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Cawit a écrit:
Aleikoum salam
Non tu n'as plus de cours, ensuite ça dépend de ton financement aussi.
Si c'est un établissent universitaire tu devras être l'assistante d'un professeur et donc donner des cours à sa place ce qui te prendra la moitié de ton temps ( car il faut préparer les cours, corriger des copies des tp des td etc).
Si tu obtiens une bourse externe par exemple FNRS ou televie si c'est un doctorat dans la recherche contre le cancer c'est encore différent. Tu n'auras pas d'obligations d'être assistante.
Ceci dit, en général quand tu es assistante d'une prof, tu pourras un jour devenir assistante principale et ensuite prendre la place du professeur si tu l'as mérite
Pendant le doctorat tu es payé, en général ça tourne aux alentours des 2000-2500 net par mois.
Le doctorat peut durer 3 ans ou 5 années en fonction du financement obtenu.
N'oublie pas un doctorat, c'est de la recherche. Donc il faut aimer ce domaine et surtout ne pas être découragée par les nombreux échecs, aussi tu as souvent des comptes à rendre sur l'avancée de ta recherche.
Voulaaaaaa je ne sais pas si je t'ai aidé ... je l'espère.
Ce que j'ai décrit c'est le système en Belgique, et pour le domaine médical.
J'avoue que je ne m'y connais pas pour le reste.
Bon courage à toi, et beaucoup de réussite
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TheNeuroGirl a écrit:
Salam,
Tout dépend du pays dans lequel tu l’entreprends ainsi que de la branche dans laquelle tu te lances!
En France, en sciences de la vie, nous sommes tenus à 100h de formation dont 50h de scientifiques et 50h de transversales. Maintenant, il y a en plus un module éthique que tous les nouveaux entrants doivent suivre.
Dans le système anglo-saxon, certains ont encore des cours + exams!
Tout dépend du pays et de la discipline choisie. Je sais qu’en humanités, ils sont très rarement financés, ce qui rend les thèses beaucoup plus longues car les pauvres étudiants doivent travailler en parallèle pour se nourrir. En France, en sciences, il est strictement interdit de faire un doctorat sans financement. Ce n’est pas qu’un travail intellectuel, il peut aussi être physique et présenter un certain nombre de risques d’où la nécessité de salaire et d’assurance. Je trouve que le financement devrait s’étendre à toutes les disciplines. Une thèse, c’est loin d’être aisé et lorsque l’on s’engage, on fait bien plus de sacrifices que ceux que l’on était prêts à faire au départ.
Pour devenir MDC en France, le classement est hyper dur et depuis la nuit des temps, il y a des histoires de piston and co’. Je ne dis pas ça pour te décourager! Tu peux redoubler d’efforts et parvenir à tes fins. Simplement, il vaut mieux partir préparé
Bon courage à toi! Si ta requête concerne un autre pays, désolée de ne pouvoir t’aider davantage!
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Sanhaji88 a écrit:
Salam alaykoum
Le Doctorat constitue (est considéré comme) une première expérience dans le domaine de la recherche (généralement dans la recherche fondamentale).
Il ne faut pas confondre le doctorat d'exercice (les études de médecines) et le doctorat de recherche (Ph.D).
Dans le milieux industriel, le détenteur d'un doctorat de recherche dans le domaine des sciences de ingénieurs, est considéré comme Ingénieur + 3 ans d'expériences.
Sur un CV, et si on souhaite postuler un emploi dans une entreprise, il est fortement déconseillé de mettre le Doctorat dans la partie Formation, mais plutôt dans la partie expériences professionnelles.
, j'y vois plus clair Citation
re.Vooriden a écrit:
doctorat c'est après le master
donc si tu finis ton master à 23 ans, t'en aura pour au moins 3 ans de thèse en général
les doctorants ne font pas que la préparation de thèse, ils donnent des cours aussi
donc finalement tu rentres quand même dans la vie active (même si ce n'est pas à 100% quoi)
faut avoir du souffle pour aller jusqu'au bout ^^
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TheNeuroGirl a écrit:
Un doctorat, c’est tout sauf simple. Il y a de rares cas pour lesquels les choses se passent comme sur des roulettes mais la réalité c’est que le nombre de burn-outs augmente malheureusement.
On m’avait prévenu que c’était ardu. Il y a eu des moments biens plus durs que ce quiconque aurait su me décrire et qu’est-ce que j’ai pleuré dans ces moments là. Certains prennent du poids, d’autres en perdent ou développent d’autres troubles, faut avoir un mental d’acier, être bien entouré et garder des moments d’évasion ainsi qu’un jardin secret!
Donc des « lows » très low mais aussi des « highs » très high. Quand je pense à ma thèse, j’ai clairement l’image de montagnes russes en tête! Les bons moments ont été bien plus forts qu’un sentiment d’euphorie, on les trouve toujours trop courts mais alhamdulillah, on en garde d’excellents souvenirs!
Pour ce qui est des moments difficiles, faut les prendre comme des caps à franchir, à chaque fois tu te découvres de nouvelles forces que tu étais loin de soupçonner!
Ne jamais laisser le doctorat prendre le pas sur la santé, ne surtout pas se mettre en danger pour ça, ça n’en vaut pas la peine!
Enfin, statut particulier du doctorant: à cheval entre l’étudiant et le professionnel. Enormément d’attentes de lui et parfois peu de reconnaissance ou d’écoute suivant les équipes. En gros tu intègres le monde du travail. Bien se renseigner sur l’équipe et le / les directeur/s de thèse que tu choisis. Ne pas faire confiance aveuglément aux collègues qui peuvent à tout moment te mettre des peaux de banane ou se retourner contre toi à tort et pour préserver leurs intérêts. Tu peux aussi avoir la chance de tomber sur une superbe équipe! Mais faut pas pour autant devenir naïve!
Ça peut sembler parano sauf que c’est la réalité! Encore une fois, mieux vaut partir préparé lorsque l’on prévoit de courir un marathon
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