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Les cibles du jihadiste : la tour Eiffel, le Louvre, les festivals…
17 juillet 2014 20:39
Les cibles du jihadiste : la tour Eiffel, le Louvre, les festivals…

ÉLISABETH FLEURY | Publié le 09.07.2014, 06h47
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Bien que surveillée dans le cadre du plan Vigipirate, la tour Eiffel, avec ses nombreux touristes, fait partie des lieux suggérés par Ali M. pour commettre un attentat.


Sur le site Islamiste Shoumouk al-Islam, Ali M. s’appelait Abu Naji. Sous ce pseudo, à l’aide d’un logiciel de cryptage et sur une messagerie spécialement dédiée, cet Algérien de 29 ans, marié et père de deux enfants, a élaboré pendant un an des projets d’attentats en France avec l’un des plus hauts responsables d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), alias Redouane18.

Découverts à la suite de l’arrestation d’AliM. il y a un an, ces messages ont été décryptés. Leur lecture fait froid dans le dos. Installé dans le Vaucluse où il travaillait dans une boucherie halal, Ali M., qui s’apprêtait à rejoindre un maquis dans le Sud algérien, serait-il passé à l’acte ? « Il a vécu son arrestation comme un soulagement », indique en tout cas son avocate, Me Daphné Pugliesi.

Sélectionner des cibles
Le 1er avril 2013, AbuNaji est prié de faire parvenir « quelques suggestions relatives à l’orientation à donner à l’activité du jihad à l’endroit où [il se] trouve ». Dès le lendemain, dans un long mail, il s’exécute. « L’objectif qui mérite d’être visé s’avère la population française modeste et paupérisée », écrit-il. Ces futures victimes fréquentent les bars, les marchés, « certaines petites localités et les boîtes de nuit », poursuit-il. Soucieux de préserver les musulmans, Abu Naji suggère notamment d’éviter les centres commerciaux. Les patrouilles de police et de gendarmerie, en revanche, peuvent faire l’objet d’embuscades. De même les centrales d’électricité nucléaire ou encore « les avions au moment du décollage » peuvent être ciblés.

Abu Naji évoque les monuments historiques et énumère, à ce titre, « la tour Eiffel et le musée du Louvre ». Sans citer nommément le Festival d’Avignon, il parle des «manifestations culturelles qui ont lieu dans des villes du sud de la France au cours desquelles des milliers de chrétiens se rassemblent pendant un mois ». « Les artères deviennent noires de monde et une simple grenade peut blesser des dizaines de personnes, détaille-t-il. Je vous laisse imaginer si c’est un engin piégé. »

Constituer un réseau dormant
Visiblement satisfait par la réponse d’Abu Naji, Redouane18 veut à présent tester ses capacités de recruteur. « Est-ce que tu peux disposer d’un contact avec des frères qui auraient eux-mêmes des contacts avec nos frères dans le grand Sud saharien ? » demande-t-il le 6 avril ? Dans un message daté du 18 avril, Abu Naji évoque un « frère de Bel Abbes » et plusieurs autres « désireux de rejoindre l’Organisation ». « Combien sont-ils ? Où résident-ils ? Savent-ils manier des armes ? Ont-ils fait l’objet des poursuites de la part des Tyrans », demande aussitôt son interlocuteur.

Réponse prudente d’Abu Naji : « des frères, il y en a légion, mais je ne sais pas si tous veulent faire le jihad. » Une semaine plus tard, Redouane18 invite Abu Naji et son « frère de Bel Abbes » à rejoindre ses troupes sur place, pour une dizaine de jours, « afin de bénéficier auprès des frères d’une formation militaire et d’un entraînement dans les techniques de combat ». Redouane18 précise : « A la suite de cela, vous retournerez dans le pays où vous résidez et vous attendrez les instructions. »

Partir s’entraîner
Redouane18 est clair : il n’attend aucune aide financière de la part de sa nouvelle recrue. « Nous ne sommes pas dans le besoin quand il s’agit de gérer nos activités », écritil à Abu Naji le 18 avril 2013. « Nous attendons de toi que tu mettes en place un réseau dont tu seras le dirigeant sous la bannière de l’Organisation », poursuit-il. La mission assignée à Abu Naji consistera, dans un premier temps, à « faire des repérages d’objectifs et à collecter des renseignements ». Dans un deuxième temps, « il te sera nécessaire de venir nous rencontrer en vue de planifier ensemble le projet ». Ali M. étant dans le collimateur des autorités algériennes, ses interlocuteurs lui suggèrent de passer par la Tunisie.

« Le plus important à retenir est que je vous annonce que, grâce à Dieu, je suis fin prêt et bien paré », écrit Abu Naji le 1er mai, déterminé à venir participer aux entraînements. Le 17 juin, il a son billet. « J’arriverai dans la capitale tunisienne le 22 juillet », se réjouit-il. Huit jours après ce message, il sera arrêté. « Seule l’interpellation d’Ali M. quelques semaines avant la date effective du déplacement a empêché son départ en Algérie », indique, sur PV, un officier de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
17 juillet 2014 20:54
Le juge Trévidic : «Des recrues jihadistes programmées pour porter atteinte à la France»


E.F. | Publié le 09.07.2014, 06h43

Figure emblématique du pôle antiterroriste, le juge d'instruction Marc Trévidic s’occupe de très nombreux dossiers concernant les filières jihadistes.

La création de l’Etat islamique (EI) change-t-elle la donne concernant la menace terroriste en France ?
MARC TRÉVIDIC. Pas encore.


Pour l’instant, au pôle antiterroriste, on compte une trentaine de dossiers relatifs à des départs de Français pour l’Etat islamique. Leur nombre va fatalement s’accroître, car Al-Baghdadi, qui ose tout et à qui tout semble réussir, jouit d’un fort pouvoir d’attraction auprès des candidats au jihad. Mais sa priorité, pour l’instant, consiste à consolider son califat. Menacer la France, cela viendra sans doute, mais plus tard.

D’où provient, aujourd’hui, la menace principale ?
Même si Aqmi n’a plus le vent en poupe, elle demeure, à court terme, notre principale menace. La France, aux yeux de cette organisation terroriste, reste l’ennemi numéro un. C’est une vieille histoire, entre eux et nous. Cela remonte aux années 1990, au GIA (Groupe islamique armé) et au GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat).

Le cas d’Ali M., recruté par Aqmi pour perpétrer des attentats en France, n’est donc pas isolé ?
Certainement pas ! Des recrues comme lui, programmées pour porter atteinte aux intérêts français, il y en a forcément d’autres sur notre territoire. Les repérer, les suivre, rassembler un maximum d’informations sur eux et sur leur réseau : tout cela suppose un long travail d’enquête avant de procéder à leur arrestation. C’est la seule façon d’être efficace.

Beaucoup de jihadistes reviennent en France après avoir combattu Bachar al-Assad en Syrie. Le gouvernement semble très inquiet à leur sujet.
Oui. En ce moment, ces dossiers-là submergent le pôle antiterroriste. Ces profils sont inquiétants, c’est vrai, et doivent être surveillés de près. Mais, à court terme, je le répète, la menace la plus directe pour la France demeure Aqmi.

VIDEO. L'édito du Parisien. «La menace terroriste se précise-t-elle en France»
B
17 juillet 2014 21:21
J'espère que c est une mauvaise blague. Si jamais ça arrive préparons nos valises et la route du retours sera de tout danger !

La tours elle sera reconstruite , la france a toujours des ingénieurs pour ça. Mais il y aura une rupture définitive entre la france et ses musulmans.
s
17 juillet 2014 22:09
comme le genre d'individus se réclamant Musulman Français qui viennent sur ce forum donner des cours de l'Islam , ce sont des jeunes qui ont loupé leur études ,ils ont échoué sur tous les plans
sociale, éducatif, et professionnel ,ils n'ont rien trouvé de mieux que l'iSLAM radicale , pour commettre des troubles , et cracher sur ce Pays , ils refusent l'intégration , dans la société de Mécréants comme ils disent
on appelle ça la traitrise , c'est à dire: profiter de la société et sa générosité tout en la haïssant
je hais l'hypocrisie
 
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