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Comment les parents se mettent-ils d'accord sur l'éducation des enfants ?
S
31 mai 2024 21:20
Bonjour à tous,

Je suis curieux de savoir comment les parents prennent des décisions concernant l'éducation de leurs enfants. Est-ce que ces décisions sont généralement prises par un seul parent ou les deux ? Comment les parents se mettent-ils d'accord sur des sujets importants comme la discipline, l'éducation, et les activités extrascolaires ?

Y a-t-il des stratégies ou des méthodes que les couples utilisent pour arriver à un consensus et éviter les conflits ? Toute expérience ou conseil serait grandement apprécié.

Merci d'avance pour vos réponses !
31 mai 2024 21:34
Salam Aleykoum

En général on épouse une personne qui nous correspond donc qui plus ou moins pense de la même manière.

L'éducation est un point primordial a aborder.

Il peux bien-sûr y avoir des désaccords, mais il faut exposer ses raisons et trouver un compromis.

Les activités extrascolaires c'est de toute façon selon l'envie des enfants, tant que bien-sûr ça correspond aussi au parents, mais normalement il doit pas trop y avoir de désaccord a ce niveau là.

En gros si l'homme et la femme sont globalement sur la même longueur d'onde ça devrait aller.

D'autant plus que nous les musulmans nous suivons la religion et l'éducation est clairement importante en islam.

Je souhaite QU'ALLAH SUBHANO WA TARALA préserve nos enfants a tout les musulmans du monde. Amine.

Une pensée pour les opprimés, les palestiniens. Je souhaite QU'ALLAH SUBHANO WA TARALA leur vienne en aide. Amine



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/05/24 21:34 par ***Orchidée***.
L
31 mai 2024 21:47
Salam

Bah ... globalement, c'est souvent les femmes qui prennent les devants en la matière. L'homme est au boulot, ce n'est pas lui qui s'occupe des enfants, qui leur apprend à parler, à reconnaître les couleurs, à faire la différence entre les animaux, à bien articuler .. C'est la femme aussi qui cuisine donc qui éduque ses enfants en termes culinaires. L'école, c'est encore elle généralement qui suit pour les devoirs, qui va voir les profs ... Elle qui les conduit chez le médecin, qui va en courses avec, qui les amènent au sport ou autres ...

En tout cas dans mon entourage, je n'ai AUCUN exemple de père qui serait à ce point investi auprès de ses enfants. Les pères ramènent l'argent à la maison et ensuite ben ... rien ...

Alors je ne dis pas hein, j'ai eu un mari qui a changé les couches, qui a accompagné nos enfants un peu partout, il a été présent pour plein de choses, mais l'éducation ... Avoir une discussion avec ses enfants pour ceci ou cela ... non, ça, y'a jamais eux. Et je le répète, dans mon entourage, pareil.

Après je ne dis pas ... quand les enfants grandissent, le père peut mieux encadrer l'adolescence, surtout chez les garçons. Mais clairement, je n'ai eu que des filles, je suis moi-même fille unique, donc je n'ai pas de point de comparaison avec des frères ou des fils ... Mon père a été absent de mon éducation et mon mari a été absent de l'éducation de nos filles.

Ils ont eu leur utilité mais pas pour nous transmettre des valeurs à travers des discussions. Ce n'est pas eu non plus qui punissaient en cas de bêtise ... Les valeurs qu'ils ont pu transmettre, c'était en les observant être ce qu'ils étaient, ça nous a donné un point de comparaison par rapport aux autres hommes.

Mais une interraction directe entre filles et patriarche, non ... ça je ne connais pas en tout cas.

Et tant que l'adolescence n'est pas là, le patriarche, dans mon entourage, ne sert pas à grand chose, à part ramener l'argent et quand même, incarner la figure autoritaire quand même. Mais de là à participer à l'éducation des enfants, non, ça je ne connais pas.
S
31 mai 2024 22:11
Salam Aleykoum,

Je vous remercie pour votre réponse. Votre perspective est empreinte de sagesse et de sérénité. Il est en effet crucial de partager des valeurs et des visions communes pour naviguer harmonieusement à travers les complexités de l'éducation des enfants.

Cependant, permettez-moi de m'interroger plus profondément sur la notion de compromis. Lorsque deux âmes, bien qu'unies par des liens sacrés, se heurtent aux différences de perception, comment transcendent-elles ces divergences sans renier leurs propres convictions ? N'est-ce pas là l'essence même de la sagesse conjugale ?

De plus, concernant les activités extrascolaires, ne pensez-vous pas que l'individualité de chaque enfant peut parfois créer des situations où les parents doivent s'efforcer de trouver un équilibre entre leurs propres aspirations et les désirs émergents de leurs progénitures ?

Enfin, votre invocation pour nos frères et sœurs opprimés est une belle illustration de la compassion et de la solidarité que nous devrions tous porter en nos cœurs. Que la paix et la justice triomphent, Insha'Allah.

Je vous souhaite une journée emplie de réflexion et de paix intérieure.

Respectueusement,
S
31 mai 2024 22:18
Salam,

Votre observation soulève une question essentielle sur la répartition des rôles éducatifs au sein du foyer. Il est indéniable que la tradition a souvent conféré à la mère la responsabilité première de l'éducation des enfants, un rôle noble et exigeant. Cependant, se pourrait-il que cette dichotomie traditionnelle des rôles soit en réalité une limitation que nous nous imposons, une vision réductrice de la contribution paternelle ?

L’éducation, dans sa profondeur, ne se limite pas aux tâches quotidiennes ou à l’encadrement strict. Elle est aussi une transmission de valeurs, une présence morale et intellectuelle. N’y a-t-il pas une richesse à tirer d’un père engagé, non seulement comme pourvoyeur mais aussi comme mentor et guide spirituel ?

Il est certes plus facile de rester dans les sentiers battus, où les rôles sont clairement définis et peu contestés. Mais la sagesse ne réside-t-elle pas aussi dans la capacité à remettre en question nos pratiques, à aspirer à une coéducation où chacun, père et mère, apporte sa pierre à l’édifice familial de manière complémentaire et égalitaire ?

Votre témoignage, tout en reflétant une réalité répandue, invite à une réflexion plus large. Comment pouvons-nous, en tant que société, encourager et valoriser une implication paternelle plus active et significative dès les premières années de vie de l’enfant ? Peut-être est-ce là un chemin vers une éducation plus harmonieuse et équilibrée.

Respectueusement.
Citation
Savonnette a écrit:
Salam

Bah ... globalement, c'est souvent les femmes qui prennent les devants en la matière. L'homme est au boulot, ce n'est pas lui qui s'occupe des enfants, qui leur apprend à parler, à reconnaître les couleurs, à faire la différence entre les animaux, à bien articuler .. C'est la femme aussi qui cuisine donc qui éduque ses enfants en termes culinaires. L'école, c'est encore elle généralement qui suit pour les devoirs, qui va voir les profs ... Elle qui les conduit chez le médecin, qui va en courses avec, qui les amènent au sport ou autres ...

En tout cas dans mon entourage, je n'ai AUCUN exemple de père qui serait à ce point investi auprès de ses enfants. Les pères ramènent l'argent à la maison et ensuite ben ... rien ...

Alors je ne dis pas hein, j'ai eu un mari qui a changé les couches, qui a accompagné nos enfants un peu partout, il a été présent pour plein de choses, mais l'éducation ... Avoir une discussion avec ses enfants pour ceci ou cela ... non, ça, y'a jamais eux. Et je le répète, dans mon entourage, pareil.

Après je ne dis pas ... quand les enfants grandissent, le père peut mieux encadrer l'adolescence, surtout chez les garçons. Mais clairement, je n'ai eu que des filles, je suis moi-même fille unique, donc je n'ai pas de point de comparaison avec des frères ou des fils ... Mon père a été absent de mon éducation et mon mari a été absent de l'éducation de nos filles.

Ils ont eu leur utilité mais pas pour nous transmettre des valeurs à travers des discussions. Ce n'est pas eu non plus qui punissaient en cas de bêtise ... Les valeurs qu'ils ont pu transmettre, c'était en les observant être ce qu'ils étaient, ça nous a donné un point de comparaison par rapport aux autres hommes.

Mais une interraction directe entre filles et patriarche, non ... ça je ne connais pas en tout cas.

Et tant que l'adolescence n'est pas là, le patriarche, dans mon entourage, ne sert pas à grand chose, à part ramener l'argent et quand même, incarner la figure autoritaire quand même. Mais de là à participer à l'éducation des enfants, non, ça je ne connais pas.
M
31 mai 2024 22:21
Ce sont des choses qui se mettent en place d'elles même , basée sur une logique inconsciente : le caractère des parents, de l'enfant ....

On aimerait tous appliquer strictement les règles qu'on croient idéales mais viens le temps de l'adaptation à un moment donné

Allaho A3lam
L
31 mai 2024 22:45
L'humanité fonctionne globalement ainsi depuis ... toujours ... Pourquoi vouloir en changer ?

Prônerais-tu l'égalité en la matière ?

Je ne sais pas si elle peut être atteinte.

Une femme a une fonction bien particulière vis à vis des enfants. Elle les fabrique, vraiment, et elle les nourrit (viscéralement je veux dire), elle a une fonction de protection très développée aussi, combien de femmes font déjà des cauchemars à l'idée de perdre leur enfant dans une foule ou dans un accident. Les hommes ne font pas ce genre de cauchemars, d'angoisses. D'ailleurs, dès que le bébé pleure, la femme se réveille de suite. Que l'homme ... il continue à ronfler. Comme si on avait un radar incorporé en nous pour nous mettre en alerte face à un danger. L'instinct maternel est très présent en nous, que chez les pères, il est inexistant. Sais-tu que quand bébé pleure, le lait de la poitrine se met à couler tout seul ? L'enfant n'est même pas encore au sein que le corps réagit aux pleurs de l'enfant.

Il y a un lien entre une mère et ses enfants qu'aucun homme ne pourra jamais comprendre ni compenser.

Mon mari a pris conscience qu'il allait être père quand il est venu à la 2e échographie. Celle où on voit vraiment tout le corps de l'enfant, ses doigts, sa tête, son sexe ... Jusque là il était à l'ouest. C'est après 5-6 mois de grossesse qu'il a percuté qu'il allait devenir père. Et quand on accouche, combien d'hommes pensent que la vie avec leur femme va redevenir comme avant. Alors que c'est archi-faux. Leur femme s'est transformé, que eux n'ont pas incorporé le fait qu'ils vont devoir se transformer à leur tour.

On n'est pas fait pareil. Et les premières années, c'est les femmes qui sont connectés à leur enfant. Si pendant ces premières années le mari n'a pas réussi à s'incruster dans le duo "mère-enfants", il sera largué à jamais. Et c'est malheusement souvent le cas.

Et même si certains arrivent à prendre leur rôle à coeur, ben ça ne sera jamais pareil que pour une femme.

Un homme n'est jamais aussi investi. C'est rare.

La société veut une égalité entre hommes et femmes. C'est une vraie bêtise. On ne sera jamais à égalité sur ce plan. A moins de tous devenir trans ...

Les femmes fonctionnent d'une certaine manière, les hommes d'une autre. ça a toujours été. Pourquoi vouloir changer ce que Dieu a fait de nous ? On se complète et l'humanité a réussi à survivre jusque là ainsi. Que crois-tu vouloir améliorer en vrai ?
Citation
Samir* a écrit:
Salam,

Votre observation soulève une question essentielle sur la répartition des rôles éducatifs au sein du foyer. Il est indéniable que la tradition a souvent conféré à la mère la responsabilité première de l'éducation des enfants, un rôle noble et exigeant. Cependant, se pourrait-il que cette dichotomie traditionnelle des rôles soit en réalité une limitation que nous nous imposons, une vision réductrice de la contribution paternelle ?

L’éducation, dans sa profondeur, ne se limite pas aux tâches quotidiennes ou à l’encadrement strict. Elle est aussi une transmission de valeurs, une présence morale et intellectuelle. N’y a-t-il pas une richesse à tirer d’un père engagé, non seulement comme pourvoyeur mais aussi comme mentor et guide spirituel ?

Il est certes plus facile de rester dans les sentiers battus, où les rôles sont clairement définis et peu contestés. Mais la sagesse ne réside-t-elle pas aussi dans la capacité à remettre en question nos pratiques, à aspirer à une coéducation où chacun, père et mère, apporte sa pierre à l’édifice familial de manière complémentaire et égalitaire ?

Votre témoignage, tout en reflétant une réalité répandue, invite à une réflexion plus large. Comment pouvons-nous, en tant que société, encourager et valoriser une implication paternelle plus active et significative dès les premières années de vie de l’enfant ? Peut-être est-ce là un chemin vers une éducation plus harmonieuse et équilibrée.

Respectueusement.
S
31 mai 2024 22:54
Il est indéniable que la nature a doté les femmes de capacités uniques et extraordinaires en matière de procréation et de protection. Cette connexion viscérale et instinctive avec leurs enfants est un trésor que les hommes, avec leur propre nature, ne peuvent complètement égaler. Pourtant, devons-nous conclure que les pères sont à jamais condamnés à un rôle secondaire, distants et moins investis ?

L'égalité que je prône n’est pas une tentative de nier les différences innées entre hommes et femmes, mais plutôt une invitation à explorer un partenariat plus équilibré et harmonieux. En reconnaissant et respectant ces différences, ne pouvons-nous pas aussi encourager les hommes à embrasser un rôle plus actif et conscient dans l'éducation et le soin de leurs enfants ?

Considérez ceci : n'est-il pas possible que les hommes, bien qu’ils ne partagent pas les mêmes instincts, puissent développer une forme d'attachement tout aussi profonde et significative ? Peut-être n’est-ce pas l’égalité stricte que nous devrions chercher, mais une complémentarité plus riche, où chaque parent, avec ses forces uniques, contribue pleinement à l’épanouissement des enfants.

La transformation que vous mentionnez est cruciale. Oui, un homme ne vit pas la grossesse dans sa chair, mais il peut être éduqué et encouragé à ressentir l’importance de son rôle dès les premières étapes. Ce changement de mentalité est subtil mais puissant, et il commence par une prise de conscience collective de la valeur inestimable de la paternité active.

Chercher à évoluer ne signifie pas renier ce que Dieu a fait de nous, mais peut-être honorer ses créations en explorant tout le potentiel qu’il a semé en nous. Envisager cette évolution, c’est peut-être simplement chercher à devenir les versions les plus accomplies de nous-mêmes, en tant que parents et partenaires.

Ainsi, loin de bouleverser l'ordre établi, cette quête pourrait en réalité renforcer les liens familiaux et enrichir la dynamique parentale de nouvelles dimensions de compréhension et de soutien mutuel.

Respectueusement.
Citation
Savonnette a écrit:
L'humanité fonctionne globalement ainsi depuis ... toujours ... Pourquoi vouloir en changer ?

Prônerais-tu l'égalité en la matière ?

Je ne sais pas si elle peut être atteinte.

Une femme a une fonction bien particulière vis à vis des enfants. Elle les fabrique, vraiment, et elle les nourrit (viscéralement je veux dire), elle a une fonction de protection très développée aussi, combien de femmes font déjà des cauchemars à l'idée de perdre leur enfant dans une foule ou dans un accident. Les hommes ne font pas ce genre de cauchemars, d'angoisses. D'ailleurs, dès que le bébé pleure, la femme se réveille de suite. Que l'homme ... il continue à ronfler. Comme si on avait un radar incorporé en nous pour nous mettre en alerte face à un danger. L'instinct maternel est très présent en nous, que chez les pères, il est inexistant. Sais-tu que quand bébé pleure, le lait de la poitrine se met à couler tout seul ? L'enfant n'est même pas encore au sein que le corps réagit aux pleurs de l'enfant.

Il y a un lien entre une mère et ses enfants qu'aucun homme ne pourra jamais comprendre ni compenser.

Mon mari a pris conscience qu'il allait être père quand il est venu à la 2e échographie. Celle où on voit vraiment tout le corps de l'enfant, ses doigts, sa tête, son sexe ... Jusque là il était à l'ouest. C'est après 5-6 mois de grossesse qu'il a percuté qu'il allait devenir père. Et quand on accouche, combien d'hommes pensent que la vie avec leur femme va redevenir comme avant. Alors que c'est archi-faux. Leur femme s'est transformé, que eux n'ont pas incorporé le fait qu'ils vont devoir se transformer à leur tour.

On n'est pas fait pareil. Et les premières années, c'est les femmes qui sont connectés à leur enfant. Si pendant ces premières années le mari n'a pas réussi à s'incruster dans le duo "mère-enfants", il sera largué à jamais. Et c'est malheusement souvent le cas.

Et même si certains arrivent à prendre leur rôle à coeur, ben ça ne sera jamais pareil que pour une femme.

Un homme n'est jamais aussi investi. C'est rare.

La société veut une égalité entre hommes et femmes. C'est une vraie bêtise. On ne sera jamais à égalité sur ce plan. A moins de tous devenir trans ...

Les femmes fonctionnent d'une certaine manière, les hommes d'une autre. ça a toujours été. Pourquoi vouloir changer ce que Dieu a fait de nous ? On se complète et l'humanité a réussi à survivre jusque là ainsi. Que crois-tu vouloir améliorer en vrai ?
Z
31 mai 2024 22:56
Je pense que les premières grosses disputes de couple concernent justement les enfants.
Z
31 mai 2024 22:58
Tu es de l'ancienne génération, ce. N'est plus pareil désormais. J'entends mes collègues masculins parler entre eux de couche , de crèche , de vêtement pour bébé etc . Il y en a même qui prennent des jours lorsque leurs enfants sont malades .
Aujourd'hui la femme et l'homme travaillent et les deux sont investis dans l'éducation des enfants car un enfant ça se fait à deux
Citation
Savonnette a écrit:
Salam

Bah ... globalement, c'est souvent les femmes qui prennent les devants en la matière. L'homme est au boulot, ce n'est pas lui qui s'occupe des enfants, qui leur apprend à parler, à reconnaître les couleurs, à faire la différence entre les animaux, à bien articuler .. C'est la femme aussi qui cuisine donc qui éduque ses enfants en termes culinaires. L'école, c'est encore elle généralement qui suit pour les devoirs, qui va voir les profs ... Elle qui les conduit chez le médecin, qui va en courses avec, qui les amènent au sport ou autres ...

En tout cas dans mon entourage, je n'ai AUCUN exemple de père qui serait à ce point investi auprès de ses enfants. Les pères ramènent l'argent à la maison et ensuite ben ... rien ...

Alors je ne dis pas hein, j'ai eu un mari qui a changé les couches, qui a accompagné nos enfants un peu partout, il a été présent pour plein de choses, mais l'éducation ... Avoir une discussion avec ses enfants pour ceci ou cela ... non, ça, y'a jamais eux. Et je le répète, dans mon entourage, pareil.

Après je ne dis pas ... quand les enfants grandissent, le père peut mieux encadrer l'adolescence, surtout chez les garçons. Mais clairement, je n'ai eu que des filles, je suis moi-même fille unique, donc je n'ai pas de point de comparaison avec des frères ou des fils ... Mon père a été absent de mon éducation et mon mari a été absent de l'éducation de nos filles.

Ils ont eu leur utilité mais pas pour nous transmettre des valeurs à travers des discussions. Ce n'est pas eu non plus qui punissaient en cas de bêtise ... Les valeurs qu'ils ont pu transmettre, c'était en les observant être ce qu'ils étaient, ça nous a donné un point de comparaison par rapport aux autres hommes.

Mais une interraction directe entre filles et patriarche, non ... ça je ne connais pas en tout cas.

Et tant que l'adolescence n'est pas là, le patriarche, dans mon entourage, ne sert pas à grand chose, à part ramener l'argent et quand même, incarner la figure autoritaire quand même. Mais de là à participer à l'éducation des enfants, non, ça je ne connais pas.
S
31 mai 2024 23:04
Je parle ici non d’égalité, mais d’équité : chaque parent, avec ses attributs distincts, apportant ce qu’il a de meilleur au service d’une éducation enrichie et harmonieuse.
L
31 mai 2024 23:19
Citation
a écrit:
Pourtant, devons-nous conclure que les pères sont à jamais condamnés à un rôle secondaire, distants et moins investis ?

La femme protège l'enfant et sert l'homme. Elle prend naturellement soin du foyer. Elle est créée ainsi d'entrée de jeu.

L'homme protège sa FAMILLE, TOUTE ENTIERE. Financièrement aujourd'hui, mais autrefois avec un gourdin et ses poings des bêtes féroces, des étrangers, il allait chasser loin car plus endurant, plus résistant. La femme restait à côté de la grotte à faire de la cueillette, à s'occuper des peaux de bête (la couture), maintenir le feu allumé pour éloigner les bêtes des enfants ...

Les hommes n'ont pas un rôle secondaire. Ils ont un rôle primordial. Sans homme, une femme se retrouve vite en difficultés.

On croit aujourd'hui que les femmes peuvent être indépendantes, c'est une illusion. Ce n'est pas le cas. Elles sont moins payées, plus exposées (1% des viols sont réellement condamnés en France et elles sont obligées d'être en contact avec les hommes pour pouvoir bosser quand elles n'ont pas d'hommes pour les protéger), dès qu'elles ont des enfants, sans homme, c'est vite la galère/la misère au quotidien ... Elles vieillissent plus vite, pourtant on les oblige à travailler jusqu'à 67 ans, comme les hommes. Il leur faut un homme pour espérer une pension de veuvage, de reversion, histoire d'assurer leurs vieux jours (qui dès 55 ans sont présents) quand ça ne va plus avant l'heure (dans mon immeuble, je connais 3 femmes qui ont dû avoir des arrêts de travail longs à cause de rhumatismes ou autres soucis du même genre dès leur cinquantaine) ...

Sans homme, on est vite dans la galère. Beaucoup de femmes ne l'avoueront pas. Surtout que beaucoup ont évolué avec une figure masculine absente. Mais avec un homme, la vie est quand même plus facile/ plus agréable.

Et tu vois, je n'ai même pas évoqué les relations plus intimes ici. Les hommes sont très utiles aux femmes. Sans eux, on a plus de mal dans la vie. Obligée de prendre leur place pour s'en sortir, avec tous les risques d'insécurité que ça comporte.
L
31 mai 2024 23:22
Citation
a écrit:
L'égalité que je prône n’est pas une tentative de nier les différences innées entre hommes et femmes, mais plutôt une invitation à explorer un partenariat plus équilibré et harmonieux. En reconnaissant et respectant ces différences, ne pouvons-nous pas aussi encourager les hommes à embrasser un rôle plus actif et conscient dans l'éducation et le soin de leurs enfants ?

Et qui te dit que le partenariat n'existe pas ?

Ce n'est pas parce qu'on a des rôles différents qu'on ne se complète pas ?

Chacun a son utilité. Que veux-tu de plus exactement ?

Tu as envie de t'investir dans ton rôle d'homme vis à vis de ton enfant, investis-toi, qui t'en empêche ?

Selon toi, comment souhaiterais-tu t'investir au juste ?
L
31 mai 2024 23:26
Tu n'as pas encore d'enfants il me semble.

J'ai travaillé aussi, mon mari a changé les couches, mon couple est finalement un couple très moderne à te lire grinning smiley

Il n'empêche que quand on devient maman, un déphasage évident se fait entre l'homme et la femme ...

Tu te crois à égalité avec ton homme ? Oui, tu l'es aujourd'hui.

Le jour où tu seras mère, un décalage aura forcément lieu entre ton homme et toi. Même s'il parle de layette avec ses collègues et qu'il donne le biberon. Ce que tu ressentiras dans ton corps comme instinct, il n'y aura que toi qui le ressentiras. Lui ressentira les choses avec ses gênes d'homme et ce sera différent.

Mes deux filles sont en couple, elles se sentent aussi à égalité. ça ne durera que jusqu'à ce qu'elles deviennent mères. Ce jour-là, l'égalité n'existera plus.

Je sais que tu ne comprendras pas. Il faut passer par là pour le comprendre.

Même quand on a un homme formidable et investi, ce décalage existe.
Citation
FaireDodo a écrit:
Tu es de l'ancienne génération, ce. N'est plus pareil désormais. J'entends mes collègues masculins parler entre eux de couche , de crèche , de vêtement pour bébé etc . Il y en a même qui prennent des jours lorsque leurs enfants sont malades .
Aujourd'hui la femme et l'homme travaillent et les deux sont investis dans l'éducation des enfants car un enfant ça se fait à deux
31 mai 2024 23:30
Salam !

Je suis un homme et je voudrais partager mon expérience personnelle concernant l'éducation des enfants. Mes deux parents ont joué un rôle crucial dans mon éducation et le développement des valeurs que j'ai aujourd'hui. Bien qu'ils aient grandi au bled, mes parents n'ont jamais eu la mentalité traditionnelle où le père travaille et la mère s'occupe seule des enfants. Mon père a quitté l'école au collège et ma mère n'a jamais été scolarisée. Et pourtant...

Ma mère a toujours été une Femme (F majuscule) éveillée, à l'esprit vif, curieuse, volontaire et avide de connaissances. Elle ne concevait pas l'éducation de ses enfants sans rien d'autre à transmettre que la cuisine et le ménage. Mon père, souvent absent en raison de son emploi du temps, rentrait tard une semaine sur deux. Par conséquent, ma mère a pris des cours de français pour pouvoir nous aider avec nos devoirs, au moins jusqu'en primaire. Elle mettait un point d'honneur à comprendre ce qui nous était enseigné pour pouvoir nous accompagner efficacement.

Elle nous a transmis la curiosité, la polyvalence, le courage d'essayer, l'inconséquence des erreurs, le partage des connaissances, la volonté de bien faire, le bon goût, la galanterie et les bonnes manières, nos valeurs culturelles plus que religieuses, et plein d'autres trucs qui me viennent pas en tête, et le plus important, l'amour d'une mère.

Mon père, quant à lui, nous a toujours offert ce qu'il pouvait, même si nous n'étions pas riches. Nous n'avons jamais abusé de sa générosité. Bienveillant, et régulièrement capable de montrer des signes et des paroles d'affection, il était aussi sévère et rigoureux quand il le fallait. Malgré son travail prenant, il n'a jamais délaissé son rôle dans notre éducation. Du coup, une semaine sur deux il passait ses soirées à contrôler les devoirs, jusqu'à ce que ça devienne trop compliqué.
Sans faire offense à ma mère, c'est principalement lui qui a pris en charge notre éducation religieuse. Il nous a appris le Coran et la prière dès notre plus jeune âge. Il nous éveillait aux histoires abrahamiques et veillait à ce que nous comprenions l'importance de notre foi dans notre quotidien. Cette dimension spirituelle a été essentielle pour notre développement et nous a apporté une base solide sur laquelle construire nos valeurs et notre moralité.

Grâce à lui, nous sommes devenus des enfants sérieux et indépendants mais aussi, capables de formaliser nos sentiments envers ceux qu'on aime.
Mais à cause de lui, nous ne manquons jamais un match de football devant la télé !

En fin de compte, mes parents se complétaient parfaitement. Ils prenaient leurs décisions ensemble. Et c'est cette complémentarité que je recherche dans ma relation avec mon épouse pour l'éducation de nos enfants.

Les miens sont encore très petits, mais avant d'épouser ma dulcinée, nous savions déjà que nous avions une vision de l'éducation très proche : le père frappe les enfants et la mère les réconforte (je blague !)
J'ai la chance d'avoir un emploi qui me laisse énormément de temps libre, alors je passe beaucoup de temps avec mes enfants. Je les ai changés, bercés, biberonnés autant que possible. Leur mère et moi essayons du mieux qu'on peut de leur expliquer les règles de la vie en société, etc, ils ne sont intéressés que par les jeux (ils sont encore en maternelle après tout)

Et même si j'ai beaucoup changé d'avis sur certains aspects, et notamment mon approche sur les valeurs islamiques auxquelles mon épouse reste très attachée (à force d'être trop curieux, j'ai fini par découvrir, comme je le disais plus haut, que nos valeurs sont bien plus maghrébines qu'Islamiques mais c'est du chipotage) je respecte mon engagement initial en gardant ça pour moi.

Et puis l'éducation des enfants, c'est un monde spécial. Entre l'idéal et la réalité, l'écart est énorme, et si aimerait éduquer nos enfants comme on veut, on finit par accepter de les éduquer comme on peut.


Désolé pour le pavé smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/05/24 23:34 par Marok1deFronce.
1 juin 2024 02:19
Bonsoir

L'éducation est un sujet important qui se discute en amont.
On n'attend pas l'arrivée du bébé pour échanger sur ce sujet.

On ne laisse personne s'immiscer dans l'éducation que l'on souhaite donner... une tierce personne qui s'autoriserait un certain pouvoir, une certaine liberté.

Il faut s'entendre, avoir la même ligne de conduite, établir des règles.
On ne dénigre pas le parent absent.
On ne cherche pas à manipuler l'enfant en lui permettant des faveurs sur des interdictions en l'absence de l'autre parent.

Ce qui est valable pour un enfant est évidemment valable pour l'autre.
On ne fait aucune différence.

Être solidaire, être crédible, être indulgent, être souple, être rigoureux, mettre du cadre, être disponible, favoriser les échanges...ce qui permet parfois d'éviter des catastrophes

Comme tout individu, un enfant cherchera toujours à savoir jusqu'à quelle limite il peut aller. Il testera, il s'adaptera aux réactions et punitions...

Imagine le jeune enfant fait une bêtise, l'un des deux sermonne et l'autre rit de la bêtise. Est-ce crédible?
Qu'observe l'enfant?
Un manque de solidarité, une incohérence, une brèche dans laquelle s'engouffrer .. une possibilité d'aller au-delà car l'un des deux s'est amusé de la bêtise.
L'enfant grandit, il devient adolescent...la bêtise est plus sérieuse...il sait qu'au moins un parent sera indulgent.
Puis on entend parfois : c'est de ta faute tu lui as toujours tout passé, tu l achetais, pendant que moi, j'avais le mauvais rôle, je portais la mauvaise casquette.


Un couple transmet une image à travers ce couple.
Si la n souhaite rester cohérent, cette image doit coller avec l'éducation que l'on souhaite offrir : une manière de s'exprimer, de la douceur dans les échanges, de l'ouverture d'esprit, de l'écoute, de la patience, de la bienveillance.
H
1 juin 2024 16:06
Salam

avec le recul et trois enfants, je dirais que c'est une question à laquelle il faut réfléchir avant même de trouver sa moitié, se renseigner sur les différents manière s'éduquer les enfants et se mettre dans la tête qu'on sera de toute façon un parent défectueux .
5 juin 2024 23:20
Salam Aleykoum.

Je comprend tout a fait votre avis sur le sujet.

Je pense que le mot conviction est un peu trop fort. Justement les convictions devraient être les mêmes au sein du couple.

Une conviction c'est censé être une vérité, si un couple n'a malheureusement pas les mêmes convictions c'est déjà mal parti.

Pour en revenir donc au compromis, normalement les compromis ne concernent donc pas les convictions, mais plutôt des problèmes " léger".

En ce qui concerne les activités extrascolaires, bien-sûr qu'il faut trouver un équilibre entre le souhait de l'enfant et les aspirations des parents . La communication est la clé ❤️

Après as t'on la même définition d'aspiration ? Pour moi une aspiration c'est souhaiter le meilleur de manière général

Je souhaite QU'ALLAH SUBHANO WA TARALA PRÉSERVE tout les enfants de ce monde. Amine.




Citation
Samir* a écrit:
Salam Aleykoum,

Je vous remercie pour votre réponse. Votre perspective est empreinte de sagesse et de sérénité. Il est en effet crucial de partager des valeurs et des visions communes pour naviguer harmonieusement à travers les complexités de l'éducation des enfants.

Cependant, permettez-moi de m'interroger plus profondément sur la notion de compromis. Lorsque deux âmes, bien qu'unies par des liens sacrés, se heurtent aux différences de perception, comment transcendent-elles ces divergences sans renier leurs propres convictions ? N'est-ce pas là l'essence même de la sagesse conjugale ?

De plus, concernant les activités extrascolaires, ne pensez-vous pas que l'individualité de chaque enfant peut parfois créer des situations où les parents doivent s'efforcer de trouver un équilibre entre leurs propres aspirations et les désirs émergents de leurs progénitures ?

Enfin, votre invocation pour nos frères et sœurs opprimés est une belle illustration de la compassion et de la solidarité que nous devrions tous porter en nos cœurs. Que la paix et la justice triomphent, Insha'Allah.

Je vous souhaite une journée emplie de réflexion et de paix intérieure.

Respectueusement,



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/06/24 23:21 par ***Orchidée***.
 
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