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Communiqué de La Maison-Blanche.
a
10 novembre 2006 21:05
La Maison-Blanche
Bureau du Secrétaire de presse

Déclaration liminaire du président George W. Bush à sa conférence de
presse

Le président : Merci. Dites-moi : pourquoi ces longs visages ?

Hier, les Américains se sont rendus aux urnes et se sont prononcés pour
une
nouvelle direction à la Chambre des représentants. Si tous les
bulletins de
vote ne sont pas encore comptés, il ne fait aucun doute que la soirée
d'hier a été bonne pour le parti démocrate et je félicite les
démocrates
pour leurs victoires.

Ce matin, je me suis entretenu avec les chefs de file républicains et
démocrates à la Chambre et au Sénat. J'ai parlé avec le sénateur Frist,
le
chef de file républicain, avec le sénateur McConnell, avec M. Hastert,
le
président de la Chambre, ainsi qu'avec MM. John Boehner et Roy Blunt.
Je
les ai remerciés pour la course difficile à laquelle ils ont participé,
pour les efforts qu'ils ont menés pour nos candidats.

Je suis bien sûr déçu de l'issue de l'élection et, en ma qualité de
chef du
parti républicain, j'en porte une grande part de responsabilité. J'ai
dit
aux chefs de file de mon parti que notre devoir était maintenant
d'oublier
l'élection et de travailler de concert avec les démocrates et les
indépendants sur les grandes questions auxquelles notre pays doit faire
face.

Ce matin, je me suis également entretenu avec les démocrates. J'ai
parlé
avec les sénateurs Reid et Durbin. Je les ai félicités d'avoir mené une
campagne vigoureuse au Sénat et je leur ai dit que quels que soient les
résultats définitifs, il est possible de travailler ensemble dans les
deux
années qui viennent. J'ai aussi félicité les députés Pelosi et Hoyer.

Ils ont mené une campagne disciplinée. Leurs candidats étaient bien
organisés et ont fait un travail superbe en vue d'encourager leurs
électeurs à voter. J'ai dit à Mme Pelosi que je me réjouissais à
l'avance
de travailler avec elle et avec ses collègues afin de trouver un
terrain
d'entente ces deux prochaines années.

En tant que membres du parti de la majorité à la Chambre des
représentants,
ils reconnaissent que leur nouveau rôle s'assortit de plus grandes
responsabilités.

Personnellement, mon premier acte de collaboration depuis l'élection a
été
de partager avec Mme Pelosi les noms de décorateurs républicains qui
pourront l'aider à choisir les nouveaux rideaux pour son nouveau
bureau.

Je pense que les chefs de file des deux partis politiques doivent
s'efforcer de surmonter leurs divergences, et je pense que nous serons
en
mesure de le faire. J'ai rassuré les chefs de file de la Chambre et du
Sénat : j'ai bien l'intention de travailler avec le nouveau Congrès
dans un
esprit bipartite pour aborder les questions en jeu. Je les ai invités à
venir à la Maison-Blanche dans les jours qui viennent pour parler de la
tâche importante qui reste à accomplir cette année et engager le
dialogue à
propos de l'ordre du jour pour l'année prochaine.

Le message d'hier était clair. Le peuple américain veut que ses
dirigeants
à Washington mettent de côté leurs désaccords partisans, qu'ils se
conduisent de manière irréprochable et qu'ils travaillent ensemble en
vue
de relever les défis de la nation.

Nous vivons des moments historiques. Les défis et les possibilités sont
clairs pour tous. Notre pays continuera-t-il à renforcer son économie
aujourd'hui et à long terme ? Assurerons-nous un enseignement de
première
classe à nos enfants ? Serons-nous en mesure de faire face aux défis du
XXIe siècle ? Serons-nous en mesure de faire fond sur les progrès
réalisés
récemment lorsqu'il s'agit de trouver des solutions à notre dépendance
énergétique en recherchant agressivement de nouvelles technologies pour
ne
plus dépendre de sources étrangères d'énergie ?

Et plus important encore, cette génération de chefs de file
respectera-t-elle l'obligation que nous avons de protéger le peuple
américain ?

Je sais que les conjectures sont nombreuses à propos de ce que
l'élection
signifie pour la bataille que nous livrons en Irak. Je reconnais que de
nombreux Américains ont voté hier pour manifester leur mécontentement
face
au manque de progrès qui y sont faits. Cependant, je pense aussi que la
plupart des Américains et des chefs de file des deux partis politiques,
ici
à Washington, comprennent que nous ne pouvons accepter la défaite.

Dans les jours et semaines à venir, les membres de mon équipe de
sécurité
nationale et moi-même allons nous réunir avec les membres des deux
partis
afin de leur faire un compte-rendu des derniers développements et de
prendre connaissance de leurs vues pour l'avenir. Nous nous
entretiendrons
aussi avec les nouveaux membres du Congrès, pour qu'ils soient
pleinement
informés alors qu'ils se préparent à assumer leurs nouvelles
responsabilités.

Alors que nous nous préparons à coopérer avec les nouveaux dirigeants
du
Congrès, nous avons hâte de connaître les conclusions du Groupe d'étude
sur
l'Irak coprésidé par M. James Baker et le député Lee Hamilton. Ce
groupe
composé de démocrates et de républicains est en train d'évaluer la
situation en Irak et devrait fournir des recommandations sur la voie à
suivre. Je crois que je dois m'entretenir avec les membres du groupe la
semaine prochaine.

Si les élections ont changé bien des choses à Washington, elles n'ont
pas
modifié ma responsabilité fondamentale qui est de protéger le peuple
américain contre toute attaque. En qualité de commandant en chef des
armées, je prends cette responsabilité au sérieux. Il en va de même de
l'homme qui a servi ce pays avec honneur pendant presque six ans en
tant
que ministre de la défense, M. Donald Rumsfeld.

Après une série de discussions approfondies, le ministre Rumsfeld et
moi-même avons maintenant conclu que le moment d'une nouvelle direction
au
Pentagone était venu. Au cours des cinq dernières années écoulées,
notre
armée a vécu de multiples changements et réformes tout en menant la
guerre
contre le terrorisme, l'une des guerres les plus conséquentes de
l'histoire
de notre pays. Donald Rumsfeld a été un dirigeant hors pair durant
cette
période de changements. Cependant, il est également conscient de la
valeur
d'une nouvelle perspective en cette période critique de la guerre.
Donald
Rumsfeld est un patriote qui a servi notre pays avec honneur et
distinction. C'est un conseiller fiable et un ami, et je lui suis
profondément reconnaissant des services qu'il a rendus à notre pays.

J'ai demandé à Bob Gates de le remplacer. Bob est un ancien directeur
de la
CIA et l'actuel président de l'université A&M au Texas. Si sa
nomination
est confirmée par le Sénat, Bob apportera 25 années d'expérience en
matière
de sécurité nationale et une réputation de brillant dirigeant doté d'un
jugement solide. Il a servi six présidents des deux partis politiques.
Entré en tant que petit salarié à la CIA, il a grimpé les échelons
jusqu'à
en devenir le directeur. Durant son service à la CIA et au Conseil
national
de sécurité, Bob Gates a acquis des connaissances précieuses qui
l'aideront
à surmonter les difficultés et à saisir les occasions qui se
présenteront à
notre pays au cours des deux prochaines années.

Il est également membre de la commission Baker-Hamilton. C'est un
dirigeant
stable et solide capable d'effectuer les ajustements nécessaires à
notre
politique.

J'en dirai plus au sujet du ministre Rumsfeld et de Bob Gates un peu
plus
tard, ici à la Maison-Blanche.

En ces temps de changement, j'ai un message à transmettre à ceux qui
sont
sur les lignes de front.

À nos ennemis : ne vous réjouissez pas. Ne confondez pas les mécanismes
de
nos démocraties avec un manque de volonté. Notre nation est résolue à
vous
traduire en justice. La liberté et la démocratie sont la source de la
puissance des États-Unis, et la liberté et la démocratie alimenteront
l'espoir et les désirs de ceux que vous essayez de détruire.

Au peuple irakien : n'ayez pas peur. Chaque fois que vous prendrez des
mesures difficiles vers la démocratie et la paix, l'Amérique se tiendra
à
vos côtés. Nous savons que vous souhaitez une vie meilleure, et le
moment
est opportun pour saisir cette chance.

À nos courageux soldats, homme et femmes : ne doutez pas. L'Amérique
vous
soutiendra toujours. Notre nation est bénie d'avoir des hommes et des
femmes qui veulent la servir et qui sont prêts à risquer leur propre
vie
pour la sécurité de leurs concitoyens.

Lorsque je suis venu à Washington il y a six ans, j'avais l'espoir de
pouvoir contribuer à changer l'atmosphère qui règne dans la capitale.
En
tant que gouverneur du Texas, j'avais coopéré avec succès avec les
démocrates et les républicains afin de trouver des solutions
rationnelles
aux problèmes auxquels se heurtait notre État.

Si nous avons fait quelque progrès au niveau du changement
d'atmosphère, je
suis déçu que nous n'en ayons pas fait plus.

Je suis convaincu que nous pouvons travailler ensemble. Je suis
convaincu
que nous pouvons surmonter la tentation de diviser le pays entre les
rouges
et les bleus. Les dossiers que nous devons traiter sont plus importants
que
cela, et nous sommes plus grands que cela. En mettant ces élections et
les
luttes partisanes derrière nous, nous pouvons inaugurer une nouvelle
ère de
coopération et faire de ces deux années à venir une période productive
pour
le peuple américain.

www.maisonblanche.canalblog.com
 
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