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Comment va la femme irakienne après Sadam?
n
9 avril 2006 16:37
Le régime de (Sadam) était trés mauvais mais le code de la famille était une bonne loi, depuis 1995, considéré comme l'un des plus avancés des pays musulmans.
t
9 avril 2006 16:59
rien ne vas dans ce pays, les us et les iraniens sont entrain de l'enterrer.
n
9 avril 2006 17:32
Toutes les promesses sont trahies...la femme se désole...
w
9 avril 2006 20:18
les medias ne mentionnent pas les viol ou les soldats us qui s offrent des irakiennes pour un billet ou deux. la misere le non respect de l etre humain et la mort voila a quoi ressemble la democratie occidentale
w
9 avril 2006 20:18
les medias ne mentionnent pas les viol ou les soldats us qui s offre des irakiennes pour un billet ou deux. la misere le non respect de l etre humain et la mort voila a quoi ressemble la democratie occidentale
9 avril 2006 20:35
Les prostituées, proies faciles en Irak

La pratique gagne des mères de famille, victimes des proxénètes et harcelées par la police.



Par Hélène DESPIC-POPOVIC
Bagdad envoyée spéciale

Victimes de la misère et de la violence, Hoda, Sabrine, Feyrouz et Racha attendent sagement dans le commissariat d'Al-Sadoon que s'abattent sur elles les rigueurs de la loi. Pour survivre, elles ont vendu leur corps. Un péché pour l'islam, un délit pour la loi. Devenue autonome, la nouvelle police irakienne, qui s'est affranchie en décembre de la présence de soldats américains dans tous les commissariats, a décidé de faire respecter la loi comme il se doit. Et ramasser les prostituées s'avère une tâche bien plus facile et moins risquée que de courir derrière les «résistants» et les terroristes qui harcèlent les commissariats.

«Lorsque nous intervenions contre les prostituées, les Américains disaient que ce n'était pas un crime, et ils les relâchaient. Alors les maisons closes se sont multipliées et maintenant nous avons décidé de sévir», explique le lieutenant-colonel Nouri al-Massoud, l'adjoint du commissaire de police d'Al-Sadoon, le poste situé dans le quartier chaud de Bagdad, El-Bataoui. De l'extérieur, ces maisons ne sont pas reconnaissables. «En général, elles sont signalées par une charrette tenue par un très jeune vendeur ambulant qui glisse incidemment à ses clients, en général des jeunes de 17 à 25 ans, qu'il peut leur procurer du plaisir», précise-t-il.

Fin janvier, dans la première action du genre, les policiers du commissariat ont envahi une maison close, et arrêté 16 filles et 15 clients, tous irakiens. Ces derniers serviront de témoins devant le tribunal. La loi irakienne datant du régime de Saddam Hussein prévoit une peine de trois mois de prison pour les prostituées. Les proxénètes risquent une peine sévère allant jusqu'à la peine de mort. Le pays se rappelle encore de l'époque où, dans un geste envers l'islam, le fils de Saddam avait fait décapiter par ses feddayin des prostituées et proxénètes dans les rues de Bagdad.

Un métier de pauvre

Trois jours après leur arrestation, Hoda, Sabrine, les deux musulmanes, Feyrouz, la chrétienne, et Racha, la gitane, n'avaient toujours pas été déférées devant un juge. A l'exception de Racha, elles portent toutes le voile et une longue robe noire. A l'exception de Feyrouz, elles sont toutes mères de famille. Ce sont douze enfants qu'elles laissent derrière elles.

Sabrine, 34 ans, une longue femme énergique à la peau très sombre, est la seule à nier se prostituer. «Mon mari, un chauffeur de taxi, est mort assassiné à la fin de la guerre, me laissant seule avec six enfants. Ni mon frère, ni ma soeur, ni mes oncles n'ont voulu m'aider. Et j'ai alors monté un petit commerce tout en faisant la cuisine alentour. C'est moi qui apportais à manger à la maison close. C'est là qu'on m'a arrêtée. Je ne comprends pas pourquoi. Si la société ne veut pas que les femmes se prostituent, elle doit leur donner du travail ou une allocation de chômage.»

A deux euros la passe, dont un quart seulement va dans la poche de la fille, la prostitution est un métier de pauvre. L'arrivée des troupes d'occupation n'a en rien changé les choses, les soldats restant confinés dans leurs casernes en raison des attentats. Avec ce qu'elle gagnait, Hoda, 31 ans, ne pouvait même pas se payer un logement. Veuve, elle aussi depuis la guerre, avec trois enfants, cette petite brune triste vit chez sa soeur. «Une de mes amies, elle aussi dans le besoin, m'a expliqué qu'elle se prostituait et m'a invité à la suivre. C'est comme cela que je me suis trouvée dans cette maison qui était tenue par une femme.» A 27 ans, Feyrouz, elle, se prostitue depuis de nombreuses années. «J'ai été enlevée il y a cinq ans et mise de force sur le trottoir. Trois ans plus tard, la police m'y a découverte et a condamné à mort mes ravisseurs. Mais je n'ai pas voulu rentrer dans ma famille. Ils m'auraient tuée. Ils n'auraient pas compris que je suis une victime. Alors j'ai continué, passant de maison close en maison close.»

«Il me vendra à quelqu'un d'autre»

Pour Racha, la gitane de 22 ans, mariée et mère de trois enfants, la violence est un destin. «Chez nous, c'est la loi. Dès ses 15 ans, la jeune fille non mariée chante et danse pour les hommes. Une fois mariée, elle se prostitue. Mon beau-père a versé deux millions de dinars à ma famille pour payer mon éducation. Je dois les lui rembourser. Quand je l'aurai fait, il pourra me laisser ce que je gagne ou bien il me vendra à quelqu'un d'autre. Ce n'est pas normal mais c'est la tradition et je dois la suivre si je veux garder mes enfants.»

Avoir un enfant de un mois n'a pas évité à Racha les tourments de la détention. Esclave, c'est elle qui est punie. La police n'ira pas s'en prendre à son mari ou à son beau-père. «Si elle ne porte pas plainte, je ne peux pas l'y obliger», se défend le colonel Al-Massoud. «Pour nous, elle est simplement une femme que nous avons arrêtée dans une maison close.» A voir les sourires et les coups d'oeil égrillards que suscite dans les commissariats la moindre question sur la prostitution, ce n'est pas de sitôt que l'Irak se saisira d'un problème aussi grave que celui de la traite des femmes.

Notes: [www.liberation.fr]

Soure : [www.minorites.org]
9 avril 2006 20:43
Irak : les prostituées sont de retour

Après des décennies de contrôle d’état et de terreur, les paraboles satellites, les cassettes pornographiques, les films non censurés et l’alcool ont fait leur apparition dans les rues de Bagdad. Sur les principales artères, les jeunes femmes prostituées se sont multipliées, même si, comme en témoignent les journalistes, un œil non exercé a du mal à les identifier. Souvent enveloppées d’un voile noir, elles cachent des cheveux blonds et des jeans qu’elles dévoilent furtivement aux passants et se vendent pour 10,000 dinars iraqi (environ 7 euros). Les soldats américains témoignent du fait qu’on leur propose des cigarettes, du pepsi cola et fréquemment des prostituées.

Dès la chute de Saddam, les jeunes femmes ont repris possession de la rue même si la vacance du pouvoir engendre un terrible climat d’insécurité. Les rares qui témoignent disent l’absence de revenus, les séquelles de l’embargo et de la guerre, le manque total de choix. Mais elles se sentent presque libres après les années de terreur du règne de Saddam. Dans les années 90, la prostitution s’est développée en Irak du fait des mesures d’embargo et des difficultés économiques. Et les prostituées ont connu de véritables pogroms.

L’histoire de Um Jenan, exécutée en 1999 par un escadron de la mort, a marqué les esprits. Enlevée par des hommes masqués, elle a été déposée morte devant son domicile. A côté d’une banderole portant ces mots, "Dieu est grand", on avait déposé sa tête coupée.

La prostitution a continué souterrainement, les prostituées sachant qu’elles risquaient la prison ou la mort.

Ces mesures impitoyables auraient suivi la découverte de femmes irakiennes prostituées dans le Golfe, poussées par la misère due à l’embargo des Nations Unies. Désireux d’apparaître comme un bon Musulman et de se gagner les sympathies des pays islamiques, Saddam aurait voulu en finir avec la prostitution.

D’autres attribuent cet accès de terreur à la circulation de vidéos pornos étrangères montrant des prostituées irakiennes enveloppées dans le drapeau irakien. Depuis que sont tombées en mai ces dépêches d’agence, il semble que les religieux islamistes aient commencé à faire peser leurs menaces sur la vie des Bagdadis, en matière de cinémas ou de vente d’alcool, en appelant à "combattre le vice". On ne sait guère ce qu’il advient actuellement des personnes prostituées.

Aux Etats-Unis, des ONG avaient mis en garde dès février contre les risques d’aggravation des trafics de femmes en cas de guerre en Irak, en rappelant que la guerre rend les populations encore plus vulnérables et encourage les trafiquants à se procurer des femmes pour répondre à la "demande" des forces militaires.

Par ailleurs, des membres de la Commission d’Helsinki des Nations Unies se sont inquiétés auprès des autorités américaines des risques de participation du personnel international en poste en Irak à la prostitution et aux trafics d’êtres humains, à l’exemple de ce qui s’est produit en Bosnie et au Kosovo...


sources : agences Reuter, Associated Press, OSCE


Source : [prostitutions.info]
9 avril 2006 20:54
Et oui, en temps de guerre, de misère, on sait toujours qui sont les premiers à souffrir : les femmes, enfants et vieillards... à cause des hommes "vaillants"...

Tfouu... Où est l'Islam dans tout ça ?

Maudit soient ceux qui créent cette misère et qui en profitent...

angry smiley
t
9 avril 2006 20:59
vive saddam hsinnnnnnnnnnn!!!
b
9 avril 2006 22:47
Tafilalt tu oublis qu'il a bcp de sang dans les mains.
 
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