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PISTACH a écrit:
L’oppression ancestrale des femmes arabes correspond au processus historique et socio-politique à travers lequel la société arabe s’est constituée, a évolué et s’est consolidée.
Toute l’histoire du monde arabe a consolidé la conception despotique, en mettant l’action sur la faiblesse de la femme, face à la force et à la virilité de l’homme : La raison principale de la création de la femme , c’est d’être épouse et mère avant tout. Son rôle se limite à soulager les difficultés de son mari et à lui rendre la vie plus agréable par son affection et son charme pour que lui, de son côté, lui apporte aide et sécurité matérielle.
L’essence des pouvoirs politiques, dans tous les pays arabes et malgré les diverses tendances idéologiques qui les sou-tendent, ne permet point un bouleversement fondamental de la condition de la femme arabe.La femme arabe demeure, de plusieurs manières, opprimée et aliénée, en tant que femme qui ne vit pas sa condition de femme, ni sexuellement, ni psychologiquement ; en tant que musulmane, astreinte au conformisme, aux valeurs religieuses et tout ce qu’elles véhiculent d’impositions rétrogrades, et en tant que mère, ménagère, procréatrice et instrument sexuel à la disposition de son mari.
Des mutilations sexuelles sont encore pratiquées sur les femmes dans des régions de certains pays arabes. Elles consistent en la circoncision du capuchon ou de la crête du clitoris, de l’excision, c’est à dire de l’ablation d’une partie ou de l’ensemble du clitoris et des petites lèvres, et de l’infibulation, exision et ablation d’une partie des grandes lèvres suivies de la suture partielle de la vulve. Ces pratiques inhumaines ont toujours été suivies de douleurs atroces, souvent d’hémorragie mortelle, et surtout de la mutilation des possibilités sexuelles. Et c’est celà ce que cherche l’homme arabe : la domestication de la sexualité de la femme, et cette domestication sert de régulateur pour tous les autres aspects de la vie sociale et politique. Nous voulons dire par là, que la répression et l’inhibition de la sexualité de la femme s’avèrent le meilleur moyen de bloquer toutes les tentatives de sa révolte et de son insubordination, donc de sa prise de conscience et de sa démystification des normes dominantes.
En dehors de l’attitude oppressive qui caractérise les tenants du pouvoir à l’échelle de l’ensemble du monde arabe, il faut bien relever ici qu’un grand nombre d’intellectuels arabes, favorables à l’émancipation des femmes, ne mettent nullement leurs généreuses idées en pratique. Ils refusent souvent de prendre part aux activités domestiques et continuent à s’adonner aux exaspérants rituels de la galanterie masculine en allumant la cigarette de la femme, en l’aidant à enlever ou à mettre son manteau, en l’installant telle une poupée en voiture...bref, à célébrer son infériorité.
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pao de acucar a écrit:
Pas besoin de se chamailler. Contrairement aux idées reçues, le Maroc, par exemple, est une société matriarcale. Cetres les hommes gèrent le pays (quelle gestion d'ailleurs!!, ahahaaaahhhhh!!) mais ce sont les femmes qui tiennent la baraque, la Grande Baraque. Un marocain, maghrébin, en général, se la raconte avec ses amis hommes. "Moi, celle-ci, je l'ai tiré-hwouitha," tel autre dira" celle-là, je lui ai fais ça, je suis rajal", mais dans les faits, lorsqu'il se retrouve avec une femme, il en fait beaucoup , beaucoup moins qu'il n'en dit et certains ferment littéralement leur g.ueule devant une femme; parce que un maghrébin ne se sépare jamais vraiment de sa mère dans sa tête, c'est elle qui lui tiend les c.ouilles, devant sa femme il aura plus ou moins le même comportement. C'est aussi la raison pour laquelle, la femme est encore dans une position de soumission dans le système j'entends, parce qu'au fond l'homme n'arrive pas à se détacher de la puissance de la mère, elle le domine encore inconsciemment et il lutte contre cette emprise en rabaissant la femme, s'aidant parfois et surtout légitimant par une interprétation de la religion, sa condition d'être inférieur, à son service comme sa mère était tout au service de son petit Dieu, il réclamera le même traitement avec sa femme.
La condition d'un arabe, c'est de rester toute sa vie un enfant.