Salam les miss, et voilà me revoilà avec une toute nouvelle histoire! Beaucoup d'entre vous m'ont inquiété, je me suis dis "ouh la, si je mets pas une nouvelle histoire, elles vont faire des crises de manque" lol, résultat I'm back Une fois de plus, je tenais sincèrement à toutes vous remercier pour votre soutien.
L'histoire que je vais vous raconter est celle de Salima, l'histoire de sa vie. Il s'agit là d'une histoire vraie. Comme pour mes précédents récits, je vous le raconterai à la première personne. Bonne lecture à toutes et sortez les mouchoirs!
Je m'appelle Salima, j'ai 26 ans et je vais vous raconter ma vie. Je suis née et j'ai vécu toute ma vie dans une cité en banlieue parisienne, le genre de cité où on a l'impression d'être dans un douar du bled. Tout le monde vous connais, les voisines les berguéguettes qui scrutent le moindre de vos faits et gestes, les copains des grands frères etc.. Nous sommes quatre enfants à la maison : Mohamed le plus grand, ensuite il y'a moi, puis Amine et enfin Iyed, le petit dernier de la famille. Je m'entends très bien avec mes frères hamdoullah et plus particulièrement avec Iyed, normal c'est le petit dernier. Mon père c'est le grand amour de ma vie, je l'aime tellement! Ma mère est morte quand j'avais 8 ans, elle a été renversée par une voiture et elle n'a pas survécue. Mon frère Amine a assisté a la mort de ma mère, elle est morte dans ses bras, il avait à peine 12 ans. La mort de maman est un traumatisme qu'il traîne avec lui encore aujourd'hui, régulièrement, il en fait des cauchemards. Ma mère était une femme bien, presque parfaite. Elle était belle, douce, généreuse et attentionnée, elle est modèle. Elle me manque terriblement et je pries Dieu chaque jour pour qu'Il l’accueille dans son vaste paradis. Quand elle nous a quitté, c'est moi qui ai commencé à prendre soin de la famille et j'avais à peine 8 ans. Je faisais tout ce que je pouvais pour aider à la maison, papa était exténué par son travail et très malheureux à cause de la mort de maman et Amine était traumatisé. C'est donc moi, avec l'aide de Mohamed qui a l'époque avait 15 ans, gérait la maison. Mohamed faisait les courses, et je l'aidé à faire à manger, et moi je gérais le reste. A seulement 8 ans, je faisais le ménage, la lessive, j'accompagnais et je ramenais Iyed de l'école, et la vaisselle. A l'époque, j'étais tellement petite que je n'atteignais pas l'évier, je grimpais alors sur un tabouret et je faisais la vaisselle. Oh bien sûr, souvent les garçons m'aidaient dans les tâches ménagères, mais bon les garçons ne sont pas vraiment des pro du ménage lol.
Deux ans après sa mort, papa s'est remarié. Il travaillait à longueur de journées, il lui fallait une femme à ses côtés et il ne voulait pas que l'on grandisse sans mère. Il a donc épousé Aicha, une femme du bled, après quelques mois, il lui a obtenu les papiers et elle est venue vivre avec nous. C'est depuis ce jour que ma vie calme et sereine de petite fille de 10 ans a basculé en véritable cauchemard..
Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/08/11 14:51 par hayla.
C'est depuis ce jour que ma vie calme et sereine de petite fille de 10 ans a basculé en véritable cauchemard. Cette femme, c'est le mal en personne, un sheytan dans le corps d'une femme! Lorsqu'elle est arrivée à la maison, elle m'a rapidement fait comprendre que dorénavant, le chef de la maison c'est elle. Dès la première fois que je l'ai vue, je ne l'ai pas aimé, elle ne m'inspirait pas confiance et me faisait peur. C'était devenu un enfer à la maison, elle me hurlait dessus et me battait tout le temps, mais elle le faisait que lorsque nous étions seules. Devant mon père et mes frères, elle se comportait comme la belle-mère idéale et me traitait comme sa véritable fille. Je haïssais cette sorcière.
Je me souviendrais toute ma vie de ses paroles blessantes, ses insultes et ses coups. Un jour, c'était l'anniversaire de mon frère Amine, il fêtait ses 15 ans. Ce jour-là, j'étais seule à la maison avec Aicha, Mohamed s'apprêtait à sortir (à l'époque, il avait 18 ans, il passait son bac). Mohamed : bon je vais rejoindre mes potes à la bibliothèque, je rentre vers 17h et je passerai chercher le gâteau pour Amine Aicha : quel gâteau? Mohamed : pour son anniversaire Aicha : oh non gardes ton argent, avec Salima on va lui préparer un bon gâteau au chocolat, ce sera marrant. N'est-ce pas Salima? Moi : euh, oui oui Mohamed : ok, à tout à l'heure Et il est sorti, me laissant seule avec Aicha. Elle s'est levée et elle est partie s'enfermer dans sa chambre. Elle ne restait jamais avec moi, sauf bien sûr devant mon père ou elle jouait à la super belle-mère. Enfin bref, je regardais tranquillement la télé lorsque après plusieurs heures, elle est enfin sortie de sa chambre. Elle s'est mise à me hurler : ah lhmara, qu'est-ce que tu fous devant la télé? Moi : je.. Aicha : soukti 3liya, vas te mettre en tablier yallah, on va faire le gâteau Je me suis souviendrais toute ma vie de ce jour maudit..
Je me suis souviendrais toute ma vie de ce jour maudit. J'étais dans la cuisine avec cette bonne femme et dès que je faisais quelque chose de mal, elle me tapait sur les mains avec une cuillère en bois en m'insultant. A un moment, sans le faire exprès, j'ai cassé un oeuf par terre, et elle m'a giflé. Aicha : tfou 3lik ah lhmra, tu crois que les oeufs c'est gratuit? Tfou bnet franca elles savent rien faire Je ne disais rien, j'ai essuyé l'oeuf sans rien dire et en retenant mes larmes de toutes mes forces. Je ne voulais pas pleurer devant elle, je ne voulais pas lui donner cette satisfaction. On continuait la recette et elle continuait à m'insulter et à me frapper sur les mains. Un moment, je remuer la préparation et j'avais mal au bras (je rappelle que je n'avais que 11 ans), j'avais mal mais je ne disais rien, je continuais et elle continuait à m'insulter. Aicha : ah jéyha, tu remues mal, dégages de là. Puis elle m'a poussé violemment contre le frigo, et là j'ai craqué, j'en pouvais plus. Moi : bah tu sais quoi, si ça te plait pas, fais-le toute seule et laisses moi tranquille! Elle m'a fixé intensément, sans rien dire, elle m'a enlevé mes habits. Je ne comprends rien, j'avais peur et en même temps j'étais en colère. Je me suis retrouvée en débardeur et en mini short et elle m'a traîné de force par la main. Moi : mais.. mais qu'est-ce que tu fais? Elle m'a emmené jusqu'au balcon du salon et m'a enfermé dedans. Il neigé dehors. Elle a refermé la porte du balcon et m'a dit : tu vas restée ici ah jéyha, tu me manques de respect à moi yek? Tu vas voir maintenant! J'ai commencé à pleurer et à taper contre la vitre : mama Aicha, pardon pardon, wallah que je recommencerai plus, pardon, me laisses pas ici stp il neige, j'ai froid, stp Elle m'a regardé, m'a fait un grand sourire sadique et elle est retournée à la cuisine. Il neigeait, il faisait tellement froid et j'étais quasiment nue. Je pleurais comme une folle mais j'ai vite arrêté parce que les larmes qui coulaient sur mes joues devenait glacées à cause du froid et ça me faisait mal aux joues. Je tremblais, je grelottais, j'étais malheureuse et en colère contre cette sorcière et je pensais à ma mère. Ma mère qui quand je la regardais faire des gâteaux, riaient quand je cassait les oeufs à côté du plat et qui me laissait lécher la cuillère en bois pleine de chocolat fondu, cette même cuillère avec laquelle ma belle-mère me frappait les mains. C'est lorsque j'ai cru que j'allais mourir sur cette terrasse, que cette sorcière est venue me faire rentrer. Quand je suis rentrée dans le salon, je tremblais comme une feuille, mes cheveux étaient tout ses et mon corps ressemblait à celui d'un schtroumpf à cause du froid. Aicha : tu pleures, mais ça c'était rien du tout, la prochaine fois que tu me parles mal, je te ferais bien pire, t'as compris? Je lui ai fait un oui de la tête et je me suis précipitée dans la salle de bain pour prendre une douche chaude. Quand les premières gouttes d'eau ont touché mon corps, j'ai hurlé de douleur, j'avais l'impression que s'est des aiguilles qui me pénétraient le corps.
Le soir quand tout le monde est rentré, on a tous fêter l'anniversaire d'Amine, ensemble, en famille. Je n'arrêtais pas d'éternuer et de tousser. Mon père : qu'est-ce qu'il y'a hbiba? T'es malade? Je le regardais sans savoir quoi répondre : euh.. je Aicha : oui, tout à l'heure elle jouait en bas, au parc avec les filles, et elle a enlevé son manteau, elle a prit froid Moi : euh, oui voilà papa c'est ça Mon père m'a prise sur ses genoux et m'a dit : ah hbiba, la prochaine fois que tu joues dans la neige, tu te couvres bien d'accord? Moi : d'accord baba Puis il m'a fait un bisou et m'a dit : allez vas dormir, et si ça va pas mieux je t'emmènerai chez le médecin Et je suis partie me coucher.
J'ai voulu parlé plusieurs fois à mon père du mal que me faisait Aicha, mais j'avais tellement peur d'elle. Et en plus, papa avait l'air heureux avec elle alors je ne voulais pas lui faire de la peine, il avait déjà beaucoup souffert le pauvre. Voilà à quoi ressemblait ma vie depuis cette sorcière vivait avec nous. C'était insultes, critiques, mépris et coups à longueur de temps, mais j'ai fini par m'y habituer.
Tout ça n'était rien jusqu'à mes 14 ans, le jour de mes premières règles. Ce jour-là, je l'ignorais encore, mais elle allait faire de ma vie un enfer sur terre..
Tout ça n'était rien jusqu'à mes 14 ans, le jour de mes premières règles. Ce jour-là, je l'ignorais encore, mais elle allait faire de ma vie un enfer sur terre. C'était pendant les vacances de Pâques. En me réveillant un matin, j'ai constaté que mon drap était couvert de sang, Dieu merci je savais ce qu'était les règles puisque plusieurs de mes copines les avaient déjà et m'avaient expliqué. J'ai vérifié qu'il n'y avait personne, mes frères dormaient et mon père était au travail. Je suis allée voir Aicha. Moi : mama Aicha Aicha : quoi? Moi : tu peux me donner une serviette stp? Aicha : pourquoi? Moi : euh.. j'ai eu mes règles Elle ne m'a même pas regardé et m'a répondu : vas t'en acheter Moi : mais je.. Aicha : j'en ai plus vas t'en acheter, yallah dégages de devant la télé, je veux finir mon film Je suis retournée dans ma chambre, en colère. Mais elle conne ou quoi? Je saigne, comment je peux sortir comme ça? J'ai commencé à stresser mais je me suis calmée et j'ai envoyé un message à ma copine Sonia. Sonia, c'est ma meilleure amie, c'est la soeur que je n'aies jamais eu, elle vivait dans ma cité. Je lui ai dis : "coucou ma soso ça va? rends-moi service stp je suis vraiment en galère là, passes à la maison stp et ramènes moi une serviette stp". Même pas dix minutes plutard, elle était, avec une boîte entière de serviettes. Sonia et moi on partageait tout depuis l'âge de 4 ans, elle non plus n'aimait pas ma belle-mère parce qu'elle vivait exactement la même chose avec la sienne. Sa mère était morte en mettant son monde son dernier enfant, et son père s'était remarié avec une méchante bonne femme. Ironie du sort, la belle-mère de Sonia et la mienne se sont entendues à merveille, comme quoi qui se ressemble s'assemble. Sonia et moi vivions la même chose et on se soutenait dans cette galère.
Enfin bref, Sonia est retournée chez elle et je suis précipitée sans la salle de bain pour me changer pour laver mes affaires et mon drap tâchés de sang car avec Aicha, hors de question de gaspiller l'électricité de la machine à laver juste pour mon drap. Alors je l'ai lavé à la main, et elle est entrée dans la salle de bain. Elle a reniflé et m'a regardé bizarrement puis elle m'a dit : t'as mis de la javel? Moi : oui mais j'en ai mis juste pour le drap parce que j'arrivais pas à enlever les tâches Et là elle s'est mise à m'insulter : ah wili ah wili 3la jéyha, mettre de la javel sur un drap ça va faire des traces, ah wili 3la lhmara elle sait rien faire Là j'ai explosé : mais p.utain mais le drap il est blanc ça va pas déteindre respires! Elle m'a regardé, j'ai cru que ses yeux allaient sortir de leurs orbites, elle m'a prise la tête et l'a enfoncé dans la bassine pleine de l'eau dégueulasse de mes règles. Dieu merci ce n'était que de l'eau sale, mais je pense que même si il y'avait eu de l'eau de javel, elle n'aurait pas hésité. Après m'avoir enfoncé la tête quelques secondes dans cette eau dégueulasse, elle ma ressorti de là et m'a giflé en m'insultant et elle est sortie et moi j'ai vomi tellement j'étais dégoûtée, écoeurée d'avoir plongé ma tête dans cette eau. J'ai pris une serviette de bain, je l'ai enfoncé dans ma bouche, je l'ai mordu de toute mes forces et j'ai hurlé, j'avais la rage. Je pleurais en lavant le sol de mon vomi, puis j'ai fini par me calmer me laver et sortir de là.
Plutard dans l'après-midi, j'étais dans ma chambre et Aicha m'a appelé à la rejoindre dans le salon. J'étais tellement en colère, je ne voulais même pas la voir mais j'y suis allée quand même. Moi : qu'est-ce qui se passe? Aicha : viens ma fille, viens, assis toi près de moi "Ma fille"? J'étais choquée de l'entendre dire ça. Aicha : écoutes, aujourd'hui t'es devenue une femme yek, alors on doit parler J'étais super contente, waouh, la fameuse conversation mère-fille à propos des premières règles. Moi : oui je t'écoutes Elle m'a regardé d'un air sérieux et m'a dit : écoutes-moi bien, maintenant t'es une femme, alors fini les garçons! Moi, choquée : quoi? Quels garçons? Aicha : les garçons de la cité avec qui je te vois parler et rigoler, et les copains de tes frères et tout ça, saif khlass, tout ça c'est fini! Maintenant t'es une femme et tu filer droit! Moi : ok d'accord Et je suis retournée dans ma chambre, c'était trop beau pour être vrai. J'ai pensé à ma mère, à sa douceur et à sa gentillesse et à ce qu'elle aurait pû me dire si elle était encore là, et j'ai fondu en larmes. Ya Rabi, elle me manque tellement!!
Quelques mois plutard, il y'a eu un drame dans notre cité..
Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/08/11 17:18 par hayla.
Oh lalala Hayla je suis trop contente une nouvelle histoire toujours aussi bien racontée et touchante! Maintenant on de quoi s'occuper après le s'hour lol La suiiiiiiiiiiiiiite stp
Quelques mois plutard, il y'a eu un drame dans notre cité. Un homme (un ami très proche de mon père) et sa femme sont morts dans un accident de voiture, laissant leur fils orphelin. Leur fils, Ouissem, était le meilleur ami de mon frère Amine. La mort de ses parents m'a beaucoup affecté, je les voyais tous les jours, ils nous ont tous vu grandir, c'est comme des parents pour moi et mes frères. J'étais vraiment triste de cette disparition et j'en avait marre de ma cité, tfou a croire qu'elle est maudite, tout les gens bien y meurent. Enfin, staghfilloulah c'est mal de dire ça mais c'est ce que je ressentais a l'époque. Ouissem était enfant unique et il était mineur a l'époque (il avait 17 ans), il lui fallait donc un foyer. Il n'avait pas de famille, sa mère étant fille unique et ses oncles paternels vivaient au bled. Le juge allait le confier a une famille d'accueil mais mon père, gentil comme il est a décidé de le prendre a la maison et ce pour deux raisons : la première c'est que ses parents étaient des amis proches de la famille, et la seconde c'est que Ouissem faisait lui-même partie de la famille, et puis papa s'est souvenu que maman (Allah yarhamha) les aimaient énormément lui et sa famille. Mon père est donc devenu le tuteur légal de Ouissem et il est venu vivre avec nous. Il s'est installé dans la même chambre qu'Amine, près de la mienne et Iyed a pris celle de Mohamed qui était restée vide (Mohamed était en fac de médecine à Paris et vivait dans une résidence universitaire). Les choses se passaient plus ou moins, Ouissem a vite pris ses marques parmi nous mais il ne s'était pas remis de la mort de ses parents. Il faut dire aussi que ses parents étaient tellement adorables, et comme Ouissem était enfant unique, il avait développer une relation très très complices avec eux. Le pauvre, il me faisait beaucoup de peine, ayant moi-même perdu ma mère, je comprenais ce qu'il ressentait. Les premiers jours, il faisait preuve de mutisme, même avec Amine qui est son meilleur ami, c'était vraiment triste de le voir comme ça, lui qui est d'un naturel rieur et locace. On faisait tous du mieux qu'on pouvait pour l'aider mais il ne parlait toujours pas, c'était le contre coup du choc. En attendant, les choses ne passaient normalement dans ma vie, j'allais en cours, à la maison la sorcière de belle-mère me maltraitait toujours, la routine quoi! Tout ce passait bien, jusqu'à cette fameuse nuit..
Tout ce passait normalement, jusqu'à cette fameuse nuit. Comme je vous l'ai dis, depuis la mort de ma mère, mon frère Amine fait régulièrement des cauchemards. Cette nuit-là, comme la plupart des nuits, il a fait un cauchemard. Il s'est réveillé en pleine nuit, en sursaut et en sueur. Il a hurlé : aaah, Salimaaaaaa, Salimaaaaa Depuis qu'on était petit, chaque fois qu'il faisait un cauchemard, il m'appellait, car la première fois qu'il a fait ce cauchemard, je l'ai laissé dormir dans mon lit a mes côtés pour qu'il se calme et depuis, chaque fois qu'il fait un cauchemard, il m'appelle. Amine : Salimaaaaa, Salimaaaa Je me suis réveillée en sursaut et j'ai foncé dans sa chambre, en oubliant que Ouissem dormait avec lui, j'ai donc foncé dans sa chambre en pyjama (j'avais une robe a bretelles longues jusqu'au genoux). Je me suis précipitée aux côtés de mon frère et je l'ai pris dans mes bras. Il était en sueur et il tremblait, comme chaque nuits. Amine était choqué devant son état, mais je ne me souciais pas de lui, j'ai bien plus occupée à calmer mon frère. Après plusieurs minutes dans mes bras, Amine a fini par se calmer et par se rendormir et je suis sortie de la chambre. Quand je suis sortie, j'ai trouvé Aicha debout devant la porte et elle me regardait avec haine en secouant la tête. Moi : quoi? Aicha : méziane tbarkalah, tu rentres a moitié dans la chambre alors qu'il y'a Ouissem, met hechmich? Moi : attends je suis partie voir Amine comme je le fais presque toutes les nuits et je Aicha : soukti, kedaba, tfou 3lik Moi : ok, tu sais quoi, il est 4h du matin et je suis super fatiguée là, tu m'engeuleras demain matin si tu veux, allez tsabhi 3la kheyr Je m'appretais a retourner dans ma chambre mais elle m'a saisi violemment par le bras : fin macha, hein? C'est a moment que Ouissem est sorti de sa chambre. Ouissem : qu'est-ce qui se passe? Aicha : ahh. euhh, walou weldi ne t'inquiètes pas. Yallah tsabhou 3la kheyr Et elle est partie. J'avais les larmes aux yeux mais je les retenais de toutes mes forces. Ouissem : ça va Salima? Moi : oui oui ça va Ouissem : t'en est sûre? Moi : oui oui tkt, alors tu t'es remis a parler, c'est que ça va mieux alors? Ouissem : pas trop non, mais j'essayes. En fait je voulais te parler Moi : bien sûr, qu'est-ce qui se passe? Ouissem : c'est par rapport a Amine. Dis moi il fait ce genre de crises souvent? Parce qu'il a dormi plusieurs fois a la maison et il a jamais fait de crises Moi : oui c'est pas tous les soirs mais c'est assez régulièrement Ouissem : ça dure depuis longtemps? Moi : depuis la mort de maman. Comme il a asssisté a sa mort et qu'il était encore très jeune, c'est un traumatisme Ouissem : oui je le comprends Moi : excuses moi Ouissem mais je suis fatiguée donc je vais retourner me coucher Ouissem : bien sûr vas-y, bonne nuit Moi : bonne nuit et ravie que tu te remettes à parler Puis nous avons rejoins nos chambres respectives.
Le lendemain, je n'avais pas cours alors j'en ai profité pour faire la grasse matinée. A mon réveil, j'ai trouvé Aicha dans le salon accompagnée de mon père, qui m'attendait de pied fermes. J'ai commencé a stresser. Qu'est-ce qu'il se passe encore?
Oulalallaaaaa je suis dans tt mes états (exagération des faits comme d'hab!! Lool) une nouvelle histoire de Hayla!! Trop bien merci Hayla Allah i khalik lina ou lehbabek amine boussaaaaaaaa
Qu'Allah Swt Accorde sa Miséricorde au peuple palestinien Amine
N'oublions pas nos fréres et soeurs dans nos douaas
J'ai commencé a stresser. Qu'est-ce qu'il se passe encore? Moi : sbah el kheyr Mon père : sbah an nour Moi : qu'est-ce qu'il se passe baba? Mon père : assieds toi Salima, il faut que je te parles Moi : d'accord Mon père : hier soir, il s'est passé quelque chose qui m'a vraiment déplu ici Moi : et? Mon père : c'est vrai que t'es allée voir Ouissem en petite tenue? Moi, choquée : quoi?? C'est quoi cette histoire? Mon père : Salima, calmes-toi et baisses d'un ton stp. Aicha m'a dit qu'hier en pleine nuit t'es partie voir Ouissem dans sa chambre et que t'étais pas très couverte Moi : mais baba mais c'est n'importe quoi! Aicha s'est mise a se taper sur les joues et à pleurer en disant : ouak ouak ah 3ibad lah, elle me traite de menteuse, wah nariii je la traite comme ma propre fille et elle me traite de menteuse J'étais choquée de la voir faire son cinéma, et mon mère lui demandais de se calmer. Mon père : alors Salima? J'attends ta réponse! Moi : mais baba tu me prends pour qui? Je suis pas une dévergondée!! Hier soir, Amine s'est réveillé en sursaut et il m'a appellé comme d'habitude, j'ai couru vers sa chambre pour le calmer comme je l'ai toujours fait, seulement comme je me suis réveillé un peu à l'ouest, j'avais oublié que Ouissem était là alors j'y suis allée en pyjama et c'est tout baba. Mon père : et c'est tout, rien de plus? Moi : bah non, quand Amine s'est endormi, je suis sorti de la chambre, j'ai un peu discuté avec Ouissem et je suis repartie me coucher Aicha s'est mise à me hurler dessus : et pourquoi tu discutais avec lui en plein milieu de la nuit, hein? Normalement tu devrais même pas lui parler, c'est pas ton frère Moi : oh on a fait que discuter, on était pas en train de se rouler des pelles que je saches!! Aicha : wili wili comment elle parle devant de son père, met hechmich? Mon père : Aicha, siri vas dans la cuisine, je vais parler avec elle. Et elle est partie me laissant seule avec mon père. Moi : baba je te jures que j'ai rien fait de mal, on a juste discuté quelques minutes et c'est tout. Tu me crois j'espères? Mon père, m'a prise dans ses bras avant de me dire : mais bien sûr que je te crois, t'es ma fille, c'est moi qui t'ai élevé je te connais. Et a vrai dire, je suis même plutôt content parce que grâce a toi, Ouissem s'est remis a parler. Mais benti désormais il vit avec nous, alors il fait que tu sois décente maintenant d'accord? Moi : oui t'as raison baba. Je l'ai serré dans mes bras et je suis retournée dans ma chambre. La belle-mére était enragée parce que mon père était de mon côté et pas du sien.
Les années passèrent et la belle-mère continuiait de me faire la misère. Me voilà à mes 19 ans, l'année ou je passais le bac (je passais mon bac avec un an de retard car j'avais redoublé ma seconde). Ouissem vivait toujours avec nous, il avait 22 ans et il était en 3eme année de droit, dans la même classe que Amine. Enfin bref, c'était la fin de l'année et le bac approchait. Nous étions en mode révision, moi je révisais pour le bac, les garçons révisaient pour la licence et même Iyed était en période d'examens, il passait son brevet. Autant vous dire qu'à la maison, les neurones étaient en surchauffe lol. Je me souviendrais toute ma vie de cette année-là, j'en ai une cicatrice en souvenir..
trop bien ton histoire!! enfin c'est vraiment triste mais tu écris tres bien par contre au début tu as marqué que salima était la cadette et aprés tu marque qu'amine a 4 ans de plus qu'elle je pense que tu t'es trompé au tout début mais j'ai hate de lire la suite!!
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