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Comment se comporter dans le rappel des gens ?
b
31 juillet 2013 15:55
Salam Alaykoum,

Je vous laisse lire ceci :

Le comportement à avoir dans le rappel aux gens

L’éminent savant SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a expliqué que la science passe avant le fait d’ordonner une chose.

La douceur se fait avec les commandements, et la bienfaisance après cela.

Et celui qui n’est pas savant sur le sujet rentre dans ce sur quoi il n’a aucune connaissance.

S’il est savant sur le sujet sans être doux, il est à exemple du médecin dépourvu de douceur, qui se conduit avec rudesse envers le malade qu’il n’acceptera pas de lui, ou encore l’éducateur rude dont l’enfant n’acceptera rien.

Allâh – Ta’âla – a dit à Mussâ et Hâroûn (traduction rapprochée) :

« Puis, parlez-lui gentiment. Peut-être se rappellera-t-il ou [me] craindra-t-il » [1]

Puis, lorsqu’il a ordonné et interdit, il subira nécessairement des torts, donc il doit patienter et être clément, comme Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :

« Commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! » [2]

Allâh – Ta’âla – a ordonné à Son Prophète de patienter sur les torts des polythéistes en de nombreux moments, alors qu’il est l’imâm de ceux qui ordonnent le bien et interdisent le mal.

Il faut donc avant tout que l’individu ordonne pour Allâh, vise l’obéissance à Allâh en ce qu’il ordonne, aime la rectitude pour celui à qui il s’adresse.

Et s’il fait cela pour rechercher le pouvoir et rabaisser autrui, cela sera une ardeur qu’Allâh n’acceptera pas, de même s’il fait cela pour rechercher renommée et ostentation, l’œuvre sera vaine.

Puis si on appel est rejeté, qu’il subit des torts, qu’on l’accuse d’être dans le faux et d’avoir un but corrompu, et que son âme cherche à triompher et que Satan vient à lui, alors que son acte débutait pour Allâh puis s’est transformé en suivi des passions qu’il cherche à triompher sur celui qui lui cause du tort, et peut même en arriver à transgresser vis-à-vis de celui qui lui cause du tort.

Il en est ainsi pour ceux qui tiennent différents avis, puisque chacun d’entre eux pense que la vérité est avec lui et qu’il est sur la Sounnah, mais la plupart d’entre eux ne fait que suivre ses passions, secourir son honneur, son rang et ce qu’on lui attribue.

Ils ne cherchent pas à ce que la Parole d’Allâh soit la plus élevée, que la religion ne soit vouée qu’à Allâh, mais ils se mettent en colère contre celui qui s’oppose à eux, même si c’est un savant excusé pour son avis et contre qui Allâh n’est pas courroucé ; et au contraire, ils agréent celui qui est d’accord avec eux, même si c’est un ignorant au but mauvais, n’ayant ni science ni but louable.

Cela les amène à louer celui qu’Allâh et Son Messager ne louent pas, et à blâmer celui qu’Allâh et Son Messager ne blâment pas. Leur alliance et inimitié suivent leurs passions, et non la religion d’Allâh et Son Messager.

C’est le cas des mécréants qui ne recherchent que leurs passions et disent : « untel est notre ami et untel est notre ennemi ! » Ils ne considèrent pas l’alliance et l’inimitié d’Allâh et de Son Messager, et c’est ainsi que naissent les troubles entre les gens.

Et si la religion n’est pas entièrement vouée à Allâh, surviennent des troubles.

Le fondement de la religion est que l’amour et la haine soient pour Allâh, de même que l’alliance et l’inimitié, d’adoration et la recherche d’aide, la peur et l’espoir, le don et la privation.

Cela ne peut être réalisé que par le suivi du Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) qui ordonne ce qu’Allâh ordonne, interdit ce qu’Il interdit, dont l’alliance et l’inimitié sont conformes à celles d’Allâh, dont l’obéissance est celle ordonnée par Allâh, et dont la désobéissance est celle interdite par Allâh.

Celui qui suit ses passions, elles l’aveuglent et le rendent sourd, ainsi il ne se remémore pas ce qui revient à Allâh et Son Messager à ce sujet et ne cherche pas à le connaître.

Il ne se réjouit pas pour Allâh et Son Messager, ne se courrouce pas pour Allâh et Son Messager, et se courrouce lorsque survient ce qui provoque sa colère par ses passions.

Il a également une ambiguïté religieuse qui est que ce qui le réjouit et le met en colère est la Sounnah, la vérité et la religion.

Si on admet que son avis est la pure vérité, la religion de l’Islâm, mais que son but n’est pas que la religion d’Allâh soit totalement vouée à Allâh, ou que la Parole d’Allâh soit la plus élevée, et qu’il ne vise qu’à défendre sa personne et son clan, l’ostentation, être vénéré et loué, qu’il fasse cela par bravoure et tempérament, ou pour un but de ce bas monde, et non pour Allâh et pour combattre sur le chemin d’Allâh ; alors que dire de celui qui prétend la vérité et la Sounnah mélange - comme ses semblables – la vérité et le faux, la Sounnah et l’innovation, et envers son contradicteur vérité et faux, Sounnah et innovation.

C’est le cas de ceux qui divergent, divisent leur religion et forment des sectes, les uns déclarent les autres mécréants et pervers. [3]

Notes
[1] Coran, 20/44
[2] Coran, 31/17
[3] Minhâj as-Sounnat an-Nabawiyyah de Ibn Taymiyyah, 5/254-257

copié de manhajulhaqq.com
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah
31 juillet 2013 16:01
salam

bien merci pour ce partage , maintenant comment se comporter avec des gens qui étaient pratiquant et connaissent les interdit de l'islam mais malgré ca commettent des péchés et pire en public sans aucun remord ?
b
31 juillet 2013 17:11
Je ne sais pas, quand je trouverai la réponse je t'en informerai.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/07/13 17:27 par blackgirl.
b
31 juillet 2013 17:32
J'ai trouvé ceci :


La manière de conseiller ceux qui commettent des péchés en public

Question :

Une lettre nous est parvenue du Koweït, celui qui l’a envoyé se plaint de son frère.

Il dit qu’il (son frère) commet certains péchés, il l’a beaucoup conseillé mais malgré cela il est parvenu au point de commettre des péchés publiquement.

Il espère de vous que vous lui indiquiez comment faire dans cette situation.

Réponse :

Il est obligatoire aux musulmans, en ce qui concerne leurs relations entre eux, de se conseiller et de s’aider à accomplir le bien et la piété ainsi que de se recommander le suivi de la vérité et la patience comme l’a dit Allah (qu’Il soit exalté) :


« Et entraidez-vous à l’accomplissement de la bienfaisance et de la piété et ne vous entraidez pas à l’accomplissement du péché et de l’oppression et craignez Allah. Certes Allah est dur en punition » (Sourate Al maida verset 2)

Il dit aussi (Exalté soit-Il) :

« Par le temps. Certes l’homme est en perdition. Sauf ceux qui ont cru et ont accompli de bonnes oeuvres et se sont recommandés mutuellement la vérité et se sont recommandés mutuellement la patience » (Sourate El Asr verset 1, 2 et 3)

Le noble prophète(paix et prière sur lui) a dit :

« La religion est le bon conseil ».
Ils dirent : « Pour qui ô messager d’Allah ? ».
Il dit : « Pour Allah, pour Son Livre, pour Son messager, pour les dirigeants des musulmans et leurs ensembles ».
[Rapporté par Mouslim dans son recueil authentique.]

Ces deux versets et cette parole prophétique prouvent l’obligation de se conseiller mutuellement, de s’entraider à faire le bien et se recommander la vérité.

Donc, si le musulman voit que son frère est fainéant à faire ce qu’Allah a obligé ou bien qu’il commet ce qu’Allah lui a interdit alors il est obligatoire de le conseiller, de lui ordonner de faire le bien et de lui interdire de faire le mal jusqu’à ce que la société s’améliore, que le bien soit apparent et que le mal soit caché, comme l’a dit Allah (exalté soit-il) :

« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres ils ordonnent le convenable et interdisent le blâmable » (Sourate El-Tawba verset 71)

Et le noble prophète (paix et prière sur lui) a dit :

« Celui d’entre vous qui voit un mal, qu’il le change par sa main, s’il ne peut pas (qu’il le change) par sa langue (par la parole), s’il ne peut pas (qu’il le change) par son cœur et ceci est le plus faible de la foi ».
[Rapporté par l’imam Mouslim dans son recueil authentique.]

Donc, en ce qui te concerne, toi qui a posé cette question, étant donné que tu l’a conseillé et dirigé vers le bien mais que cela n’a fait qu’augmenter l’exhibition de ses péchés, tu te dois alors de cesser toute relation avec lui et ne pas lui tenir compagnie.

Et tu dois motiver ceux qui peuvent avoir de l’influence sur lui, il se peut qu’il les respecte plus pour leurs conseils et leurs prêches à Allah, peut-être qu’Allah rendra cela profitable.

Et si tu vois que le fait de l’abandonner ne fait qu’accroître son mal et que ton contact avec lui est meilleur pour lui dans sa religion et diminue son mal, alors ne le délaisse pas.

Ceci, car le but de l’abandon est la guérison, il est donc comme un médicament.

S’il n’est pas utile mais au contraire ne fait, qu’augmenter la maladie, il te faut agir par ce qui est meilleur, en lui téléphonant, en le conseillant fréquemment ainsi que par l’ordonnance de ce qui est convenable et l’interdiction de ce qui est blâmable sans pour autant lui tenir compagnie ; peut- être qu’Allah rendra cela profitable.

Ceci est ce qui a été dit de meilleur par les gens de la science (qu’Allah leur fasse miséricorde).

tirée de son recueil de fatwas
Tome 5 page 345
copié de fatawaislam.com
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz
31 juillet 2013 18:15
salam

barakaAllahou fiki très bon rappel
b
31 juillet 2013 18:17
Wa fik barakaLlah
 
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