Du complexe au mythe: deconstruction de l’image politique d’uqba ibn nafiaa
Par: Hassan Banhakeia (Université d’Oujda)
Ici, je ne prétends nullement mener à terme une étude d’histoire car je ne suis pas historien, mais plutôt développer une réflexion à partir d’un contact «historique, civilisationnel et culturel» déséquilibrant entre le Machreq («lever», Arabie) et le Maghreb («coucher», Tamazgha «Berbérie»). J’entends plutôt sonder le passé collectif et l’interpréter afin d’avoir une connaissance objective de l’évolution de notre société, depuis le commencement jusqu’à nos jours. L’arabisation sauvage contemporaine est à corréler à la première présence orientale en Afrique du nord. Ainsi, j’essayerai de saisir, par rétrospection, la logique de cet enchaînement: violence individuelle (d’un homme de guerre) au début, et violence généralisée des institutions (du système) de maintenant. Cette jonction entre le Machreq et le Maghreb, avant tout violente par le conflit linguistique et culturel, est souvent dite de paix, de reconnaissance mutuelle et de fraternité dans l’histoire anecdotique «officielle». Elle se présente comme l’amalgame constant d’une part entre l’arabité et l’Islam, et de l’autre entre l’amazighité et l’Islam, où il serait difficile de déceler les éléments définitoires de chacun, mais un rappel du commencement du contact entre ces deux univers, peut nous être d’un grand éclairage. Cette réflexion est, en fait, suite à la lecture d’un texte biographique d’Uqba où le ton élogieux du Conquérant sanguinaire (nommé le pionnier de l’arabité) dérange souvent le cheminement et la cohérence de la narration historique à force de multiplier des digressions de fantaisie, et d’un article de Butaina Chaabane intitulé «Leçons de Rabat» (paru dans «Asharq al Awsatt» le 29 novembre 2004) qui, dans un ton péremptoire, célèbre la grandeur «surpassante» de l’arabité au Maroc où les Marocains excellent simultanément dans leur amour excessif de l’arabité et par conséquent dans leur haine de soi (et de l’amazighité). La première impression de lecture qu’on a après la découverte d’un tel personnage d’histoire, est difficile à interpréter, voire à expliquer. Comment peut-il ce nom oriental survivre encore dans l’espace maghrébin? Précisément, comment les pancartes, les rues et les établissements de l’Afrique du nord s’enorgueillissent-ils à le porter encore? Cette situation, au fond réelle et antithétique, peut-elle, à elle seule, traduire ce qu’on entend ici par «complexe d’Uqba»? S’agit-il d’un complexe assumé ou consenti pour devenir un mythe patent? Qu’est-il de la critique ou de la lecture déconstructrice qui pourrait montrer que ce complexe nord-africain n’est qu’un nœud «multiplicateur» de supplices pour l’Amazigh? Par ailleurs, un grand et douloureux complexe, au cas où il n’est pas jaugé, expliqué et défoulé, devient irréversiblement mythe fondateur. Cela a été bien le cas d’Uqba, le bâtisseur de l’arabité en Afrique du Nord.
soleil_de_nuit a écrit: ------------------------------------------------------- > Du complexe au mythe: deconstruction de l’image > politique d’uqba ibn nafiaa > > Par: Hassan Banhakeia (Université d’Oujda) > > > > Ici, je ne prétends nullement mener à terme une > étude d’histoire car je ne suis pas historien, > mais plutôt développer une réflexion à partir d’un >.......................................... Cela a > été bien le cas d’Uqba, le bâtisseur de l’arabité > en Afrique du Nord. > > >
Uqba ibn Nawfal (Que Dieu l'agrée) n'est pas le batisseur de l'arabité en Afrique du Nord mais le batisseur de l'Islam en Afrique du Nord. Uqba n'a arabisé personne, à cette époque l'arabisation n'avait pas commencé. Malheureusement tu mélanges tout! :-)
Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/09/05 18:34 par mohand78.
Monsieur hassan benhakeia nous propose de nous emanciper de l'arabité, source de notre declin, par le biais du personnalité controversé de OQBA , source d'après ses dires du premier socle de l'invasion arabiste dont on souffre encore.
il se base sur un seul article pour nous délivrer de cette ignorace concernant la vraie personnalité du dit OQBA dont on commémore aveuglement le nom.
Monsieur hassan benhakeia a raison de souligner qu'il n'est aucunement historien, mais son discours n'est qu'un avis personelle qui n'engaga que lui.
Conclusion:
Vu le peu d'arguments (un seul article) pour etayer des conclusions hâtives. Vu le cheminement simpliste de l'auteur pour fonder sa conclusion (un seul être est source d'un système)
L'auteur est condamné payé un pot à monsieur IRON-MAN pour le préjudice subit.
Néanmois;
Vu que l'auteur a reconnu au préalable ses lacunes en la matiére.
Du complexe au mythe: deconstruction de l’image politique d’uqba ibn nafiaa
Par: Hassan Banhakeia (Université d’Oujda)
Ici, je ne prétends nullement mener à terme une étude d’histoire car je ne suis pas historien, mais plutôt développer une réflexion à partir d’un contact «historique, civilisationnel et culturel» déséquilibrant entre le Machreq («lever», Arabie) et le Maghreb («coucher», Tamazgha «Berbérie»). J’entends plutôt sonder le passé collectif et l’interpréter afin d’avoir une connaissance objective de l’évolution de notre société, depuis le commencement jusqu’à nos jours. L’arabisation sauvage contemporaine est à corréler à la première présence orientale en Afrique du nord. Ainsi, j’essayerai de saisir, par rétrospection, la logique de cet enchaînement: violence individuelle (d’un homme de guerre) au début, et violence généralisée des institutions (du système) de maintenant. Cette jonction entre le Machreq et le Maghreb, avant tout violente par le conflit linguistique et culturel, est souvent dite de paix, de reconnaissance mutuelle et de fraternité dans l’histoire anecdotique «officielle». Elle se présente comme l’amalgame constant d’une part entre l’arabité et l’Islam, et de l’autre entre l’amazighité et l’Islam, où il serait difficile de déceler les éléments définitoires de chacun, mais un rappel du commencement du contact entre ces deux univers, peut nous être d’un grand éclairage. Cette réflexion est, en fait, suite à la lecture d’un texte biographique d’Uqba où le ton élogieux du Conquérant sanguinaire (nommé le pionnier de l’arabité) dérange souvent le cheminement et la cohérence de la narration historique à force de multiplier des digressions de fantaisie, et d’un article de Butaina Chaabane intitulé «Leçons de Rabat» (paru dans «Asharq al Awsatt» le 29 novembre 2004) qui, dans un ton péremptoire, célèbre la grandeur «surpassante» de l’arabité au Maroc où les Marocains excellent simultanément dans leur amour excessif de l’arabité et par conséquent dans leur haine de soi (et de l’amazighité). La première impression de lecture qu’on a après la découverte d’un tel personnage d’histoire, est difficile à interpréter, voire à expliquer. Comment peut-il ce nom oriental survivre encore dans l’espace maghrébin? Précisément, comment les pancartes, les rues et les établissements de l’Afrique du nord s’enorgueillissent-ils à le porter encore? Cette situation, au fond réelle et antithétique, peut-elle, à elle seule, traduire ce qu’on entend ici par «complexe d’Uqba»? S’agit-il d’un complexe assumé ou consenti pour devenir un mythe patent? Qu’est-il de la critique ou de la lecture déconstructrice qui pourrait montrer que ce complexe nord-africain n’est qu’un nœud «multiplicateur» de supplices pour l’Amazigh? Par ailleurs, un grand et douloureux complexe, au cas où il n’est pas jaugé, expliqué et défoulé, devient irréversiblement mythe fondateur. Cela a été bien le cas d’Uqba, le bâtisseur de l’arabité en Afrique du Nord.
" Les illusions tombent l'une après l'autre, comme les écorces d'un fruit, et le fruit, c'est l'expérience. Sa saveur est amère. "
Du complexe au mythe: deconstruction de l’image politique d’uqba ibn nafiaa
Par: Hassan Banhakeia (Université d’Oujda)
Ici, je ne prétends nullement mener à terme une étude d’histoire car je ne suis pas historien, mais plutôt développer une réflexion à partir d’un contact «historique, civilisationnel et culturel» déséquilibrant entre le Machreq («lever», Arabie) et le Maghreb («coucher», Tamazgha «Berbérie»). J’entends plutôt sonder le passé collectif et l’interpréter afin d’avoir une connaissance objective de l’évolution de notre société, depuis le commencement jusqu’à nos jours. L’arabisation sauvage contemporaine est à corréler à la première présence orientale en Afrique du nord. Ainsi, j’essayerai de saisir, par rétrospection, la logique de cet enchaînement: violence individuelle (d’un homme de guerre) au début, et violence généralisée des institutions (du système) de maintenant. Cette jonction entre le Machreq et le Maghreb, avant tout violente par le conflit linguistique et culturel, est souvent dite de paix, de reconnaissance mutuelle et de fraternité dans l’histoire anecdotique «officielle». Elle se présente comme l’amalgame constant d’une part entre l’arabité et l’Islam, et de l’autre entre l’amazighité et l’Islam, où il serait difficile de déceler les éléments définitoires de chacun, mais un rappel du commencement du contact entre ces deux univers, peut nous être d’un grand éclairage. Cette réflexion est, en fait, suite à la lecture d’un texte biographique d’Uqba où le ton élogieux du Conquérant sanguinaire (nommé le pionnier de l’arabité) dérange souvent le cheminement et la cohérence de la narration historique à force de multiplier des digressions de fantaisie, et d’un article de Butaina Chaabane intitulé «Leçons de Rabat» (paru dans «Asharq al Awsatt» le 29 novembre 2004) qui, dans un ton péremptoire, célèbre la grandeur «surpassante» de l’arabité au Maroc où les Marocains excellent simultanément dans leur amour excessif de l’arabité et par conséquent dans leur haine de soi (et de l’amazighité). La première impression de lecture qu’on a après la découverte d’un tel personnage d’histoire, est difficile à interpréter, voire à expliquer. Comment peut-il ce nom oriental survivre encore dans l’espace maghrébin? Précisément, comment les pancartes, les rues et les établissements de l’Afrique du nord s’enorgueillissent-ils à le porter encore? Cette situation, au fond réelle et antithétique, peut-elle, à elle seule, traduire ce qu’on entend ici par «complexe d’Uqba»? S’agit-il d’un complexe assumé ou consenti pour devenir un mythe patent? Qu’est-il de la critique ou de la lecture déconstructrice qui pourrait montrer que ce complexe nord-africain n’est qu’un nœud «multiplicateur» de supplices pour l’Amazigh? Par ailleurs, un grand et douloureux complexe, au cas où il n’est pas jaugé, expliqué et défoulé, devient irréversiblement mythe fondateur. Cela a été bien le cas d’Uqba, le bâtisseur de l’arabité en Afrique du Nord.
ibn hazm a écrit: ------------------------------------------------------- > L'auteur est condamné payé un pot à monsieur > IRON-MAN pour le préjudice subit.
je prendrait un thé "chibba"car j ai mal aux cheveux
Soleil de nuit tu a encore reposter cet article
tu aurais pu simplement le reéditer pour rajouter ta signature!
celle ci:"" Les illusions tombent l'une après l'autre, comme les écorces d'un
fruit, et le fruit, c'est l'expérience. Sa saveur est amère. "
Et quand est il des illusions intrinséques,des chiméres personnelles,des
un jour c'est Oqba qui est responsable des maux des amazighs un autre c'est Lyautey, c'est aussi le marocain d'origine amazigh, M. JABRI, l'un des plus grands penseurs arabes contemporains qui a toujours blâmé "la cause" amazighe et condamné ces mouvements fantôches et éphémères amazighistes
demain ça sera J.W. Bush de ne pas avoir reconnu la légitimité de leurs "lutte" pendant ce temps, le reste du monde avance dans le progrès et le bien-être, mes compatriotes délirent dans des problèmes fabriquées en toute pièce en Europe et auxquels peu de marocains amazighs se soucient
C´un Fitna cette opposition berbero-arabiste ( est ce plutoy berberophones / berberes arabisés ??).
Vous ne vous en etes pas encore rendus compte ??
Qui sont les batisseurs d´Al Kahira ( le Caire) a mes connaissances c´est le Fatimides ( nord Africain de l´Est du Maghreb).
Les plus grands empires Nord Africains sont berberes ( qui est Ibn Tachfine par exemple..qui Tarek Ibnou Ziad,...?).
En fait c´est -a mon avis - l´apport des maghrebins à lÍslam ( a une certaine epoque) qui nous fait prendre ces memes berberes pour des arabes... Ce qui nous fait melanger les pinceaux.
Bref à des problemes ACTUELS de developpement et de societé civiles..on cherche une reponse linguistique ou ethnologique..
On veut abaisser la temperature du malade sans chercher la cause de sa maladie et eradiquer le mal = soigner le cancer (hachakoum) par de l´aspirine.
Willi ma cheftouni rahmou alyia
Wana rani machit, wana rani mchit
wel houl eddani
Fathi .... dima ghiwani
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