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Contes et merveilles ......
r
25 août 2005 22:54
j'aimerais partagé avec vous un livre que j'apprécie bcp et que je recopie sur mon ordi .....qui peut etre lu aussi bien aux enfants et apprécier par les adultes winking smiley



les babouches de bachir ..


Rien ne bougeait dans la petite ville saharienne écrasée par le soleil de ce mois d'été... Les ruelles tortueuses aux murs peints à la chaux étaient désertes. De temps en temps s'imprimaient sur le sable qui tapissait le sol les pas d'une furtive silouhette noire... De minuscules boutiques aux portes de fer s'alignaient le long de la principale rue commerçante... Une étrange odeur de parfum de bois et d'épices flottait dans l'air surchauffé...

Entre la boutique du tailleur et l'échoppe du marchand de ferraille s'ouvrait l'épicerie de Bachir. Elle débordait de produits de toutes sortes; les étagères croulaient sous le piment pilé, les tomates séchées, le fenouil, la cannelle, le cumin, le poivre doux.... De petites caisses de fer'blanc étaient remplies d'aromates que l'on brûlait, ou de graines pour parfumer la pâte de pain. Au plafond pendaient les plantes destinées à teindre la laine et sur le comptoir s'empilaient des boîtes en bois dans lesquelles étaient rangées la gardoufa, l'halba, connues pour leurs vertus médicinales, la messouak qui blanchi les dents, ou des herbes à ajouter dans le café ou le thé. Pour atteindre le fond de l'épicerie, il fallait enjamber des dizaines de sacs de toutes tailles qui renfermaient des légumes secs, des feuilles séchées, des céréales ou des graines.

Assis sur une chaise basse, protégeant l'entrée de son capharnaüm, un bras posé sur un sac de haricots et de l’autres sur un sac de lentilles, Bachir sommeillait...

la suite demain winking smiley insha allah



Modifié 3 fois. Dernière modification le 26/08/05 16:33 par rifia1.
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
a
25 août 2005 23:54
vivement demain sa donne envie merci rifia smiling smiley

j'adore les contes smiling smiley
r
26 août 2005 00:01
jt'en prie et tu ne seras pas déçu de la suite porque tu vas t'éclater de rire tout le long de l'histoire grinning smiley

winking smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
W
26 août 2005 00:16
Ha , c'est une comédie !
Bien..
au faite , Ta couper au bonne endroit....
Ne tard pas demain !
r
26 août 2005 07:30
....


Sa tête, inclinée sur son gros ventre, montait et descendait régulièrement au rythme de sa respiration.... Il faut dire qu'il ne passait personne à cette heure de la journée et que la chaleur était pénible à suporter en ce début d'après midi!

Est-ce que Bachir était heureux d'être épicier? Certainement! Il vendait bien sa marchandise et cela lui rapportait, bon an mal an, suffisamment pour donner à sa femme Zineb, à son fils Mahmoud, à son frère Mokhtar et à son cousin le jeune Hamid, de quoi vivre correctement... Mais sans plus! Car ilavait en effet l'habitude de calculer et il connaissait la valeur de l'argent.

_ Il faut vivre, manger, s'habiller, c'est certain, disait-il, mais pourquoi choisir ce qu'il y a de plus cher ou de plus précieux? Cela ne sert à rien!

Alors il appliquait lui-même ces principes avec rigueur, persuadé que son exemple allait convaincre tous les membres de sa famille de la nécessité de réduire les dépenses!

C'est ainsi qu'il ne changeait de djellaba que lorsqu'elle tombait en lambeaux, ou qu'il n'achetait un nouveau sarouel que lorsque ce dernier ne pouvait plus être racommodé! Et ses vieilles babouches étaient devenues le symbole de cette obcession de l'économie! Cela faisait bientôt plus de trente ans qu'ils les portait, et personne, ni sa femme, ni son fils, ni son frère, ni son cousin, n'avait réussi à lui en faire changer!


la suite plutard grinning smiley

winking smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
a
26 août 2005 11:32
c'est l'histoire d'un radin grinning smiley
r
26 août 2005 13:23
presque asma grinning smiley grinning smiley grinning smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/05 22:51 par rifia1.
r
26 août 2005 13:29
Chaque fois qu’apparaissait une déchirure ou que la semelle était trop usée, il réparait lui-même et collait une pièce par-ci, un morceau de cuir par là. A tel point que ses babouches étaient devenues énormes, disgracieuses, démesurées ! grinning smiley Et lorsque Bachir, le soir venu, sortait de son magasin pour regagner sa maison, tous les habitants du ksar se retournaient, surpris de voir ce brave commerçant qui marchait en se dandinant avec, à ses pieds, deux babouches ventrues comme des outres. Quant à Bachir, il souriait béatement, persuadé que ses concitoyens le considéraient comme le modèle de l’homme économe, comme la sagesse personnifiée. grinning smiley

Chez lui, sa femme lui reprochait son avarice : une paire de babouches, cela ne coûte pas cher tout de même ! Mais Bachir lui répondait qu’il avait la voûte plantaire fragile et qu’il n’était à l’aise que dans ses vieilles chaussures !

Tiens ! encore un trou qui se forme ! Et Bachir collait une nouvelle pièce… et les babouches continuaient d’enfler démesurément. Lorsqu’il traversait la ruelle qui le séparait de son magasin, les passants ne pouvaient pas s’empêcher de rire. Bachir, lui, était heureux de vivre dans une ville où les habitants manifestaient tant de joie et de plaisir à le rencontrer !

Tout le monde finit par connaître les "babouches de Bachir". Elles étaient désormais la référence à toute comparaison lorsqu'il s'agissait d'évoquer quelque chose de vraiment énorme ou d'encombrant.

Evidemment, chacun des membres de la famille de Bachir s'en trouva offusqué. La honte rejaillissait sur eux! Il fallait donc agir et faire cesser ce scandale! Le frère, Mokhtar, décida.....



hihihi la suite tout a l'heure grinning smiley grinning smiley grinning smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/05 22:51 par rifia1.
a
26 août 2005 19:13
r
26 août 2005 22:44
.......alors de dérober les fameuses babouches. Il profita du vendredi pour mettre son plan à exécution. Comme tous les musulmans, Bachir laissait ses chaussures devant la porte de la mosquée. Mokhtar, qui s’était muni d’un grand sac, n’eut aucun mal à les repérer… un regard à droite, un regard à gauche, et hop ! les deux babouches disparurent dans le sac.

La femme de Mokhtar avait été surprise de voir son mari revenir avec un gros sac sur l’épaule. Curieuse de nature, elle avait profité de l’absence de son époux pour regarder à l’intérieur. Voyant qu’il s’agissait des immondes babouches, elle avait poussé des cris d’horreur et les avait aussitôt jetées avec dégoût au milieu de la ruelle. Ce qui ne manqua pas de provoquer un attroupement_ car il était rare de voir les célèbres babouches sans leur propriétaire !

Bachir, une fois la prière terminée, chercha vainement ses babaouches bien-aimées. Quelqu’un les lui avait volées ! Il se précipita pieds nus chez le Cadi pour porter plainte.
_ Vous vous rendez compte ! on ne m’a jamais volé un haricot dans mon magasin et on me dérobe mes babouches devant le saint lieu ! Vous devez les retrouver !

Le Cadi avait envie de rire,mais il écouta la déposition avec sérieux et envoya plusieurs chaouchs effectuer leur enquête. Elle ne dura pas longtemps….



la suite est pour demain insha allah grinning smiley

winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/05 22:51 par rifia1.
a
27 août 2005 20:26
la suite smiling smiley
N
27 août 2005 20:52
oui j'aime bien ton hisdtoire. très bonne idée
a
27 août 2005 21:33
salam rifia1:
tres bonne histoire..tongue sticking out smiley
merci...................
[center][b][color=#CC0000]Veux-tu la récompense d’un jeûne d’une année entière ? [/color][/b][/center]: [b][color=#0000CC] Le Prophète (que la bénédiction et le salut d’Allah soient sur lui) a dit : « Jeûner trois jours, chaque mois équivaut à jeûner une année entière. » (rapporté par Bûkhâry et Moslim).[/color][/b]
o
27 août 2005 21:43
histoire fabuleuse rifia1
mais j'espere qu'elle ne sera pas aussi longues commes les babouches de bashir, ha ha!
c vraiment formidable!
l
27 août 2005 21:48
quelle leçon ! winking smiley
r
27 août 2005 22:51
je vous remerçie les zami(e)s smiling smiley

sa me fait plaisir ke vous les apréciez smiling smiley


je vais continuer l'histoire mais ne vous inkiétez pas elle n'est pas si longue et je vous conterai d'autres histoires bien plus fabuleuse que celui ci et avec toujours une bonne morale winking smiley

insha allah


a
27 août 2005 22:52
fauuse joie g crue que ct la suite grinning smiley

je voulais la lire avt d'aller dormir smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/05 22:53 par asma06.
r
27 août 2005 22:53
.....

Le chaouchs transportèrent l’objet du délit au siège du tribunal où Bachir fut convoqué sans tarder.
_ Comment ! lui dit le Cadi qui n’avait plus envie de rire, tu te moques de la Justice ! Tu affirmes que l’on t’a volé tes babouches alors que tu les as jetées au beau milieu de la rue ! Tu devras payer une amende de mille dinars aux chaouchs pour leur peine !

Bachir blêmit. Il aurait mieux aimé mille coups de bâton ! Mille dinars ! Il aurait pu s’acheter dix paires de babouches avec cette somme ! Mais il paya et put conserver l’objet de toutes ses attentions.

Il examina longuement. Tiens, le cuir était fendu au bout du talon. Il ajouta donc une pièce de plus puis se coucha, après avoir placés ses babouches au pied de sa natte d’alfa.

Dans la nuit, sa femme Zineb se leva sans bruit. C’est elle qui, à son tour, était chargée de faire disparaître les affreuses chaussures. Elle les prit et sortit de la maison sur la pointe des pieds. Dehors, tout était calme. Un petit air frais avait remplacé la chaleur torride de la journée. Il fallait faire vite. Elle se dirigea vers la palmeraie à l’extrémité de la ville, et là-bas, laissa tomber les deux énormes babouches au fond du puits. « Cette fois, personne ne pourra les rapporter ! » Puis elle se faufila jusque chez elle, comme si de rien n’était.

De bon matin, avant que la ville ne s’éveille, les jardiniers se mirent au travail au cœur de la palmeraie. A l’aide du balancier installé au-dessus du puits, on allait pouvoir puiser l’eau si précieuse pour les cultures. Le premier des jardiniers tira donc la corde pour faire descendre le panier fait de palmes tressées. Une fois rempli d’eau, ce dernier fut remonté sans trop d’efforts grâce au contrepoids. L’eau s’écoula d’abord dans le bassin puis dans les rigoles le long des petits carrés creusés dans le sable. Enfin, elle fut libérée et se déversa doucement sur les légumes qui attendaient leur arrosage quotidien. Mais …. Que se passait-il ce matin ?

...... tongue sticking out smiley



Modifié 2 fois. Dernière modification le 28/08/05 00:24 par rifia1.
a
27 août 2005 22:53
merci rifia smiling smiley
r
27 août 2005 22:56
jten prie a zine smiling smiley
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