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Contes et merveilles ......
r
29 août 2005 10:39
.....Le jardinier avait à peine renouvelé deux ou trois fois sa manœuvre que les végétaux noircissaient à vue d’œil et se couchaient sur le sable humide.

_ C’est l’eau, c’est sûrement l’eau ! s’écria le jardinier qui se précipita vers le puits.
Une fois penché sur le bord de la margelle, quelle ne fut sa stupeur de voir deux énormes babouches qui reposaient au fond de l’eau. Leur cuir laissait s’échapper du curieux filets verdâtres qui n’en finissaient pas de ce diluer. Avec un crochet, le jardinier s’empressa de retirer les deux chaussures qui s’étalèrent ensuite sur le sable telles deux grosses méduses informes. grinning smiley

Pas besoin de faire une enquête ! le jardinier avait reconnu les babouches de Bachir. Il se précipita chez le Cadi et demanda aussitôt réparation pour la perte de toutes ses plantations !
Bachir fut de nouveau convoqué au tribunal.
_ Tu te moques de la Justice ! lui dit le Cadi en colère, tu as encore voulu te débarrasser de tes babouches et tu les as jetées dans un puits, empoisonnant ainsi l’eau destinée aux cultures ! c’est un crime impardonnable ! tu devras verser quatre mille dinars au jardinier qui a perdu toutes ses récoltes !
_Quatre mille dinar ? murmura Bachir, j’aurais mieux aimé quatre mille jours de prison… c’est ce que je gagne en une année grâce à mon épicerie !
_ Peut-être, répondit le Cadi, mais c’est la somme que le jardinier a perdue à cause de ton entêtement !

Bachir calcula qu’il aurait pu acheter quarante paires de babouches avec tout cet argent ! Mais il paya. Arrivé chez lui ; il fit sécher ses chaussures puis il ajouta encore quelques pièces de cuir car l’eau avait décollé les semelles. Il se coucha enfin après les avoir rangées au pied de sa natte d’alfa.

La disparition des babouches était devenue une affaire de famille. Et plus que jamais, car elles les menaient tous à la ruine. C’était donc au tour de Mahmoud de faire disparaître les odieuses chaussures de son père. Dans la nuit, le jeune garçon se leva sans bruit, prit les maudites babouches et sortit. Il se dirigea vers le jardin public où il avait décidé de les enterrer.
Il se mit à creuser un grend trou dans le sable. Le travail avançait vite. Quelques dizaines de minutes suffirent pour atteindre une bonne profondeur. Il déposa les babouches au fond de la tranchée. Mais alors qu’il commençait à peine à reboucher, il entenditr un bruit de pas. Quelqu’un vient ! Vite, se cacher derrière un palmier……


grinning smiley grinning smiley grinning smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
o
29 août 2005 12:37
rifia
thank you
la prochaine fois c mon tour à brulerr les babouches de bashir, ha ha!!!!!!
r
30 août 2005 17:53
grinning smiley


...... Le Cadi ne vit pas, dans l’obscurité, la fosse qui lui barrait le passage. Il tomba lourdement sur les babouches et se cassa la jambe.
Le lendemain, allongé sur son lit de souffrance, le Cadi convoqua Bachir et, grimaçant de douleur, lui dit :
_ Bachir ! tu as voulut te venger parce que je t’ai condamné à rembourser le jardinier ! Et tu as conçu un piège pour me supprimer !
mais ton forfait portait ta signature ! cela va te coûter cher !
Bachir était abasourdi.

_Je t’assure, Grand chef de la Justice, je n’ai rien fait, je suis innocent !
Le Cadi se mit en colère( ce qui raviva sa douleur ).

_Tu as voulut me tuer et en plus tu te moques de moi ? Je te condamne à me payer tous mes frais et à entretenir toute ma famille jusqu’à ma complète guérison ! Tu as encore de la chance : je n’ai que deux femmes et quatorze enfants ! J’ai fait le calcul.. Cela te coûtera dix mille dinars, payables d’avance ! grinning smiley

Bachir ne pouvait plus parler. Il aurait mieux aimé parcourir dix mille kilomètres dans le désert sans boire ni manger. Mais cette fois, il ne compta pas le nombre de babouches qu’il aurait pu s’acheter avec une telle somme ! Cela représentait juste le prix de sa maison ! Il fut obligé de la vendre et tous les membres de sa famille s’installèrent dans sa boutique !

Cette fois, c’étais au jeune cousin Hamid de montrer son savoir-faire. Il devait ABSOLUMENT faire disparaître les abominable babouches ! grinning smiley

Après une longue réflexion, il décida de les jeter le plus loin possible, dans le seul endroit où tout se perd, même les hommes. Le désert. L’idée lui parut bonne. Il déroba les chaussures et prit la route du sud…
Arrivé au pied de hautes montagnes, il aperçut des dizaines et des dizaines de puits puis, un peu plus loin, un village. Il avisa un berger qui passait par là et lui demanda à quoi servaient ces puits.

_ils mènent à des souterrains que l’on nomme les foggaras. Ces souterrains recueillent l’eau de la vallée. Tous aboutissent dans une galerie près du village. Et de là partent de nombreux fossés qui traversent les jardins et les maisons. Ainsi, nous pouvons arroser les plantations, abreuver les animaux et amener l’eau jusqu’à nos demeures.

_ Mais les puits ? A quoi servent-ils ?

_ Ils permettent aux hommes de descendre sous terre et d’entretenir les souterrains.

Hamid remercia le berger pour toutes ces explications et attendit son départ. Il savait maintenant comment faire disparaître à jamais les babouches de Bachir. Il s’approcha discrètement de l’un des puits et laissa tomber les deux savates de cuir qui, telles des barques de pêcheur, s’en iraient se perdre au fil de l’eau dans l’obscurité des galeries.....



la suite et fin de cette fameuse histoire pour ce soiiiiiiiiiiiiiiiiir insha allah grinning smiley grinning smiley grinning smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
c
30 août 2005 17:58
J imagine les babouches!lol!
o
30 août 2005 20:22
ce n'est pas jouha= bashir!!!
a
30 août 2005 22:42
W
30 août 2005 23:36
Quoi , tu t'arrete la ?!
Tu ne t'est pas dit qu'on pourai pas dormir ce soir ?!
Ou encors qu'on passerai toute la nuit devans l'écrant a attendre ?! grinning smiley
r
31 août 2005 00:10
hihihi grinning smiley grinning smiley grinning smiley


voila la suite et fin grinning smiley


......Cette fois plus de problème…. De retour à la ville, il raconta son périple à Zineb, Mahmoud et Mokhtar, qui poussèrent tous trois un soupir de soulagement ( sans pitié pour le pauvre Bachir qui cherchait encore ses précieuses chaussures dans tous les recoins de sa boutique) . grinning smiley

Les deux babouches flottèrent longtemps dans la galerie et, arrivées au terme de leur voyage souterrain, s’arrêtèrent contre la grosse pierre percée qui répartissait l’eau dans les orifices de ce système si ingénieux et si indispensable à la vie des hommes, des animaux et des plantes ! Plus d’eau pour arroser les palmier et les arbres fruitiers, plus d’eau pour abreuver les chameaux et les moutons, plus d’eau pour faire la cuisine et laver le linge ! De mémoire de villageois, cela ne s’était jamais produit ! On fit appel aux « cureurs de galeries ».
Après trois jours de recherche dans les ténèbres et l’humidité, ils repérèrent enfin ce qui obstruait les ouvertures ! ils eurent toutes les peines du monde à sortir ce qu’ils prenaient pour des outres.grinning smiley Mais une fois à la lumière du jour, tout le monde reconnut les babouches les plus célèbres de la région ! La colère fut alors générale et une délégation de Sahariens vint jusqu’à la ville de Bachir porter les deux pièces à conviction devant le tribunal ! On accusa Bachir d’avoir voulut faire périr tout un village de faim et de soif !

_là, Bachir, lui dit le Cadit, tu as dépassé les limites ! Tu as mis en danger des familles entières… Les récoltes sont compromises, la famine menace. Ce que tu as fait est inhumain ! Tu es donc condamné à donner tout ce tu possèdes dans ton épicerie pour nourrir la population de ce village !

Entendant la sentence, Bachir se sentit défaillir. Il était ruiné… Il ne possédait plus rien !

_Quelle injustice ! pleurait-il, mes babouches ne m’ont apporté que le malheur et la ruine…. Maintenant oui, je suis décidé à m‘en séparer ! Mais je ne vais pas les jeter dans la rue, ni dans un puits, ni dans un trou, ni dans une foggara ! Je vais les brûler ! Qu’elles partent en fumée ! grinning smiley

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Il plaça les babouches au milieu de son magasin désormais vide. Lorsque l’allumette mit le feu aux chaussures, ce fut un embrasement général !

Une explosion gigantesque souleva le toit de l’épicerie, des flammes de plusieurs mètres montèrent rapidement vers le ciel en lançant des tourbillons de fumée noire ! Bachir eut juste le temps de s’enfuir et courut le plus loin possible. Les maisons voisines de l’épicerie flambaient à leur tour. En quelques minutes, l’incendie se propagea à la ville entière. Les flammes montaient en crépitant et toute la population dut fuir. Plus de jardin public, de palmeraie, de tribunal. Bachir et tous les habitants assistèrent impuisants à la furie de ce sinistre. Sans le moindre procès, Bachir fut alors banni. Mais lorsqu’il quitta ceux qui le chassaient et cette cité qui n’existait plus, un sourire illuminait tout de même son visage : ses babouches, source de son infortune, avaient enfin disparu !

Fin


aye yaye yaye grinning smiley kel périple ces babouches tongue sticking out smiley


demain je vous conterai l'histoire de "said le méchant garçon " ( insha allah ) winking smiley

a demain winking smiley

mouahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh



inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
31 août 2005 12:49
bon jspr ke l'histoire vous a plut ? smiling smiley

je vous raconte une autre histoire , celle de saïd le méchant garçon winking smiley


Said le méchant garçon

Le petit Saïd faisait le désespoir de ses parents ! Depuis qu’il était en âge de marcher, il ne pensait qu’à faire le mal à tous ceux qu’il approchait. On ne comptait plus les coups de pied ou les coups de poings qu’il avait distribués à chacun de ses frères, et les vilains tours qu’il avait joués à ses camarades….. Il jetait les chaussures dans les puits, déchirait les burnous, perçait les poches des sarouels…. Et, au fur et à mesure qu’il grandissait, ses mauvais coups devenaient de plus en plus malveillants. Il prenait vraiment plaisir à être malfaisant. Les remontrances, les rappels à l’ordre, les punitions n’y changeaient rien. A tel point que personne ne cherchait plus sa compagnie et que tout le monde le fuyait même.

Alors Saïd le solitaire exerça sa méchanceté sur de nouvelles proies. Il perça les yeux des oiseaux, coupa les pattes des lézards, mutila les gerboises et les fennecs…
Les animaux blessés se réfugièrent parfois dans les dunes et la cruauté du jeune garçon fut bientôt connue des esprits malins qui peuplaient le désert, les djenoun. Cela ne pouvait plus durer ! Leur roi, magicien parmi les magiciens, décida donc d’intervenir afin de punir cet enfant si cruel. Et un beau matin....


grinning smiley grinning smiley grinning smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
a
31 août 2005 18:55
elle etaient tres drole merci rifia

je la raconterai en disant qu'elle est de moi a mes neveux grinning smiley
N
1 septembre 2005 13:22
oui elle est super mais vite on veut la suite
r
1 septembre 2005 15:20
mrsi winking smiley


la suite grinning smiley


....Saïd poussa un cri de stupeur lorsqu’il s’aperçut dans le miroir : par Allah, que lui arrivait-il ? Deux énormes dents recourbées sortaient de sa bouche, des piquants de hérisson étaient comme plantés sur sa tête, sa peau ressemblait à celle d’un crapaud et des griffes pointues avaient poussé à la place de ses ongles !
Terrifié, il se cacha pendant deux jours dans une jarre. Il pleurait, gémissait en regardant ses mains griffues et sa peau rugueuse ! Mais rien ne se produisait, aucun changement ! Il était condamné à vivre sous cet aspect repoussant.

Lorsque ses parents le découvrirent ainsi, transformé en ogre monstrueux, semblable au ghoule ( ogre ) des légendes, ils furent horrifiés et encore plus désespérés que lui. Impuissants devant le drame qui les frappait, ils se précipitèrent chez le sorcier du village. Ce dernier n’avait jamais été confronté à un tel sortilège. Il consulta donc un de ses plus vieux grimoires. Et c’est à la dernière page du livre des sorts qu’il découvrit la solution !


******..... Pour que la victime du maléfice retrouve son aspect premier, il faudra confectionner une potion très spéciale avec une branche de retem, une fleur d’euphorbe, un œuf d’autruche et une datte de degoul…. Mais ces quatre ingrédients devront impérativement être réunis par celui-là même qui a été touché par la malediction du roi des djenoun....*******


la suite plus tard grinning smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
N
1 septembre 2005 22:46
il a eu ce quil méritait mais il me fait pitier maintenant.
jai hate dentendre la suite merci beaucoup
r
5 septembre 2005 09:36
je t'en prie marocaine winking smiley

voici la suite de Said winking smiley


......


Le sorcier se retourna alors vers les deux villageois :
_ C’est à Saïd de partir en quête et, à son retour, s’il rapporte ces quatre éléments, je pourrai lui préparer son remède.

Les parents reprirent espoir. Sans perdre un seul instant, ils s’empressèrent d’aller dire à leur pauvre enfant ce qu’il devait faire. Saïd sentit un grand soulagement l’envahir à la pensée que, bientôt, il pourrait ressembler à n’importe quel autre garçon de son âge et que tout cela ne serait plus qu’un lointain cauchemar. Il décida de partir sans attendre. Il n’emporta que quelques vivres et s’enfonça dans le désert.

Chemin faisant, il rencontra la gerboise et lui demanda où il pourrait, dans les dunes, trouver une fleur d’euphorbe….
_ Comment veux tu que je te conduise ! tu m’as coupé la queue autrefois et je ne peux plus aller bien loin !
Puis il rencontra un fennec et lui demanda où il pourrait trouver, dans le sable, un œuf d’autruche….
_ Comment veux tu que je t’aide ! tu m’as coupé les oreilles autrefois et je ne peux plus me déplacer !
Vint ensuite une bergeronnette printanière au ventre jaune et au dos vert ; il lui demanda si elle pouvait cueillir une datte de degoul…
_ Comment veux tu que je vole ! tu m’as coupé les ailes autrefois, je suis condamnée à sautiller sur place !
il rencontra enfin un dhobb, le lézard des palmiers, avec sa large queue épineuse, et lui demanda s’il pouvait se glisser dans un arbre et lui rapporter une branche de genêt.
_ Comment veux-tu que je rampe ! Tu m’as coupé une patte autrefois et je ne peux plus montrer aux arbres !
Le pauvre Saïd se sentit alors bien coupable. Il devait donc mener tout seul ses recherches.
Il creusa plusieurs énormes trous dans le sable avant de trouver un œuf d’autruche. Il monta dans des dizaines de palmiers afin de récolter quelques dattes de degoul. Il parcourut des dizaines de kilomètres dans le désert avant de découvrir des fleurs d’euphorbe. Et il mit plusieurs jours pour cueillir délicatement des tiges de retem avec ses griffes ....

Enfin, fatigué, exténué, éreinté, il prit le chemin du retour en portant ses précieux trésors. Ses pensées étaient remplies de regrets et de remords. Il avait eu faim, il avait eu chaud le jour, froid la nuit, et il s’était senti bien seul. L’aide des animaux lui aurait été bien utile....

C’est alors qu’il ......



vous aurez la suite tout a l'heure si vous etes sage grinning smiley

winking smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
s
5 septembre 2005 12:14
Eh la suite0.......
N
5 septembre 2005 16:38
jèspère que cette fois ci tu ne tarderas pas des jours. :-)
**************************
r
5 septembre 2005 21:46
winking smiley


C’est alors qu’il rencontra une gazelle affamée. Elle le suppliade lui donner à manger. Saïd eut pitié d’elle. « Il me restera encore trois autres ingrédients, pensa-t-il, ce sera bien suffisant pour ma potion. » Et il lui tendit ses fleurs d’euphorbe.
Un peu plus loin, il vit un pauvre renard qui se traînait péniblement car il s’était cassé une patte. Saïd eut pitié de lui ; avec sa branche de retem, il confectionna une attelle pour consolider l’os brisé. « bah, se dit-il,il me restera encore deux ingrédients, ce sera suffisant, pour mon breuvage. »
Au détour d’une dune, il tomba nez à nez avec un chameau. L’animal était en piteux état car il n’avait pas eu un seul brun d’herbe à se mettre sous la dent depuis une semaine au moins. Saïd eut pitié de lui et lui offrit toutes ses dattes. « Il me reste l’œuf, ce sera bien assez efficace pour me guérir ! »
En arrivant près de son village, il croisa une famille de pauvres bédouins. Le père et la mère se lamentaient car ils n’avaient plus rien pour nourrir leurs enfants. Sans plus réfléchir, Saïd donna l’œuf d’autruche qui lui restait, de quoi faire cuire une énorme omelette pour toute la famille.
C’est ainsi que le garçon rentra chez lui les mains vides. Il se rendit chez le sorcier. Il lui raconta que, quelques heures auparavant, tous les ingrédients étaient bien réunis au fond de sa besace, mais qu’ensuite il avait tout donné.
Le sorcier s’adressa à lui sur un ton solennel :
_ Sois rassuré, Saïd, je n’ai pas besoin de retem, d’euphorbe, de datte ou bien d’un œuf pour te venir en aide ! Ce qu’il fallait guérir, c’était ton cœur ! Tu as montré que tu étais capable d’avoir pitié, que tu pouvais soulager ceux qui souffrent. Tu as fait preuve de charité à l’égard des blessés, des affamés ou des misérables. Tu es débarrassé du mal La méchanceté ne t’habite plus ! Il est inutile de te soigner, tu as trouvé tout seul le bon remède. Ne t’inquiète donc plus, tu reprendras ton aspect d’autrefois.
Saïd remercia le sorcier et regagna sa maison. A peine en avait-il franchi le seuil, qu’il vit ses parents l’accueillir avec un large sourire. Sa peau était redevenue lisse, ses dents avaient repris une longueur et une forme « ordinaires », ses cheveux bouclaient à nouveau sur sa tête et ses griffes venaient de tomber pour laisser place à des ongles….

Saïd était fou de joie ! Il reprit sa place à l’école et dans le village. Et jamais on ne vit un garçon aussi serviable et complaisant que lui.

Fin winking smiley

La prochaine fois je vous conterai l’histoire de Ali le petit bossu grinning smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
c
6 septembre 2005 14:48
merci Rifia je viens de lire les deux histoires winking smiley Bachir le têtu et Said le radin winking smiley je te promet de lire celle de Ali le bossu smiling smiley
ÚÇÆÏÉ æ ÇáÚæÏ ÃÍãÏ...
r
6 septembre 2005 20:44
citoyenne du coeur

c'est plutot bachir le radin et said le tétu non? winking smiley


bon voila l'histoire de ali le bossu tongue sticking out smiley vous allez voir ke c un vrai jahha celui la grinning smiley


Ali le bossu

Il était une fois, dans le village de Ghadamès, un homme qui exerçait le métier de tailleur et qui se nommait Ali. Sa petite taille et son dos déformé par une énorme bosse lui donnaient une drôle de démarche. Les villageois le surnommaient donc le « petit bossu ». et cela lui brisait le cœur.
Il aurait bien voulut être comme tout le monde et, lorsque le soir tombait, aller retrouver des amis autour d’un thé ou d’un café. Mais il restait toujours seul.....

Toute la journée, à sa table de travail, il taillait des sarouels et cousait des kachabias. Il redoutait de rencontrer ses clients car ses derniers ne pouvaient s’empêcher de se moquer de son allure.eye rolling smiley Il sentait leur fausse pitié ou encore leurs rires narquois à peine dissimulés. Mais il avait appris à ne rien montrer de sa peine ou de sa colère. Il répondait d’un sourire forcé et lançait quelques bons mots, faisant ainsi toujours preuve de bonne humeur.

Ce qui le vexait le plus, c’était l’attitude des autres commerçants du village. Il les croisait chaque jour et, chaque jour, alors il passait devant leurs boutiques, les marchands ne manquaient pas de le saluer par des paroles blessantes.

L’épicier lui proposait de monter sur des boîtes de conserve pour « gagner de la hauteur »..... Le boulanger lui recommandait de manger du pain pour être « plus droit que ses baguettes »..... Le boucher lui offrait les cornes de ses vaches pour « qu’il puisse se défendre au cas où, et mieux qu’avec ses tout petits poings »... Le cafetier lui conseillait de boire plus de café car « il faut bien ça pour abattre le double de travail quand on est une demi-portion »....

Un soir, en rentrant chez lui, il subit pour la millième fois les mêmes offenses. Il résolut alors de se venger........ grinning smiley grinning smiley grinning smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
c
7 septembre 2005 11:35
hmmmmm...la vengeance est un plat qui se mange froid...attendons donc que Ali mette son stratagème au point winking smiley

ÚÇÆÏÉ æ ÇáÚæÏ ÃÍãÏ...
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