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1er Colloque français sur le Déni de Grossesse
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26 octobre 2008 23:54
salam aleykoum

Par ses caractéristiques médicales qui heurtent le sens commun, par la gravité de cas dramatiques qui défrayent périodiquement la chronique, par les questions de tous ordres qu’il soulève, le déni de grossesse interroge à la fois les professionnels et l’opinion publique.

Beaucoup de choses restent, à l’évidence, à apprendre sur le déni de grossesse.

Il est cependant déjà possible de décrire certaines de ses caractéristiques, de lever des ambiguïtés et d’éradiquer bien des idées fausses.

Les connaissances actuelles
Le déni de grossesse se définit comme le fait d’être enceinte sans avoir conscience de l’être. Il est dit « partiel » quand la prise de conscience s’effectue en cours de grossesse (parfois seulement quelques jours avant le terme). Il est qualifié de « total » quand il se poursuit jusqu’au moment de l’accouchement.

Sur le plan physique, les symptômes habituels de la grossesse sont soit extrêmement atténués soit carrément absents. Ainsi en est-il du poids de la mère, de son tour de taille tout comme des autres signes (masque de grossesse, tension mammaire, nausées…). Il n’est pas rare que le déni s’accompagne de la persistance de règles ou du moins de pertes sanguines génitales périodiques. Certaines femmes font état de tests qui se seraient révélés faussement négatifs. L’entourage ne remarque pas non plus de changement physique. Quelques cas d’erreurs médicales ont été rapportés.

Tout au long de leur déni, et donc en cas de déni total jusqu’au terme, ces femmes gardent leur activité habituelle. Il s’agit pourtant parfois d’un travail physique important ou de la pratique d’un sport à un niveau soutenu.

Sur la base des quelques études publiées, il est possible de situer le nombre de femmes concernées par un déni total chaque année en France dans une fourchette de 300 à 350 et d’estimer à près de 2 000 celles qui présentent un déni partiel. Il s’agit cependant là d’estimations basses, en particulier parce que les études ne prennent en compte que les accouchements qui se réalisent dans une structure hospitalière.

Les femmes concernées appartiennent à tous les milieux sociaux, à toutes les professions. Ainsi trouve-t-on parmi les cas répertoriés par l’AFRDG, des femmes au foyer, des ouvrières et des rmistes tout comme une commerçante, une gendarmette, une préparatrice en pharmacie, une juriste et même une psychologue.

De même, le déni concerne tout autant des primipares que des femmes qui sont déjà mères (certaines ayant déjà eu plusieurs enfants). Enfin, le déni existe à tout âge, autant chez des adolescentes que chez des femmes qui approchent de la ménopause.

Dans leur immense majorité, les dénis se concluent par la naissance d’un enfant viable qui est rapidement accepté et élevé dans sa famille.

On relève cependant quelques cas d’abandon (que le déni ait été partiel ou total) mais aussi de décès. Ces derniers surviennent dans les cas de déni total, lorsque les accouchements ont lieu inopinément, en dehors d’un milieu médicalisé.

[www.afrdg.info]


enceinte sans le savoir c'est quand même moody smiley
(S-2:V-286 ) Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde.
 
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