Là-haut, où le vide épouse le silence, Chaque pas brise un mur d’absences. Je grimpe pour fuir les chaînes d’ici, Pour toucher le ciel, m’élever, et guérir l’oubli.
Le vent murmure des prières anciennes, Je confie à Dieu mes joies, mes peines. À chaque sommet, je retrouve des voix, Celles des aimés partis, guidant mes pas.
La roche, austère, défie ma peur, Mais l’abîme m’offre sa propre lueur. Je défie le vertige, je tutoie l’infini, Et dans cet instant, je me sens en vie.
Le Mont Blanc, roi des sommets glacés, M’appelle, témoin de mon cœur embrasé. Son manteau d’étoiles, son souffle glacé, Sont des défis pour me sentir exister.
Dans l’effort, dans la lutte, dans le frisson, Se cache la vie, toute sa raison. Là-haut, le ciel se mêle à l’horizon, Et l’âme s’élève, portée par l’ascension.
À chaque pas, le monde s’efface, s’incline, Je deviens poussière, mais aussi sublime. Dans ce dialogue entre ciel et terre, Je trouve l’écho d’un amour sincère.
Ainsi, je grimpe, pour oublier, pour renaître, Pour, dans chaque sommet, me reconnaître. Car dans le vide, au bord de l’éternité, Je trouve enfin le goût de la liberté.
Modifié 7 fois. Dernière modification le 15/01/25 04:20 par EspritÉveillé.