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Comportements et traits de caractères du Prophète par Al-Ghazali
12 mars 2023 18:16
Le Prophète était l’homme le plus magnanime, le plus courageux, le plus juste et le plus chaste. Sa main n’a jamais effleuré celle d’une femme sur laquelle il n’avait aucun droit, ni de celle qui n’était pas son épouse, ni de celle qu’il ne lui était pas interdit d’épouser. C’était l’homme le plus généreux. Ni dinar ni dirham ne demeuraient la nuit chez lui. S’il en restait, et qu’il ne trouvait personne à qui le donner, il ne rentrait pas chez lui le soir avant de l’avoir remis à qui en avait besoin. Il ne prenait des choses que Dieu lui accordait que ses provisions annuelles, et distribuait le reste de sa faible quantité de dattes et d’orge dans la Voie de Dieu. On ne lui demandait aucune chose sans qu’il ne la donne. Parfois, s’il ne trouvait rien à donner, il préférait partager avec autrui une partie de ses provisions annuelles [conservées pour sa famille], et dont il avait besoin. Il réparait ses sandales, raccommodait ses vêtements, aidait aux tâches domestiques et coupait la viande avec ses épouses. C’était l’homme le plus pudique et ne fixait jamais le visage des gens. Il répondait à l’invitation de l’homme libre et de l’esclave. Il acceptait les présents, même s’il s’agissait d’une gorgée de lait ou d’une cuisse de lièvre. Il les mangeait et récompensait celui qui les lui offrait. Il ne mangeait pas de ce qui provenait de l’aumône (al-sadaqa) et ne s’estimait pas trop important pour répondre à l’invitation des gens ordinaires et des pauvres. Il se mettait en colère pour Dieu et non pour lui. Il appliquait la loi même si cela était à son détriment ou à celui de ses Compagnons. Les incroyants lui offrirent leur concours pour en combattre d’autres, mais bien qu’il n’avait qu’une petite armée et qu’il avait besoin d’hommes supplémentaires, il dit : « Je ne veux pas de l’aide d’un incroyant dans mes conquêtes. »

L’un de ses meilleurs et des plus vertueux Compagnons fut trouvé assassiné chez les Juifs, mais il ne se précipita pas ni n’excéda dans la sentence. Il accepta cent chamelles en guise de réparation pour le sang versé, bien que ses Compagnons aient besoin d’un chameau pour se renforcer. Parfois, il serrait une pierre sur son ventre pour supporter la faim et d’autres fois il mangeait ce qui était présent, et ne refusait pas ce qui était disponible ni ce qui était licite. S’il ne trouvait que des dattes, sans pain, il les mangeait. S’il trouvait de la viande grillée, du pain d’orge ou de seigle, il les mangeait. S’il trouvait des douceurs ou du miel, il en mangeait; et s’il trouvait du lait, sans pain, il s’en contentait. S’il trouvait un melon ou des dattes fraîches, il en mangeait. Il ne mangeait jamais appuyé, ni sur une table (khuwān) et ses pieds lui servaient de nappe. Il n’a jamais mangé suffisamment de pain trois jours de suite, et ce, jusqu’à sa mort, par choix et non par pauvreté ou avarice. Il assistait aux fêtes, rendait visite aux malades, participait aux funérailles et marchait seul et sans escorte au milieu de ses ennemis. C’était le plus modeste des hommes, le plus silencieux sans être arrogant et le plus éloquent sans être exubérant. Il avait le plus bel aspect et ne redoutait rien de ce monde. Il s’habillait de ce qu’il trouvait, parfois un manteau ample qui lui couvrait tout le corps, un manteau yéménite, ou une bure en laine. Il portait tout ce qu’il trouvait permis. Son anneau était d’argent, et il le portait parfois à l’auriculaire droit et d’autres fois à celui de la main gauche.

Il faisait monter son serviteur ou d’autres en croupe et montait ce qu’il pouvait : un cheval, un chameau, une mule grise ou un âne. Parfois, il marchait pieds nus sans manteau, ni turban ni couvre-chef. Il se rendait à l’autre bout de la ville pour rendre visite au malade; il aimait les parfums et détestait les mauvaises odeurs; il s’asseyait avec les pauvres, mangeait avec les indigents, honorait les hommes vertueux pour leur caractère et se mêlait aux hommes de haut rang pour leur piété. Il rendait visite à ses proches sans les préférer à ceux qui avaient plus de mérite qu’eux. Il n’opprimait personne, acceptait les excuses, plaisantait en ne disant que la vérité, riait sans s’esclaffer, assistait aux jeux licites sans les désapprouver et faisait la course avec son épouse. Il se montrait patient envers ceux qui élevaient la voix contre lui. Il possédait une chamelle et des brebis et se nourrissait, ainsi que sa famille, de leur lait. Il n’a jamais mieux mangé ni s’est mieux vêtu que ses domestiques, mâle et femelle. Pas un moment de sa vie n’est passé sans qu’il n’ait accompli une œuvre pour Dieu (exalté soit-Il) ou une action nécessaire à dresser son âme. Il se rendait dans les jardins de ses Compagnons. Il n’a jamais méprisé un pauvre pour son indigence et son infortune, et ne craignait pas un roi pour sa puissance; il appelait l’un et l’autre à Dieu de la même manière.
C
12 mars 2023 20:06
Une vie pour Allah.

Puissions nous prendre le même chemin.
M
MFL
12 mars 2023 20:45
Allah o akbar
Quel grand homme
Qu’Allah nous accorde Un comportement similaire
Citation
vivelescoucous a écrit:
Le Prophète était l’homme le plus magnanime, le plus courageux, le plus juste et le plus chaste. Sa main n’a jamais effleuré celle d’une femme sur laquelle il n’avait aucun droit, ni de celle qui n’était pas son épouse, ni de celle qu’il ne lui était pas interdit d’épouser. C’était l’homme le plus généreux. Ni dinar ni dirham ne demeuraient la nuit chez lui. S’il en restait, et qu’il ne trouvait personne à qui le donner, il ne rentrait pas chez lui le soir avant de l’avoir remis à qui en avait besoin. Il ne prenait des choses que Dieu lui accordait que ses provisions annuelles, et distribuait le reste de sa faible quantité de dattes et d’orge dans la Voie de Dieu. On ne lui demandait aucune chose sans qu’il ne la donne. Parfois, s’il ne trouvait rien à donner, il préférait partager avec autrui une partie de ses provisions annuelles [conservées pour sa famille], et dont il avait besoin. Il réparait ses sandales, raccommodait ses vêtements, aidait aux tâches domestiques et coupait la viande avec ses épouses. C’était l’homme le plus pudique et ne fixait jamais le visage des gens. Il répondait à l’invitation de l’homme libre et de l’esclave. Il acceptait les présents, même s’il s’agissait d’une gorgée de lait ou d’une cuisse de lièvre. Il les mangeait et récompensait celui qui les lui offrait. Il ne mangeait pas de ce qui provenait de l’aumône (al-sadaqa) et ne s’estimait pas trop important pour répondre à l’invitation des gens ordinaires et des pauvres. Il se mettait en colère pour Dieu et non pour lui. Il appliquait la loi même si cela était à son détriment ou à celui de ses Compagnons. Les incroyants lui offrirent leur concours pour en combattre d’autres, mais bien qu’il n’avait qu’une petite armée et qu’il avait besoin d’hommes supplémentaires, il dit : « Je ne veux pas de l’aide d’un incroyant dans mes conquêtes. »

L’un de ses meilleurs et des plus vertueux Compagnons fut trouvé assassiné chez les Juifs, mais il ne se précipita pas ni n’excéda dans la sentence. Il accepta cent chamelles en guise de réparation pour le sang versé, bien que ses Compagnons aient besoin d’un chameau pour se renforcer. Parfois, il serrait une pierre sur son ventre pour supporter la faim et d’autres fois il mangeait ce qui était présent, et ne refusait pas ce qui était disponible ni ce qui était licite. S’il ne trouvait que des dattes, sans pain, il les mangeait. S’il trouvait de la viande grillée, du pain d’orge ou de seigle, il les mangeait. S’il trouvait des douceurs ou du miel, il en mangeait; et s’il trouvait du lait, sans pain, il s’en contentait. S’il trouvait un melon ou des dattes fraîches, il en mangeait. Il ne mangeait jamais appuyé, ni sur une table (khuwān) et ses pieds lui servaient de nappe. Il n’a jamais mangé suffisamment de pain trois jours de suite, et ce, jusqu’à sa mort, par choix et non par pauvreté ou avarice. Il assistait aux fêtes, rendait visite aux malades, participait aux funérailles et marchait seul et sans escorte au milieu de ses ennemis. C’était le plus modeste des hommes, le plus silencieux sans être arrogant et le plus éloquent sans être exubérant. Il avait le plus bel aspect et ne redoutait rien de ce monde. Il s’habillait de ce qu’il trouvait, parfois un manteau ample qui lui couvrait tout le corps, un manteau yéménite, ou une bure en laine. Il portait tout ce qu’il trouvait permis. Son anneau était d’argent, et il le portait parfois à l’auriculaire droit et d’autres fois à celui de la main gauche.

Il faisait monter son serviteur ou d’autres en croupe et montait ce qu’il pouvait : un cheval, un chameau, une mule grise ou un âne. Parfois, il marchait pieds nus sans manteau, ni turban ni couvre-chef. Il se rendait à l’autre bout de la ville pour rendre visite au malade; il aimait les parfums et détestait les mauvaises odeurs; il s’asseyait avec les pauvres, mangeait avec les indigents, honorait les hommes vertueux pour leur caractère et se mêlait aux hommes de haut rang pour leur piété. Il rendait visite à ses proches sans les préférer à ceux qui avaient plus de mérite qu’eux. Il n’opprimait personne, acceptait les excuses, plaisantait en ne disant que la vérité, riait sans s’esclaffer, assistait aux jeux licites sans les désapprouver et faisait la course avec son épouse. Il se montrait patient envers ceux qui élevaient la voix contre lui. Il possédait une chamelle et des brebis et se nourrissait, ainsi que sa famille, de leur lait. Il n’a jamais mieux mangé ni s’est mieux vêtu que ses domestiques, mâle et femelle. Pas un moment de sa vie n’est passé sans qu’il n’ait accompli une œuvre pour Dieu (exalté soit-Il) ou une action nécessaire à dresser son âme. Il se rendait dans les jardins de ses Compagnons. Il n’a jamais méprisé un pauvre pour son indigence et son infortune, et ne craignait pas un roi pour sa puissance; il appelait l’un et l’autre à Dieu de la même manière.
 
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