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Les modèles de développement possibles pour le Maroc ne manquent pas. La question sera surtout de savoir quelles compétences seront mobilisées pour le dérouler.
- L'alphabétisation dans la langue parlée à la maison, en darija&amazigh et en alphabet international. (ça n'a aucun sens d'écrire les chiffres dans le sens inverse de l'écriture)
- Priorité à l'enseignement technique et les mathématiques.
- Liquider le problème de la déforestation et reconquête du territoire perdu depuis 1 siècle.
[www.yabiladi.com]

Tout ce qui précède est possible. Replanter des arbres est peut-être une bonne manière de trouver l'argent pour alphabétiser 100%., tant les enfants que les adultes.
L'enseignement en mathématique et technique permet de trouver de bons emplois, correctement payés et avec des perspectives d'avenir.

L’espoir de faire venir des compétences Marocaines de l’étranger à mon avis est perdu.
Les raisons sont multiples mais je vais rester terre à terre et simpliste car il faudrait une analyse systémique plus poussée.
Entre 2001 et 2008 beaucoup de Marocains de l’étranger ont été attirés compte tenu de la dynamique sur cette période.
Mais plusieurs problèmes rencontrés:
- le communautarisme par certaines classes bourgeoises et ethniques ne laissèrent pas de place à l’expression de ces compétences pour devenir visible et prendre en main management et bonnes pratiques...je vous laisse bien comprendre...
- La défaillance des secteurs éducatifs et santé font qu’au Maroc même avec une bonne rémunération cela pèse énormément sur le budget d’une famille avec 2 ou 3 enfants par exemple.
- La défaillance des infrastructures de transports publics dans les grandes villes pèsent aussi sur les ménages qui n’ont guère le choix d’acquérir des véhicules à des prix anormaux (on va me dire coût douane blabla) sauf si on acquiert des voitures françaises de très mauvaise qualité pour les routes marocaines...
- La flambée des prix de l’immobilier dépassant l’entendement par rapport au « niveau de vie » soit disant faible.
In fine pour un Marocain cadre revenant de l’étranger il y a deux choix:
- conserver son niveau de vie et qualité comme en Europe ou ailleurs et là cela implique de disposer de plus de cash et d’argent qu'à l’étranger car le modèle social et économique est incompréhensible et « inmodelisable ».
- accepter la situation et aller vivre en quartier populaire avec tout le reste...
Pour avoir l'expérience en payant pour le premier scénario pendant 10 ans j’ai choisi de quitter définitivement et d’effacer définitivement ce mythe du retour.
Je n’ai pas évoqué l’aspect « pression sociale » sur la liberté et liberté de penser et d’agir (avec respect) qui impacte aussi la vie de tous les jours (hna mgharba...) pour des cadres bien constitués intellectuellement.
En somme, ces mauvaises expériences se savent bien aujourd’hui et sont partagées partout. Si bien que je doute fort que des Marocains tentent le retour un jour...car même avec 2500 € par mois par exemple on vit mieux en France qu’avec 50000 dirhams par mois à Casa ou Rabat (axes drainant l’essentiel des activités économiques)

Tout est dit:
TOUS les émigrés, quel que soit le pays d'où ils émigrent, partent avec l'idée de revenir au bled au moment de la retraite.
Les prix du bled sont bas par rapport au revenu des l'émigrés et ils achètent de l'immobilier, ce qui fait monter les prix. Les prix de l'immobilier deviennent prohibitifs par rapport au revenu des personnes qui sont demeurées au bled.

Il se passe alors plusieurs choses:
- L'émigré revient chaque année (du moins, c'est l'idée) avec toute la smala. Les maisons sont habitées 1 mois par an. Elles se dégradent ou il faut payer des fortunes pour les entretenir.
- Les enfants ont des enfants et on comprend de moins en moins ce qui se passe au bled (et pour tout dire, on n'a pas l'envie de se prendre la tête)
- L'émigré ne suit pas l'évolution du bled: C'est le pire conservateur, toujours à critiquer ce qui a changé. ( "et les jeunes ceci; et les jeunes cela" )
- Les enfants en ont marre de toujours passer leurs vacances au bled et ont envie de connaître d'autres pays.

Citation
Amèrevérité a écrit:
- La flambée des prix de l’immobilier dépassant l’entendement par rapport au « niveau de vie» soit disant faible.
...
- accepter la situation et aller vivre en quartier populaire avec tout le reste...
Pour avoir l'expérience en payant pour le premier scénario pendant 10 ans j’ai choisi de quitter définitivement et d’effacer définitivement ce mythe du retour.

Modifié 2 fois. Dernière modification le 15/09/19 05:06 par Unesuggestion.

Au moment de la retraite, l'émigré a une maison à un endroit où il n'a pas envie de revenir (à la limite, ça irait ailleurs dans le pays). Prendre des vacances à l'hôtel est moins cher que l'achat et l'entretien d'une maison où on n'habitera que pendant 2 ans (à raison de 3-4 semaines/an)

Il ne veut plus non plus revenir dans une société où il ne connaît plus personne et qui lui est devenue totalement étrangère, les enfants non plus et les petits-enfants encore moins.
C'EST ICI QUE PREND FIN LE MYTHE DU RETOUR.

Le pire est lorsqu'il y a un héritage, avec des moitiés, des quarts des seizièmes etc Les arrière-petits-enfants héritent minuscules morceaux de maisons délabrées. Ils n'ont même plus envie de faire les formalité qui prennent beaucoup de temps, coûtent cher et ne rapportent rien.

Même si les partages de minuscules morceaux de ruines sont un problème, ce n'est pas le principal problème.

Le vrai problème, c'est qu'ils achètent à un prix qui est trop haut pour quelqu'un qui ne gagne que le salaire local.
Ce mythe du retour a donc une conséquence bien réelle, désastreuse pour les habitants du bled.
Le mieux à faire est de ne JAMAIS acheter de maison au bled, quitte payer pour se loger pendant les vacances.
Si tous les émigrés allaient à l'hôtel (par exemple) au lieu de claquer de l'argent pour acheter une maison dans laquelle ils n’habitent que 3 semaines par an, ils encourageraient à construire des hôtels
En ne faisant pas de concurrence aux habitants du bled, lorsqu'il s'agit d'acheter de l'immobilier, les émigrés rendraient aussi service à ceux qui n'ont pas émigré, leur permettrait d'avoir plus de revenu disponible et augmenteraient le niveau de vie des gens du bled et leurs possibilité de faire évoluer la société dans laquelle ils vivent.

Ce que j'ai écrit est pour ainsi dire le comportement de base de l'émigré et de la manière dont il pourrit la vie du bled d'où il vient.

Quelle que soit la langue, quelle que soit la religion, quel que soit la culture, tous les émigrés font de la même manière.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/09/19 05:03 par Unesuggestion.

Mais nan les gars le vrai problème que j appel moi "tamgurbite" c est le comportement des gens aux maroc : les marocains manquent de politesse (ya des exeption biensur) l enervement ils veulent toujours passer les premiers meme sils sont les derniers arrivés (au hanoute administration sur la route..) ils ont souvent le visage fermé bref.. autre problème grave l insecurité dans ma ville le soir je ne suis pas sereins ya bcp de chmkar qui sont prêt a agressé pour qq billet ou un smartphone.. ya aussi le fait que les marocains ne cessent de critiquer (la haine dans le coeur soignez vous les mecs) et se foutre des immigrés comme ils disent en les caricaturant (quand c est des blanc europeen on leur deroule le tapis rouge mais bref) autre big probleme le sihr les sorcieres-----》quand qq1 reussit yen a qui vont pas etre content on cas lui faire du shor.. resultat la moitié des marocains est malade sonc le pays est malade et en plus la reputation à l international c est que poudlar c est au maroc !!! (Et ceux depuis les années 90) .. ps je suis né en france et jai vecu le retour pendant 2 ans puis jsui repartis.. lahydi les marocains..