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Le Coran, la charia et ses sources..
t
10 juin 2007 01:26
SalamOalaykoum
Quand est ce que le coran a été rédigé? Après ou pendant la venue du prophète SAW
Quand est ce que la chariah a été formulé? Après ou pendant la venue du prophète SAW
Quelles sont les sources de la chariah? Est ce qu'elle peut etre sujet à des innovations?
A- ton le droit de remettre en cause certaines pratiques que l'on trouve cruel en Islam
En vous remerciant d'avance.
De la part d'un homme cherchant à comprendre.
bn Abbâs- qu'Allah soit satisfait de lui - rapporte que : " L'Envoyé d'Allah SAW a dit : Celui qui encourt la colère d'Allah en donnant satisfaction aux gens, Allah abat sur lui Son courroux et rend irrité contre lui ceux même auxquels il a donné satisfaction en encourant la colère divine. Et celui qui satisfait Allah en s'exposant à la colère des gens, Allah l'agrée et rend satisfaits de lui ceux qu'il a irrités, en recherchant l'agrément divin en embellissant ses actes et ses paroles à leurs yeux"[ Rapporté par At- Tabarânî].
j
10 juin 2007 10:12
Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
SalamOalaykoum
Quand est ce que le coran a été rédigé? Après ou pendant la venue du prophète SAW


[www.maison-islam.com]


Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
Quand est ce que la chariah a été formulé? Après ou pendant la venue du prophète SAW

Quelles sont les sources de la chariah? Est ce qu'elle peut etre sujet à des innovations?


[www.maison-islam.com]


Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
A- ton le droit de remettre en cause certaines pratiques que l'on trouve cruel en Islam


depuis quand l'Islam est cruel moody smiley; c'est la Religion par Excellence, la Religion sui prône l'amour et la paix Angel


Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
En vous remerciant d'avance.
De la part d'un homme cherchant à comprendre.


j'espere avoir pu t'aider grinning smiley (j'ai une migraine atroce je peux pas faire mieu) grinning smiley
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j
10 juin 2007 10:14
zut les liens ne fonctionnent pas perplexe, bon bin allons y pour le copier coller


Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
SalamOalaykoum
Quand est ce que le coran a été rédigé? Après ou pendant la venue du prophète SAW



Il n'est pas rare de lire ici et là, dans des "revues spécialisées" ou dans des "magazines sérieux" – quand ce n'est pas dans des ouvrages universitaires – que le texte coranique n'a été recensé que sous le califat de Uthmân (644-656), soit entre 12 et 24 années après la mort du prophète Muhammad (sur lui la paix), survenue en 632. Comprenez par là : l'authenticité en est douteuse puisque c'est vingt années après seulement, soit presque une génération plus tard, qu'on s'est enfin décidé à recenser le Coran.

Le problème c'est que ces allégations sont incorrectes et dénotent une grande ignorance des faits. En effet, les copies préparées par Uthmân n'ont pas été les premières copies du Coran. Elles n'avaient pour objectif que de parer à une incompréhension grandissante de certains musulmans face aux divergences de lecture. Explications.


La conservation du texte coranique du vivant du Prophète :

Le Coran a cette particularité que son texte n'a pas été révélé en une traite mais progressivement, fragments par fragments, sur une période qui s'est étendue sur vingt-trois années.

Du vivant même du Prophète, au fur et à mesure de sa révélation, le Coran est conservé dans les mémoires des hommes et récité chaque jour dans les 5 prières obligatoires. Simultanément, ses versets sont tous mis par écrit sur ordre du Prophète lui-même. Après chaque révélation, en effet, celui-ci dicte à un de ses scribes aussi bien le texte de celle-ci que la sourate où il faut l'insérer. Car la classification des versets les uns par rapport aux autres ne se fait pas selon l'ordre chronologique de leur révélation, mais suivant un ordre différent, qui suit les indications du Prophète. Uthman, le troisième calife qui justement est à l'origine des copies coraniques que l'on prétend être les premières traces écrites du Coran, racontait : "Lorsque plusieurs versets étaient révélés au Prophète, celui-ci appelait des personnes sachant écrire et leur disait : "Placez ces versets dans telle sourate, celle où sont mentionnés tels et tels sujets". Et lorsqu’un verset lui était révélé, il leur disait : "Placez ce verset dans telle sourate, dans laquelle sont mentionnés tels et tels sujets"" (rapporté par Abû Dâoûd et at-Tirmidhî, authentifié par Ibn Hibbân : cf. Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 29). Les supports se constituent de papier, de pierres tendres, d'omoplates de chameaux, etc., et sont dispersés auprès de différents Compagnons (rapporté par al-Bukhârî).

Si le Prophète indique, au sein de l'ensemble du texte coranique déjà révélé, la place où doit être insérée chaque nouvelle révélation, s'il encourage ses Compagnons à apprendre par cœur le texte coranique (certains le connaissent intégralement) et s'il veille à ce que chaque fragment révélé soit également couché sur un support matériel, il ne fait pas préparer une copie rassemblant tout le texte coranique. Pourquoi ? Tout simplement parce que la révélation n'est pas encore terminée, que de nouveaux versets peuvent être révélés, et que ceux-ci peuvent être insérés au milieu (et non à la fin) du texte coranique déjà présent.


Recensement du texte coranique sous Abû Bakr, le premier calife du Prophète :

Le recensement de l'intégralité du texte coranique se fait dans les 2 ans qui suivent la mort du Prophète, sous le premier calife Abû Bakr (632-634). Celui-ci, conseillé par Umar qu'effraie la mort de nombreux compagnons connaissant par cœur l'intégralité du texte coranique, charge Zayd ibn Thâbit (qui avait été scribe du Prophète) de rassembler les divers supports écrits et de préparer une copie du texte coranique intégral.
Le texte est rédigé dans sa totalité sur des feuillets (sahifa, pl. suhuf), qui sont confiés à la garde de Abû Bakr lui-même. Après la mort de ce dernier, le deuxième calife, Umar (634-644) les reçoit. Après sa mort, ils sont confiés à sa fille Hafsa, veuve du Prophète. (Tous ces éléments sont rapportés par al-Bukhârî, n° 4701. Voir également Fath ul-bârî tome 9 pp. 19-20, et al-Itqân, pp. 184-185.)

C'est donc ici, dans les 2 ans qui suivent la mort du Prophète (et non 20 ans après), sous le califat de Abû Bakr, que le texte coranique est redigé dans son intégralité dans une même copie (il s'agit de l'ensemble des feuillets).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/06/07 10:15 par joliedounia.
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j
10 juin 2007 10:14
Universalisation des copies sous Uthmân, troisième calife du Prophète :

Sous le califat de Uthman, troisième calife (644-656), le territoire musulman s'est considérablement agrandi et de nouveaux problèmes surgissent : quatre type de divergences apparaissent à propos du texte du Coran. Le calife Uthmân décide alors d'officialiser un type unique d'écriture du texte coranique et d'établir une classification unique des sourates les unes par rapport aux autres. C'est à cette fin qu'il charge une commission de préparer plusieurs copies (mus'haf) du Coran. Et cela se passait en l'an 25 de l'hégire, soit 15 ans (et non 20 ans) après la mort du Prophète (sur lui la paix).

Ces copies préparées, Uthmân les fait envoyer en différents points importants du territoire musulman. (Tous ces éléments sont rapportés par al-Bukhârî, n° 4702.)
Les copies du Coran écrites de nos jours suivent toujours mot pour mot et lettre pour lettre cette écriture des copies d'Uthman, écriture justement nommée "ar-rasm al-uthmanî".

On dit qu'une de ces copies existe encore aujourd'hui, et se trouverait à Istanbul (Turquie).

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
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j
10 juin 2007 10:17
Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
Quand est ce que la chariah a été formulé? Après ou pendant la venue du prophète SAW

Quelles sont les sources de la chariah? Est ce qu'elle peut etre sujet à des innovations?


Qu'est-ce que la Charia ?


La Charia est présentée ici et là comme "un ensemble de peines très dures". Or cette vision des choses, qui tend à faire du terme "charia" une sorte d'épouvantail que l'on brandit pour effrayer les peuples, est réductrice.
La charia veut dire en vérité la voie. Le Coran est clair : Dieu y dit : "Puis Nous t'avons placé sur une voie ("sharî'a"winking smiley relevant de notre ordre. Suis-la donc et ne suis pas les désirs de ceux qui ne savent pas" (Coran 45/18).

La charia est donc la voie que Dieu a tracée pour les hommes afin qu'ils puissent vivre sur terre tout en étant avec et devant Lui. Cette voie est constituée aussi bien des croyances ('aqîda) et de la spiritualité (ihsân) que du droit (ahkâm). Un savant musulman contemporain, al-Qardhâwî, écrit : "Par "charia" j'entends : "l'islam dans sa globalité", c'est-à-dire ce que l'islam enseigne de croyances, de conception de la vie et d'actes de culte, ce qu'il enseigne de pensée et de sentiments, d'éthique et de valeurs, de règles de politesse et de traditions, de droit et de législation. Tous ces éléments sont constitutifs de la société musulmane. Le droit n'est – malgré son importance – qu'un élément parmi d'autres. Dès lors, comment penser que par le simple fait d'avoir émis quelques règles juridiques, nous aurons donné naissance à la société musulmane voulue ? Une législation seule ne forme pas un peuple : elle doit être appuyée par un changement de pensée et de sentiments" (Chariat ul-islâm sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134). En effet, la seule parution de lois ne forme pas un peuple : témoin le destin de la prohibition aux Etats-Unis dans les années 1920. A comparer avec l'histoire de l'interdiction de l'alcool telle qu'elle a été réalisée par le Prophète à Médine dans les années 620 : précédée d'une longue formation des coeurs et des esprits, appliquée avec progressivité et sagesse, elle a été acceptée de plein gré et a perduré...

Si le droit musulman – qui déjà ne forme qu'une partie de la charia – intéresse tous les aspects de la vie, et concerne notamment des règles en matière pénale, appliquer ce droit ne veut nullement dire appliquer ces règles là seulement, ni même appliquer ces règles prioritairement et alors commencer par elles sans regard pour l'état de la société. Au contraire, l'application de ces règles demande que l'état de la société le permette. C'est bien pourquoi Omar, second calife du Prophète (sur lui la paix), avait suspendu la peine d'amputation de la main du voleur pendant une grande famine (A'lâm ul-muwaqqi'în, 3/17-18). Al-Qardhâwî écrit ainsi : "Ainsi en est-il de la peine prévue pour le vol : dans la logique de la justice qui caractérise l'islam, il n'est pas permis d'appliquer le verset coranique demandant l'amputation de la main du voleur tout en ayant délaissé les versets coraniques demandant d'établir l'acquittement de la zakâte [impôt social purificateur], de donner naissance à la justice sociale, de combattre les abus des hommes sur les hommes. Il y a dans le Coran un verset qui demande d'amputer la main du voleur. Tandis qu'il y a des dizaines et des dizaines de versets qui demandent de dépenser de ses biens pour les nécessiteux et de nourrir les pauvres, qui interdisent la thésaurisation des biens, critiquent le désir entretenu d'en amasser toujours plus, interdisent la fraude, les prêts à intérêt, les jeux de hasard avec mise, les injustices sous toutes leurs formes, et ordonnent de donner naissance à la justice et à la solidarité sociales de sorte qu'il ne reste plus, dans une vraie société musulmane, de nécessiteux" (Chariat ul-islâm sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134).
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j
10 juin 2007 10:17
Et puisque nous parlons, à l'intérieur du droit musulman, de la dimension des règles pénales, soyons complets et rappelons que non seulement cette dimension n'est pas la priorité à l'intérieur de l'ensemble du droit, et non seulement elle ne doit être appliquée que si l'état de la société le permet, mais en plus les principe mêmes de ce droit musulman stipulent qu'il est mieux que l'on ne vienne pas porter plainte auprès du tribunal pour ce qui risque d'entraîner l'application de ce type de peines. Le Prophète a dit ainsi : "Pardonnez-vous entre vous ce qui est susceptible d'entraîner l'application de peines. Car une fois la plainte ayant été portée, elle sera nécessaire" (rapporté par Abû Dâôud, n° 4376, An-Nassaï, n° 4885). Ceci s'adresse aux citoyens. Plus encore, s'adressant cette fois aux juges, auxquels la plainte a été portée, un Hadîth demande de chercher à faire profiter l'accusé du bénéfice du doute : "Tant qu'une possiblité existe, éloignez les peines" (rapporté par Ibn Mâja, n° 2545). "Autant que vous le pouvez, éloignez des musulmans les peines : s'il y a une possibilité, laissez-le aller. En effet, qu'un dirigeant se trompe dans l'acquittement vaut mieux qu'il se trompe dans l'application de la peine" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1424) (Ibn Hajar écrit à propos de l'authenticité de ces Hadîths : "Wa mâ fil-bâb wa in kâna fîhi-l-mâqâl al-ma'rûf, faqad shudda min 'adhdihî mâ dhakarnâh. Fa yasluhu ba'da dhâlika lil-ihtijâj bihî 'alâ mashrû'iyyat dar' il-hudûd bish-shubuhât al-muhtamala lâ mutlaq ish-shubuhât" ; cité dans Tuhfat ul-ahwadhî, commentaire de ce Hadîth).

Donner place dans son cœur aux croyances musulmanes, vivre la spiritualité musulmane et les règles de l'islam qu'il est possible d'appliquer en fonction du contexte dans lequel le musulman vit, c'est donc... appliquer la charia. Agir pour le progrès moral de la société, pour un développement global et durable de cette société, pour le bien de tous les hommes, c'est aussi... appliquer la charia.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
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t
10 juin 2007 10:42
Salamoalaykouù
Tout d'abord je vous remercie de toutes ces réponses, je n'en attendais pas moins de la part de forumeurs de yabiladiClap
Bon je suis rassuré alors :
Quand est ce que le coran a été rédigé? Après ou pendant la venue du prophète SAW donc c'est ni l'un ni l'autre, c'est pendant et après, la copie officielle ayant été faite après si je résume.
Quand est ce que la chariah a été formulé? Après ou pendant la venue du prophète SAW La question que je sous entendait c'est la chariah a t-elle été modifié selon le type de culture des populations? Dans ce cas là peut on la remettre en cause? La chariah en afghanistan n'est pas la meme qu'en algérie par exemple.
A- ton le droit de remettre en cause certaines pratiques que l'on trouve cruel en IslamL'imam Omar confirme bien cette pensée alors. Je ne suis pas le seul à voir ainsi ça me rassure, ej trouvais que couper une main ne résolvait pas la question du vol, la question du vol c'est bien plus complexe, derrière un vol se cache bien des tristesses et des misères. La pauvreté c'est sur elle qu'il faut taper et non le voleur, merci l'imam Omar.

depuis quand l'Islam est cruel moody smiley; c'est la Religion par Excellence, la Religion sui prône l'amour et la paix Angel

L'islam n'est pas cruel, mais certains se revendiquant de l'islam le sont. Dernièrement j'ai vu une vidéo sur les musulmans d'angleterre, l'un d'entre eux affirmaient : "depuis quand l'islam est une religion de paix, l'islam n'est pas une religion de paix"... pour un non croyant ça peut faire peur je trouve.

Par ces questions je voulais aussi comprendre pourquoi lorsqu'on pose des questions on a affaire à des regards méchants, des incompréhensions, de l'intolérance? N'y a t-il vraiment qu'une seule voie pour aller au paradis? Celle de la chariah?
bn Abbâs- qu'Allah soit satisfait de lui - rapporte que : " L'Envoyé d'Allah SAW a dit : Celui qui encourt la colère d'Allah en donnant satisfaction aux gens, Allah abat sur lui Son courroux et rend irrité contre lui ceux même auxquels il a donné satisfaction en encourant la colère divine. Et celui qui satisfait Allah en s'exposant à la colère des gens, Allah l'agrée et rend satisfaits de lui ceux qu'il a irrités, en recherchant l'agrément divin en embellissant ses actes et ses paroles à leurs yeux"[ Rapporté par At- Tabarânî].
J
JD
10 juin 2007 19:14
Citation
joliedounia a écrit:
Il n'est pas rare de lire ici et là, dans des "revues spécialisées" ou dans des "magazines sérieux" – quand ce n'est pas dans des ouvrages universitaires – que le texte coranique n'a été recensé que sous le califat de Uthmân (644-656), soit entre 12 et 24 années après la mort du prophète Muhammad (sur lui la paix), survenue en 632. Comprenez par là : l'authenticité en est douteuse puisque c'est vingt années après seulement, soit presque une génération plus tard, qu'on s'est enfin décidé à recenser le Coran.

qu'est ce qui permet de dire que la version des "revues spécialisées" et des des "magazines sérieux" n'est pas correcte ? il n'existe à ma connaissance aucun document historique authentique sur la formation du coran, mais uniquement ce que rapporte la "tradition" islamique.

et de toutes façons, la version originale ayant été perdue, il est impossible de prouver que le coran actuel est conforme à l'original. que le coran ne soit pas altéré est un dogme mais ce n'est pas une vérité indiscutable.

cordialement
"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons." (Albert Einstein / 1879-1955)
m
10 juin 2007 19:28
salam

Allah nous dit que le pardon est la meilleure des choses ... il nous a fixé des limites et tes punitions selon les fautes comises, mais Allah swt nous dit souvent, dans le coran, que le pardon est une vertue...

moi je ne pourrais pas couper la main de qqun si il volait, mais c'est pas pour autant que je remettrai en cause ce qu'il nous a prescrit ...

pour moi se serai me rendre mécréant....

c'est mon point de vue que vous ne partagerez surment pas pour la plupart grinning smiley
T
10 juin 2007 21:32
De l'écriture du Coran :


En préambule, rappelons que le Coran fut révélé oralement au Prophète. Ce fait est d’une grande importance car il explique le choix préférentiel pour la récitation plus que pour la lecture, jusqu’à nos jours encore.


Nous venons de le voir, le Coran constitue une œuvre littéraire inimitable. Mais surtout, il constitue un message d'une importance primordiale, puisque Verbe descendu sur les hommes de Dieu Lui-même, par l'intermédiaire de Son Prophète.


Dès lors, sa préservation constituera un objectif permanent pour le Prophète et les compagnons qui lui succéderont à la tête de la communauté. Deux vecteurs seront utilisés : la mémoire des compagnons et, par la suite des récitants, et l'écriture.


Cela énoncé, il est frappant de constater que, contrairement à beaucoup d'autres civilisations où l'Ecriture (sans même parler de l'image) a pris le pas sur les récits oraux se transmettant de génération en génération, en Islam, les deux se sont développés harmonieusement et continuent ainsi, l'un n'allant pas sans l'autre. Un autre constat fort est que l'écriture arabe, que nous avons vu très frustre dans les premiers temps de l'Islam, s'est enrichie, tant dans sa calligraphie (signes diacritiques, vocaliques, de ponctuation) que dans la richesse de son vocabulaire, à partir du Coran.


Dès les cinq premiers versets révélés (sourate 96, la nidation, versets 1 à 5), l'Ecriture est mise en valeur comme outil de transmission de la connaissance : Lis ! De par ton Seigneur Toute générosité, Lui qui t'a enseigné par le Calame, A enseigné à l'homme ce qu'il ignorait. Dès le début donc, le souci de la conservation du Coran par sa transcription ne pouvait qu'être présent dans l'esprit du Prophète.


Dès les premiers temps de l'Islam, la transcription du Coran sur des matériaux de fortune est avérée : palmes de dattiers, tablettes de pierre, omoplates ou côtes de chameau, papyrus, morceaux de cuir, tessons de poterie, ... Tabarî cite ainsi dix secrétaires du Prophète, "les uns mettant par écrit les révélations, les autres écrivant ses lettres et quelques-uns tenant les comptes des impôts et des revenus en nature". Parmi eux : Zayd ibn Thâbit, qui jouera un rôle premier dans la recension du Coran, mais aussi ‘Othmân ibn Affân, troisième calife, Ali, cousin du Prophète et quatrième calife, Mo'âwiya ibn Abou-Sofyân qui sera le fondateur de la dynastie des Omeyyades. Zayd ibn Thâbit témoignera : « Nous étions chez l'Envoyé de Dieu à rassembler le Coran à partir de fragments » (ou « par étoilements », comme le dit très joliment la Tradition). Le Coran en témoigne, déjà, avant même l'Hégire, il fut mis par écrit : Ils disent : « fables d’anciens qu’il consigne et qu’on lui dicte matin et soir » (Sourate 25, le discernement, verset 5) ou : Voici une lecture apaisante, au ciel précieusement conservée, que seuls les purifiés effleurent, Révélation descendue du Seigneur de l’univers (Sourate 56, l'échéante, versets 77 à 80).


C'est une copie, trouvée chez une de ses sœurs, des sourates 20 (T'â hâ) et 81 (l’obscurcissement) qui serait à l'origine de la conversion d'Omar à l'Islam, environ quatre ans après le début de la prédication.


S’il est peu probable que les premières sourates révélées aient été immédiatement retranscrites, car il fallut sans doute du temps au Prophète pour prendre conscience de sa mission et de la portée universelle de la Révélation, par la suite, à diverse reprises, il est rapporté par la tradition que dès qu’une nouvelle révélation descendait, un ou des scribes la notaient sous sa dictée. Mais à d’autres moments, il fallait attendre quelques heures ou jours, si une révélation arrivait à l’improviste, pendant la prière, la nuit ou à l’occasion d’un déplacement.


La mémorisation ne disparut pas pour autant. Tout d'abord, nous avons vu que, même en présence d'une écriture frustre, la culture arabe, y compris préislamique, était développée, et notamment le genre poétique, qui se transmettait oralement : des centaines de poèmes, longs de plusieurs dizaines de vers, se transmettaient ainsi. La prodigieuse mémoire des Arabes, favorisée par l’illettrisme très répandue, perdurera. Un autre élément jouera en faveur de la mémorisation du Coran : en effet, sa Révélation se répartira sur vingt-trois années, par fragments et non d'un bloc, soit une moyenne relativement facile à mémoriser d'un verset par jour (même si le "flux" était plus ou moins régulier). Par ailleurs, l’écriture arabe de cette époque, loin d’être fixée dans son orthographe et sa graphie, encore très capricieuses et précaires, ne présentait pas toute la sécurité nécessaire : seule la récitation à voix haute, confortée par la mémoire, pouvait apporter cette sécurité. Enfin, et surtout, la nécessité de retenir des versets du Coran par cœur pour valider les prières motivera les croyantes et les croyants à mémoriser ces versets.

(suite...)
T
10 juin 2007 21:35
Cette capacité leur permettra d'ailleurs de réviser et valider les recensions écrites du Coran, et ce du vivant du Prophète, de même que les recensions d'Abou Bakr et Othman, notamment à l'occasion du Ramadan, puisque le Coran entier est récité sur l'ensemble des trente jours. Les fautes de graphie étaient rectifiées par le texte appris par cœur et les déficiences de la mémoire par référence au texte écrit. Ainsi, au décès du Prophète, outre de nombreux croyantes et croyants connaissant par cœur une partie plus ou moins importante du Coran, il semblerait, d'après la Tradition, qu'environ une dizaine de compagnons (et compagnes) étaient hâfiz, autrement dit en mesure de réciter le Coran par cœur dans sa totalité.


Encore aujourd’hui, la mémoire prédomine, l’écriture n’intervenant qu’en servante de la mémoire : durant la phase d’acquisition, l’enfant ou l’adolescent s’appuie sur l’écriture ; puis, progressivement, il se met à réciter le Coran sans même le regarder vraiment ; c’est alors qu’il devient même capable de se dicter à lui-même le texte appris par cœur.
T
10 juin 2007 21:37
Du rôle des califes dans la recension du Coran :


Les contextes d’intervention des premiers et troisièmes califes diffèrent.


1 La recension d’Aboû-Bakr


Au décès du Prophète, il n’est plus possible de l’interroger sur les obscurités du texte ou de demander son arbitrage : réunir et stabiliser l’ensemble des versets est une manière de figer définitivement le texte et de circonscrire les questions en suspens. En outre, la révélation est close : il est désormais certain que le texte ne sera plus sujet à remaniement par des révélations nouvelles. On ne peut non plus exclure l’hypothèse, nullement incompatible avec les autres causes, qu’Aboû Bakr ait souhaité se donner un insigne et un symbole de pouvoir, en tant que commanditaire et dépositaire de l’unique recension officielle, ce qui expliquerait pourquoi elle ne sera jamais diffusée dans la communauté, à l’inverse de celle d’Othmân - Ce même ‘Othmân devra d’ailleurs s’adresser à la fille d’Omar lorsqu’il confiera à une commission la rédaction d’une nouvelle recension, preuve qu’un seul exemplaire de la recension d’Aboû-Bakr a existé -.


Enfin, et peut être surtout, les fidèles en mesure de réciter le Coran dans son entier sont rares, une dizaine probablement, quelques dizaines au plus. Et encore : la tradition rapporte que le plus connu d’entre eux, Zayd ibn Thâbit ignorait malgré tout quelques fragments de la Révélation et notamment les derniers versets de la 9ème sourate - Le repentir -. C’est à l’occasion de la bataille d’Aqrabâ (633), qui vit quelques uns des meilleurs mémorisateurs du Coran et croyants de la première heure décéder, que vient s'ajouter la conscience du risque de perdre la mémoire « vive » de la communauté.


C’est dans ce contexte si l’on peut dire « d’urgence », sans doute à l’instigation d’Omar, que Aboû-Bakr, en dépit de ses hésitations - le Prophète lui-même n’avait pas songé à à un tel travail -, confia au scribe Zayd ibn Thâbit la lourde charge d’abord de recueillir et de copier tous les textes existant, ensuite de faire confirmer par deux témoins oculaires qu’ils avaient été rédigés sous la dictée du Prophète lui-même, enfin de les confronter à sa propre mémoire et à celle des autres fidèles. Le texte ainsi rédigé, dont nous n’avons plus aucune trace, sera confié à Aboû-Bakr, qui le transmettra à son successeur ‘Omar - il apparaît d’ailleurs probable que Zayd ibn Thâbit n’ait terminé définitivement son travail que sous le califat d’Omar -, la fille de ce dernier et quatrième épouse et veuve du Prophète, Hafça, qui savait lire et écrire, chose rarissime à l’époque, le recevant in fine en héritage et dépositaire. La postérité désignera ce manuscrit comme « Le Coran de Hafça ».


2 La recension d’Othmân


Tout autre est le contexte dans lequel intervient ‘Othmân. L’élargissement de la communauté à des fidèles d’origines ethniques, sociales ou religieuses plus variées qu’aux premier temps, jusqu’en Asie et en Afrique du nord, avec des conversions à des dates différentes et une connaissance disparate des révélations antérieures, a multiplié les variantes de la récitation, phénomène accentué par un système graphique non stabilisé : une tradition rapporte ainsi que le futur second calife ‘Omar se serait pris de querelle avec un autre fidèle parce que celui-ci récitait un extrait du Coran d’une façon différente de la sienne.


De surcroît, de nombreux matériaux hétéroclites portent des fragments plus ou moins longs du Coran et sont dispersés à travers la communauté. Outre celle d’Aboû-Bakr, des recensions, rédigées sur initiatives individuelles circulent, parfois annotées en marge de commentaires : celles d’Ibn Abbâs, cousin du Prophète et premier « exégète », d’Oqba ibn ‘AMir, gouverneur de l’Egypte, d’Obbay, un des premiers Médinois rallié à l’Islam, scribe du Prophète et l’un de ceux qui connaissait le mieux le Coran, d’Ibn Mas’oud, ancien berger, converti de la première heure, compagnon et serviteur fidèle du Prophète (Ibn Mas’oud ne sachant pas écrire, il dictera sa recension), de Miqdâd ibn ‘Amr, connu pour sa piété et son courage, d’Ali, cousin du Prophète et futur quatrième calife, d’Al-Ach’ari, yéménite et proche d’Ali, tous donc compagnons irréprochables du Prophète.


Toutes ces recensions ne comportent pas les mêmes titres et le même nombre de sourates : ainsi, 116 dans celle d’Obbay et probablement aussi d’Ibn Abbâs, qui auraient contenu deux sourates supplémentaires : « Le reniement » et « La course » ; 111 dans celle d’Ibn Mas’oud qui excluait la sourate de l’Ouverture et les deux dernières « L’aube » et « Les hommes ».


(suite...)
T
10 juin 2007 21:40
Des divergences sont parvenues jusqu’à nous, telle celle, particulièrement intéressante, portant sur le second verset de la 103ème sourate - L’époque -. La version d’Othmân, l’officielle, est : wa-l-'Asri 'inna-l-'insâna lafî husrin 'illâ-l-lad îna 'â^manû wa 'amilû-s-sâlihâti wa tawâsaw bil haqqi wa tawâsaw biss-sabr : 1 Par ce siècle , 2 Oui, l'homme est en perdition, 3 Sauf ceux qui croient en vérité, pratiquent les bonnes œuvres, s'encouragent mutuellement à la vérité et s'exhortent mutuellement à la patience (versets 1 à 3). Mais la traduction de la version d’Ibn Mas’oud pourrait être : « Nous avons créé l’homme pour sa perdition », et celle d’Ali : « Par les vicissitudes du sort ! L’homme est en perdition ». Dieu aurait-il souhaité remanier une première version, celle d’Ibn Mas’oud et Ali, quelque peu écrasante pour l’homme, version qui aurait alors été de la période mecquoise, plus apocalyptique, par une version atténuée, celle d’Othmân, insistant sur le choix laissé à l’homme d’échapper à la perdition, par la pratique des bonnes œuvres, des obligations cultuelles - prières, ramadan -, l'interdiction de tout ce que Dieu a prohibé, la recommandation du bien à ses frères et sœurs, la patience, ... ?


Dans le même temps, la chronologie de descente des sourates est devenue plus ou moins sûre, y compris à propos des premiers versets révélés (Les cinq premiers de la sourate 96 - La nidation - ou les sept premiers de la sourate 74 - Le Prophète couvert de son manteau - ?). Aboû-Bakr, Obbay et Ibn Mas’oud emploient déjà un ordre décroissant de longueur, qui peut d’ailleurs être différent, tandis qu’Ali cherche à conserver la chronologie.


Si l’honnêteté intellectuelle des différents recenseurs du Coran et leur fidélité au Prophète ne peuvent être mis en cause, peut être n’en est-il pas de même de leur entourage. Chaque recension a probablement ses tenants, mais aussi ses adversaires, tous faisant valoir la place prépondérante de leur « mentor » dans le cœur du Prophète. Les ambitions ressortent et le Prophète n’est plus là pour les arbitrer : tous les éléments sont sans doute réunis pour aboutir à des schismes et, qui sait, à la dislocation de l’Islam.


L’élément déclencheur de la décision d’Othmân serait une réflexion de l’un de ses généraux, Hodhaïfa, ayant constaté les divergences de récitation de ses soldats, venant d’Irak et de Syrie, et réunis à Koufa avant la campagne d’Arménie. Le calife aurait donc demandé à Hafça de lui remettre la version d’Aboû-Bakr, pour servir de base, et à Zayd ibn Thâbit de présider une commission, en charge de procéder à une nouvelle recension. Zayd étant médinois et les trois autres membres de la commission mecquois, il aurait aussi recommandé qu’en cas de désaccord sur la prononciation d’un terme la forme mecquoise l’emporte, « car c’est dans ce dialecte que le Coran avait été révélé ».


La nouvelle recension rédigée, ‘Othmân fit rendre à Hafça son bien et diffuser la nouvelle version dans chacune des province (à La Mecque et à Médine, dans le Hedjaz, à Koufa et Bassorah en Irak, à Damas en Syrie, au Yémen et à Bahrein ). Sans doute aussi ‘Othmân fit-il remettre une version aux veuves bien aimées du Prophète, Hafça, Oumm’Salma et ‘Aïcha.


On ne sait avec certitude si ‘Othmân se fit apporter les différentes versions, autres que celle détenue par Hafça, avant que la commission ne débute ou termine ses travaux, afin qu’elles y contribuent, ou après. Toujours est-il que, hormis la version d’Aboû-Bakr détenue par Hafça , il ordonna, décision qui pourrait apparaître comme sacrilège, de détruire tous les textes non officiels, mais avec l’accord de leurs auteurs, élément qui tend à démontrer que ces derniers étaient satisfaits du nouveau texte et que probablement ils avaient largement été consultés sur celui-ci.


Une tradition raconte d’ailleurs qu’en cas de désaccord ou de doute sur un verset au sein de la commission, on appelait le compagnon qui l’avait recueilli de la bouche du Prophète ; s’il se trouvait absent, on passait au verset suivant, suspendant le verset litigieux, jusqu’au retour du récipiendaire ou à sa réponse écrite ; parfois même, la commission se déplaçait.


(suite...)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/06/07 21:43 par TOUNE.
T
10 juin 2007 21:41
Seul Ibn Mas’oud se montrera hésitant à détruire sa recension : sans doute faut-il y voir une fierté et un attachement personnel bien compréhensible de la part de l’ancien berger, converti de la première heure, compagnon et serviteur fidèle du Prophète.


Malgré ces mesures, quelques versions « non officielles » continuèrent à circuler, si ce n’est par écrit, du moins par transmission orale : ainsi, sait-on que Anas ibn Mâlik, vieux compagnon du Prophète, avait adopté une recension proche de celles de Obbay et de Ibn Mas’oud. Plus grave peut être pour l’unité de la communauté, mais pour des raisons plus politiques que religieuses, les chiites montreront quelques résistances à adopter la nouvelle recension, parlant d’altérations voire d’amputations ; la secte kharijite refusera, quant à elle, de reconnaître la sourate 12 - Joseph - comme authentique.


Progressivement, les rares exemplaires diffusés à l’origine seront recopiés, au fur et à mesure que de plus en plus de fidèles connaîtront le texte par cœur et seront à même de le retranscrire - La lecture directe du Coran sur un lectionnaire étant réservée à ceux qui le possédaient pas cœur -. Toutefois, ces copies ne se feront pas sans erreurs de graphie, ce qui, un mal pour un bien, et conjugué à la multiplication des variantes de récitation , incitera aux améliorations graphiques de l’Arabe, palliant ainsi son caractère défectif (ainsi, b-t pourrait-il se dire en Français : bâti, béton, butée, bateau…) : introduction des signes diacritiques pour permettre de distinguer les lettres de même forme, indication des voyelles brèves par les vocalismes (points vocaliques), création de la détente vocalique hamza, ensemble d’améliorations qui mettront près de trois siècles à se mettre en place, notamment en raison d’oppositions conservatistes (principalement sur les points vocaliques et le hamza).


On soulignera aussi que, sous le règne du calife ‘Abd-al-Mâlik (fin du 7ème siècle), sous l’égide du gouverneur de l’Irak, al-Hadjdâdj, par ailleurs grammairien, on apportera des corrections à une douzaine de passages (onze, selon Dâwûd) manifestement erronées de la version Othmanienne. Al-Hadjdâdj sera aussi le premier à introduire les voyelles dans le texte, travail que l’école philologique irakienne poursuivra deux siècles durant. C’est au 9ème siècle que les scribes attribuèrent des titres aux sourates, parfois le premier nominal apparaissant dans la sourate, d’autres fois choisis au milieu des versets. Les manuscrits les plus anciens qui nous sont parvenus remontent au 10ème siècle.


Enfin, rappelons que la fixation écrite du Coran ne dispensera pas de son apprentissage par cœur, ouvrant la porte à des générations de qâri’ (lecteurs), encore jusqu’à aujourd’hui.
M
11 juin 2007 00:20
Citation
mak-toub a écrit:
salam

Allah nous dit que le pardon est la meilleure des choses ... il nous a fixé des limites et tes punitions selon les fautes comises, mais Allah swt nous dit souvent, dans le coran, que le pardon est une vertue...

moi je ne pourrais pas couper la main de qqun si il volait, mais c'est pas pour autant que je remettrai en cause ce qu'il nous a prescrit ...

pour moi se serai me rendre mécréant....

c'est mon point de vue que vous ne partagerez surment pas pour la plupart grinning smiley

c'est exactement mon point de vue mon frère, et je rajouterai que les gens qui se moquent de l'islam en évocant cette punition, oublis ou le font exprés qu'une loi ne peut s'appliquer que dans un ensemble de loi on peut pas prendre une loi musulmane pour l'appliquer toute seule dans un ensemble de loi non musulmane, il faut qu'elle s'applique avec toutes les autres lois musulmanes qui vont faire que les musulmans vont donner la zakat, que le musulman ne laissera pas son voisin sur sa faim car ça lui interdit, ... ainsi de suite. et donc il n'y aura pas de vol ou très très peu.
S
11 juin 2007 09:47
Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
A- ton le droit de remettre en cause certaines pratiques que l'on trouve cruel en Islam


Oui. Comme les chatiments corporels par exemple. On ne peut plus lapider. C' est contraire à l' esprit de l' islam.
S
11 juin 2007 09:58
La lapidation est une coutume pré islamique.Donc il est tout à fait normal que la tradition musulmane évoque cette peine. La charia est une oeuvre humaine. Le Coran, oeuvre divine. La lapidation, ne nous en déplaise, n est pas inscrite dans le Coran. Donc à rejeter sans appel.
M
11 juin 2007 11:48
Citation
SerN a écrit:
La lapidation est une coutume pré islamique.Donc il est tout à fait normal que la tradition musulmane évoque cette peine. La charia est une oeuvre humaine. Le Coran, oeuvre divine. La lapidation, ne nous en déplaise, n est pas inscrite dans le Coran. Donc à rejeter sans appel.

Pouvez vous nous prouver ce que vous avancez? Donnez nous une argumentation logiquement acceptable pour qu'on puisse vous croire. Merci d'avance!

P.S. : Je vous remercie aussi de ne pas faire un copier coller brut car personne n'aura le courage de le lire.
S
11 juin 2007 12:07
Bien sur. Pendant l' apogée de l' islam, les hommes lisaient avec une passion tellement intense qu' ils passaient des journées et des journées à découvrir les sciences, à lire de tout et à apprendre tout en s' épanouissant. Conformement à l' ordre divin " lis ! ". Aujourd' hui, un petit copier coller est repoussant.


Je viendrais vous donner mon explication.C' est mon avis et il n' engage que moi. Vous savez qu' il y a des divergences au sein même des oulémas.
Et des personnes comme Tarik Ramadan ont même proposé un moratoire sur les chatiments corporels en se basant sur les sources islamiques, un moratoire qui a pout but final de faire disparaitre toutes ces pratiques aujourd' hui barbares et non conforme aux droits de l' homme. l' islam est la religion des droits de l' homme par excellence.

Bonne journée
M
11 juin 2007 12:32
Citation
SerN a écrit:
Bien sur. Pendant l' apogée de l' islam, les hommes lisaient avec une passion tellement intense qu' ils passaient des journées et des journées à découvrir les sciences, à lire de tout et à apprendre tout en s' épanouissant. Conformement à l' ordre divin " lis ! ". Aujourd' hui, un petit copier coller est repoussant.


Je viendrais vous donner mon explication.C' est mon avis et il n' engage que moi. Vous savez qu' il y a des divergences au sein même des oulémas.
Et des personnes comme Tarik Ramadan ont même proposé un moratoire sur les chatiments corporels en se basant sur les sources islamiques, un moratoire qui a pout but final de faire disparaitre toutes ces pratiques aujourd' hui barbares et non conforme aux droits de l' homme. l' islam est la religion des droits de l' homme par excellence.

Bonne journée

En gros, si j'ai bien compris, tu nous parles de qqc que tu ne maîtrises pas et que tu ne peux pas justifier.
il me semble tout à fait normal de demander des preuves de ce que tu avances, puisque ce que tu dis est très grave vis à vis de l'islam. ça mérite comme même une explication et une argumentation basée sur des versets ou hadiths authentique ...

pendant l'apogée de l'islam les gens réfléchissaient à ce qu'ils disaient et pouvait l'argumenter, le copier coller n'existait pas à cet époque là. si tu n'es pas convaincu que le copier coller est une très mauvaise méthode pour débattre, tu peux faire un sondage pour voir le nombre de forumeurs qui lisent un copier coller en entier.
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