trouver très étrange…



Rappelons que les musulmans ne se sont pas écartés de la chronologie biblique, et pensent donc :

1. que, sur Moïse, est descendue la Torah ;
2. que Jésus vient après, pour :
a. confirmer la Torah,
b. apporter l’Evangile,
c. et annoncer la venue d’un nouvel Envoyé (Mohammed avec le Coran)…



Mais que dit vraiment le Coran à ce sujet ?



Allons voir cela de plus près…

Commençons par les versets 155, 156 & 157 de la Sourate 7 (traduction classique) :



Et Musa (Moïse) choisit de son peuple soixante-dix hommes pour un rendez-vous avec Nous.

Puis lorsqu'ils furent saisis par le tremblement (de terre),

il dit :

« Mon Seigneur, si Tu avais voulu, Tu les aurais détruits avant, et moi avec.

Vas-Tu nous détruire pour ce que des sots d'entre nous ont fait ?

Ce n'est là qu'une épreuve de Toi, par laquelle Tu égares qui Tu veux, et guides qui Tu veux.

Tu es notre Maître.

Pardonne-nous et fais-nous miséricorde, car Tu es le Meilleur des pardonneurs.

Et prescris pour nous le bien ici-bas ainsi que dans l'au-delà.

Nous voilà revenus vers Toi, repentis. »



Et (Allah) dit :

« Je ferai que Mon châtiment atteigne qui Je veux.

Et Ma miséricorde embrasse toute chose.

Je la prescrirai à ceux qui (Me) craignent, acquittent la Zakat, et ont foi en Nos signes,

Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré

qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'Évangile.

Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux.

Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours

et suivront la lumière descendue avec lui ;

ceux-là seront les gagnants.




Si nous lisons ce passage du Coran, sans sources extérieures, nous comprenons très clairement que Moïse est annoncé dans la Torah et l’Evangile.



Ce qui est Descendu sur Moïse serait donc, selon le Coran, postérieur à l’Evangile, et donc à Jésus !



Vérifions tout de même que l’Evangile est bien lié à Jésus dans le Coran…

Lisons le verset 46 de la sourate 5 :



Et Nous avons envoyé après eux 'Isa (Jésus), fils de Maryam (Marie),

pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui.

Et Nous lui avons donné l'Évangile, où il y a guide et lumière,

pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui,

et un guide et une exhortation pour les pieux.




Ainsi, est-il fort probable que le Coran dise que Jésus précède Moïse.



Et chose étonnante, la Torah ne serait pas Descendue sur Moïse, toujours selon le Coran !



Continuons à parcourir le Coran et ses secrets…

Lisons à présent les versets 3&4 (extrait) de la sourate 3 :



Il (Allah) a fait descendre sur toi le Livre avec la vérité,

confirmant les Livres descendus avant lui.



Et Il fit descendre la Thora et l'Évangile.

auparavant, en tant que guide pour les gens.



Et Il a fait descendre le Furqāna.




Le Furqāna : qu’est-ce donc ?

Demandons au Coran, peut-être nous répondra-t-il ?



Le Furqāna désigne-t-il le Coran lui-même dans le verset 25.1 ? Le doute est permis...

En tout cas, dans les versets étudiées, il ne peut s’agir du Coran.

Nous recherchons, en effet, une Révélation antérieure au Coran...



Nous retrouvons, 2 fois encore, Le Furqāna...

Et là (sans aucun doute) pour désigner une autre Révélation que le Coran.

Lisons d’abord le verset 53 de la sourate 2 :



Et [rappelez-vous]

lorsque Nous avons donné à Musa (Moïse) le Livre et le Furqāna

afin que vous soyez guidés.




Puis le verset 48 de la sourate 21 :



Nous avons déjà apporté à Musa (Moïse) et Harun (Aaron) le Furqāna

ainsi qu'une lumière et un rappel pour les gens pieux,




Ces deux versets concernent Moïse, sur qui est descendu...le Furqāna !



Nous avons donc notre réponse :

Les versets 3&4 de la Sourate 3 confirment donc la succession des Livres :

La Torah, puis l'Evangile (sur Jésus), puis le Furqāna (sur Moïse), puis le Coran.
F
20 juin 2020 14:06
suite...

Continuons… car le Coran n’est pas avare en preuves !

Lisons à présent le verset 12 de la sourate 46 :



Et avant lui (le Coran), il y avait le Livre de Musa (Moïse),

comme guide et comme miséricorde.

Et ceci est [un Livre] confirmateur, en langue arabe,

pour avertir ceux qui font du tort et pour faire la bonne annonce aux bienfaisants




Dans la même veine, nous pouvons lire les versets 29 & 30 de la sourate 46 :



(Rappelle-toi)

lorsque Nous dirigeâmes vers toi une troupe de djinns

pour qu'ils écoutent le Coran.

Quand ils assistèrent [à sa lecture]

ils dirent :

« Ecoutez attentivement. »...

Puis, quand ce fut terminé,

ils retournèrent à leur peuple en avertisseurs

Ils dirent :

« Ô notre peuple !

Nous venons d'entendre un Livre qui a été descendu après Musa (Moïse),

confirmant ce qui l'a précédé.

Il guide vers la vérité et vers un chemin droit.




Ces derniers versets du Coran semblent nous informer que le Livre qui précède immédiatement le Coran est le Livre de Moïse… et non celui de Jésus !



On continue ?

Lisons maintenant un passage de la Sourate 4, les versets 153 à 157 :



Les gens du Livre te demandent de leur faire descendre du ciel un Livre.

Ils ont déjà demandé à Musa (Moïse) quelque chose de bien plus grave

quand ils dirent :

« Fais-nous voir Allah à découvert ! »

Alors la foudre les frappa pour leur tort.

Puis ils adoptèrent le Veau (comme idole) même après que les preuves leur furent venues.

Nous leur pardonnâmes cela et donnâmes à Musa (Moïse) une autorité déclarée.



Et pour (obtenir) leur engagement,

Nous avons brandi au-dessus d'eux le Mont Tor,

Nous leur avons dit :

« Entrez par la porte en vous prosternant »

Nous leur avons dit :

« Ne transgressez pas le Sabbat »

et Nous avons pris d'eux un engagement ferme.



Et à cause de leur mécréance et de l'énorme calomnie qu'ils prononcent contre Maryam (Marie),

et à cause de leur parole :

« Nous avons vraiment tué le Christ, 'Isa (Jésus), fils de Maryam (Marie), le Messager d'Allah. »…





Ce dernier passage du Coran montre, encore, très clairement que Moïse vient après Jésus, puisque les évènements concernant Jésus et sa mère étaient déjà passés !



Enfin, tous ces arguments vont nous permettre de découvrir quel est le Messager annoncé par Jésus dans le (bien connu) verset 6 de la sourate 61...

Lisons-Le :



Et quand 'Isa (Jésus) fils de Maryam (Marie) dit :

« Ô enfants d'Israʾil (Israël),

je suis vraiment le Messager d'Allah [envoyé] à vous,

confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi,

et annonciateur d'un Messager à venir après moi,

dont le nom sera loué.

Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes,

ils dirent : « C'est là une magie manifeste. »




Même si les musulmans disent que le Messager annoncé par Jésus est Mohammed, il semble, arguments à l’appui, que ce Messager soit plutôt Moïse, selon le Coran.



Aussi, nous avons vu plus haut (verset 7.157) que celui qui était annoncé dans la Torah et l’Evangile était Moïse, alors que les musulmans (je ne sais comment ?) y voient Mohammed...



Question [D’après la Torah que nous connaissons aujourd’hui, et à en croire le Coran ] :

La Torah originelle aurait-elle été adaptée et mélangée avec une partie du Livre de Moïse, après le Coran ?



En tout cas, au moment de la Révélation, les 2 Livres étaient encore bien distincts...

Mais le verset 6.91 semble dire que le Livre de Moïse était partiel. Lisons le :



Ils n'apprécient pas Allah comme Il le mérite quand ils disent :

« Allah n'a rien fait descendre sur un humain. »

Dis :

« Qui a fait descendre le Livre que Musa (Moïse) a apporté comme lumière et guide, pour les gens ?

Vous le mettez en feuillets, pour en montrer une partie, tout en cachant beaucoup.

Vous avez été instruits de ce que vous ne saviez pas, ni vous ni vos ancêtres.

Dis :

« C'est Allah. »

Et puis, laisse-les s'amuser dans leur égarement.




Et le verset 110 de la sourate 11 semble dire que le Livre de Moïse ne plaisait pas à tout le monde…

Lisons-le :



Et Nous avons déjà donné à Musa (Moïse) le Livre.

Il y eut des divergences à son sujet.

S'il n'y avait pas un décret préalable de la part de ton Seigneur, tout aurait été décidé entre eux.

Et ils sont, à son sujet pleins d'un doute troublant.






Maintenant, que dit le Coran sur la généalogie ?



Marie est la sœur d’Aaron, enfants d’Imran

Aaron est le frère de Moïse, et partagent la même mère



Ainsi, selon le Coran, Moïse et Jésus auraient vécu à la même époque !



Par contre, le Coran ne précise pas si Moïse et Marie sont frère et sœur

et nous savons que Moïse a une sœur (qui ?).



Dans la Bible, Marie, Moise et Aaron sont frères et sœur, tous trois enfants d’Amran…

Mais dans la Bible, il s’agit d’une autre Marie (Myriam), non pas la mère de Jésus.



Dans le Coran, une seule Marie : la mère de Jésus !
F
20 juin 2020 14:07
suite...

Ainsi, Moïse est soit "le frère de l’oncle maternel" de Jésus, soit son "oncle maternel".

Nous ne savons pas combien de temps a vécu Jésus, mais il n’est pas rare d’avoir un oncle plus jeune que soi...





Voilà pour la généalogie. Notre étude est à présent terminée !



Nous ne pensons pas que cette étude perturbera juifs et chrétiens, qui ne considèrent pas le Coran comme Livre Sacré.



Cette étude pourrait, par contre, aboutir à une grave remise en question des multiples sources (qu’utilisent les musulmans dans leur religion), en dehors du Coran…





L’avenir nous le dira... inch’Allah
N
20 juin 2020 14:32
Eu chez les catholiques c'est Moïse et après Jésus.

Les religions dans l'ordre chronologique c'est
Judaïsme
Christianisme
Islam
W
20 juin 2020 14:37
Très drôle.

Je prépare une réponse CINGLANTE dans la demi-heure.
N
20 juin 2020 14:40
Alors je sais pas si tu fais la différence entre la bible et l'Évangile. .

L'évangile est dans la bible.

La bible est divisée en deux parties

L'ancien testament
Le nouveau testament.

Dans la 1er partie tu as tout ce qui s'est passé avant Jésus. Donc moïse.

La 2 partir c'est l'évangile la parole de Dieu pour les chrétiens. Avec les apôtre.

La 1er partie s'appuie sur l'histoire des juifs.
Les parents de Jésus sont nés juifs comme Jésus.
W
20 juin 2020 14:44
Nan nan laisse, je vois ce que l'auteur essaie de dire, ton message n'adresse pas le sujet. J'ai dis que j'allais poster une réponse CINGLANTE dans 30 minutes environ, patiente.
Citation
Natacha Celeste bis a écrit:
Alors je sais pas si tu fais la différence entre la bible et l'Évangile. .

L'évangile est dans la bible.

La bible est divisée en deux parties

L'ancien testament
Le nouveau testament.

Dans la 1er partie tu as tout ce qui s'est passé avant Jésus. Donc moïse.

La 2 partir c'est l'évangile la parole de Dieu pour les chrétiens. Avec les apôtre.

La 1er partie s'appuie sur l'histoire des juifs.
Les parents de Jésus sont nés juifs comme Jésus.
F
20 juin 2020 14:48
ce n'était pas une blague, juste le partage d'une analyse de versets...
tu as le droit de ne pas être d'accord, j'attends tes arguments... en restant sur le Coran
Citation
Wiskuro a écrit:
Très drôle.

Je prépare une réponse CINGLANTE dans la demi-heure.
A
20 juin 2020 14:59
N'importe quoi...


Est ce que tu pourrais analyser ce texte stp ?

" il mangea des Pink lady mais se rendit compte que les granny Smith était aussi savoureuses si ce n'est plus".

A mon avis, il a d'abord mangé des granny Smith et après des Pink lady, et à la fin une autre variété.

Conclusion, dans l'ordre :

Granny Smith
Pink lady
Golden.
F
20 juin 2020 15:04
tu ne veux pas juste nous donner ton sentiment sur les versets cités ?

tes histoires n'apportent pas grand chose...
Citation
Ahwal* a écrit:
N'importe quoi...


Est ce que tu pourrais analyser ce texte stp ?

" il mangea des Pink lady mais se rendit compte que les granny Smith était aussi savoureuses si ce n'est plus".

A mon avis, il a d'abord mangé des granny Smith et après des Pink lady, et à la fin une autre variété.

Conclusion, dans l'ordre :

Granny Smith
Pink lady
Golden.
F
20 juin 2020 15:11
S3 V3-4 : Il a fait descendre sur toi le Livre avec la vérité, confirmant les Livres descendus avant lui. Et Il fit descendre la Thora et l'Évangile.

نَزَّلَ عَلَيْكَ ٱلْكِتَٰبَ بِٱلْحَقِّ مُصَدِّقًۭا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ وَأَنزَلَ ٱلتَّوْرَىٰةَ وَٱلْإِنجِيلَ

Nazzala `Alayka Al-Kitāba Bil-Ĥaqqi Muşaddiqāan Limā Bayna Yadayhi Wa 'Anzala At-Tawrāata Wa Al-'Injīla

4 auparavant, en tant que guide pour les gens. Et Il a fait descendre le Discernement. Ceux qui ne croient pas aux Révélations d'Allah auront, certes, un dur châtiment ! Et, Allah est Puissant, Détenteur du pouvoir de punir.

مِن قَبْلُ هُدًۭى لِّلنَّاسِ وَأَنزَلَ ٱلْفُرْقَانَ ۗ إِنَّ ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ بِـَٔايَٰتِ ٱللَّهِ لَهُمْ عَذَابٌۭ شَدِيدٌۭ ۗ وَٱللَّهُ عَزِيزٌۭ ذُو ٱنتِقَامٍ

Min Qablu Hudáan Lilnnāsi Wa 'Anzala Al-Furqāna 'Inna Al-Ladhīna Kafarū Bi'āyāti Allāhi Lahum `Adhābun Shadīdun Wa Allāhu `Azīzun Dhū Antiqāmin


Al Furqan ici ne signifie pas le Coran, car le Coran a été déjà cité en tant que Livre, la répétition n'a aucun sens. Le Furqan dans le verset 4 est la distinction entre le bien et le mal sur les divergences concernant Jésus entre les gens du Livre et les Musulmans.


Le Furqāna désigne-t-il le Coran lui-même dans le verset 25.1 ? Le doute est permis...

S25 V1 : Qu'on exalte la Bénédiction de Celui qui a fait descendre le Livre de Discernement sur Son serviteur, afin qu'il soit un avertisseur à l'univers.

تَبَارَكَ ٱلَّذِى نَزَّلَ ٱلْفُرْقَانَ عَلَىٰ عَبْدِهِۦ لِيَكُونَ لِلْعَٰلَمِينَ نَذِيرًا

Tabāraka Al-Ladhī Nazzala Al-Furqāna `Alá `Abdihi Liyakūna Lil`ālamīna Nadhīrāan


Le Furqan dans ce Verset accepte deux interprétations, soit le Coran, soit la même interprétation plus haut à savoir la distinction entre le bien et le mal. Les deux sont d'ailleurs complémentaires, puisque le Coran est un Livre de lois permettant de juger.

Si nous lisons ce passage du Coran, sans sources extérieures, nous comprenons très clairement que Moïse est annoncé dans la Torah et l’Evangile.

Moïse est un Prophète illettré ? Moïse savait lire et écrire.

Le S5 V46 montre bien que le Coran dit bien que Jésus vient avec les évangiles, après la Thorat.

Et chose étonnante, la Torah ne serait pas Descendue sur Moïse, toujours selon le Coran !

Faux !

S2 V53 : Et [rappelez-vous] lorsque Nous avons donné à Musa (Moïse) le Livre et le Discernement afin que vous soyez guidés.

وَإِذْ ءَاتَيْنَا مُوسَى ٱلْكِتَٰبَ وَٱلْفُرْقَانَ لَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ

Wa 'Idh 'Ātaynā Mūsá Al-Kitāba Wa Al-Furqāna La`allakum Tahtadūna


Le Livre : La Thorat
Le Furqan : La distinction entre le bien et le mal.


Nous avons donc notre réponse :
Les versets 3&4 de la Sourate 3 confirment donc la succession des Livres :
La Torah, puis l'Evangile (sur Jésus), puis le Furqāna (sur Moïse), puis le Coran.


Ça c'est ton interprétation basée sur l'ignorance des Textes.
Les Musulmans dans leur Coran trouvent plutôt : La Thora, puis les Évangiles, puis le Coran.

Les trois sont des Furqan dans la mesure où chaque Livre permet aux Prophètes de propager la bonne parole, les bonnes valeurs qui distinguent bien entre le vrai du faux. C'est en cela que le mot Furqan ( qui signifie en Arabe séparer ), a été utilisé.

On ne s'improvise pas exégète, on prend d'abord connaissances et ensuite on peut juger.
A vouloir trop sauter les étapes, vous faites sauter vos fusibles. grinning smiley

A+
N
20 juin 2020 15:12
De quoi ! Ce que j'ai dit est vrai
Citation
Wiskuro a écrit:
Nan nan laisse, je vois ce que l'auteur essaie de dire, ton message n'adresse pas le sujet. J'ai dis que j'allais poster une réponse CINGLANTE dans 30 minutes environ, patiente.
F
20 juin 2020 15:18
tu as vraiment l'impression d'avoir démontré quelque chose ?

ce n'est pas mon sentiment, d'autant plus que tu utilises des informations extra-coraniques, l'illettrisme par exemple...
Citation
Frèrdogan a écrit:
S3 V3-4 : Il a fait descendre sur toi le Livre avec la vérité, confirmant les Livres descendus avant lui. Et Il fit descendre la Thora et l'Évangile.

نَزَّلَ عَلَيْكَ ٱلْكِتَٰبَ بِٱلْحَقِّ مُصَدِّقًۭا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ وَأَنزَلَ ٱلتَّوْرَىٰةَ وَٱلْإِنجِيلَ

Nazzala `Alayka Al-Kitāba Bil-Ĥaqqi Muşaddiqāan Limā Bayna Yadayhi Wa 'Anzala At-Tawrāata Wa Al-'Injīla

4 auparavant, en tant que guide pour les gens. Et Il a fait descendre le Discernement. Ceux qui ne croient pas aux Révélations d'Allah auront, certes, un dur châtiment ! Et, Allah est Puissant, Détenteur du pouvoir de punir.

مِن قَبْلُ هُدًۭى لِّلنَّاسِ وَأَنزَلَ ٱلْفُرْقَانَ ۗ إِنَّ ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ بِـَٔايَٰتِ ٱللَّهِ لَهُمْ عَذَابٌۭ شَدِيدٌۭ ۗ وَٱللَّهُ عَزِيزٌۭ ذُو ٱنتِقَامٍ

Min Qablu Hudáan Lilnnāsi Wa 'Anzala Al-Furqāna 'Inna Al-Ladhīna Kafarū Bi'āyāti Allāhi Lahum `Adhābun Shadīdun Wa Allāhu `Azīzun Dhū Antiqāmin


Al Furqan ici ne signifie pas le Coran, car le Coran a été déjà cité en tant que Livre, la répétition n'a aucun sens. Le Furqan dans le verset 4 est la distinction entre le bien et le mal sur les divergences concernant Jésus entre les gens du Livre et les Musulmans.


Le Furqāna désigne-t-il le Coran lui-même dans le verset 25.1 ? Le doute est permis...

S25 V1 : Qu'on exalte la Bénédiction de Celui qui a fait descendre le Livre de Discernement sur Son serviteur, afin qu'il soit un avertisseur à l'univers.

تَبَارَكَ ٱلَّذِى نَزَّلَ ٱلْفُرْقَانَ عَلَىٰ عَبْدِهِۦ لِيَكُونَ لِلْعَٰلَمِينَ نَذِيرًا

Tabāraka Al-Ladhī Nazzala Al-Furqāna `Alá `Abdihi Liyakūna Lil`ālamīna Nadhīrāan


Le Furqan dans ce Verset accepte deux interprétations, soit le Coran, soit la même interprétation plus haut à savoir la distinction entre le bien et le mal. Les deux sont d'ailleurs complémentaires, puisque le Coran est un Livre de lois permettant de juger.

Si nous lisons ce passage du Coran, sans sources extérieures, nous comprenons très clairement que Moïse est annoncé dans la Torah et l’Evangile.

Moïse est un Prophète illettré ? Moïse savait lire et écrire.

Le S5 V46 montre bien que le Coran dit bien que Jésus vient avec les évangiles, après la Thorat.

Et chose étonnante, la Torah ne serait pas Descendue sur Moïse, toujours selon le Coran !

Faux !

S2 V53 : Et [rappelez-vous] lorsque Nous avons donné à Musa (Moïse) le Livre et le Discernement afin que vous soyez guidés.

وَإِذْ ءَاتَيْنَا مُوسَى ٱلْكِتَٰبَ وَٱلْفُرْقَانَ لَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ

Wa 'Idh 'Ātaynā Mūsá Al-Kitāba Wa Al-Furqāna La`allakum Tahtadūna


Le Livre : La Thorat
Le Furqan : La distinction entre le bien et le mal.


Nous avons donc notre réponse :
Les versets 3&4 de la Sourate 3 confirment donc la succession des Livres :
La Torah, puis l'Evangile (sur Jésus), puis le Furqāna (sur Moïse), puis le Coran.


Ça c'est ton interprétation basée sur l'ignorance des Textes.
Les Musulmans dans leur Coran trouvent plutôt : La Thora, puis les Évangiles, puis le Coran.

Les trois sont des Furqan dans la mesure où chaque Livre permet aux Prophètes de propager la bonne parole, les bonnes valeurs qui distinguent bien entre le vrai du faux. C'est en cela que le mot Furqan ( qui signifie en Arabe séparer ), a été utilisé.

On ne s'improvise pas exégète, on prend d'abord connaissances et ensuite on peut juger.
A vouloir trop sauter les étapes, vous faites sauter vos fusibles. grinning smiley

A+
E
20 juin 2020 15:21
J'ai rarement vu autant d'ignorance dans un même post...

Le Messager illettré est clairement Muhammad sws.

Al-Furqan tire sa racine de ف ر ق qui signifie le fait de séparer et à fortiori de discerner le bien et le mal. Allah a donc fait descendre sur Moïse, comme sur Muhammad sws une loi permettant de suivre le bien et de s'écarter du mal.

Bon quelques versets suffiront pour en finir :

46 - Et Nous avons envoyé après eux 'Isa (Jésus), fils de Maryam (Marie), pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui. Et Nous lui avons donné l'Évangile, où il y a guide et lumière, pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui, et un guide et une exhortation pour les pieux.

110 - Et quand Allah dira: « Ô 'Isa (Jésus), fils de Maryam (Marie), rappelle-toi Mon bienfait sur toi et sur ta mère quand Je te fortifiais du Saint-Esprit. Au berceau tu parlais aux gens, tout comme en ton âge mûr. Je t'enseignais le Livre, la Sagesse, la Thora et l'Évangile ! Tu fabriquais de l'argile comme une forme d'oiseau par Ma permission; puis tu soufflais dedans. Alors par Ma permission, elle devenait oiseau. Et tu guérissais par Ma permission, l'aveugle-né et le lépreux. Et par Ma permission, tu faisais revivre les morts. Je te protégeais contre les enfants d'Israʾil (Israël) pendant que tu leur apportais les preuves. Mais ceux d'entre eux qui ne croyaient pas dirent: « Ceci n'est que de la magie évidente. [Al-Maidah]

Allah a enseigné à Jésus la Thora = La Thora précède Jésus.

5 - Et quand Musa (Moïse) dit à son peuple: « Ô mon peuple ! Pourquoi me maltraitez-vous alors que vous savez que je suis vraiment le Messager d'Allah [envoyé] à vous ? » Puis quand ils dévièrent, Allah fit dévier leurs cœurs, car Allah ne guide pas les gens pervers.

6 - Et quand 'Isa (Jésus) fils de Maryam (Marie) dit: « Ô enfants d'Israʾil (Israël), je suis vraiment le Messager d'Allah [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera: « Ahmad ». Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent: « C'est là une magie manifeste. » [As-Saff]

On voit clairement la chronologie, Jésus est confirmateur de la Thora révélée à Moïse.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/06/20 15:23 par Euler*.
أَلَا بِذِكْرِ ٱللَّهِ تَطْمَئِنُّ ٱلْقُلُوبُ
a
20 juin 2020 15:27
Y A PAS UN VERSET DANS LE CORAN QUI DIT QUE JESUS EST VENU AVANT MOISE QUE LA PAIX SOIENT SUR EUX

AL FOURQANE CA VEUT DIRE DISCERNER LE FAUX DU VRAI, qui peut concerner tous les livres sacres DU CORAN A LA THORA ET L EVANGILE ET PAS NECESSAIREMENT LE CORAN

ET QUAND LE CORAN PARLE DU MESSAGER,LE PROPHETE ILLETRE, QU ILS TROUVENT ECRIT

DANS LE THORA ET L EVANGILE,IL NE PARLE PAS DE MOISE, MAIS DU PROPHETE MOHAMMED saw
W
20 juin 2020 15:46
Il faut savoir ce que l’auteur(e) dit sur ce topic n’est rien de nouveau, c’est une vieille trope de missionnaires chrétiens ignorants et incompétents.
Je vais adresser dans ce message l’argument avancé par l’auteur(e) :
Des missionnaires chrétiens clament que les versets 7:155-160 du Qur’an mentionnent l’Evangile au temps de Moïse (as), ce qui serait un «gros» anachronisme selon eux.
Ils disent : « Plusieurs versets du Qur’an sont clairs sur le fait que l’Evangile ait été révélée à Jésus. Mais Jésus est né plus de mille ans (environ 1400 ans) après Moïse. Le fait qu’Allah parle à Moïse et lui dise que les gens peuvent trouver le Prophète illettré mentionné dans l’Evangile est un gros anachronisme puisque l’Evangile n’était pas disponible au temps de Moïse et ne le fut pas après lui pendant 1400 ans.
Si de nombreux versets du Coran clarifient que l'Évangile a bien été donné à Jésus, on se demande pourquoi les missionnaires n'ont pas profité de l'occasion pour approfondir leur recherche au lieu de rejeter tout sur le compte d’un anachronisme « fort ». Une grande partie des affirmations des missionnaires chrétiens concernant les « anachronismes » dans le Coran vient de leur lecture du Coran similaire à celle de la Bible, indépendamment du fait que ces deux sources sont écrites dans une langue différente, pour un public différent et dans un contexte différent. Il faut souligner que le Coran n'est pas comme la Bible. Il a son propre style, sa forme et sa dynamique de discours. Dans la littérature apologétique chrétienne, on peut dire avec une certitude presque totale que les caractéristiques stylistiques du Coran ne sont jamais prises en compte lors de la discussion des questions entourant le Coran. Cela en soi n'est pas surprenant et s'explique facilement. Une rapide lecture des objections des critiques montre clairement qu'aucune tentative n'a été faite pour engager le Coran dans la langue dans laquelle il a été initialement révélé (surtout en France et dans les milieux francophones) ; malheureusement, c'est un sujet de préoccupation parmi les missionnaires occidentaux qui reste à régler. Ici, nous discuterons d'une caractéristique stylistique du Coran appelée idraj ou "insertion" d'un commentaire dans le Coran et de ses implications intéressantes sur le discours coranique, en particulier les versets coraniques 7: 155- 160 où les missionnaires auraient trouvé la mention de l'Évangile à l'époque de Moïse (as).
Le locuteur implicite du Coran est Dieu. Pourquoi utilise-t-il à la fois « nous» et «il» comme auto-désignations? De plus, quand il utilise le mode à la première personne-pluriel, pourquoi se réfère-t-il parfois à lui-même comme « ton Seigneur » plutôt que simplement comme « nous»? Il y a quelques décennies, Roman Jakobson a écrit des essais sur la linguistique et la poétique qui, bien qu'il ne mentionne pas le Coran, jettent un peu de lumière sur ces questions. [1] Jakobson déclare que la communication verbale peut être principalement expressive, conative ou cognitive. [2]

• Communication expressive : elle est centrée sur le locuteur. Lorsque le locuteur fait serment ou se désigne lui-même comme « nous » ou «je », la fonction du discours est expressive.

• Communication conative : elle est centrée sur le destinataire. Lorsque le locuteur utilise la particule vocative « Ô », se réfère au destinataire comme « tu » ou « vous », ou émet des commandes, la fonction du discours est conative. C’est également le cas lorsqu’il se réfère à lui-même comme « ton Seigneur », car ce faisant, il rappelle au destinataire sa subordination et son obligation envers l’orateur ou le destinataire privilégié. Le destinataire privilégié est généralement Muhammad, mais il y a quelques passages où « tu » est utilisé pour s'adresser à l'humanité ou au comportement typique. Dans la pratique, la distinction est relativement peu importante, car le croyant sent à juste titre que le message qui a d'abord été remis à Muhammad lui est également adressé personnellement.

• Communication cognitive : elle est centrée sur le message. Lorsque le locuteur se réfère à lui-même comme « il » ou « Allah », ou mentionne un ou plusieurs de ses noms, la fonction du discours est cognitive.

Le discours coranique oscille entre ces trois fonctions. La fonction cognitive est vitale dans une Écriture qui est destinée à être un message pour l'humanité. Si Dieu s'était limité à la communication expressive ou conative, il n'y aurait eu aucun message universel, aucune déclaration à son sujet que les êtres humains auraient pu réitérer.
La meilleure façon de mettre en évidence les trois communications susmentionnées est peut-être dans la caractéristique stylistique du Coran appelée idraj ou « insertion » d'un commentaire dans la narration. Al-Zarkashi a brièvement traité de l'idraj dans son Al-Burhān Fī-ʿUlūm al-Qur'ān [3]. En idraj, quelques versets sont insérés entre un groupe de versets en tant que commentaire pour envoyer un message au destinataire.
W
20 juin 2020 15:54
Il en résulte que le discours coranique se déplace entre les fonctions cognitives, expressives et conatives ; améliorant ainsi la nature interactive de son style. [4]

L'idraj dans un récit coranique est utilisé à diverses fins. Par exemple, il pourrait être utilisé pour tirer une morale d'une histoire, comme un conseil, comme un commandement, comme une menace pour ceux qui commettent le mal, comme une récompense pour les bienfaiteurs, pour raconter l'histoire passée du peuple avant l'avènement de l'islam et la pertinence de certains événements historiques, pour réconforter les croyants ou même pour mettre en place un prélude approprié à une histoire. Examinons quelques exemples avant d'aborder la prétention des missionnaires chrétiens à propos de la prétendue mention de l'Évangile au temps de Moïse dans le Coran dans les versets Coran 7: 155-160. Les versets qui sont "l'insertion" d'un commentaire ou d'un idraj sont représentés en gras (je fais le choix de poster les versets en anglais car anglais>français, au passage allez apprendre l’anglais et l’arabe vous en serez bien meilleurs).

Considérez les deux derniers versets de Sūrah al-Baqarah :
The Messenger believeth in what hath been revealed to him from his Lord, as do the men of faith. Each one (of them) believeth in Allah, His angels, His books, and His messengers. "We make no distinction (they say) between one and another of His messengers." And they say: "We hear, and we obey: (We seek) Thy forgiveness, our Lord, and to Thee is the end of all journeys." On no soul doth Allah place a burden greater than it can bear. It gets every good that it earns, and it suffers every ill that it earns. (Pray: ) "Our Lord! Condemn us not if we forget or fall into error; Our Lord! Lay not on us a burden Like that which Thou didst lay on those before us; Our Lord! Lay not on us a burden greater than we have strength to bear. Blot out our sins, and grant us forgiveness. Have mercy on us. Thou art our Protector; Help us against those who stand against faith." [Qur'an 2:285-286]

Ici, les croyants affirment leur foi et demandent sincèrement à Allah de leur pardonner, peut-être inquiets qu'ils n'étaient pas assez bons. Allah interrompt leur prière en les rassurant: "Sur aucune âme Allah ne place un fardeau plus grand qu'il ne peut supporter. Il obtient chaque bien qu'il gagne, et il souffre de chaque mal qu'il gagne." Ensuite, les prières des croyants continuent.
Un autre exemple intéressant d'idraj dans un récit coranique vient de l'histoire de Luqman et de son fils :

Behold, Luqman said to his son by way of instruction: "O my son! join not in worship (others) with Allah: for false worship is indeed the highest wrong-doing." And We have enjoined on man (to be good) to his parents: in travail upon travail did his mother bear him, and in years twain was his weaning: (hear the command), "Show gratitude to Me and to thy parents: to Me is (thy final) Goal. "But if they strive to make thee join in worship with Me things of which thou hast no knowledge, obey them not; yet bear them company in this life with justice (and consideration), and follow the way of those who turn to me (in love): in the end the return of you all is to Me, and I will tell you the truth (and meaning) of all that ye did." "O my son!" (said Luqman), "If there be (but) the weight of a mustard-seed and it were (hidden) in a rock, or (anywhere) in the heavens or on earth, Allah will bring it forth: for Allah understands the finest mysteries, (and) is well-acquainted (with them). "O my son! establish regular prayer, enjoin what is just, and forbid what is wrong: and bear with patient constancy whatever betide thee; for this is firmness (of purpose) in (the conduct of) affairs. "And swell not thy cheek (for pride) at men, nor walk in insolence through the earth; for Allah loveth not any arrogant boaster. "And be moderate in thy pace, and lower thy voice; for the harshest of sounds without doubt is the braying of the ass." [Qur'an 31:13-19]


Ici, Luqman conseille à son fils de ne pas associer de partenaires à Allah. Une "insertion" d'un commentaire (idraj) se produit immédiatement après cela dans laquelle Allah ordonne aux gens d'être bons envers leurs parents et de Lui témoigner de la gratitude ainsi qu'à leurs parents [verset 14]. Mais si les parents commandent de se joindre au culte des autres dieux avec Allah, alors le commandement n'est pas de leur obéir mais d'être gentil avec eux dans ce monde et Allah est le retour final [verset 15]. Après ce commentaire, les conseils de Luqman à son fils reprennent. Ici, l'idraj a servi de conseil, de commandement et de menace à ceux qui joignent des partenaires à Allah et aussi de rappel du Jour du Jugement.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/06/20 16:16 par Wiskuro.
E
20 juin 2020 16:03
Tu sors totalement les versets de leur contexte pour te créer une généalogie fumeuse :

26 - Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui: ]: « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux: je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain. »
27 - Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent: « Ô Maryam (Marie), tu as fait une chose monstrueuse !
28 - « Sœur de Hârûn, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée. »
29 - Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent: « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? »

On comprend mieux pourquoi tu n'as pas cité le verset.
Il ne s'agit de paroles rapportées des Juifs de l'époque. Le mot soeur de Harun fait référence à un lien dans la piété, il n'y a pas d'anachronisme avec une autre Marie.

Trouve moi un seul verset où Marie discute avec Moïse, Aaron, etc. Tout simplement aucun. Il est clair qu'ils n'ont pas vécu à la même époque.
أَلَا بِذِكْرِ ٱللَّهِ تَطْمَئِنُّ ٱلْقُلُوبُ
W
20 juin 2020 16:12
On remarquera également que le discours coranique a évolué entre les fonctions conative, cognitive et expressive, renforçant ainsi le caractère interactif de son style. Le lecteur sent que les conseils de Luqman à son fils lui sont également adressés personnellement.

*Examinons maintenant les versets énoncés par les missionnaires chrétiens selon lesquels l'Évangile aurait été mentionné au temps de Moïse : *

And Moses chose seventy of his people for Our place of meeting: when they were seized with violent quaking, he prayed: "O my Lord! if it had been Thy will Thou couldst have destroyed, long before, both them and me: wouldst Thou destroy us for the deeds of the foolish ones among us? this is no more than Thy trial: by it Thou causest whom Thou wilt to stray, and Thou leadest whom Thou wilt into the right path. Thou art our Protector: so forgive us and give us Thy mercy; for Thou art the best of those who forgive. "And ordain for us that which is good, in this life and in the Hereafter: for we have turned unto Thee." He said: "With My punishment I visit whom I will; but My mercy extendeth to all things. That (mercy) I shall ordain for those who do right, and practise regular charity, and those who believe in Our signs;- "Those who follow the messenger, the unlettered Prophet, whom they find mentioned in their own (scriptures),- in the law and the Gospel;- for he commands them what is just and forbids them what is evil; he allows them as lawful what is good (and pure) and prohibits them from what is bad (and impure); He releases them from their heavy burdens and from the yokes that are upon them. So it is those who believe in him, honour him, help him, and follow the light which is sent down with him,- it is they who will prosper." Say: "O men! I am sent unto you all, as the Messenger of Allah, to Whom belongeth the dominion of the heavens and the earth: there is no god but He: it is He That giveth both life and death. So believe in Allah and His Messenger, the Unlettered Prophet, who believeth in Allah and His words: follow him that (so) ye may be guided." Of the people of Moses there is a section who guide and do justice in the light of truth. We divided them into twelve tribes or nations. We directed Moses by inspiration, when his (thirsty) people asked him for water: "Strike the rock with thy staff": out of it there gushed forth twelve springs: Each group knew its own place for water. We gave them the shade of clouds, and sent down to them manna and quails, (saying): "Eat of the good things We have provided for you": (but they rebelled); to Us they did no harm, but they harmed their own souls. [Qur'an 7:155-160]


Ici, l'histoire de Moïse (as) est mentionnée aux versets 157-159 comme une "insertion" de commentaire par Allah (swt). Le commentaire dans 157-159 se rapporte à l'histoire de Moïse (as) et ses implications pour les destinataires du Qur’an quand il a été révélé. La deuxième partie du verset 156 traite de la réponse de la prière de Moïse par Allah. Ce verset dit que la miséricorde d'Allah sera sur ceux qui feraient le bien, paieraient la zakât et croiraient aux signes d'Allah (c'est-à-dire la Torah). L '"insertion" de commentaire (idraj) après ce verset déplace l'attention sur les destinataires actuels [versets 157-159]. La miséricorde d'Allah ne serait également accordée aux destinataires actuels que s'ils suivent le Prophète illettré mentionné dans leurs Écritures, c'est-à-dire la Torah et l'Évangile, obéissent à ses commandements, croient en lui, l'aident et suivent le Qur’an. Ce seraient eux qui réussiraient. L'accent est ensuite déplacé sur le Prophète Muhammad qui est exhorté à dire aux destinataires: " O men! I am sent unto you all, as the Messenger of Allah, to Whom belongeth the dominion of the heavens and the earth: there is no god but He: it is …"
Dans le verset suivant [c'est-à-dire le verset 159], il rappelle aux destinataires que lorsque Moïse a prêché son peuple, il n'y avait qu'une partie de sa communauté qui gérait ses affaires avec vérité et établissait la justice. Les gens ont rejeté les prophètes d'Allah dans le passé et il se pourrait bien qu'une telle chose se produise également avec le Prophète Muhammad. Après cette «insertion», le récit coranique revient à l'histoire de Moïse [verset 160] en s'inspirant du verset 156.
W
20 juin 2020 16:15
Un troisième exemple vient de Sūrah Yūsuf. Cette sūrah a quelques exemples très intéressants d'idraj. Nous n'en considérerons qu'un par souci de concision.

The man in Egypt who bought him, said to his wife: "Make his stay (among us) honourable: may be he will bring us much good, or we shall adopt him as a son." Thus did We establish Joseph in the land, that We might teach him the interpretation of stories (and events). And Allah hath full power and control over His affairs; but most among mankind know it not. When Joseph attained His full manhood, We gave him power and knowledge: thus do We reward those who do right. But she in whose house he was, sought to seduce him from his (true) self: she fastened the doors, and said: "Now come, thou (dear one)!" He said: "Allah forbid! truly (thy husband) is my lord! he made my sojourn agreeable! truly to no good come those who do wrong!" [Qur'an 12:21-23]

Lorsque Joseph a été vendu comme esclave en Égypte, al-ʿAziz l'a acheté et sa femme ont suggéré qu'ils devraient adopter Joseph comme fils. Immédiatement après cela, il y a une "insertion" d'un commentaire d'Allah rappelant aux lecteurs comment Joseph a été placé dans la situation la plus désespérée que l'on puisse imaginer. Séparé de sa famille, il est vendu en esclavage, les chances sont contre lui et tout espoir est coupé. Dans ces circonstances tout à fait sombres entre en jeu le pouvoir divin et, tout d'un coup, Joseph se retrouve établi dans le pays [verset 21]. Ainsi la domination d'Allah a été établie. Allah rappelle aux lecteurs qu'Il contrôle parfaitement Ses affaires, mais la plupart des hommes ne le savent pas. Cette déclaration met en place un prélude approprié au reste de l'histoire. Est également mentionnée la récompense pour les croyants qui font le bien. Le concept de récompense est universalisé même si l'exemple mentionné est celui de Joseph [verset 22]. Après cela, l'histoire de Joseph continue.
Pour conclure, ignorant les caractéristiques stylistiques du Qur'an, les missionnaires chrétiens ont affirmé que dans le Qur'an 7: 155-160, la mention de l'Évangile au temps de Moïse est un « gros » anachronisme. Une grande partie de leurs affirmations concernant les "anachronismes" dans le Qur'an vient de la lecture de la Bible dans le Qur’an. Le Qur’an n'est pas comme la Bible dans sa forme comme dans son contenu. Il a son propre style, sa forme et sa dynamique de discours. Une histoire du Qur’an est racontée dans un but particulier. L'ajout d'idraj ou une "insertion" d'un commentaire améliore la nature interactive des histoires coraniques pour garder le lecteur toujours attentif à son message.
Ici , nous avons discuté du Qu’ran 7: 155-160 qui mentionne prétendument l'Évangile à l'époque de Moïse. Il a été démontré que la mention de l'Évangile dans le Qur'an 7: 157 est un idraj dans l'histoire de Moïse pour rappeler aux destinataires actuels que la miséricorde d'Allah sera également sur eux s'ils suivent le Prophète illettré mentionné dans leurs Écritures, c'est-à-dire, la Torah et l'Évangile, obéissez à ses commandements, croyez en lui, aidez-le et suivez le Qur'an; tout comme au temps de Moïse, la miséricorde d'Allah était envers ceux qui faisaient le bien, payaient la zakât et croyaient en la Torah.

Et Allah sait mieux.

Sources :
[1] R. Jakobson, "Linguistics And Poetics" in S. Rudy (Ed.), Roman Jakobson Selected Writings - Poetry Of Grammar And Grammar Of Poetry, 1981, Volume III, Mouton Publishers: The Hague, pp. 21-23.
[2] N. Robinson, Discovering The Qur'an: A Contemporary Approach To A Veiled Text, 1996, SCM Press Ltd., p. 229. Our text is adapted from Robinson's book.
[3] Badr al-Din Muḥammad b. ʿAbdullāh Al-Zarkashī, Al-Burhān Fī-ʿUlūm al-Qur'ān, 1958 / 1377, Volume III, Dār Ihya al-Kutub al-ʿArabiyyah: Al-Qahirah, pp. 294-295.
[4] M. Abdel Haleem, Understanding The Qur'an: Themes And Style, 1999, I. B. Tauris & Co. Ltd: London, p. 208.
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