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La Commission européenne suspend son aide au gouvernement palestinien
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7 avril 2006 15:07
La Commission européenne suspend son aide au gouvernement palestinien
LEMONDE.FR | 07.04.06 | 13h25 • Mis à jour le 07.04.06 | 13h32


a Commission européenne a suspendu son aide au gouvernement palestinien dirigé par le Hamas, a indiqué vendredi 7 avril Emma Udwin, la porte-parole de la commissaire européenne aux relations extérieures. "Pour l'instant, il n'y a aucun paiement effectué à ou via l'Autorité palestinienne", a-t-elle indiqué.



Mme Udwin a toutefois ajouté que cette position était maintenue en attendant une décision des ministres européens des affaires étrangères.

Le gouvernement palestinien du Hamas a immédiatement qualifié cette mesure de "chantage", affirmant que cette suspension de fonds ne le ferait pas plier.

500 MILLIONS PAR AN

Le gouvernement palestinien des islamistes du Hamas avait peu auparavant appelé l'Union européenne à ne pas le priver d'aide directe. "Imposer des sanctions à ce gouvernement et l'assiéger n'aidera pas et exacerbera la haine et la tension", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Ghazi Hamad. "Nous espérons et nous nous attendons à ce que l'UE poursuive les aides au peuple et au gouvernement palestiniens", a-t-il ajouté. Il avait rappelé que le premier ministre, Ismaïl Haniyeh, avait à plusieurs reprises exhorté la communauté internationale à maintenir l'aide "dont le gel punirait le peuple palestinien et non le gouvernement".

L'UE est le principal soutien financier des Palestiniens avec 500 millions d'euros versés chaque année. La plupart de cette aide transite par le gouvernement palestinien. Or l'UE a menacé de couper ses aides à l'Autorité palestinienne si le Hamas refuse de respecter les conditions fixées par la communauté internationale : renoncement à la violence, reconnaissance de l'existence d'Israël et respect des accords israélo-palestiniens précédents.

Sur ces points, des responsables du Hamas ont multiplié des déclarations contradictoires mais aussi quelques signes d'ouverture ces derniers jours.





Avec AFP et Reuters
R
7 avril 2006 15:09
Salam

L'UE a tombé son vrai masque,et son soit disant démarquement de la position USioniste n'était que de la poudre aux yeux.
h
7 avril 2006 15:12
Compte rendu
Le Hamas doit affronter une grave crise budgétaire
LE MONDE | 06.04.06 | 14h11 • Mis à jour le 06.04.06 | 14h11
JÉRUSALEM CORRESPONDANT


e nouveau cabinet palestinien a tenu sa première réunion, mercredi 5 avril, dans une ambiance de crise. Le premier ministre Ismaïl Haniyeh a confirmé que les caisses étaient vides. Alors que les salaires du mois de mars des 130 000 fonctionnaires n'ont toujours pas été payés, le versement de ceux d'avril paraît déjà compromis. "Nous n'avons pas les moyens d'acheter de l'encre et du papier pour imprimer nos documents, dit un haut responsable du ministère de l'intérieur. Les stations d'essence refusent même de nous avancer le plein des véhicules de police à Gaza."


Pour faire face à cette crise budgétaire sans précédent, les vingt-quatre ministres réunis à Gaza-ville et Ramallah, du fait de l'interdiction de circulation imposée par Israël entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, ont discuté par vidéoconférence d'un plan d'action d'urgence pour les trois prochains mois, axé sur des mesures d'économies drastiques et une recherche active de financements extérieurs. Selon le ministre des finances, Omar Abdel Razeq, les Etats du Golfe ont promis une aide de 80 millions de dollars (près de 65 millions d'euros) mais l'échéance exacte de ce versement demeure inconnue. "Le gouvernement et moi, en tant que premier ministre, ne recevrons pas nos salaires avant que les fonctionnaires aient reçu leurs payes", a déclaré M. Haniyeh.

Les problèmes financiers du régime palestinien ne datent pas du triomphe électoral du Hamas. A leurs prises de fonction, la semaine dernière, les nouveaux ministres ont hérité d'un déficit de près de 80 millions de dollars pour le seul mois de mars. Quelques jours avant la passation de pouvoir, 26 millions de dollars alloués à l'Autorité palestinienne par les Emirats arabes unis avaient été saisis par l'Arab Bank, basée à Amman, pour couvrir de précédents emprunts. Le versement de 10 millions de dollars promis par la Russie avait par ailleurs été reporté.

L'avènement au pouvoir des islamistes a aggravé ce passif. En réaction, le gouvernement israélien a gelé le reversement du produit des taxes douanières qu'il perçoit au nom de l'Autorité palestinienne et qui s'élève à 50 millions de dollars par mois, soit près de la moitié de la masse salariale mensuelle des fonctionnaires estimée à 118 millions de dollars. De leur côté, les Etats-Unis ont demandé et obtenu du président Mahmoud Abbas la rétrocession d'une tranche d'aide de 50 millions de dollars qui avait été accordée au précédent cabinet. Dernier revers en date, la banque israélienne Hapoalim a annoncé, mardi, la rupture de ses liens avec les établissements financiers palestiniens.


LA LETTRE À KOFI ANNAN


De peur de faire l'objet de sanctions de la part des pays occidentaux qui ont inscrit le Hamas dans leur liste des organisations terroristes, certaines banques arabes présentes dans les territoires occupés incitent également les autorités palestiniennes à retirer les avoirs déposés sur leurs comptes. Par le passé, ces établissements leur avaient souvent prêté pour les aider à surmonter les fins de mois difficiles.

Reste à savoir si l'aide européenne, qui se chiffrait à près de 500 millions de dollars en 2005, sera amputée, et de combien. Bruxelles doit trancher lundi. Selon le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, tant que le Hamas ne renonce pas à la violence et ne reconnaît pas Israël, "faire comme si de rien n'était est tout simplement impossible".

Cette déclaration signale l'échec de la tentative de conciliation menée par le ministre des affaires étrangères, Mahmoud Zahar, mardi 4 avril. Dans une lettre envoyée au secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, il avait souligné le désir du régime palestinien de vivre en paix et "côte à côte avec ses voisins" tout en regrettant que l'occupation israélienne menace "la solution qui prévoit la création de deux Etats". Cette mention avait alimenté une controverse. Initialement interprétée comme une reconnaissance implicite de l'Etat hébreu, elle avait ensuite été contestée par M. Zahar lui-même, affirmant qu'elle ne représente pas la position du Hamas et qu'elle avait été incluse "par erreur" dans la version finale de la lettre. - (Intérim.)




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Premières mesures

Gel des embauches. Le gouvernement dirigé par le Hamas a annoncé, mercredi 5 avril, qu'il gelait les nominations de fonctionnaires réalisées par l'ancien cabinet, contrôlé par le Fatah, depuis le 20 novembre 2005 jusqu'au 25 mars 2006.



Lutte contre la corruption. L'organisation islamiste a demandé aux ministres de déclarer leurs revenus. Cette mesure est destinée à combattre la corruption largement répandue au sein de l'Autorité palestinienne. La lutte contre la corruption a été un argument de campagne des vainqueurs des élections législatives du 25 janvier.
h
7 avril 2006 15:16
Le Hamas aurait proposé une trève officieuse à Israël
LEMONDE.FR | 07.04.06 | 11h07 • Mis à jour le 07.04.06 | 11h19


e mouvement islamiste Hamas, à la tête du gouvernement palestinien, a proposé à Israël une trêve officieuse, chacune des parties s'engageant à respecter le calme, rapporte, vendredi 7 avril, le quotidien israélien Haaretz.


Selon les termes de cette offre, qualifiée par la version anglophone du journal de "quiet in return of quiet", le Hamas proposerait un arrêt des attaques aussi bien provenant de sa branche armée que des autres groupes palestiniens. En échange, Israël s'abstiendrait de toute opération offensive en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza.

Selon le journal, des responsables politiques et militaires israéliens ont rejeté cette offre, transmise notamment par des émissaires égyptiens, arguant qu'il s'agissait d'une manœuvre destinée à gagner du temps et permettre au Hamas de se renforcer en attendant une confrontation future, à l'heure où il fait face à de fortes pressions internationales.

Selon Haaretz, le mouvement islamiste serait même disposé à proposer un cessez le feu unilatéral ("hudna", en arabe), dans le but d'apparaître comme plus modéré sur la scène politique internationale.

SIGNES D'OUVERTURE ?

Cette stratégie du Hamas pourrait également expliquer les récentes déclarations, plutôt exploratoires, du ministre des affaires étrangères palestinien, Mahmoud Zahar, issu des rangs du mouvement islamiste, concernant une "solution à deux Etats" du conflit proche-oriental, ce qui serait une première reconnaissance implicite de l'Etat d'Israël. "Nous souhaitons, comme tous les Etats du monde, vivre en liberté et en sécurité, et que notre peuple puisse jouir de la paix et l'indépendance, côte à côte avec nos voisins dans ce lieu saint du monde", écrivait-il, le 4 avril, dans une lettre à Kofi Annan. Ensuite, le responsable palestinien devait expliquer avoir envoyé "par erreur" une version antérieure de cette lettre à la presse dans laquelle la mention des "deux Etats" était par la suite "supprimée".

Trois jours plus tard, dans une interview accordée au quotidien britannique The Times, Mahmoud Zahar évoquait néanmoins l'éventualité d'un référendum sur la question de la reconnaissance d'Israël et sur la possibilité de la coexistence de "deux Etats" comme solution au conflit israélo-palestinien dans ces termes : "Si c'est très simple, si c'est très clair, si cela répond aux demandes des Palestiniens, nous pourrons décider. Mais sinon, nous devrons consulter, nous devrons demander à la population. Nous ne sommes pas propriétaires de la Palestine."




Le Monde.fr avec AFP
b
7 avril 2006 19:14
Le 2 poids 2 mesure de la politique européenne, ils condamnent des millions de palestiniens à la famine, à la pauvreté et tous ce qu'elle a comme conséquence et répercution pour que le nouveau gouvernement reconnaîsse israel en tant qu'état à par entière, alor que ce même pays ne reconnait en rien la palestine, sinon sa ferai déja bien lomgtps qu'ils arrèteraient de colonniser la cisjordanie, de construire un mur qui rentre profondément ds les térritoires palestiniens occupée etc etc...

Dans ce conflit il est trés facil de voir l'injustice que subit quotidiennement les palestiniens, mais hélas certaines personnes le nient et nous rabache la même excuse "le térrorisme", à croire que tout est de la faute des palestiniens.
m
7 avril 2006 21:21
Les choses sont claires .
Money is talking



Modifié 2 fois. Dernière modification le 07/04/06 21:25 par Krim.
 
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