Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Communiqué des sept démissionnaires du C.A. de l’IRCAM.
m
19 octobre 2005 12:01
Communiqué Des sept démissionnaires du C.A. de l’IRCAM.

Il y a 7 mois, nous décidions, en tant que membres du conseil d’administration de nous retirer de l’IRCAM pour protester contre l’absence de volonté politique du gouvernement de promouvoir tamazight. Dans un communiqué, nous donnions des exemples qui apportaient la preuve que les pouvoirs politiques n’avaient pas changé d’attitude sur le fond de la question amazighe en tant que langue, culture, identité et mémoire.

Convaincus que ces éléments de la civilisation amazighe ne devraient pas être perçus uniquement comme un héritage historique ancestral révolu, nous soulignions qu’il s’agissait bel et bien de faits vivants autonomes nécessitant des réponses tangibles.

Dans l’intention de contrer l’impact de la vérité sur l’opinion publique, les gardiens du temple arabiste mirent en scène une campagne savamment orchestrée dont les rôles furent soigneusement répartis. Le gouvernement, aidé de l’IRCAM, laissa entrevoir des perspectives prometteuses pour tamazight, tandis qu’une certaine presse semait le doute, le dénigrement et la suspicion dans les esprits à propos de notre retrait de l’IRCAM.

7 mois après, les masques sont tombés et la vérité demeure, plus éclatante que jamais. Force est de constater aujourd’hui, que l’immobilisme s’installe et le mépris officiel pour les engagements pris se banalise. Le soi-disant consensus national sur la culture amazighe, affiché en vitrine pour gagner du temps, cache mal l’hostilité qui meuble l’arrière boutique.

Le MEN n’a toujours pas de stratégie nationale pour l’introduction de tamazight dans le système éducatif. Seule la charte de l’éducation et de la formation, qui n’est pourtant pas une loi, sert dans la pratique de texte de référence à tous les niveaux de décision malgré la récente émission de la note cadre n° 90 du 19 août 2005. Quant à la formation des enseignants, à l’application du caractère obligatoire de tamazight à l’école et aux autres questions relevant de la logistique, elles sont désormais laissées à l’appréciation des académies régionales et des délégations, lesquelles ne se sentent engagées que par l’esprit de la charte. A titre d’exemple, tamazight n’est enseignée nulle part en troisième année, bien qu’annoncé officiellement par le MEN. Pire, l’entrée de tamazight au collège et au lycée, pourtant planifiée dans un accord «MEN-IRCAM» en 2003 pour l’année scolaire 2005-2006, est renvoyée aux calendes grecques. Pour l’université, tamazight est toujours absente.

Dans le domaine de l’audiovisuel, le ministère de la communication a tout simplement enterré le plan d’action transitoire, élaboré et adopté par la commission mixte «Ministère-IRCAM» le 08 septembre 2004 et entériné conjointement par le Ministre de la communication et le Recteur de l’IRCAM le 15 décembre 2004. Il comportait entre autres, la programmation d’un journal télévisé en tamazight sur 2M, l’ouverture de TVM à la production en langue amazighe et l’unification des émissions de la Chaîne Radio amazighe dont la puissance des émetteurs devrait d’abord être renforcée pour permettre la couverture de l’ensemble du territoire national.

Parallèlement à ce désengagement, l’histoire retiendra que ce même ministère a réussi la création de trois nouvelles chaînes de TV en arabe qui s’ajoutent aux deux déjà existantes pour mieux garantir l’intégration du public marocain dans le moule arabe.

Concernant l’introduction progressive de l’amazigh dans les administrations publiques et dans les centres de formation des agents de l’Etat, rien ne permet de penser qu’une quelconque réflexion est engagée.

Sur le chapitre de l’espace social, l’entrave à l’expansion de tifinaghe en dehors de l’IRCAM, accentue l’isolement des premières productions écrites en tamazight, mettant ainsi un frein à la recherche scientifique sur la standardisation de la langue, condition de base pour un passage réussi à l’écrit. Cette situation ne laisse plus de chance à tamazight pour survivre que dans une oralité qui, elle-même, ne cesse de subir une érosion programmée du fait de la politique d’arabisation menée avec détermination dans tous les domaines où le peuple est largement impliqué, de l’expansion de l’urbanisation qui a pour effet négatif le nivellement des comportements collectifs, et de la multiplication de chaînes satellitaires arabes de tous bords, qui façonnent l’imaginaire de leurs victimes qui se persuadent qu’en dehors de l’arabo-islamisme point de salut.

Le règne de l’amazighophobie prend sa revanche sur l’espoir soulevé par le rassemblement d’Ajdir, qui berça un moment le rêve des imazighen (hommes et femmes) de recouvrer enfin leurs droits identitaires et leur dignité sur leur terre.

En face, le mouvement pour la reconnaissance de l’amazighité au Maroc en tant que fait social vivant, est en marche. Les démocrates sincères se doivent de le renforcer en lui ouvrant l’espace du dialogue citoyen et non en s’érigeant en donneurs de leçons. L’édification d’une société moderne et plurielle exige la représentativité démocratique de toutes les composantes de la société. Et toute constitution respectueuse des principes démocratiques répond à ces exigences. Celle du Maroc ne doit pas faire exception. Elle devrait lors des réformes constitutionnelles prochaines, réparer les préjudices portés à l‘amazighité chez elle, depuis 1912, en affirmant expressément le caractère officiel du fait amazigh en tant que langue, culture, identité et histoire.

Fès le 16 octobre 2005

Les Signataires :

Dr Abdelmalek Houcine OUSADDEN,

Mohamed BOUDHAN,

Hassan BANHAKEIA,

Mohamed AJAAJAA,

Mimoun IGHRAZ,

Ali BOUGRINE,

Ali KHADAOUI
V
19 octobre 2005 12:10


c'est vrai qu'on a des dirigeants C O N S , mais de là à parler d'amazighophobie , il ya un pas que je ne franchirais pas

j'épsrére en tout cas qu'un jour l'amazighité aura la place qu'elle mérite ausein de la sociéte marocaine
o
19 octobre 2005 13:02
Vador a écrit:
-------------------------------------------------------
> >
> c'est vrai qu'on a des dirigeants C O N S , mais
> de là à parler d'amazighophobie , il ya un pas
> que je ne franchirais pas
>
> j'épsrére en tout cas qu'un jour l'amazighité aura
> la place qu'elle mérite ausein de la sociéte
> marocaine



[www.amazighworld.org]

L'Amazighophobie une science toute entière au Maroc, mais avec une specialité purement marocaine c'est d'etre chez "les defensseurs des droits de l'homme" eux mêmes. Au nom de la nation arabe, au nom de l'islam et au nom de la democratie, on assiste à une violation des droits humains les plus élementaires du pauvre Amazigh exclut en tant qu identité dans sa propre terre.

Racisme et democratie, une realité qui habite encore le Maroc du 21 eme sciècle. Voyage au pays des contadictions et des slogans democratiques....
Y
19 octobre 2005 18:15
" ÇáÅíÑßÜÜÜÜÜÜÇã... Ãæ äåÇíÉ Çáæåã...

íÊßÇËÑ ÇáßáÇã... áÎÈØÉ Ýí ÇáÓíÇÓÉ ÇááÛæíÉ, ÓæÁ Ýí ÇáÊÏÈíÑ ÇáÅÏÇÑí æ ÇáãÇáí, ÇäÞØÇÚ Úä ÇáÝÚÇáíÇÊ ÇáäÖÇáíÉ æ ÊåãíÔ ááÈÇÍËíä ÇáÌÇÏíä..., ÊÚÇÞÏÇÊ ãÔÈæåÉ ãÚ æÒÇÑÉ Ãæ åíÃÉ ãÚíäÉ... æÃÎíÑÇ ÇÓÊÞÇáÇÊ ÈÇáÌãáÉ æßáÇã Úáì Ãä ÇáÃãæÑ Ýí ÍÇÌÉ áÅÚÇÏÉ äÙÑ... ÊÌÑí ÑíÇÍ ÇáÃÎÈÇÑ ÈãÇ áÇ ÊÔÊåí ÓÝíäÉ ÔÝíÞ ÇáÊí ÓáãåÇ áÞÈØÇä ÂÎÑ ÈÚÏ äÞá (æáíÓ ÇäÊÞÇá) ÇáÓáØÉ Ýí "ÃãÈÑÇØæÑíÉ ÇáÃãÇÒíÛ" ÊÍÊ ÔÚÇÑ "ÇáÇÓÊãÑÇÑíÉ"... ØÈÚÇ ÇÓÊãÑÇÑíÉ Ýí ãÖíÚÉ ÇáæÞÊ æÇáÊÓæíÝ ÇáÐí ÃäÔà áÃÌáå ÇáÅíÑßÇã ...
ãäÇÓÈÉ ááÅÚÑÇÈ áÃÕÍÇÈ ÇáãÚåÏ Ãä Úáíåã ãÑÇÌÚÉ ßá ÔíÁ Ãæ ÈÇáÃÍÑì Úáíåã Ãä íÔÏæÇ ÇáÃÑÖ æ íÚáäæÇ ÇáÊæÈÉ ÈÚÏ Ãä ÊÈíä Ãä ÚÌÒåã ßÈíÑ áÇÓÊßÔÇÝ ÇáÃãÇÒíÛíÉ Ãæ ÊÞÏíã ÔíÁ íáíÞ ÈÇáåÇáÉ æ ÈÇáÓÈÚ ãáíÇÑÇÊ ÇáãÊÇä... ÚÌÒæÇ ÍÊì ÃÕÈÍæÇ íÝßÑæä Ýí ÊÔßíáåÇ ãä ÌÏíÏ ÈæÇÓØÉ ÃÔßÇá ÓÎíÝÉ ãä "áÚÈ ÇáÏÑÇÑí" ÚæÖ ÅÚáÇä ÇáÞÕæÑ æÇáÅÝáÇÓ... æÇáÓÄÇá ÇáßÈíÑ åæ : åá åäÇß Ýí ÇáãÚåÏ äÎÈÉ ÊãÊáß ÍÞÇ ãä ÇáËÞÇÝÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ áÛÉ æÍßãÉ æÃÚÑÇÝÇ æãäåÌÇ æÓáæßÇ ãÇ íÄåáåÇ áÊÏÚí, æÚáì æÒä ÇáÃÓØæÑÉ ÇáãÄÓÓÉ ááÈíÇä ÇáÔÝíÞí ÇáÐí ÃÑíÏ áå Ãä íßæä ÇáÈíÇä ÇáÃãÇÒíÛí ÈÊÌÇæÒ áÇ ÊÞÈáå ÇáÃÚÑÇÝ ÇáÃãÇÒíÛíÉ, ÃäåÇ ÞÇÏÑÉ Úáì ÅÈÏÇÚ "ÅÚÇÏÉ ÇáäåÖÉ ÇáÍÖÇÑíÉ ááÃãÇÒíÛíÉ" ÈÇÓã ÇáÃãÇÒíÛ¿¿¿... ÝÇáÃãÇÒíÛ áÇ íØÇáÈæä ÈáÛÉ íÈÊÏÚåÇ ÇáÅíÑßÇã Èá ÈÅíÑßÇã ÊÈÊÏÚå ÇááÛÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÝäÍÓ ÃääÇ ÝÚáÇ ÃãÇã ãÄÓÓÉ ÃãÇÒíÛíÉ... ÃãÇ ÇáæÇÞÚ Ýåæ ßæä ÇáÅíÑßÇã ÈÍßã ÇáÞÇäæä Ðæ åæíÉ "ÚÑÈíÉ" æåæ åÈÉ äÙÇã Ãí áÇ íãßäå Ãä íÏÚí Ãäå ÏíãÞÑÇØí ßãÄÓÓÉ ... æÇáÍÇá Ãä ÇáÃãÇÒíÛíÉ áÇ íãßäåÇ Ãä ÊäãæÇ æÊÊÑÚÑÚ ÅáÇ Ýí ÅØÇÑ ÏíãæÞÑÇØí... æÇáãÚåÏ Úáì åÐÇ ÇáÃÓÇÓ íÈÏæÇ ÈÇáäÓÈÉ áÈÚÖ ÇáÃãÇÒíÛ ÝÑÕÉ ËãíäÉ áããÇÑÓÉ ÇáÅÑÊÒÇÞ Úáì ÍÓÇÈ ÃÔíÇÁ ÊíãæÒÛÇ ÇáäÝíÓÉ æÇáÊí íÈíÚæäåÇ ÈÎÓÉ æáãä áÇ íÓÊÍÞ ÅáÇ ÇáÖÑÈ Úáì ÇáÞÝì... ÝÞÏíãÇ ßÇäÊ ÇáÃÑÖ ÝÃÕÈÍÊ ãÛÑÈÇ ÚÑÈíÇ, Ëã ÛÒæÇ ÍÊì ÇáÅäÓÇä ÍíË ÃÕÈÍ ÃÐßÇäÇ ãä íÕíÑ ÚÑæÈíÇ ÃßËÑ ãä ÇáÚÑÈ... æ ÇáÂä íÑíÏ ÃÕÍÇÈäÇ Ýí ÇáãÚåÏ Ãä äÞÈá ãäåã Ãä íÈíÚæÇ ÃãÇã ÃÚíääÇ, æÈÇáÊÞÓíØ Çáããá, ËÞÇÝÊäÇ æ åæíÊäÇ áÊØÈíÚåÇ ßáÓÇä ËÇäæí ÒÇÆÏ æ áÇ ÍÇÌÉ Åáíå ÅáÇ ãä ÃÌá ÇáÅÓÊÑÒÇÞ ÇáÅíÑßÇãí ÈÚÏ ÇáÇÑÊÒÇÞ ÇáÝáßáæÑí ÇáÓíÇÍí...
Åä ãÇ íÍÒ Ýí ÇáäÝÓ æÎÇÑÌ ßá ÇáÇÚÊÈÇÑÇÊ æÇáÃÓÇØíÑ ÇáãÄÓÓÉ ááÅíÑßÇã åæ ßæäå ÞÏ íÊÍæá ÚÇãáÇ ÓáÈíÇ Ýí ÊØæÑ ÇáÃãÇÒíÛíÉ... Èá æíãßä ÇáÞæá Ãä ãÇ íÙåÑ ãä ÃÚãÇáå ÇáåÒíáÉ æãä ãæÞÝ ÇáÍÑßÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ãäå íÏá Ãä ÇáÇÓÊáÇÈ áÃäãÇØ ËÞÇÝíÉ ááÛÇÊ ÃÎÑì íÓã ÇáÈÍË æÇáÅäÊÇÌ Ýí ÇáÅíÑßÇã ÈÎØæÑÉ ÓæÁ ÊÞÏíÑ ÃÈÚÇÏ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÇáÊí åí áÛÉ ÌÏ ãÊãíÒÉ ÈÇáäÓÈÉ áÈÇÞí ÇááÛÇÊ... ÊãíÒ ÊßÊÓÈå ãä ßæäåÇ Ãã åÐÇ ÇáÈÇÒÇÑ ãä ÇááåÌÇÊ ÇáãÓãÇÉ "áÛÇÊ" æÇáãäÊÔÑÉ ãä ÅíÑÇä ÍÊì ÃãÑíßÇ... æåÐÇ ÇáÊãíÒ åæ ãÇ ßäÇ ääÊÙÑ Ãä íÚáäå ÇáÅíÑßÇã áíÌÚá ÃÝÆÏÉ ÇáäÇÓ ÊåÝæÇ ááÛÊäÇ æÍÖÇÑÊäÇ ãä ßá ÝÌ ÚãíÞ... æÇáÃãÇÒíÛíÉ ãÓÊÚÏÉ áÅÎÑÇÌ ÇáÏáÇÆá ÇáÌíäíÉ áßæäåÇ åí æÍÏåÇ ÇááÛÉ ÇáÍÞíÞíÉ... åí æÍÏåÇ ÇáÃã... ÇáÃã ÇáÊí ÊäßÑÊ áåÇ ÈäÇÊåÇ ÇááåÌÇÊ...
æÇáãÚåÏ áã íÍÏË Ãí äÞáÉ äæÚíÉ Ýí æÖÚíÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÑÛã "ÇáÈÎ" æÇáÃÎØÑ Ãä áÇ ÔíÁ ÙåÑ ãä ÈÍË æÚãá ÌÏí Úä ÅÏãÇÌ ÇáÃãÇÒíÛíÉ áíÓ Ýí ÇáÊÚáíã ÝÍÓÈ , Èá Ýí ãÇ åæ ÃæÓÚ æÃÈáÛ... ÍíÇÊäÇ ÇáÚÇãÉ Èßá ÃÈÚÇÏåÇ... ÇáÅíÑßÇã ßÇä Úáíå Ãä íÍÞÞ ÇáßËíÑ æ ÊÈíä Ãäå ãÖíÚÉ ááæÞÊ æááãÇá ÇáÚãæãí... æÃÈÔÚ Ãä ÇáÅíÑßÇã ÃÞÏã Úáì ÞÈæá æÖÚíÉ áÇ ÊÑÖÇåÇ ÇáÃãÇÒíÛíÉ áäÝÓåÇ Ííä ÃÚáä Úä "ãÚÇåÏÉ ÇáÎÒíÑÇÊ" ãÚ æÒÇÑÉ ÇáÊÚáíã... Åäå æÖÚ ÔÇÐ Ãä íÍÊÇÌ ÃãÇÒíÛ ÇáãÛÑÈ Ýí ÈáÏåã áãÚÇÞÏÉ æÒÇÑÉ ãä ÃÌá ÎÏãÉ ÚÇãÉ åí ãä Õãíã ÇáÎÏãÉ ÇáæÇÌÈÉ Úáì Êáß ÇáæÒÇÑÉ... æÇáÃÛÑÈ Ãä äÓãÚ ÚÞÏÇ ãÚ åíÃÉ ÚáåÇ åíÃÉ ÇáãÕÇáÍÉ áÃÌá ÇÓÊÚãÇá ÇáÃãÇÒíÛíÉ... åá äÍä ÝÚáÇ Ýí æØääÇ Ãã ÃääÇ ßãÇ íÍáã, ÚãáÇ ÈÇáãÈÏà ÇáäÕÝ Õåíæäí "ÃÑÖ ÈáÇ ÔÚÈ", ÎÕæã åæíÊäÇ æÍÞäÇ Ýí ÇáÇÎÊáÇÝ, Ãä äßæä ÞæãÇ áÇ ÔíÁ Ãæ ãÌÑÏ ÃÔÈÇÍ ÊÚÑÞá ÚãáíÇÊ ÇáÅÍÕÇÁ Ííä ÊÕÑ ÃäåÇ ãæÌæÏÉ ßãÇ åí¿ ..."ÃÔÈÇÍ ÃãÇÒíÛíÉ"¿... áíÓ Úáì ÇáÅíÑßÇã Ãä íÊÏÎá Ýí ÇáÚãá ÇáÍßæãí Èá ßÇä Úáíå Ãä íÊÑÝÚ Úä Ãí ãÞÇíÖÇÊ Íæá ÚãáíÉ ÇáÅÏãÇÌ ÇáÊí íØÇáÈ ÈåÇ ÇáÔÚÈ ÇáÃãÇÒíÛí... åá åæ ÊØÈíÚ áãäØÞ ãÚíä íÌÚá ãä ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÓíÏÉ ÇáÏÇÑ ãÌÑÏ "ãÍÓä ÅáíåÇ" ÈÚÞæÏ Úãá ãÍÏæÏÉ Ýí ÇáÒãÇä æÇáãßÇä¿...
ßá åÐÇ íÌÚá ÇáÅíÑßÇã Ïæä ØãæÍÇÊäÇ ßÃãÇÒíÛ ÈÚÏ Ãä ÎíÈ ßá ÇáÂãÇá...
ÅÐÇ ãÇ ÇáÚãÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜá¿ ÇáÓÄÇá åäÇ ÛíÑ ãæÌå ááÅíÑßÇã áÃä ÝÇÞÏ ÇáÔíÁ áÇ íÚØíå... æÞÏ ØÑÍ ÚäÏ ÈÏÇíÉ ÇáÞÕÉ Ííä ØÑÍ ÇáÈíÇä ÇáãÄÓÓ áßá åÐå ÇáãÓÑÍíÉ ÇáãÄØÑÉ ááÇáÊÝÇÝ Úáì ÇáãØáÈ ÇáÍÞíÞí ááÃãÇÒíÛ ÃáÇ æåæ ÑÏ ÇáÇÚÊÈÇÑ ßÇãáÇ ÛíÑ ãäÞæÕ ááËÞÇÝÉ æ ÇáåæíÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ áÊÕÈÍ ÓíÏÉ Ýí æØäåÇ ãÚÒÒÉ Èíä ÇáÚÇáãíä... Èá åæ ÓÄÇá ááÌãíÚ ... ãÇ ÇáÚãá áÅäÞÇÐ ÇáÃãÇÒíÛíÉ¿...
áÞÏ ÍÇä ÇáæÞÊ áÞæá ÇáÕÑÇÍÉ ÇáæÇÌÈÉ æ æÖÚ ßá ÇáÇÝÊÑÇÖÇÊ ÇáããßäÉ áÅÎÑÇÌ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ãä ÚäÞ "ÒÌÇÌÉ ÇáÅíÑßÇã" æ ÅØáÇÞ ÓÑÇÍåÇ áãäØÞ ÇáÓæÞ ÍÊì ÊÚÑÝ ËãäåÇ ÇáÍÞíÞí ÚäÏ ÔÚÈåÇ...
ÃæáÇ: ÝÑÖíÉ ÇáÚæÏÉ ááÊäÓíÞ æØäíÇ æ ÏæáíÇ Ýí ÅØÇÑ ÇáßæäÌÑÓ ÇáÚÇáãí æ ÛíÑå ãÚ ãÍÇÕÑÉ ÇáÅíÑßÇã ÏÇÎáíÇ áÍãá ÇáäÙÇã Úáì ÏãÞÑØÊå... åÐÇ ÇáãØáÈ íßÊÓÈ ÔÑÚíÊå ãä ßæä ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÃÑíÏ áåÇ Úáì ãÇ íÈÏæÇ –ÈÎáÇÝ ãØÇáÈ æãÄÔÑÇÊ ÇáÅÕáÇÍ ÇáÚÇã- ÅÏÎÇáåÇ áßæÇáíÓ ãäÛáÞÉ Èíä åÐÇ ÇáÅíÑßÇã æ ÈÚÖ ãä ãÄÓÓÇÊ ÇáÏæáÉ ÇáÓáÈíÉ ÇáÊæÌåÇÊ ÖÏÇ Úáì ÇáÃãÇÒíÛíÉ...
ËÇäíÇ: ÅØáÇÞ ÇáãæÇÌåÉ ÇáãÏäíÉ æÇáÓíÇÓíÉ ÚÈÑ ÇáÞíÇã ÈãÓíÑÉ "ÊÇæÏÇ" ÇáãÄÌáÉ ãÚ Êßæíä áÌäÉ ãÄÞÊÉ ÊÍÖÑ áÃÌá ÅäÔÇÁ "ãÌáÓ æØäí ááÃãÇÒíÛ Ýí ÇáãÛÑÈ" íÊßæä ãä ããËáíä íÊã ÇäÊÏÇÈåã ÍÓÈ ÇáÊÞÓíã ÇáÅÏÇÑí ááããáßÉ ÈØÑÞ ÏíãÞÑÇØíÉ ããßäÉ ÞÇäæäÇ... ãÚ ÝÑÖíÉ ÇáÊæÌå áÅäÔÇÁ ÍÒÈ Þæãí ÃãÇÒíÛí Ãæ ãäÙãÉ ÓíÇÓíÉ ÊØÑÍ ÃãÇÒíÛíÉ ÔãÇá ÃÝÑíÞíÇ Ýí ÇáÅØÇÑ ÇáÌÛÑÇÝí áÊÇãÒÛÇ ÇáÃÕáíÉ æÊÚãá ááæÕæá Åáì ãÑßÒ ÇáÞÑÇÑ ÇáÐí íãßäåÇ ãä ÊÍÞíÞ ÇáÈÑäÇãÌ ÇáÃãÇÒíÛí... ßá åÐÇ ãÚ ÅÚáÇä ÇáØáÇÞ ÇáËáÇË ãÚ ãÞæáÉ "ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÞÖíÉ ÇáÌãíÚ" ÇáÊí íßÐÈåÇ æÇÞÚ ÇáÚäÕÑíÉ ÇáÚÏæÇäíÉ ÇáÓÇÑíÉ Ýí ÚÑæÞ ÃÚÑÇÈ åÐÇ ÇáÈáÏ, Èá åí ÞÖíÉ ÇáÃãÇÒíÛ æÍÏåã ÍÊì íÙåÑ ÇáÎíØ ÇáÃÈíÖ ãä ÇáÃÓæÏ ãä Øæá áíá ÇáÓÐÇÌÉ æÇáäíÉ ÇáÍÓäÉ ÇáÊí ÚÕÝÊ ÈÇáÃãÇÒíÛ ÚÈÑ ÇáÊÇÑíÎ...
ËÇáËÇ : ÅäÔÇÁ "åíÆÉ ÍßãÇÁ ÃãÇÒíÛ" æØäíÉ ÛíÑ ãäÍÇÒÉ ÅáÇ ááÚáã æÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä Êßæä ãÑÌÚíÉ ááÍÑßÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ æÊÑÇÞÈ ßá ÇáÊÌÇæÒÇÊ æ ÇáÃÎØÇÁ ÇáããßäÉ Ýí ÊÚÇãá ÇáãÄÓÓÇÊ æ ÇáÌãÚíÇÊ æÇáÃÝÑÇÏ ãÚ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÚáãíÇ æ ÝäíÇ æ ÓíÇÓíÇ... åÐå ÇáåíÃÉ ÚáíåÇ Ãä ÊÚãá ÈÔßá ÊäÇá Èå ÇáãÕÏÇÞíÉ æØäíÇ æÏæáíÇ æíãßäåÇ ÇÚÊãÇÏ ÎÈÑÇÁ Ãæ ãÓÊÔÇÑíä Ïæáííä æ ãäÝÊÍÉ Úáì ÇáÝÇÚáíÉ Ýí ÅØÇÑ ÍæÇÑ ÇáÍÖÇÑÇÊ æ Ýí ÅØÇÑ ãæÇÌåÉ ÇáÊÚÊíã Úáì ÇáãØÇáÈ ÇáãÔÑæÚÉ ááÃãÇÒíÛ Ýí æØäåã æááÃãÇÒíÛíÉ Ýí Óáã ÇáÍÖÇÑÉ ÇáÅäÓÇäíÉ...

áÞÏ ÕÈÑ ÇáÃãÇÒíÛ ÈãÇ íßÝí æ ÃÚØæÇ ßá ÇáÝÑÕ ááäÙÇã ÇáÚÑÈí ÈÊÇãÒÛÇ ÞÕÏ ãÑÇÌÚÉ äÝÓå æÇáÇÚÊÑÇÝ Ãäå Úáì ÃÑÖ ÊÊßáã ÇáÃãÇÒíÛíÉ... áßä áã íÑÏ Ýí ÇáÊÇÑíÎ Ãä ÇáÚÑÈ ÇäÕÇÚæÇ íæãÇ ãÇ ááÍÞ Ïæä Ãä íåÒãæÇ Ýí ÓÇÍÉ ÇáæÛì... áã íÑÏ Ýí ÇáÊÇÑíÎ Úä ÇáÚÑÈ Óæì ÇáÚÌÑÝÉ æÇáÇÓÊÈÏÇÏ æÇáÚäÕÑíÉ æÇáÊÍÇíá Úáì ÇáÍÞÇÆÞ... áã íÑÏ Ýí ÊÚÇãáåã ãÚ ÇáÃãÇÒíÛ Ýí æØäåã ÅáÇ ÇáÊåãíÔ æÇáÏæäíÉ æÍÇá ãäÇØÞ ÇáãÛÑÈ ÇáÃãÇÒíÛí Ïáíá ÕÇÑÎ Ãä ÓÈÈ ÇáÊÎáÝ Ýí ÔãÇá ÃÝÑíÞíÇ åæ ÇáæÌæÏ ÇáÚÑÈí ÇáÐí Íãá ãÚå ãä ÇáÔÑÞ ÍÖÇÑÉ ÇáÑÏÇÁÉ æÇáÚäÝ... æÞÏ íÞæá ÞÇÆá "æÇáÅÓáÇã ¿ æÇáÞÑÂä¿", äÌíÈå Ãä ÈÈÓÇØÉ áíÓ Ýí ÇáÚÑÈ ãä ÇáÅÓáÇã Óæì ÊÑÇÊíá íÑÏÏæäåÇ ãä ßÊÇÈ ÇáÞÑÂä... ÃãÇ Ýí ÇáæÇÞÚ Ýåã "ÇáÃÚÑÇÈ ÇáÃÔÏ ßÝÑÇ" Èíä ÇáÚÇáãíä... Ãáã íßÊÔÝ ÇáÚÇáã Ãä ÇáÚÑÈ ßáãÇ ÔÈÚæÇ Ýí ÈØæäåã ÃÕÈÍæÇ ÅÑåÇÈííä... ÞÏíãÇ Ííä ÇÓÊæáæÇ Úáì ØÑíÞ ÇáÍÑíÑ ÇáããÊÏÉ ãä Èßíä Åáì ÇáÕæíÑÉ (ãæßÇÏæÑ ÇáÊí áÇÒÇá ÕÍÝíæÇ ÞäæÇÊäÇ íÑÌÚæä ÇÓãåÇ ááÝíäíÞííä ßÏáíá ÂÎÑ Úáì ÍÇá ÊÌÇåá ÇáÍÞÇÆÞ ÇáæÇÖÍÉ, æÇáÍãÏ Ãä ÇáÅÓã áã íÕáÍ ááÊÚÑíÈ ÝÊÑÌã... æÚáì ÃåáåÇ íßÓÑæÇ ßá ÚáÇãÇÊ åÐå ÇáÊÑÌãÉ ÇáÈÔÚÉ áÃä "Çã ÃßÇÏæÑ" ÊÚäí ÐÇÊ ÇáÍÇÆØ ÇáÏÇÆÑí æÚáíåÇ Ãä ÊÍÊÝÙ ÈÇÓãåÇ ÇáÌãíá áÃäå íÏá Úáì ÃäåÇ Ãæáì ÇáãÏä ÇáÊí ÊãíÒÊ ÈÕæÑ ÍæáåÇ), ÝÇãÊáÃÊ ÎÒÇÆäåã ÈÚÏ Ãä ÇäÊÞáæÇ ãä ÔÚÇÈ "æÇÏí ÛíÑ Ðí ÒÑÚ" ááåáÇá ÇáÎÕíÈ ãäßáíä ÈÔÚæÈå, ßÇä åãåã ÇáæÍíÏ åæ ÇáÛÒæ æÇáÓÈí æÇáÛäÇÆã ÝÇÑÊÍáæÇ Ýí ÇáÃÕÞÇÚ íÓÊæáæä Úáì ßäæÒ Ããã áã íÚÑÝæÇ ãËáåÇ æ íÏãÑæä ãÏÇÆäÇ áã íÔåÏæÇ ãËáåÇ Ýí ÌÒíÑÊåã æ Åä ÓãÚæÇ ãä ÇáÞÑÂä Ãä åäÇß ÅÑãÇ "ÐÇÊ ÇáÚãÇÏ ÇáÊí áã íÔåÏ ãËáåÇ Ýí ÇáÈáÇÏ" –ÃáÇÍÙ åäÇ Ãä ÇáÎØÇÈ áæ ßÇä ãæÌåÇ ááÃãÇÒíÛ Ãæ áÃí ÃãÉ ãÊÍÖÑÉ áãÇ ÇÍÊÇÌ áÔÑÍ "ÅÑã" È "ÐÇÊ ÇáÚãÇÏ" áÃä ÇáÃãÇÒíÛ íÚÑÝæä Ãä ßá ÇáÅÑã áåÇ ÃÚãÏÉ...
ÈÇáÛÒæ æÇáÓØæ æÇáÛÏÑ æÕá ÇáÚÑÈ Åáì "Ãã ææÑÊÇä" Ëã ÇáÃäÏáÓ ÍíË ãÇÑÓæÇ ßÇÓÊÚãÇÑííä ßá ÃÓÇáíÈ ÇáÞãÚ æÇáÊÏãíÑ ÝÍÑÞÊ ÇáãÏä æÚáì ÑÃÓåÇ "ÇáãÏíäÉ ÇáãÛÏæÑÉ" ÇáÊí ÊÍßí ÃØáÇáåÇ Úä ÑÇÆÍÉ ÇáÛÏÑ æÇáäÇÑ "Ãæáíáí"... æ áÆä ÌÚá äÝÇÐ ÇáãÛÇäã æÇäÞØÇÚ ØÑíÞ ÇáÍÑíÑ ÈÚÏ ÇßÊÔÇÝ ØÑíÞ ÇáÊÌÇÑÉ ÇáÈÍÑíÉ åÄáÇÁ ÇáÚÑÈ íäßãÔæä Ýí ÊÎáÝåã ÈÚÏ Ãä ÍÑãæÇ ÇáÔÚæÈ ÇáãÓÊÚãÑÉ ãä ØÑÝåã ãä äÔÇØåÇ ÇáÍÖÇÑí æãäÚæåÇ ãä ÇáÊÞÏã ãÓáØíä ÚáíåÇ ãÇ ÊÈÞì ãä ÚÔÇÆÑ ÈÏæíÉ áæ ßÇäÊ ÊÚÑÝ ãËá ÇáæØäíÉ áãÇ åÇÌãÊ ÃÝÑíÞíÇ ÇáÔãÇáíÉ Ýí ÇáÞÑä ÇáÓÇÏÓ ÚÔÑ ãÓÈÈÉ ãÇ íÓÈÈå ÇáÌÑÇÏ (ßãÇ äÞá ÚíÇÔ Úä ÇÈä ÎáÏæä) ãä ÊÎáÝ ÌÇÝ íÚáæÇ ÇáÛÈÇÑ æÇáÐÈÇÈ Úáì ÖÍíÊå ÝÊÊÝÓÎ æÊÕÈÍ ÑãíãÇ... áßä åÇ åæ ÇáÊÇÑíÎ íÚíÏ äÝÓå, ÝãäÐ Ãä ÙåÑ ÈÊÑæá ÇáÌÒíÑÉ ÈÏà íÙåÑ ãÚå ÇáÅÑåÇÈ æÇáÚÌÑÝÉ ãä ÌÏíÏ ÈÔÚÇÑÇÊ áÇ ÊÎáæÇ ãä äÇÒíÉ ÚÑæÈíÉ æ ãä ÝÇÔíÉ ÏíäíÉ áã íÞåÑåÇ ÅáÇ ÒÇæíÉ "Âá ÈæÔ æ Âá ÅáíÒÇÈíÊ"... ÃãÇ ÎáíáÉ ÇáÚÑÈ ÇáÊí áæ ßÇä "íæÛÑÊä" ÈíääÇ Çáíæã áÞÇá ÚäåÇ "ÈÇÑíÓ, ÃíÊåÇ ÇáãÚÑæÖÉ ááÈíÚ", Ýåí áÇ ÊÒÇá Ýí ÊæÇØÆåÇ ÇáÂÊí ãä ÇáÚÕÑ ÇáæÓíØ ÊÛãÖ ÇáÚíä ÚãÇ ÇßÊÔÝÊå ãä ÚæÑÇÊ ÇáÚÑÈ Ýí ÔãÇá ÃÝÑíÞíÇ ÖÇÑÈÉ ÚÑÖ ÇáÍÇÆØ Èßá ãÇ ÊÏÚíå ãä ãËá ÇáÍÑíÉ æÇáãÓÇæÇÉ æÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä... áÞÏ ÇÓÊÚãÑÊäÇ ÝÑäÓÇ æÑÃÊ ÈÃã ÚíäåÇ Ãä ÎáÝ ÇáÔÌíÑÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáãÌÊËÉ ãä ÃÑÖ ÛíÑ ÊÇãÒÛÇ ÛÇÈÇÊ ÔÇÓÚÉ ÚÑíÖÉ ãä ÇáÔÚÈ ÇáÃãÇÒíÛí ÇáÃÕíá... æáßäåÇ ÚæÖ Ãä ÊÞæã ÈÇáæÇÌÈ ÇáÐí Êãáíå ÇáãÈÇÏÆ ÓáãÊ ÇáãÝÇÊíÍ áÛíÑ ÃåáåÇ ãÏááÉ ÃäåÇ åí ÃíÖÇ áã ÊÑÍá æÅäãÇ æÌÏÊ áåÇ æßáÇÁ ÞÇá Úäåã ÃÍÏ ÝÞåÇÁ ãßäÇÓ ááãÞíã ÇáÚÇã : "Åä Úáì ÝÑäÓÇ Ãä ÊÑÍá áÃäåÇ ÃæÌÏÊ Ýí ÇáãÛÑÈ ãä íÎÇÝæä æíÍÇÝÙæä Úáì ãÕÇáÍ ÝÑäÓÇ ÃßËÑ ãä ÇáÝÑäÓííä" (ÇáãÑÌÚ: ÇáãåÏí ÇáãäÌÑÉ)...
Åä ÇáÚÇáã æÎÇÕÉ ãäå ÇáÃãÇÒíÛ Úáíåã Ãä íÊÐßÑæÇ Ãä ÇáÚäÝ æÇáÅÑåÇÈ æ ÇáÇÓÊÚÈÇÏ ãÊÌÐÑ Ýí ÇáäÝÓíÉ ÇáãÚÞÏÉ áÃÕÍÇÈ "ÇáãæÁæÏÉ"... Êáß ÇáÊí áæ ÓÆáÊ ÈÃí ÐäÈ ÞÊáÊ áÑÃíÊ ÇáÔãÓ ßæÑÊ æ ÇáäÌæã ÇäßÏÑÊ æÇáÌÈÇá ßÔØÊ æÇáÌÍíã ÓÚÑÊ...
æ Úáíå ÃíåÇ ÇáÃãÇÒíÛ ÇáæÇÞÝæä ãËá ÐÇß ÇáØÇÆÑ ÇáÊÚÓ íäÊÙÑ ÇáãÓÊÍíá, ÇÚáãæÇ Ãä Úíä ÇáËæÑ áä ÊÓÞØ ãä ÐÇÊåÇ...
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook