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Style 'Eau' Plume* a écrit:
Salam aleykoum,
Barak Allah oufik pour le rappel! On a besoin de ce genre de post!
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FlashBaCk✓ a écrit:
Wafik’Al baraqa o plumeau. Tu vas bien ?
Exactement, ÇA fais du bien à tout le monde. On s’évertue à faire des rappels, mais souvent ça ne rime à rien car celui ci est occulté par notre mauvaise façon de le faire.
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Style 'Eau' Plume* a écrit:
Al hamdullah merci et toi?
Tout à fait...
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FlashBaCk✓ a écrit:
Salam l’équipe, comment va ? Quelques tuiles intéressantes pour saisir dans les grandes lignes l’art ET la manière de faire le rappel. Bonne lecture.
Le rappel en Islam est nécessaire, car l’Homme oublie par nature. Allah, exalté soit-Il, dit d’ailleurs : « Et rappelle ; car le rappel profite aux croyants » Sourate 51, verset 55.
Le musulman a besoin de rappels quotidiens, afin de ne pas perdre de vue son objectif, le but de sa vie : « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent » Sourate 51, verset 56. Mais celui qui fait le rappel, se doit de connaitre quelques règles.
Le Coran nous a été envoyés comme rappel. Nous y trouvons les histoires des peuples qui nous ont précédés, afin que l’on se souvienne, et que l’on tire des leçons de leurs sorts. Le Prophète, prière et salut sur lui, a dit: « Le mémorisateur du Coran est comparable à un propriétaire de chameaux bien attachés. S’il les entretient bien, ils lui restent intacts. Autrement, ils se sauvent » Rapporté par Al-Boukhari. Ce hadith nous conforte alors dans l’idée que l’homme oublie vite, et que sans rappel, tout ce qu’il possède comme savoir peut lui échapper.
En religion, il y a deux types de rappel : le collectif et l’individuel. Nous allons ainsi voir que faire le rappel n’est pas chose aisée, car sans le comportement adéquat, il peut alors être néfaste au lieu d’être bénéfique…
LE RAPPEL COLLECTIF
Il s’agit du rappel que l’on effectue en groupe lorsque par exemple on participe à une conférence ou à une assise dans la mosquée, ou même du rappel que l’on fait lorsque l’on se retrouve (entre ami(e)s ou en famille) pour se souvenir d’Allah, exalté soit-Il.
Dans le rappel collectif, il convient tout d’abord à la personne qui le dispense, de prendre en compte le type de personne qui est en face de lui. En effet, on ne s’exprimera pas de la même manière lorsque l’on s’adresse à un inconnu ou quelqu’un de notre entourage, hommes, femmes, jeunes ou moins jeunes. Nous pouvons tirer cela du hadith de notre Prophète, prière et salut sur lui, lorsqu’il envoya Mou’adh au Yémen afin de prêcher des gens du Livre (chrétiens et juifs), il lui dit : tu vas rencontrer des gens du Livre. Il fut donc mis au courant de son public. Les arguments à énoncer aux gens du Livre sont différents de ceux des associateurs de Qoureych par exemple.
Dans notre cas, faire le rappel à un frère ou une soeur qui est loin du dinn est différent de prêcher un non musulman. Ce point est important, parce que combien de personnes utilisent des arguments hors sujets en prêchant un non musulman.
Il convient également au prédicateur de faire preuve d’une grande douceur dans son comportement, ainsi que dans ses paroles, il faut faire preuve de tact et de diplomatie afin que la personne qui l’écoute puisse avoir envie d’écouter et de recevoir le message. Si la personne veut faire un rappel, mais agresse et rabaisse en humiliant son interlocuteur, autant dire que cela aura certainement l’effet inverse sur ce dernier, qui va se refermer et rejeter le message. Ceci est un point très important car un mauvais comportement peut avoir des conséquences dramatiques et ainsi refléter une mauvaise image de l’Islam et des musulmans pratiquants.
Allah, exalté soit-Il, dit : « Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de Son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. » Sourate 16, verset 125.
DES SITUATIONS AVEC LE PROPHÈTE, PRIÈRE ET SALUT SUR LUI
Celui qui fait le rappel doit donc être doux, calme, souriant, mettre en avant les qualités de la personne : ses points forts, son potentiel, et non pas stigmatiser ou encore juger.
Un jour, le Prophète, prière et salut sur lui, conseilla Abou Dharr de la sorte : ô Abou Dharr, je te vois faible, et je veux pour toi ce que je veux pour moi-même, ne dirige pas deux personne et ne gère pas les biens de l’orphelin.
Le Prophète, prière et salut sur lui, n’a pas manqué de lui donner une bonne parole dans son conseil, car cela est mieux accepté de la sorte.
Allah, exalté soit-Il dit au Prophète Mohammed, prière et salut sur lui : « Si tu étais rude au cœur dur, ils se seraient détachés de toi ! » Sourate 3, verset 159.
Lorsque l’on doit faire un rappel à une personne, si celle-ci n’est pas seule, il faut alors le faire avec des gants, et ne pas la blâmer devant tout le monde. Car la nassiha (conseil) se transforme en fadhiha (honte) en blâmant en public. En effet, très peu de personnes acceptent d’être critiquées devant tout le monde.
Un jour, un bédouin entra dans la mosquée de Médine, et le Prophète, prière et salut sur lui, ainsi que certains compagnons s’y trouvaient, il retira alors son bas et commença à uriner. Les compagnons se levèrent alors pour le blâmer et voire même le frapper ! Mais le Prophète, prière et salut sur lui, leur dit : Laisser le terminer.
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FlashBaCk✓ a écrit:
Salam l’équipe, comment va ? Quelques tuiles intéressantes pour saisir dans les grandes lignes l’art ET la manière de faire le rappel. Bonne lecture.
Le rappel en Islam est nécessaire, car l’Homme oublie par nature. Allah, exalté soit-Il, dit d’ailleurs : « Et rappelle ; car le rappel profite aux croyants » Sourate 51, verset 55.
Le musulman a besoin de rappels quotidiens, afin de ne pas perdre de vue son objectif, le but de sa vie : « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent » Sourate 51, verset 56. Mais celui qui fait le rappel, se doit de connaitre quelques règles.
Le Coran nous a été envoyés comme rappel. Nous y trouvons les histoires des peuples qui nous ont précédés, afin que l’on se souvienne, et que l’on tire des leçons de leurs sorts. Le Prophète, prière et salut sur lui, a dit: « Le mémorisateur du Coran est comparable à un propriétaire de chameaux bien attachés. S’il les entretient bien, ils lui restent intacts. Autrement, ils se sauvent » Rapporté par Al-Boukhari. Ce hadith nous conforte alors dans l’idée que l’homme oublie vite, et que sans rappel, tout ce qu’il possède comme savoir peut lui échapper.
En religion, il y a deux types de rappel : le collectif et l’individuel. Nous allons ainsi voir que faire le rappel n’est pas chose aisée, car sans le comportement adéquat, il peut alors être néfaste au lieu d’être bénéfique…
LE RAPPEL COLLECTIF
Il s’agit du rappel que l’on effectue en groupe lorsque par exemple on participe à une conférence ou à une assise dans la mosquée, ou même du rappel que l’on fait lorsque l’on se retrouve (entre ami(e)s ou en famille) pour se souvenir d’Allah, exalté soit-Il.
Dans le rappel collectif, il convient tout d’abord à la personne qui le dispense, de prendre en compte le type de personne qui est en face de lui. En effet, on ne s’exprimera pas de la même manière lorsque l’on s’adresse à un inconnu ou quelqu’un de notre entourage, hommes, femmes, jeunes ou moins jeunes. Nous pouvons tirer cela du hadith de notre Prophète, prière et salut sur lui, lorsqu’il envoya Mou’adh au Yémen afin de prêcher des gens du Livre (chrétiens et juifs), il lui dit : tu vas rencontrer des gens du Livre. Il fut donc mis au courant de son public. Les arguments à énoncer aux gens du Livre sont différents de ceux des associateurs de Qoureych par exemple.
Dans notre cas, faire le rappel à un frère ou une soeur qui est loin du dinn est différent de prêcher un non musulman. Ce point est important, parce que combien de personnes utilisent des arguments hors sujets en prêchant un non musulman.
Il convient également au prédicateur de faire preuve d’une grande douceur dans son comportement, ainsi que dans ses paroles, il faut faire preuve de tact et de diplomatie afin que la personne qui l’écoute puisse avoir envie d’écouter et de recevoir le message. Si la personne veut faire un rappel, mais agresse et rabaisse en humiliant son interlocuteur, autant dire que cela aura certainement l’effet inverse sur ce dernier, qui va se refermer et rejeter le message. Ceci est un point très important car un mauvais comportement peut avoir des conséquences dramatiques et ainsi refléter une mauvaise image de l’Islam et des musulmans pratiquants.
Allah, exalté soit-Il, dit : « Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de Son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. » Sourate 16, verset 125.
DES SITUATIONS AVEC LE PROPHÈTE, PRIÈRE ET SALUT SUR LUI
Celui qui fait le rappel doit donc être doux, calme, souriant, mettre en avant les qualités de la personne : ses points forts, son potentiel, et non pas stigmatiser ou encore juger.
Un jour, le Prophète, prière et salut sur lui, conseilla Abou Dharr de la sorte : ô Abou Dharr, je te vois faible, et je veux pour toi ce que je veux pour moi-même, ne dirige pas deux personne et ne gère pas les biens de l’orphelin.
Le Prophète, prière et salut sur lui, n’a pas manqué de lui donner une bonne parole dans son conseil, car cela est mieux accepté de la sorte.
Allah, exalté soit-Il dit au Prophète Mohammed, prière et salut sur lui : « Si tu étais rude au cœur dur, ils se seraient détachés de toi ! » Sourate 3, verset 159.
Lorsque l’on doit faire un rappel à une personne, si celle-ci n’est pas seule, il faut alors le faire avec des gants, et ne pas la blâmer devant tout le monde. Car la nassiha (conseil) se transforme en fadhiha (honte) en blâmant en public. En effet, très peu de personnes acceptent d’être critiquées devant tout le monde.
Un jour, un bédouin entra dans la mosquée de Médine, et le Prophète, prière et salut sur lui, ainsi que certains compagnons s’y trouvaient, il retira alors son bas et commença à uriner. Les compagnons se levèrent alors pour le blâmer et voire même le frapper ! Mais le Prophète, prière et salut sur lui, leur dit : Laisser le terminer.