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Le coeur du tilleul
U
22 novembre 2022 00:21
Bonsoir,

Aimez-vous les arbres ?
Si oui, il est possible que cette histoire ci-dessous soit a votre gre.

*

Le coeur du tilleul

Il était une fois, à la lisière d’une forêt…
Plusieurs arbres rassemblés qui avaient engagé une conversation sur ce qu’ils aimaient le plus au monde.

Un jeune bouleau élancé et argenté était parmi eux, il se balançait continuellement et chantait : “le printemps, le printemps !”.

Un vieux chêne tout noueux murmura : “c’est l’orage que j’aime le plus ! Je peux me battre avec lui ! L’orage, croyez-moi, c’est notre maître à tous”.

Un jeune mélèze dit que c’était les étoiles qu’il préférait et un hêtre célébra en chuchotant les secrets de la nuit.

Au milieu d’eux s’élevait un tilleul. Tous le regardaient étendre généreusement ses branches et écouter les abeilles qui bourdonnaient parmi ses fleurs et ses feuilles en forme de cœur. “Moi, celui que j’aime le plus, c’est l’homme” dit le tilleul.

“L’homme ?” cria le hêtre, “frère tilleul, ça je ne le comprends pas !”

“L’homme !” Dit le mélèze en s’adressant au sapin.

Pas possible, grommela le chêne, comment peut-on préférer l’homme ?

Tous les arbres se détournèrent du tilleul qui cessa de parler et se remit à écouter les abeilles. Le tilleul se disait : “Ils ne me comprennent pas, ce doit être quelque chose en moi qui me lie aux êtres humains ; je vais aller vers eux !”. Et, dans la nuit, il quitta la forêt, traversa champs et prairies et parvint au village où il perçut des lumières et des voix d’hommes. Il s’installa sur une place libre où il enfonça ses racines, et il attendit.

Le matin vinrent des enfants du village qui chantaient et qui sautaient ; quand ils virent le tilleul, ils crièrent “Là ! jouons là !” et ils formèrent une ronde fantastique autour de l’arbre.

“Demain, cher tilleul, demain nous reviendrons !” Crièrent-ils, puis ils rentrèrent en courant à la maison.

Vers midi, des jeunes gens et des jeunes filles revinrent des champs, et ils se reposèrent à l’ombre de l’arbre ; “ici, nous avons un splendide espace pour danser, juste sous le tilleul. Nous nous réunirons ici chaque jour de fête, et nous nous amuserons bien” dirent-ils ; et ils commencèrent à chanter. Le tilleul les entendait encore alors qu’ils étaient déjà loin.

Une vieille maman arriva avec une corbeille dans les bras : “Mais…tu fleuris déjà, tilleul ! Demain je viendrai cueillir quelques fleurs, ça fera une bonne tisane pour l’hiver”.

Le soir, arriva un voyageur ; c’était un poète, et il comprenait les tilleuls : “ah, si nous étions comme toi, cher tilleul…” dit-il, alors qu’il se reposait sous son feuillage ; “pleins de douceur et de générosité : tes feuilles en forme de cœur soulagent et guérissent toujours” et il se mit une feuille de tilleul à la bouche.

Maintenant, je sais ce que j’ai en commun avec les hommes sentit le tilleul, “c’est le cœur”. Et ses feuilles bruissaient de joie et d’allégresse, et il chanta et étendit silencieusement ses branches au-dessus du voyageur qui sommeillait sous ses feuilles.

Les tilleuls sont les amis des hommes ; dans les villages, sur les vieilles places de marché, dans les rues et les jardins, ils cherchent à s’en approcher. Et en retour, l’homme cherche le tilleul quand il veut partager des choses importantes avec les autres ou quand son cœur le pousse à chercher un ami silencieux, s’il veut rêver, ou faire des vers.
*

Source : Google
a
22 novembre 2022 07:01
Assalam Alaykom

L arbre de la tristesse ne le plante pas dans ton coeur. Relis chaque matin le livre de la joie.

Omar Khayyam poete
Citation
Sunny_day a écrit:
Bonsoir,

Aimez-vous les arbres ?
Si oui, il est possible que cette histoire ci-dessous soit a votre gre.

*

Le coeur du tilleul

Il était une fois, à la lisière d’une forêt…
Plusieurs arbres rassemblés qui avaient engagé une conversation sur ce qu’ils aimaient le plus au monde.

Un jeune bouleau élancé et argenté était parmi eux, il se balançait continuellement et chantait : “le printemps, le printemps !”.

Un vieux chêne tout noueux murmura : “c’est l’orage que j’aime le plus ! Je peux me battre avec lui ! L’orage, croyez-moi, c’est notre maître à tous”.

Un jeune mélèze dit que c’était les étoiles qu’il préférait et un hêtre célébra en chuchotant les secrets de la nuit.

Au milieu d’eux s’élevait un tilleul. Tous le regardaient étendre généreusement ses branches et écouter les abeilles qui bourdonnaient parmi ses fleurs et ses feuilles en forme de cœur. “Moi, celui que j’aime le plus, c’est l’homme” dit le tilleul.

“L’homme ?” cria le hêtre, “frère tilleul, ça je ne le comprends pas !”

“L’homme !” Dit le mélèze en s’adressant au sapin.

Pas possible, grommela le chêne, comment peut-on préférer l’homme ?

Tous les arbres se détournèrent du tilleul qui cessa de parler et se remit à écouter les abeilles. Le tilleul se disait : “Ils ne me comprennent pas, ce doit être quelque chose en moi qui me lie aux êtres humains ; je vais aller vers eux !”. Et, dans la nuit, il quitta la forêt, traversa champs et prairies et parvint au village où il perçut des lumières et des voix d’hommes. Il s’installa sur une place libre où il enfonça ses racines, et il attendit.

Le matin vinrent des enfants du village qui chantaient et qui sautaient ; quand ils virent le tilleul, ils crièrent “Là ! jouons là !” et ils formèrent une ronde fantastique autour de l’arbre.

“Demain, cher tilleul, demain nous reviendrons !” Crièrent-ils, puis ils rentrèrent en courant à la maison.

Vers midi, des jeunes gens et des jeunes filles revinrent des champs, et ils se reposèrent à l’ombre de l’arbre ; “ici, nous avons un splendide espace pour danser, juste sous le tilleul. Nous nous réunirons ici chaque jour de fête, et nous nous amuserons bien” dirent-ils ; et ils commencèrent à chanter. Le tilleul les entendait encore alors qu’ils étaient déjà loin.

Une vieille maman arriva avec une corbeille dans les bras : “Mais…tu fleuris déjà, tilleul ! Demain je viendrai cueillir quelques fleurs, ça fera une bonne tisane pour l’hiver”.

Le soir, arriva un voyageur ; c’était un poète, et il comprenait les tilleuls : “ah, si nous étions comme toi, cher tilleul…” dit-il, alors qu’il se reposait sous son feuillage ; “pleins de douceur et de générosité : tes feuilles en forme de cœur soulagent et guérissent toujours” et il se mit une feuille de tilleul à la bouche.

Maintenant, je sais ce que j’ai en commun avec les hommes sentit le tilleul, “c’est le cœur”. Et ses feuilles bruissaient de joie et d’allégresse, et il chanta et étendit silencieusement ses branches au-dessus du voyageur qui sommeillait sous ses feuilles.

Les tilleuls sont les amis des hommes ; dans les villages, sur les vieilles places de marché, dans les rues et les jardins, ils cherchent à s’en approcher. Et en retour, l’homme cherche le tilleul quand il veut partager des choses importantes avec les autres ou quand son cœur le pousse à chercher un ami silencieux, s’il veut rêver, ou faire des vers.
*

Source : Google
S
22 novembre 2022 12:26
Bonjour

? Merci pour le partage.

C'était mes dernières recherches ces derniers jours sur le tilleul et l'aubépine.
Le champagne ? des fées ?‍♀️

[[Sur une colline, la marmotte sautillait
Alors toute fraîche et pimpante
Il sentait bon et verdoyait
Ce chemin en douce pente

Confiante dans son ascension
Elle ne regardait plus en arrière
Peut-être par déraison,
Elle reniait tous ses repères
Je suis forte comme un roc, pensait-elle
Tous les pièges ne seront que bagatelles
Je contrerai mes sentiments
Je suis comme l’engoulevent
Qui voit clairement dans la nuit
Et ni ne tremble ni ne fuit

Elle arriva dans une prairie
Aux couleurs chatoyantes
Des coquelicots et des soucis
Ondulant au vent qui chante

Quand son regard fut attiré
Par une superbe aubépine
Aux pétales rouge orangé
Aux feuilles ciselées, si fines

Comme elle aima cet arbuste
Semblant soleil vivant
Diffusant ses rayons justes
Jusqu’à son cœur tremblant

Ses fruits nombreux et charnus
Éveillaient son appétit
A l’ombre de son élue
Elle se serait endormie

Exaltée, elle s’élance
Désirant cueillir l’essence
De l’odeur suave et douce
De ses fleurs et tendres pousses

Mais elle reste soudain figée
Quoi ? Une douleur vive et lancinante
M’écorche le corps entier !
Et de son nuage, s’entame la descente

Petites perles de sang
Viennent lui rappeler intensément
Que derrière les plus belles aubépines
Se cachent toujours mille épines

A ceux qui pensent qu’aimer
Est chose douce et aisée
Songez que si la rose est l’apparence
Un jour se fanent les pétales
Prévoyez-vous de l’impatience,
Car trop vite cueillir fait mal

Marlène Aurangé]]
22 novembre 2022 12:58
En effet,

Et nos veines, artères sont les racines ?
Citation
al faqir a écrit:
Assalam Alaykom

L arbre de la tristesse ne le plante pas dans ton coeur. Relis chaque matin le livre de la joie.

Omar Khayyam poete
a
22 novembre 2022 15:12
c est beau
Citation
Tunlyn a écrit:
En effet,

Et nos veines, artères sont les racines ?
U
22 novembre 2022 18:32
Bonsoir, Ame22.

Merci a toi d'avoir partage ce doux poeme.

Citation
Soul22 a écrit:
Bonjour

? Merci pour le partage.

C'était mes dernières recherches ces derniers jours sur le tilleul et l'aubépine.
Le champagne ? des fées ?‍♀️

[[Sur une colline, la marmotte sautillait
Alors toute fraîche et pimpante
Il sentait bon et verdoyait
Ce chemin en douce pente

Confiante dans son ascension
Elle ne regardait plus en arrière
Peut-être par déraison,
Elle reniait tous ses repères
Je suis forte comme un roc, pensait-elle
Tous les pièges ne seront que bagatelles
Je contrerai mes sentiments
Je suis comme l’engoulevent
Qui voit clairement dans la nuit
Et ni ne tremble ni ne fuit

Elle arriva dans une prairie
Aux couleurs chatoyantes
Des coquelicots et des soucis
Ondulant au vent qui chante

Quand son regard fut attiré
Par une superbe aubépine
Aux pétales rouge orangé
Aux feuilles ciselées, si fines

Comme elle aima cet arbuste
Semblant soleil vivant
Diffusant ses rayons justes
Jusqu’à son cœur tremblant

Ses fruits nombreux et charnus
Éveillaient son appétit
A l’ombre de son élue
Elle se serait endormie

Exaltée, elle s’élance
Désirant cueillir l’essence
De l’odeur suave et douce
De ses fleurs et tendres pousses

Mais elle reste soudain figée
Quoi ? Une douleur vive et lancinante
M’écorche le corps entier !
Et de son nuage, s’entame la descente

Petites perles de sang
Viennent lui rappeler intensément
Que derrière les plus belles aubépines
Se cachent toujours mille épines

A ceux qui pensent qu’aimer
Est chose douce et aisée
Songez que si la rose est l’apparence
Un jour se fanent les pétales
Prévoyez-vous de l’impatience,
Car trop vite cueillir fait mal

Marlène Aurangé]]
U
22 novembre 2022 18:34
Merci pour ta participation.
Cette citation sera productive pour mon ame.

Le livre de la joie....??
Citation
al faqir a écrit:
Assalam Alaykom

L arbre de la tristesse ne le plante pas dans ton coeur. Relis chaque matin le livre de la joie.

Omar Khayyam poete
a
22 novembre 2022 19:01
Omar khayyam poete, mathematicien,, astronome ne en 1048 , mort 1131

le livre de la joie, c est l un de ses livres.
Citation
Sunny_day a écrit:
Merci pour ta participation.
Cette citation sera productive pour mon ame.

Le livre de la joie....??
U
22 novembre 2022 19:08
Compris, merci?. J'en fais une recherche sur internet quand j'arrive chez moi.
En remarquant les annees de sa vie, je me dis?...c'est interessant que dans le monde arabe, en plein Moyen Age, on s'interessait a tout ca. ?
Citation
al faqir a écrit:
Omar khayyam poete, mathematicien,, astronome ne en 1048 , mort 1131

le livre de la joie, c est l un de ses livres.
 
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