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le chretien qui visite le maroc,
25 février 2005 21:11
pourquoi?

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• Caravane de l’amitié
Le révérend Richard Cizik, vice-président chargé des affaires gouvernementales pour l’Association nationale des Évangélistes, est attendu au Maroc. Initialement prévu pour le 7 février courant, ce voyage a été reporté de deux semaines, pour des raisons de calendrier. Des contacts informels sont prévus avec ses interlocuteurs officiels marocains pour cadrer la place et le rôle de ce courant religieux américain sur la base des normes constitutionnelles : l’Islam, religion d’Etat et la liberté des cultes. Des rendez-vous sont également pris avec des représentants de la société civile. Au cours de cette visite, le Révérend sera accompagné par Michael Kirtley, président de la caravane de l’amitié, un familier du Maroc depuis plus de trois décennies où il a été directeur de l’American Language Center de Casablanca au début des années 70.

source: maroc-hebdo international
:o
e
25 février 2005 21:49
Parce que!
25 février 2005 22:05
je ne t'ai pas sonné.
:o
s
25 février 2005 22:11
Amir ,

elcafar c'est un maso ! ne lui fais ce plaisir ! hihi
siryne
25 février 2005 22:45
il n'arrete pas de poluer systematiquement tous les sujet.

je me demande pourquoi il n'est pas encore "guillautiné"...yabiladiment?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/02/05 03:05 par amir.
:o
s
25 février 2005 23:31

Paroles ... Paroles

28 septembre 2004

par Leila



Dans l’article « l’évangélisation en Algérie » paru sur ce site, certains, feignent d’ignorer le mouvement des évangélistes néo-protestants et le danger qu’ils représentent pour la stabilité et la paix dans le monde ; ils m’ont imputé le fait de vouloir imposer l’islam comme unique alternative religieuse en Algérie et ont trouvé une vertu en l’évangélisation de l’Algérie, celle de permettre à ce pays de rejoindre le cercle des pays « démocratiques » dits civilisés.

« Nous (américains) devrions envahir leurs (les musulmans) pays, tuer leurs leaders et les convertir au christianisme » écrivait la néo-cons Ann Coulter éditorialiste de l’International Herald tribune.

Faut-il rappeler que le « protestantisme évangélique » est un pur produit made in USA ; il s’exporte aussi bien que le Coca-Cola, le Mac-Do ou le Marlboro.

Si on aime les « valeurs universelles », on doit imiter, plutôt singer, l’Amérique dans les moindres détails et désirer ses produits dont le « protestantisme évangélique ».

Pour vendre leur marchandise, les prosélytes instrumentalisent l’humanitaire :
« Nous sommes d’abord une organisation chrétienne et ensuite une organisation de secours. Nous ne saurions séparer les deux » avait affirmé le gourou évangéliste Franklin Graham.

Cette opération est doublement dangereuse. D’une part, elle est perçue par les peuples musulmans comme une application concrète de la croisade à laquelle appelait le boucher de Bagdad Bush junior et d’autres part, elle discrédite les autres organisations humanitaires et poussent les peuples musulmans à vivrent dans l’ostracisme le plus total.

Les peuples arabes ont peu à peu perdu confiance en cet occident et le perçoivent comme l’une des sources de leurs malheurs. Le passif est lourd : les croisades, la colonisation puis l’implantation de l’état sioniste sur leur terre ; cette entité a expulsé un peuple, violé des femmes, tué des enfants , brûlé des terres et pour finir a construit une prison à ciel ouvert où elle a réussi à parquer tout un peuple dans l’indifférence des états dits « civilisés ».

Cet occident ne cesse d’afficher de façon ostentatoire et parfois arrogante ses « grandes valeurs » humaines. Lui, qui était pour certains un modèle à suivre, se montre menteur, rusé, instrumentalise l’humanitaire et la religion et construit un mur de haine séparant les deux mondes : le « civilisé » et le « barbare ».

Comme l’explique Alain Gresh [1] ], même en France, le pays qui a été le plus hostile à la guerre, se développe un discours pas très éloigné du discours américain. L’idée de « choc des civilisations » si chère aux néo-cons, est reprise en France, non seulement par des milieux de droite ou d’extrême droite mais aussi par une partie de la gauche.

Au sein de la famille politique française, la gauche était dans tous les combats avant-gardistes, elle a soutenu le Vietnam mais une partie de cette gauche, pour ne pas nommer les socialistes, tourne le dos à la question palestinienne et au conflit actuel en Irak. Pourquoi cette démission ?
Pourquoi cette hiérarchisation de la souffrance, des droits humains et du racisme ?

Pourquoi le combat de militants socialistes actifs dans les droits humains s’arrête t-il à la Palestine ?

Le parti socialiste est-il miné de l’intérieur par des agents impérialo-sionistes ? Subit-il des pressions externes et internes ?

Si oui, de qui ?

Peut-être que toutes les belles valeurs humaines et universalistes de cette partie de la gauche auxquelles nous avons tous cru et adhéré ne sont que « paroles... paroles » comme le dit si bien Dalida ?

Cette situation place les français d’origine maghrébine dans une position perplexe. Pour punir les socialistes, lors des dernières élections présidentielles, ils ont voté massivement pour la droite (d’ailleurs la même chose s’est produite pour les musulmans des USA qui ont voté Bush plutôt que Al Gore parce que ce dernier avait choisi comme colistier Joe Lieberman connu pour son soutien indéfectible à la politique criminelle de Sharon, sa haine des musulmans et ses encouragements pour une intervention militaire contre l’Irak).

Le sentiment de l’absence d’un mouvement fort se battant pour les droits des peuples, de tous les peuples y compris les peuples arabes, a poussé certains à chercher refuge ailleurs. Le cas de Ziad Jarrah, l’un des pirates du 11 septembre en est l’exemple le plus frappant.

Ziad Jarrah était un musulman non pratiquant. Beau, issu d’une famille aisée, il aimait la vie, les boîtes de nuit, le sport, les plages et les belles filles, comme l’ont affirmé des témoins. A son arrivée en Europe, Ziad était jeune et n’avait aucune conscience politique ou éducation religieuse ; il a découvert, comme beaucoup de musulmans croyants ou non, l’autre visage de l’occident, celui de la politique des deux poids deux mesures et surtout celle de l’indifférence voire du cynisme vis à vis des autres peuples. Si Ziad avait trouvé un occident juste, l’équipe de Atta aurait-elle réussi à faire de lui un terroriste international qui a ébranlé le géant américain ?

Les socialistes, s’ils veulent rester un mouvement anti-guerre et anti-raciste, doivent faire leur examen de conscience, ne doivent accepter aucune concession sur les droits humains et cesser ce numéro d’équilibriste ramenant sur le même plan « l’opprimé » et « l’oppresseur ».

"Je n’accepte pas cette idée de deux parties qui ont raison. La justice ne lutte pas contre la justice. Il n’y a qu’une justice." Mahmoud Darwish

siryne
 
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