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La chute du régime libyen aura des conséquences sur la Syrie
A
24 août 2011 19:29
Salam

Pour la Syrie ça sera beaucoup plus compliqué, le Libye et la Syrie sont deux pays différents, de plus l'enjeu n'est pas le même...
Sourate 82
z
24 août 2011 19:53
Citation
pouliOzoulives a écrit:
Salam

Pour la Syrie ça sera beaucoup plus compliqué, le Libye et la Syrie sont deux pays différents, de plus l'enjeu n'est pas le même...
Exact,d'où faut arrêter avec le monde arabe ceci ,cela.....
+++++++TANGER++++++++
B
24 août 2011 22:19
Citation
coldman a écrit:
à part produire des faux, pourrais tu donner des arguments, fruit de ta reflexion?
un "printemps arabe", ce se déclenche comment présentement? qui avait prévu ce beau debut d'année?
comment susciter la revolte, pousser un peuple à la revolution tel le troupeau à l'abime?
explique moi comment le grand complot des chapeaux pointus s'y est pris......

Ne sois pas malhonnête. Cette lettre provient du site même des faucons américains, avant même l'élection de bush.
Rien d'étonnant que tu veuilles m'expliquer la révolution arabe; tes compatriotes sont champions du monde des "experts du monde arabe", et sans bouger de paris.

Au fait, ils font quoi tous ces "experts" pour se recycler, une fois le conflit terminé? il change de spécialité?ptdr
M
25 août 2011 02:07
Citation
coldman a écrit:
La chute du régime libyen aura des conséquences sur la Syrie


PARIS - Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a estimé lundi que la chute du régime libyen de Mouammar Kadhafi allait avoir des conséquences considérables sur la Syrie où le président Bachar el-Assad doit également faire face à la contestation de son peuple.

Je pense que cela va avoir des conséquences considérables sur la Syrie. On voit bien qu'aujourd'hui, un régime dictatorial ne peut plus se maintenir au pouvoir contres vents et marées et contre l'aspiration des peuples, a déclaré Alain Juppé à la chaîne de télévision privée TF1.

Il n'y aura pas d'intervention militaire en Syrie, a-t-il réaffirmé, mais nous allons accentuer notre pression. Je pense que Bachar el-Assad ne pourra pas se maintenir au pouvoir, a-t-il ajouté.

Lundi, le vice-Premier ministre britannique Nick Clegg a affirmé que Bachar al-Assad était aussi hors sujet pour l'avenir de la Syrie que Kadhafi pour la Libye.

Jeudi dernier, Paris, Berlin et Londres avaient appelé Bachar al-Assad à quitter le pouvoir dans une déclaration commune. Le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron avaient aussi demandé de nouvelles sanctions fermes contre son régime.

Concernant l'avenir de la Libye, le ministre français des Affaires étrangères avait proposé dans la matinée une réunion à Paris du Groupe de contact sur la Libye, qui regroupe une trentaine de pays et des organisations internationales, dès la semaine prochaine. Il va falloir accompagner la Libye, a-t-il répété à TF1.

Une conférence pourrait se tenir à Paris par exemple la semaine prochaine. J'en ai parlé cet après-midi avec tous nos partenaires, américains, anglais, allemands, italiens et autres. Cette proposition a reçu un très bon accueil, a déclaré M. Juppé, précisant que la réunion pourrait être coprésidée par Nicolas Sarkozy et David Cameron.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a par ailleurs annoncé lundi qu'il convoquait un sommet cette semaine sur la situation en Libye, en présence des dirigeants de l'Union africaine et de la Ligue arabe ainsi que d'autres organisations régionales.

Alain Juppé a dit à nouveau qu'il ignorait quel était le sort du colonel Kadhafi. C'est aux combattants sur le terrain de mener leur combat mais nous ne souhaitons pas qu'(il) soit éliminé physiquement. Même si la victoire n'est pas complète, le régime est évidemment maintenant fini.


(©AFP / 22 août 2011 21h19)

Dans ce cas, on pourrait dire que la la chute de Ben Ali a eu des conséquences sur la chute de Moubarak et que
cela a eu des consèquences sur la chute de Saleh et que cela eu des consèquences sur les "réformes " au Ma-
roc et que cela a eu des consèquences sur les "réformes" en pays arabes(péninsules arabique), que cela a eu des
consèquences sur la chute de Kadhafi et enfin des consèquences sur la prochaine chute Bachar El Assad, et après
cela aura des consèquences sur QUI ???
a
26 août 2011 06:34
Salam,

Toutes ces sectes nées de la confrontation avec les Omeyyades...

[www.youtube.com]

Toujours le même film...
E
26 août 2011 14:55
C'est certain que la chute de la Libye entrainera de serieuses et mauvaises consequences pour l'Algerie . Tout cela c'est grace au regime de bourricots a sa tete le vieux bourricot boutaftafa .


Algérie-Libye
Le mauvais calcul d'Alger
le 26.08.11 | 01h00 7 réactions

ImprimerPDF Envoyer à un ami Flux RSS Partager Les silences de l’Algérie officielle sur les bouleversements en cours en Libye et la chute prochaine de Mouammar El Gueddafi sont devenus assourdissants.

Les partenaires de l’Algérie s’étonnent comment un pays assiste à l’accélération de l’histoire à ses frontières sans prendre d’initiative. A Alger, on préfère donner aux événements une lecture sécuritaire simpliste. On insiste sur la circulation des armes. Et on oublie l’essentiel. Si les frontières avec la Libye sont bien contrôlées, l’armée algérienne a suffisamment de moyens pour le faire, pourquoi craindre la circulation des armes ? Des armes et des explosifs ne circulent-ils pas assez dans le nord de l’Algérie ? Sinon comment expliquer l’enchaînement des attentats à l’explosif en Kabylie et à l’est du pays ? Aucun responsable algérien n’a donné d’explication sur cette situation. Donc, réduire la crise libyenne au risque sécuritaire n’est qu’une question accessoire. L’essentiel n’est-il pas la fin, peu glorieuse, d’une dictature de 42 ans ? Le colonel El Gueddafi, arrivé au pouvoir après un coup d’Etat et qui va finir par mordre la poussière après avoir traité ses opposants de «rats» et menacé de «brûler» la Libye, a, pendant longtemps, eu des rapports particuliers avec les responsables algériens, à commencer par l’actuel Président, ancien ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika.

A Alger, on s’est adapté sans complexe à la folie en montagnes russes du tyran de Tripoli. Les coups bas, nombreux, d’El Gueddafi n’ont pas changé cette situation. L’autoritarisme moyenâgeux du régime libyen arrangeait parfaitement «les affaires» du pouvoir algérien en crise cyclique de légitimité. Et aujourd’hui que la tête d’El Gueddafi est mise à prix par le Conseil national de transition (CNT) libyen, on se sent presque «solidaire» dans les palais d’Alger avec le colonel en fuite. On actionne les médias officiels, télévision et radio en tête, pour tenter de minimiser les événements historiques en Libye et faire diversion sur des questions secondaires, inévitables en pareilles circonstances, comme la fausse arrestation de Seïf El Islam El Gueddafi. Ces manipulations de médias, toujours fermés à l’expression libre, sont les signes d’une incapacité dramatique à adopter une stratégie de communication pouvant expliquer les positions algériennes par rapport aux événements en cours. Les responsables au ministère des Affaires étrangères ont fermé leurs portables pour ne pas répondre aux questions de la presse, d’autres font des déclarations dans l’anonymat. A l’image du chef de l’Etat, qui poursuit ses «auditions» informelles de ministres, comme si de rien n’était, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, est invisible. Introuvable. Aux dernières nouvelles, le chef de la diplomatie algérienne a été vu à Doha, au Qatar, où il a participé à une réunion ministérielle du comité de l’Initiative de paix arabe consacrée à l’examen de la question de la candidature de la Palestine en qualité d’Etat membre des Nations unies.

Donc, au lieu d’occuper le devant de la scène pour clarifier la curieuse position algérienne sur la fin de la dictature en Libye, M. Medelci tente de «remplir» son agenda comme il peut. Hier, il a enfin parlé, en déclarant au quotidien algérien Echourouk que l’Algérie exprimera sa position sur la reconnaissance du CNT libyen après les réunions de l’Union africaine et des ministres arabes des Affaires étrangères des Etats membres de la Ligue arabe. Puisqu’on en est là, pourquoi ne pas demander aux experts de la Ligue arabe et de l’Union africaine de venir gérer la politique extérieure de l’Algérie pour, au moins, faire oublier l’incompétence installée dans les bureaux algérois ! La déclaration de Medelci porte un nom : la fuite en avant. Le Tchad, pays voisin de la Libye, a reconnu mercredi le CNT «seule autorité légitime» du peuple libyen. Le Tchad n’a pas attendu une réunion de l’Union africaine pour assumer une position souveraine. Même chose pour l’Ethiopie qui appelé cette même Union africaine à reconnaître le CNT. La Tunisie et le Maroc n’ont, eux, pas transféré leur souveraineté à la Ligue arabe pour se positionner sur la question libyenne. L’Algérie a, dès le début, eu une attitude agressive vis-à-vis du CNT avant que celui-ci l’accuse d’envoyer des mercenaires soutenir les milices d’El Gueddafi. Medelci n’a-t-il pas dit que les rebelles libyens ne pourront pas diriger la Libye ?

Et dès le départ, l’Algérie a choisi la voie de la vraie fausse solution de l’Union africaine sur la Libye qui ne s’appuie pas sur le départ d’El Gueddafi du pouvoir. Après les échecs sur l’accompagnement des révolutions en Tunisie et en Egypte, la position ambiguë sur la Syrie et le silence sur le Yémen, la diplomatie algérienne est en phase de perdre sa crédibilité. L’attaque condamnable de l’ambassade d’Algérie à Tripoli devrait donner à réfléchir sur cette image du pays que Abdelaziz Bouteflika devait embellir. Il est urgent aussi de libérer la diplomatie des réflexes sécuritaires anciens, de la remettre à jour et de rompre définitivement avec les méthodes des années de plomb. La guerre froide a cessé d’exister. Au ministère des Affaires étrangères, on devrait peut-être l’apprendre, une fois pour toutes. Le monopole étouffant qu’exerce le président de la République sur la politique extérieure doit être discuté pour être atténué ensuite révisé. Car, les blocages internes provoqués par les méthodes archaïques de gestion actuelle des affaires de l’Etat se sont déplacés vers la conduite de politique étrangère. Résultat : l’Algérie est un pays sans voix, sans position, sans vision, sans perspective, sans personnalité diplomatique.

Fayçal Métaoui
Emission spécial MRE
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