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derb Korea...Casablanca
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7 août 2011 01:45
le phénomène Ramadanesque de Derb Sultan, "Hitler" ce marchand qui écoule plus de 200 kilos de Chabakia par jour

Casablanca: L'incroyable succès du «Führer» de chebbakia

. “Hitler”, célèbre vendeur de «chebbakia«, est devenu un phénomène ramadanesque«IL a la baraka!» «c'est plus de 60 ans d'expérience» ou encore, «il annonce la couleur du mois sacré». Les commentaires sont légion quant aux raisons de cette success-story, celle de «Hitler« de Derb El Baladia, quartier populaire de Casablanca. Rassurez-vous, ce n'est pas un descendant du Führer, c'est juste un sobriquet. La quarantaine, l'homme en question passe son temps, sur son piédestal, à peser et emballer des kilos de «chebbakia». S'il y a un phénomène de société ramadanesque à Casablanca, c'est bien celui de ce célebrissime marchand de Derb El Baladia.Le marchand en question se trouve à la rue Moulay Smaïl de Derb El Baladiya, non loin du quartier Habous et de ses belles arcades, à proximité du mythique mais délabré cinéma Mauritania. Mais qu'est-ce qui explique donc ce succès?A première vue, la chebakkia de Hitler n'a rien de bien particulier, sauf qu'elle est plus volumineuse. Il prépare tous les volumes de la chebbakia dite marrakchia, avec 30 à 35 traits. Ses clients viennent de différents coins de Casablanca. Certains font même le déplacement de Rabat, Salé, Marrakech, Meknès, Kénitra.

. Des immigrès nostalgiques des saveurs ramadanesques passent également leurs commandes de l'Europe: Italie, France, Espagne et.

. même de Hollande. Les clients viennent chaque jour par centaines dès les premières heures de la journée. Derrière des tréteaux, ils échangent quelques propos, en attendant leur tour. Cela leur permet également de «tuer le temps«, déclare un client assidu. A partir de 15 heures, la queue devient bien fournie et encore plus longue. Les gens debout derrière des tréteaux, les femmes d'un côté et les hommes de l'autre, lèvent la main et tendent l'argent. Une manière spéciale d'attendre son tour. D'où l'appellation Hitler, qui puise son nom du geste qui ressemble au salut nazi. Hitler est le seul qui ne désemplit pas tout au long du mois sacré. Et cela fait donc des jaloux. Le mâallem est constamment occupé à peser et emballer la marchandise. Aucun moment de répit. Même pas pour les journalistes, méfiance ou superstition oblige. Il est là également pour veiller à l'ordre. Le règlement est strict lorsqu'il s'agit de servir la clientèle: une femme puis un homme «c'est comme pour avoir un visa dans un consulat«, martèle un jeune de passage devant la boutique. Des clients fidèles ont passé commande depuis plusieurs jours et attendent la livraison sur rendez-vous. Ils ont confié des seaux au mâallem. Ainsi, après le passage de chaque femme, un homme est servi.

. la troisième livraison, c'est pour le seau bien entendu! A l'intérieur des locaux, cinq mâalems et une vingtaine d'employés pour modeler la pâte, et faire frire le gâteau. En tout, une trentaine de personnes sont mobilisées, dans un petit local, pour répondre à la demande. «Il y a sûrement quelque chose de louche dans cette affaire.

. c'est anormal«, souligne de passage un jeune au chômage. Ce dernier assure ne rien comprendre à ce phénomène. Pour d'autres, «il a la baraka«. D'aucuns vont plus loin et parlent d'amulettes.

.Les week-ends, la queue est encore plus longue. Parfois, des agents de la circulation viennent fluidifier le trafic, tellement la rue devient exiguë.Hitler a même créé une activité économique autour de lui. Débrouillardise oblige, des jeunes du quartier se sont constitués en groupe d'une dizaine de personnes et jouent les intermédiaires. Vu l'engouement que suscite sa chebbakia, ils en achètent et en revendent un peu plus loin à 30 et même 35 DH le kg, soit un bénéfice de 5 à 10 DH par kg. Leurs principaux clients, les gens pressés ou ceux qui ne veulent pas faire la queue. Hitler a également ses sbires qui n'hésitent pas à confisquer la marchandise des vendeurs à la sauvette. «Hier, les hommes de Hitler sont venus et m'ont pris de force ma marchandise. Ils ne me l'ont rendue qu'après le ftour«, signale un jeune vendeur à la sauvette. Pour un commerçant voisin, le succès de Hitler est logique au bout de 60 ans d'expérience, «il y a une histoire derrière!«. Cependant, ce dernier ne comprend pas pourquoi son commerce ne connaît pas autant de succès, «moi-même, j'ai travaillé en tant que mâallem chez Hitler. Je prépare exactement la même chebbakia, pourtant les gens préfèrent aller chez lui«. Un des mâallems qui travaillait pour le père et qui a même initié les enfants après le décès de leur père tient un commerce à 100 mètres. Il affirme également avoir transmis son savoir-faire à Hitler. Ce dernier, qui s'est mis à travailler pour son propre compte, vend exactement la même marchandise, mais n'arrive pas à connaître le même succès.Chez Hitler, les clients préfèrent le goût particulier des gâteaux. Mais ce qui les attire le plus, c'est plutôt le volume. Pour un autre mâallem, «ce gâteau reste unique et il est difficile à immiter«.Amin RBOUB
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13 août 2011 23:51
Mohamed Katib. Un acteur pas comme les autres


Le quartier des Habous à Casablanca a donné naissance à plusieurs grands noms qui ont brillé dans différents domaines : sport, art, culture, cinéma … Il n'a pas cessé de faire éclore des talents de qualité et de présenter au public marocain des noms devenus célèbres.
Mohamed Katib, natif de ce quartier est lauréat du conservatoire, option interprétation en arabe et français. Il a été influencé par des histoires des "Halka" du quartier Baladia, qui jouxte les Habous. Comme les enfants de son âge, il profitait de chaque course pour aller se délecter avec les histoires de Bahja le magicien.
Après 7 ans de conservatoire, il entame son parcours professionnel dans les courts métrages. Il a commencé par l'interprétation avant de passer à la mise en scène. Sa détermination lui a ouvert les portes des productions étrangères. Ainsi il a pris part à des films comme "The four featers" et "Spy game". Cette participation l'a propulsé au point d’être choisi pour jouer dans "Bible Mysteries".
Concernant la production nationale, c'est dans le film "La vague blanche" qu'il a débuté mais on a dû remarquer sa façon différente d’interpréter ses rôles. Il faut dire que Mohamed Katib a adopté une approche professionnelle du fait qu'il a commencé dans des productions étrangères. Et c'est pour cette raison qu’il est sollicité par des réalisateurs pour camper des rôles qui s'adaptent parfaitement avec son style. D'ailleurs, il a vite imposé une image particulière dans l'esprit des téléspectateurs notamment dans "Une heure en enfer", "Kandisha", "Le retour du fils", "Kan ya ma kan" et "Road to Kabul".
Cet artiste fait ainsi partie de ces talents underground qui reflètent la réalité. C'est pour cela qu'il a attiré l'attention et suscité l'intérêt des téléspectateurs.
Les dernières années ont vu l’apparition de nouveaux comédiens et l’arrivée de scénaristes et réalisateurs talentueux dont l'apport a donné un souffle nouveau au cinéma marocain et aux productions télévisuelles.
Katib n'oublie pas ceux qui l'ont encadré à ses débuts. Il tient, à chaque fois, à rendre hommage à son "ami" et "frère" Michael Hill. « C'est avec lui, dit-il, que j'ai appris la discipline d'un acteur, le travail d'un acteur et comment faire passer l'information de la meilleure façon qui soit. «C'est un grand homme que le monde n'oubliera jamais".
Un visage marquant, une manière originale d’utiliser la caméra et une forte présence. Voilà ce qui caractérise Mohamed Katib qui a brillamment négocié sa carrière. On ne sera pas étonné de le voir crever l'écran et, partant, occuper les premières marches sur la scène du cinéma marocain et étranger.

Vendredi 29 Juillet 2011 lib
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8 septembre 2011 20:22
Quand l'école publique ferme ses portes



à Derb Soltane El Fida, cinq autres écoles ont connu le même sort. Abdelmalek Badaoui, cadre à la Lydec et responsable de la Fédération des associations des parents d’élèves au quartier El Fida, les énumère : deux écoles sous le nom d’Ibnou Arabi (une pour filles et une autre pour garçons), l’école Ibnou Tachfine, l’école Alqayraouane et l’école Lalla Asmae. «Ces écoles n’ont été ni concédées ni transformées pour d’autres besoins liés à l’éducation. Les bâtiments sont actuellement à l’abandon, et sont squattés par des clochards»,
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
3 octobre 2011 15:48
Bonjour ,
Bara222 et viet53 vous me faites tantot rire tantot revenir en arriere au histoir d'enfance a derb sultan / Elfida , et au histoire raconté des parents et grands parent !Angel
Mes grands parent ont demenagér dans les anneés 40 a derb sultan, el fida etait un desert total , on dispose encor d une tof du boulvard plein de sable et maisonnete tout autour.....derb sultan a presque changé , certes y a des trucs marquantes encor resté intactes , com ecole mohmadia , cinema malakya et zahra a bni mgild , ....oui j avais entendu parler du ciné en plein air à larmitage!

kan j y vais à casa c est un must pour moi derb sultan sinon partir sur casa sans mettre les pieds là-bas c'est rien oulah!!
il faut me balader f kissaryiyat lhfari , le matin aller au jmi3a , me balader dans les ptites ruelle du swiqa ! avec les marchands mfarchin fel ard , les maisonettes anciens , aussi voir les bagard!! i love it!! derb seltan c'est lhayha ! y a pas un jour ki passe sans avoir assisté Grrrra une mdarba ou engeulade winking smiley) aussi lors des preparatif pour les match raja Football !!! ohhh derb sultan kolo nayed , surtout apres les victoirs c'est sahet sraghna qui devient le champs elysés avec les motards, lhayhaaaaa!!!Danse
vive Casa vive Derb sultan !!!Clap


P.S : le Top des topics !
b
24 novembre 2011 22:12
Citation
risoto a écrit:
Bonjour ,
Bara222 et viet53 vous me faites tantot rire tantot revenir en arriere au histoir d'enfance a derb sultan / Elfida , et au histoire raconté des parents et grands parent !Angel
Mes grands parent ont demenagér dans les anneés 40 a derb sultan, el fida etait un desert total , on dispose encor d une tof du boulvard plein de sable et maisonnete tout autour.....derb sultan a presque changé , certes y a des trucs marquantes encor resté intactes , com ecole mohmadia , cinema malakya et zahra a bni mgild , ....oui j avais entendu parler du ciné en plein air à larmitage!

kan j y vais à casa c est un must pour moi derb sultan sinon partir sur casa sans mettre les pieds là-bas c'est rien oulah!!
il faut me balader f kissaryiyat lhfari , le matin aller au jmi3a , me balader dans les ptites ruelle du swiqa ! avec les marchands mfarchin fel ard , les maisonettes anciens , aussi voir les bagard!! i love it!! derb seltan c'est lhayha ! y a pas un jour ki passe sans avoir assisté Grrrra une mdarba ou engeulade winking smiley) aussi lors des preparatif pour les match raja Football !!! ohhh derb sultan kolo nayed , surtout apres les victoirs c'est sahet sraghna qui devient le champs elysés avec les motards, lhayhaaaaa!!!Danse
vive Casa vive Derb sultan !!!Clap


P.S : le Top des topics !



Bonsoir risoto,
J'espère que tu nous feras le plaisir de contempler les photos dont tu disposes du désert total de Bd El Fida des années 40...

Merci
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
f
27 novembre 2011 09:50
COUCOU LA JEUNESSE,

Salut BARA222,

Avant tout , Bonnée année Hijria 1433 à tous.

ça fait longtemmmmmmps, j'espère que tu vas bien, mais je te prie de m'excuser, c'est juste, le travail, le travail et les voyages d'urgence au maroc.

Je peux confirmer RISOTO, celui qui est passé par les anciennes rues de casa, ou celui qui a bu l'eau de casa, ou encore mieux, celui qui a mangé les fameux "SANDWICHS" de thon à HOBOUS, gardera une jeunesse SANS FIN.

Depuis le mois d'avril 2011, je pars au maroc une fois par mois à cause de ma mère qui est très souffrante, le chagrin rempli mon coeur, mais le fait de passer par derb sultan, sahat sraghna etc..... c'est une consultation chez un étiopathe.

BONNE JOURNEE MES AMIS thumbs upthumbs upthumbs upthumbs upthumbs upthumbs upBye
b
5 mai 2012 19:05
Citation
Viet53 a écrit:
COUCOU LA JEUNESSE,

Salut BARA222,

Avant tout , Bonnée année Hijria 1433 à tous.

ça fait longtemmmmmmps, j'espère que tu vas bien, mais je te prie de m'excuser, c'est juste, le travail, le travail et les voyages d'urgence au maroc.

Je peux confirmer RISOTO, celui qui est passé par les anciennes rues de casa, ou celui qui a bu l'eau de casa, ou encore mieux, celui qui a mangé les fameux "SANDWICHS" de thon à HOBOUS, gardera une jeunesse SANS FIN.

Depuis le mois d'avril 2011, je pars au maroc une fois par mois à cause de ma mère qui est très souffrante, le chagrin rempli mon coeur, mais le fait de passer par derb sultan, sahat sraghna etc..... c'est une consultation chez un étiopathe.

BONNE JOURNEE MES AMIS thumbs upthumbs upthumbs upthumbs upthumbs upthumbs upBye


Bonjour Viet53,

Je ne sais pas comment te remercier pour l'aide que tu m'apportes en ces moments difficiles, ton soutien me charge les batteries et me propulse vers un avenir meilleur...Merci pour tout ...

Respects
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
b
6 mai 2012 20:50
C'est un article qui me semble intéressant, sa place sur ce topic est indéniable,des repères,des dates,des architectes réputés, des personnages historiques,des lieux de mémoire collective,des parfums,des odeurs etc...


Les
Habous, un quartier authentique



Les dédales des ruelles commerçantes combinent à la fois les grandes
lignes de l’architecture musulmane et les règles de l’urbanisme moderne.


# Les charmes de la médina sont liés à l’esprit architectural et à
l’atmosphère de sérénité qui règnent dans ce quartier résolument à part.


Des petites ruelles et des placettes, d’élégantes arcades en pierre, des
échoppes traditionnelles… nous sommes au quartier des Habous. Un lieu
mythique de Casablanca qui a sauvegardé des atouts auxquels promeneurs
et touristes ne résistent pas.
Les formes authentiquement marocaines de ce quartier rappellent tout le
charme des médinas anciennes avec tous les grands éléments urbains
propres au rite et à la vie musulmane. Pourtant, cet espace qui allie
tradition architecturale marocaine et normes d’urbanisme et de confort
moderne a été conçu et imaginé par des Français.

Une médina conçue par des Français
Il est né d’une idée de Samuel Biarnay, directeur de l’Administration
des Habous en 1916 et d’un plan d’urbanisme établi par Henri Prost,
directeur du service spécial d’architecture et des plans des villes, dès
1915. Selon l’association Casamémoire, les terrains destinés à la
construction du quartier des Habous ont été donnés au Sultan par un
riche commerçant israélite, Haïm Bendahan. Le sultan Moulay Youssef
partage alors le terrain en 4 lots : le premier est destiné à
l’édification d’un palais, le deuxième à la construction d’une petite
cité pour les employés du palais (derb Sidna), le troisième est réservé à
l’édification d’une cité (derb El-Hâjib Thami) pour les fonctionnaires.
Cette dernière allait être détruite au début des années 1980 et
l’espace accueille aujourd’hui les jardins du Palais Royal. Quant au
quatrième lot, il est attribué aux Habous.
En 1916, Prost charge l’architecte Laprade d’élaborer le premier plan du
quartier des Habous. Obligé de suivre Lyautey en 1917 à Rabat, c’est
aux architectes A. Cadet et E. Brion que revient la tâche de concevoir
un véritable plan et de le développer tout au long de l’extension du
quartier sur une période de plus de 30 ans. L’édification de cette
«ville nouvelle indigène» a pour fonction, à l’origine, de loger la
population rurale des bidonvilles qui se multiplient aux abords de la
cité. Elle sera finalement prise d’assaut par des familles plus aisées,
surtout les commerçants fassis, séduits par l’architecture des lieux.

Une architecture «métissée»
Avec sa structure labyrinthique, ses petites places, ses maisons
tournées vers l’intérieur, ses arcades de pierre et ses marchés
traditionnels, cette ville nouvelle, pensée comme telle, est réellement
un lieu où la vie s’organise de manière très authentique.
Elle abrite mosquées, bains maures, boutiques isolées ou regroupées en
«kissariat», «fondouk», etc. Ses arcades bordent une large avenue et
abritent une série de librairies spécialisées. Le tribunal et ses
coupoles vertes, ainsi que la mosquée Sidi Ben Youssef, contribuent au
raffinement esthétique du quartier.
Le quartier des Habous s’organise aussi selon un schéma d’inspiration
provençale autour de placettes conviviales et de rues piétonnes aérées.
Dans les dédales de ses ruelles commerçantes, associant les grandes
lignes de l’architecture musulmane et les règles de l’urbanisme moderne,
les visiteurs flânent sous les senteurs et couleurs d’un Maroc
pittoresque.


Découverte du souk
Dans le petit souk du cuivre, on peut admirer le travail des dinandiers
travaillant les théières, les chandeliers ou les plateaux ronds. Des
mains d’artistes gravent sous les yeux des curieux et révèlent le talent
du «maâlem» marocain dans le travail du métal. Des spécialistes de la
tapisserie procèdent également, une fois par semaine, à une vente à la
criée de tapis marocains provenant de différentes régions du pays.
L’endroit regorge aussi de bazars qui vendent des habits traditionnels.
Qu’il s’agisse de l’habit berbère, sahraoui ou fassi, le quartier des
Habous dévoile tout un éventail de produits purement marocains.Grâce à
ses cafés typiques et l’odeur du thé qui s’en dégage, l’endroit acquiert
un aspect qui engage à la convivialité et au partage. Malgré ses
allures de ville moderne avec un rythme de vie stressant, Casablanca
cache encore des facettes séduisantes qui invitent à la découverte et à
la flânerie. Samedi prochain, on dévoilera un autre lieu, une autre
histoire…

Palais Royal et Mahkama du Pacha

En bordure du quartier des Habous, le Palais Royal fut construit au
début des années 20 du siècle dernier. Renfermant un ensemble de jardins
méditerranéens dessinés par l’architecte Forestier en 1916, il fut
construit par les frères Pertuzio, qui s’attachèrent à faire de
l’ensemble un endroit somptueux équipé des infrastructures les plus
modernes. À proximité, la Mahkama du Pacha, édifiée entre 1948 et 1952,
servait à la fois de tribunal et de salon de réception du Pacha de
Casablanca. L’édifice compte pas moins de 60 salles et on y retrouve
toutes les formes et motifs décoratifs propres à l’architecture
hispano-mauresque. Ce bâtiment monumental abrite aujourd’hui la
préfecture du Méchouar.
Publié le : 4 Mai 2012 - Nadia Ouiddar, LE MATIN
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
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13 mai 2012 00:07
salut BARA,

c'est tout à fait normal ce que j'ai fait, un ou une amie c'est son rôle d'être là aux moments difficiles, je sais que tu sauteras cet obstacle incha allah, il suffit de garder espoir et de croire en soi.

Ces derniers temps, comme tu le sais je suis souvent loin de chez moi, mais je prie toujours allah qu'il t'aide à surmonter ces mauvais moments, ne t'inquiète pas, avec un peu de patience tout rentrera dans l'ordre incha allah.

A bientôt CoolCoolBye
b
8 juin 2012 17:57
Le quartier des Habous subit actuellement une cure de jouvence. Les travaux de réhabilitation concernent la reconversion des bâtisses historiques ainsi que la mise à niveau des monuments et sites historiques et culturelles symboliques. Sur place, on a déjà commencé le renouvèlement de la chaussée. Plusieurs ruelles telles que «Fkih Soussi» et «Fkih Gabbas» sont en chantier. Cette opération vise à rendre ce quartier mythique encore plus attrayant. Dans ce cadre, les murs ont aussi été repeints en jaune et blanc avec des motifs rappelant l’architecture musulmane des lieux. Les dédales des Habous semblent plus «joyeux» et invitent davantage à la flânerie.

Une enveloppe budgétaire de 9 MDh serait réservée à ce projet dont 5 MDH sont accordés par le Conseil de la région du Grand Casablanca. Ledit Conseil a octroyé à ce projet un montant de 3 MDH en mai 2008 et une enveloppe budgétaire supplémentaire de 2 MDH en janvier 2011. «Le Conseil de la région a financé l’étude du projet de réhabilitation du quartier des Habous et de tout le patrimoine de Casablanca. Pour l’instant, c’est l’Agence urbaine de Casablanca qui s’occupe du suivi du projet», indique une source bien informée.

Un investisseur privé a également choisi d’apporter une nouvelle touche au quartier des Habous. Le traiteur Bennis, connu dans la région et au niveau international grâce aux touristes qui le convoitent pour ses gâteaux marocains, a lancé un projet de restaurant de spécialités marocaines au niveau de la rue «Fkih Gabbas». Peu de temps après le début des travaux, des rumeurs circulaient concernant le blocage de ce projet. Des habitants du quartier affirment que «le traiteur a acheté toutes les maisons de la rue “Fkih Soussi”, située à côté de son magasin, afin de la fermer». Certains d’entre eux assurent que des barrières ont été effectivement déposées à l’entrée de la rue. Un responsable communal nous a confirmé que ce projet a été bloqué parce que l’investisseur a voulu interdire l’accès à cette rue. D’autres sources proches du dossier affirment qu’une autorisation temporaire a été bien octroyée à l’investisseur privé avant d’arrêter le chantier. Néanmoins, un responsable de la pâtisserie traiteur Bennis Habous nous a assuré que le projet n’est pas bloqué. «Le restaurant de spécialités marocaines, premier du genre au Habous, sera ouvert après le mois de Ramadan. Et la rue “Fkih Gabbas” sera désormais piétonne. L’Etat est en train de refaire cette partie du quartier», a-t-il souligné.

En attendant de voir le résultat de ces projets, le quartier du Habous continue de charmer les touristes qui sont nombreux à venir admirer son architecture et ses formes authentiquement marocaines.
Réaménagement de la Place Sidi Mohammed Ben Abdellah

D’autres projets de réhabilitation ont été également subventionnés par le Conseil de la région. Ce dernier a accordé un budget de 1 MDH en 2007 à la commune du Mechouar pour le réaménagement de la Place de la mosquée Al Mohammadi. Dans le même contexte, il a réservé 10 MDH en janvier 2011 pour la réhabilitation de la Place Sidi Mohammed Ben Abdellah. Selon une source bien informée, cette dernière sera transformée en une place touristique comme la place «Jamaâ El Fna».

Quartier des Habous est né d’une idée de Samuel Biarnay, directeur de l’Administration des Habous en 1916, et d’un plan d’urbanisme établi par Henri Prost, directeur du service spécial d’architecture et des plans des villes, dès 1915.
Les terrains destinés à la construction du quartier des Habous ont été donnés au Sultan par un riche commerçant israélite, Haïm Bendahan.
En 1916, Prost charge l’architecte Laprade d’élaborer le premier plan du quartier des Habous.

- Nadia Ouiddar, LE MATIN
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
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29 juin 2012 22:33
Citation
Viet53 a écrit:
salut BARA,

c'est tout à fait normal ce que j'ai fait, un ou une amie c'est son rôle d'être là aux moments difficiles, je sais que tu sauteras cet obstacle incha allah, il suffit de garder espoir et de croire en soi.

Ces derniers temps, comme tu le sais je suis souvent loin de chez moi, mais je prie toujours allah qu'il t'aide à surmonter ces mauvais moments, ne t'inquiète pas, avec un peu de patience tout rentrera dans l'ordre incha allah.

A bientôt CoolCoolBye

Chère Viet,

Au nom des miens je te présente mes sincères condoléances pour le décès de ta maman,ainsi qu'a ta famille...
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
b
14 juillet 2012 14:29
Session extraordinaire

Les maisons menaçant ruine seront ainsi au centre des débats lors de la session extraordinaire prévue mardi prochain. Le dernier recensement national, datant de l’année 2004, faisait ressortir que plus de 130 000 ménages au Maroc vivent dans des maisons menaçant ruine. Plus de la moitié de ces habitats dangereux se situent à Casablanca et concernent plus 66 000 ménages. Cependant, ces chiffres doivent être actualisés et les responsables qui suivent cette évolution estiment qu’ils doivent être revus à la hausse. Quant à la répartition des maisons menaçant ruine, près de 50% sont concentrés à Derb Soltane, alors que l’ancienne médina en compte à peu près 30%, avec près de 20 000 ménages concernés. À elle seule, l’avenue royale abrite près de 12 000 ménages vivant dans des maisons dans un état de délabrement avancé. «En termes d’habitations menaçant ruine, Casablanca devrait en compter entre 20 000 et 25 000 unités», conclut-il.
Publié le : 12 Juillet 2012 - LE MATIN
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
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25 octobre 2012 21:17
Une descente musclée des autorités locales à Derb Sultan


● Les autorités lancent une autre tentative de sédentarisation du secteur.
● Les marchands ambulants ne peuvent plus occuper le boulevard Mohammed VI.


# Les espaces de «Ferracha» sont loués par force à Derb Sultan. Ph. Seddik

L’anarchie des marchands ambulants n’est plus tolérée à Casablanca. Le 23 octobre, les autorités locales ont effectué une descente musclée au boulevard Mohammed VI. Les propriétaires des étalages, «Ferracha», se sont vus obligés de reculer jusqu’au trottoir. «L’occupation de la chaussée n’est plus tolérée», souligne un agent de l’autorité locale. Suite à cette décision, certains marchands ambulants n’ont pas caché leur colère : «C’est une période de fête, nous avons besoin de vendre notre marchandise afin de subvenir aux besoins de nos familles», déplore un propriétaire de «Ferracha». Certains vendeurs exaspérés ont tenté d’organiser un sit-in pour décourager les autorités. Sur place, la tension monte entre des vendeurs «chassés» et quelques représentants de l’autorité.

Ces derniers affirment que les indisciplinés ne pourront jamais reprendre leur emplacement. Face à cette situation, la majorité des commerçants préfèrent se plier aux directives des agents de l’autorité en espérant qu’il s’agit d’une action passagère. «Nous sommes habitués aux descentes des autorités.
Cette opération prendra fin dans la matinée. On n’a donc qu’à respecter leurs instructions pendant quelques heures», affirme un vendeur à Derb Sultan. «Faux, répond un agent de l’autorité locale. Nous avons reçu des instructions pour mener des campagnes de sédentarisation quotidiennes et permanentes des marchands ambulants. Ils n’ont plus le droit d’occuper une artère principale telle que le boulevard Mohammed VI, un passage obligatoire pour les taxis, bus et autres véhicules vers le centre-ville». Il faut dire qu’en temps normal, les «Frracha» occupent toute la chaussée. Impossible de se frayer un chemin au sein des étalages et des commerçants qui imposent leur loi.

«Notre mission n’est pas de tout repos avec ces vendeurs. Leur nombre augmente en permanence et ils inventent des prétextes afin de rester sur place», nous confie un responsable à l’arrondissement 17 de la préfecture d’arrondissements Al Fida Mers Sultan. Et d’ajouter que la majorité des places octroyées aux marchands ambulants sont louées quotidiennement à des sommes variant entre 50 et 100 dirhams par des jeunes de la région qui n’hésitent pas à utiliser la force pour obliger les vendeurs à payer.

La chaussée et le trottoir loués à Derb Sultan
«Effectivement, certains habitants du quartier louent différents espaces moyennant des sommes entre 10 et 20 dirhams par jour. Néanmoins, il faut savoir que cet espace est une aubaine pour des centaines de jeunes en chômage», nous confie l’un des marchands ambulants habitant à Derb Sultan. Une loi exceptionnelle gère le boulevard Mohammed VI et ses environs : la priorité est donnée aux habitants de la région qui ne sont pas obligés de louer l’espace. En même temps, des jeunes venant d’autres quartiers et d’autres villes veulent leur part du gâteau. Ces derniers doivent alors se battre pour avoir une place où déposer leur marchandise ou bien payer un loyer à des habitants de la région, «les plus forts», pour travailler en paix. «Plusieurs pratiques illicites se font ici au vu et au su des autorités locales. Personnellement je ne paie rien, mais les espaces de “Ferracha” sont loués à partir de 40 dirhams. Par contre, personne n’a le droit sur le boulevard principal. C’est pour cela que tout le monde veut s’y installer», nous confie Aziz, commerçant à Derb Sultan. «Je veux bien quitter le boulevard principal, mais ici chacun a une place fixe. Si je m’installe sur le trottoir ou bien je recule de quelques mètres, d’autres personnes réclameront leurs espaces.

On ne refuse pas de respecter les règles imposées par l’autorité, mais c’est une situation délicate», affirme l’un des vendeurs. Selon certains commerçants, cette situation anarchique n’arrange personne : «Nous avons essayé de nous regrouper en association en vain. Il faut que les autorités locales et les marchands ambulants réunissent leurs efforts pour trouver une solution». Rappelons que certains commerçants réguliers ont aussi leurs «Ferracha». Ils les confient à des personnes tierces pour affronter la concurrence du commerce informel. Les dernières descentes programmées par les autorités locales seraient-elles à même de venir à bout de ce fléau ?

Nouvelle expérience d’organisation

Toutes les mesures entreprises jusqu’à présent pour sédentariser les marchands ambulants ont été vouées à l’échec. Une fois recensés dans le cadre du programme de sédentarisation, ces commerçants cèdent leur fonds de commerce à des proches dans l’espoir d’être sédentarisés à leur tour. Pis, certains vendeurs refusent de «se caser» dans ces marchés pour toucher une clientèle plus large et pour éviter toute charge supplémentaire. Ainsi, depuis des années malgré les multiples propositions des autorités locales, aucune solution pratique n’a été trouvée pour reloger les «Ferracha». Certaines sources bien informées parlent d’une nouvelle expérience de sédentarisation. Il s’agit de donner des cartes aux marchands ambulants recensés pour mieux les gérer. Par la suite, on pourrait les organiser dans des marchés hebdomadaires.
Publié le : 23 Octobre 2012 - Nadia Ouiddar, LE MATIN
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
b
27 décembre 2012 11:51
Salam,

Un souvenir qui en dit long à une cousine très occupée actuellement, mais à qui je pense tous les jours.

beaucoup de réussites .

Fatima Ezzahra Derb Sultan
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
b
29 décembre 2012 00:16
Citation
bara 222 a écrit:
Salam,

Un souvenir qui en dit long à une cousine très occupée actuellement, mais à qui je pense tous les jours.

beaucoup de réussites .

Fatima Ezzahra Derb Sultan



saha
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
b
9 janvier 2013 22:52
Lutte contre la contrebande
Les services de contrôle resserrent l’étau



Des boîtes de médicaments d’origine douteuse et de produits dits aphrodisiaques ont été saisies. Une enquête a été ouverte afin de déterminer la provenance de cette marchandise et surtout le réseau de distribution et d’importation.

Hormis les produits alimentaires, la contrefaçon concerne les produits cosmétiques et les médicaments.

À Derb Soltane, les vendeurs de marchandises de contrebande affichent profil bas. Les commerçants qui étalent les produits cosmétiques d’origine inconnue se font de plus en plus discrets. Et pour cause, une descente des services de la police préfectorale, samedi dernier. Suite à cette ronde de contrôle, on a procédé à la saisie d’une cinquantaine de boîtes de médicaments et de produits dits aphrodisiaques. Il s’agit de comprimés, sirops, suppositoires, crèmes, lotions, café à effet stimulant pour plus d’une semaine et produits de médecine parallèle pour maladies rénales. Les boîtes saisies ont attiré la suspicion de la police préfectorale qui n’a pas pu vérifier la traçabilité de ces produits portant des «explications» en langue chinoise ou espagnole. Une enquête a été ouverte afin de déterminer l’origine de cette marchandise et surtout le réseau de distribution et d’importation. Deux personnes ont été également arrêtées à Garage Allal.

En outre, les services concernés ont demandé une analyse scientifique des produits saisis afin de déterminer leur nocivité. «Les produits saisis ne sont pas les seuls à être vendus en marché noir. Les médicaments et produits de médecine traditionnelle contre le rhume, la toux et les maux de dos, d’articulations et de maladies rénales sont très convoités en hiver», nous confie un marchand ambulant à Derb Soltane. «Tous les citoyens n’ont pas les moyens d’acheter les médicaments vendus en pharmacie. En outre, les rumeurs rassurent les consommateurs. On n’entend que les bienfaits de ces produits», ajoute un autre habitué du quartier.

Il faut dire que malgré les cas d’intoxication et les problèmes dermiques, la dernière tendance de la contrebande sur les marchés casablancais est aux produits cosmétiques. En effet, à Derb Soltane, des centaines de clients défilent chaque jour devant les étalages de lotions, lait, savons, soins du corps et du visage, ainsi que de palettes de maquillage au choix. Des produits signés Yves Saint-Laurent, Christian Dior, Givenchy, Garnier ou Avon… ici, on trouve l’imitation de tout ce qui se vend en parfumeries agrées ou même à Milan, Paris et en duty free. L’ensemble des produits affichés sur les chaînes satellitaires est étalé à Derb Soltane avec grand soin.

Cependant, ces imitations écoulées à des prix défiant toute concurrence ne constituent pas pour autant une si bonne affaire. Ce commerce pour le moins douteux, et qui devrait être sérieusement contrôlé, menace la santé des consommateurs. Selon un dermatologue à Casablanca, l’utilisation des produits cosmétiques périmés ou de contrebande peut causer l’apparition de boutons, de squames ainsi que de taches sur la peau. Ce genre de produits, d’où toute notice est absente, déclenche les allergies et le dessèchement de la peau.
Toutefois, certains commerçants persistent à dire que les produits de contrebande font la vedette des étalages de Derb Soltane. Selon certains, ces produits venus d’Algérie, de Turquie, de Sebta et de Melilia sont très prisés par le consommateur.

L’aspect bon marché constitue, en effet, l’argument de vente incontournable des commerçants : «Les gens à faible revenu ne prennent pas en considération la qualité, encore moins les dates de péremption des produits». «Les produits cosmétiques importés de l’étranger sont de meilleure qualité. Je préfère donc les acheter de Derb Soltane parce que l’origine des articles vendus en certaines parfumeries n’est pas vérifiée non plus. Leurs propriétaires s’approvisionnent souvent en produits de contrebande et les revendent à prix élevé», nous fait savoir d’un air confiant une jeune habituée des étalages de Derb Soltane. Et d’ajouter que si les produits cosmétiques de contrebande ne sont pas bénéfiques, ils ne peuvent pas être nocifs. Néanmoins, les médecins soulignent que l’utilisation d’un produit chimique périmé peut être parfois plus grave que la consommation d’un mauvais aliment. Ceci peut avoir des conséquences néfastes sur une longue durée, telles que la chute des cheveux ou l’allergie dermatologique.
Face à ce manque de conscience, les services de répression des fraudes tentent tant bien que mal de renforcer les contrôles.
Constat international alarmant

Selon un laboratoire pharmaceutique international, le trafic de médicaments contrefaits met en danger la vie des patients, exposés à leur insu à des produits inefficaces, voire dangereux : «Le médicament n’est pas un produit comme les autres. Avant toute commercialisation, il doit obtenir une Autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par une autorité compétente». Cette AMM garantit la sécurité, la qualité et l’efficacité du produit. Les «faux médicaments» ne respectent pas ces exigences. Leur fabrication, frauduleuse, ne fait l’objet d’aucun contrôle des autorités sanitaires (ou des professionnels de santé). Rien ne garantit leur qualité ou leur efficacité. Ils peuvent être soit inactifs, donc inefficaces pour traiter ou prévenir une pathologie, soit toxiques et avoir des effets nocifs sur la santé des patients. La fabrication et la commercialisation de faux médicaments relèvent d’un véritable trafic international. Selon le laboratoire pharmaceutique, cette activité générerait des profits supérieurs à ceux du trafic illicite de stupéfiants, mais exposerait à des sanctions souvent très limitées. Selon l’OMS, dans la plupart des pays industrialisés dotés de systèmes réglementaires et de contrôles du marché efficaces (c’est-à-dire l’Australie, le Canada, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la plus grande partie de l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique), son incidence est extrêmement faible, moins de 1% de la valeur du marché selon les estimations des pays concernés. Mais dans de nombreux pays africains, dans certaines régions d’Asie, d’Amérique latine et dans les pays en économie émergente, la proportion de médicaments en vente qui sont des contrefaçons est beaucoup plus élevée, pouvant atteindre 20 à 30%.
Par ailleurs, Internet est devenu un des vecteurs privilégiés de diffusion des médicaments falsifiés. Selon l’OMS, dans plus de 50% des cas, les médicaments achetés sur des sites Internet dissimulant leur adresse physique, seraient des contrefaçons.
Repères

Les contrefaçons sont des médicaments délibérément et frauduleusement étiquetés pour tromper sur leur identité et/ou sur leur origine.
L’utilisation de ces médicaments peut entraîner des échecs thérapeutiques, voire la mort.
La confiance du public dans les systèmes de soins peut diminuer à la suite de l’utilisation ou de la détection de médicaments faux, faussement étiquetés, falsifiés ou contrefaits.
La contrefaçon peut concerner les médicaments de marque déposée comme les produits génériques.
On trouve dans les médicaments contrefaits des produits avec les principes actifs corrects, erronés, sans principes actifs, à des doses trop faibles ou trop fortes, ou sous des conditionnements falsifiés.


Publié le : 8 Janvier 2013 - Nadia Ouiddar, LE MATIN
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
b
24 janvier 2013 18:19
Mohamed Majd n'est plus .

Citation
bara 222 a écrit:
Salam casainfo1,

C'est une part de nous-même et au travers de ces interviews des mots,des termes ,des dates,des lieux,des noms etc...reviennent régulièrement pour rafraichir notre mémoire...Derb Sultan rayonne toujours .
Merci


ALM : Que représente pour vous Derb Sultan ?
Mohamed Majd : Je suis né à Derb Sultan exactement au quartier espagnol rue de la «Melouiya». J’ai vécu toute mon enfance et ma jeunesse dans ce quartier qui témoigne de la colonisation française au Maroc. C’était un quartier de la résistance. Je tiens à vous dire que les habitants de Derb Sultan sont de vrais résistants. Je n’oublierais jamais cet amour profond et sincère que ces gens avaient pour la patrie. Ils marqueront toujours mon esprit et ma mémoire. Pendant cette période, ces gens-là m’ont inculqué beaucoup de principes et de valeurs. Aujourd’hui encore, Derb Sultan rayonne toujours et se distingue de tous les quartiers de Casablanca et même du Maroc.

Quelle est la différence entre Derb Sultan d’hier et celui d’aujourd’hui ?
Tout a changé à Derb Sultan. Il y a une grande différence entre le quartier d’hier et celui d’aujourd’hui. Avant, le quartier était moins peuplé. Il n’y avait pas beaucoup de magasins et d’endroits où on pouvait sortir. Mais je peux avancer que l’esprit de Derb Sultan a pu être conservé grâce à des places comme Sahat Sraghna, Laouina, Garage Allal, les lieux de commerce comme Qoréa, souk Jemaâ. Des lieux que je traversais chaque jour quand j’étais jeune. Il y avait aussi les cinémas Kawakib, Atlas, Shehrazade, Mauritania, Zahra. Derb Sultan est devenu un espace multiforme, ouvert où l’on peut trouver de tout.

Quel souvenir gardez-vous de cet endroit ?
Il m’est un peu difficile de me rappeler du bon vieux temps. Je tiens à vous dire que la vie à Derb Sultan pendant la colonisation m’a beaucoup marqué. À cette époque, j’étais encore jeune, donc je me rappelle bien du patriotisme de ses habitants. Beaucoup de souvenirs de mon enfance et de ma jeunesse sont restés éparpillés dans ma mémoire. La plupart des gens de Derb Sultan ont quitté le quartier. Donc c’est rarement que je visite l’endroit. Il m’arrive parfois d’y revenir notamment durant le mois de Ramadan rien que pour me souvenir des bons moments et respirer l’air de cette période.

C’est à Derb Sultan que vous avez fait vos premiers pas dans le monde du théâtre ?
Effectivement, je m’en rappelle très bien. J’ai fait mes débuts avec Abdellatif Hilal qui m’a encouragé à faire du théâtre. J’ai débuté mes premiers pas artistiques au sein de sa troupe créée dans ce quartier. Après j’ai rejoint la troupe de Abdelkader El Badaoui, c’était une autre nouvelle étape dans ma carrière.
Le 15-07-2010 à 10:49
Par : Houda El Fatimi
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
k
16 juin 2013 18:38
anta daba ach mane blaca kataskoune
ndabare like ala ndabar like ala photo
b
19 juin 2013 18:29
Citation
khokhogrigoine a écrit:
anta daba ach mane blaca kataskoune
ndabare like ala ndabar like ala photo


Salam khokhogrigoine,

Koul tssawer dial Derb Sultan, Grigoine, Koré3a , sidi Ma3rouf, derb Bouchentouf,derb Koré3a w zid,w zid

mar7ba bik a 5ouya
DS http://www.yabiladi.com/forum/derb-korea-casablanca-6-1681368.html
b
19 juin 2013 18:34
la réalité d'aujourd'hui BZIZ

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