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Maha74 a écrit:
bonjour tout le monde,
J'aimerai juste comprendre une chose, de nos jours internet et telephone deviennent une banalité, apparement pas pour les consultats marocains, punaise ca fait deux jours que j'appelle sans arret le consultat de marseille mais sans aucune réponse..... une simple imformation par telephone ou par internet est impossible a avoir on dirait qu'ils sont installer dans le desert....en 2014 a3ibad allah rah rada mounkar.....
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kemo a écrit:
J'avais déjà raconté mon expérience en 2012 : je vois que rien n'a changé !
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Attendez, je vous raconte mon odyssée du 28 juin 2012.
Réveillé très tôt 6h30, je prends le train de Rouen (76) à Paris, ensuite le RER qui va à Pontoise. J'ai déposé une journée d'ARTT, mais certains compatriotes ne peuvent se le permettre, il faut donc poser carrément une journée de travail et perdre de 80 à 150 € (selon votre salaire).
Arrivé parmi les premiers, il y a déjà une queue impressionnante (sans jeu de mots ) en forme de L à l'extérieur de la petite rue. Ça avance lentement, et tout est mélangé : jeunes, vieux, femmes enceintes...Une fois entrés à l'intérieur, il y a encore une file avec un type chauve (et plutôt très moche) derrière un petit comptoir qui nous hurle des ordres et vérifie pièce par pièce nos documents avant de nous délivrer un billet avec un n° d'attente. Ça pue l'urine, le vomi et la sueur humaine.
Les gens crient, poussent, s'invectivent... la tension monte. On dirait le marché aux animaux de Bouskoura la veille de l'Aïd el Kébir. Ne venez surtout pas avec des chaussures neuves ou une belle veste : certains vous marchent sur les pieds (tranquillement sans s'excuser ), d'autres s'agrippent à vous avec leurs mains sales et graisseuses. Bref ! Ayant le n° 46, je pénètre dans la petite salle qui est déjà archibondée et me tiens dans un coin entre la photocopieuse et le photomaton.
Après 90 minutes, on est à peine arrivés au n° 27, sachant que le système tombe en panne de temps en temps de manière inexpliquée. Ayant tourné ma playlist sur mon i-phone 3 fois, je me dirige vers le distributeur de café pour savourer un cappuccino. Me fais avaler 2 euros avant de remarquer "EN PANNE"
Un petit jardin à l'extérieur m'invite à respirer une bonne bouffée d'air frais, hélas, les gens fument et ça pue le Marlboro Classic algérien de contrebande. Je n'ai qu'une envie, tout laisser tomber et rentrer chez moi.
C'est à ce moment qu'on appelle mon n° : je me présente au guichet, le mec me dévisage comme si je débarquais de Mars et m'apostrophe : "c'est pourquoi ? " ... "Pour jouer au golf ducon" .
Il commence à s'embrouiller, m'enlève des documents, me pose des questions bizarres sur mes parents, ensuite m'envoie régler une somme de 79 € (un véritable racket) dans un petit guichet de la comptabilité (ne prennent que du cash comme des voleurs). Ensuite, je reviens, nouvelles palabres inutiles, et puis le clou de la journée : prise d'empreintes, alors là écoutez c'est HALLUCINANT ! Dans les pays développés, on vous prend le pouce et l'index, au consulat du Maroc (le plus beau pays du monde), on vous prend les empreintes des 10 doigts (ah vous lisez bien ) un vrai truc de ouf !
Vers 11h45 mon ordalie est enfin terminée. Je suis lessivé, C'est comme si j'avais couru un marathon avec des kenyans surentraînés.
Conclusion : quel plaisir de ne plus revoir leurs g.ueules pendant au moins 10 ans le temps de validité de la carte