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La chimiothérapie
15 décembre 2018 22:58
Il faut une décision de justice, à l'initiative par exemple du tuteur de la personne, pour traiter une personne malgré son refus.

Sauf dans le cas d'une urgence médicale si le pronostic vital est engagé. Auquel cas, les médecins sont tenus de sauver la personne dans tous les cas (même si elle n'a pas de carte Vitale).
Mais une fois sauvée du danger imminent, la personne hospitalisée peut signer une décharge à tout moment pour refuser les soins.
Citation
kbaylia19 a écrit:
Hmm je vois un peu le processus... merci, c’est important de savoir tout ça. Et par hasard tu saurais pas comment il prouve qu'une personne n’est pas apte à choisir ? Tant qu’on y est mdrr

Pour les sdf à mon avis, s’est encore une autre histoire. Mais j’aii pas bcp de connaissance moi sur ce sujet lol
"Et seront victimes de Son courroux ceux qui ne font pas usage de la Raison" (sourate Jonas, verset 100)
k
15 décembre 2018 23:06
C’est assez complexe en fait, C’est du cas par cas au final?

Hors urgence (la prsn ne peut ducoup pas se prononcer) à aucun moment en tout cas, si un malade refuse même si il peut mourir, le médecin peut lui en tant que médecin le juger comme inapte à choisir ?
Citation
Poisson abyssal a écrit:
Il faut une décision de justice, à l'initiative par exemple du tuteur de la personne, pour traiter une personne malgré son refus.

Sauf dans le cas d'une urgence médicale si le pronostic vital est engagé. Auquel cas, les médecins sont tenus de sauver la personne dans tous les cas (même si elle n'a pas de carte Vitale).
Mais une fois sauvée du danger imminent, la personne hospitalisée peut signer une décharge à tout moment pour refuser les soins.
15 décembre 2018 23:21
Non, en aucun cas un médecin ne prendrait seul une décision de forcer à un patient à des soins qu'il refuse.
Tout ce qu'il peut faire face à un refus de soins, c'est en informer le tuteur/curateur attitré si le patient est sous tutelle. Charge à eux ensuite de faire intervenir la justice si nécessaire.
Mais si le patient est majeur, libre et émancipé, il n'y a pas de voie de recours face à une signature de décharge.
Citation
kbaylia19 a écrit:
C’est assez complexe en fait, C’est du cas par cas au final?

Hors urgence (la prsn ne peut ducoup pas se prononcer) à aucun moment en tout cas, si un malade refuse même si il peut mourir, le médecin peut lui en tant que médecin le juger comme inapte à choisir ?
"Et seront victimes de Son courroux ceux qui ne font pas usage de la Raison" (sourate Jonas, verset 100)
k
15 décembre 2018 23:42
Daccord, Bin merci à toi aussi ducoup pour ces infos ... je dormirais moins bête lol
Citation
Poisson abyssal a écrit:
Non, en aucun cas un médecin ne prendrait seul une décision de forcer à un patient à des soins qu'il refuse.
Tout ce qu'il peut faire face à un refus de soins, c'est en informer le tuteur/curateur attitré si le patient est sous tutelle. Charge à eux ensuite de faire intervenir la justice si nécessaire.
Mais si le patient est majeur, libre et émancipé, il n'y a pas de voie de recours face à une signature de décharge.
15 décembre 2018 23:56
Exactement

Mais dans certaines médicaments il y en a ? Je suis pas du tout mais je pense,

La morphine ?
Citation
Poisson abyssal a écrit:
Il existe des traitements secondaires phytothérapiques qui permettent de diminuer certains effets néfastes de la chimio (vomissements, douleurs, perte d'appétit...) comme le cannabis thérapeutique qui ne sont pas encore légalisés dans certains pays comme la France. Et ça c'est une honte.
16 décembre 2018 00:02
Je n'ai pas suivi l'actualité française récente. Il me semble que plusieurs demandes d'AMM avaient été demandées pour des médicaments à base de cannabis, justement pour ces indications là. J'ignore si elles ont été acceptées ou pas...

Pour la morphine, comme je l'ai déjà dit, c'est aussi un produit naturel issu d'une plante, le pavot. Pareil pour la codéine qui est un autre antidouleur issu de la même plante.

Même l'aspirine est un produit naturel (écorce de saule).
Citation
Natacha Celeste a écrit:
Exactement

Mais dans certaines médicaments il y en a ? Je suis pas du tout mais je pense,

La morphine ?
"Et seront victimes de Son courroux ceux qui ne font pas usage de la Raison" (sourate Jonas, verset 100)
16 décembre 2018 00:05
Merci pour votre réponse
Citation
Poisson abyssal a écrit:
Je n'ai pas suivi l'actualité française récente. Il me semble que plusieurs demandes d'AMM avaient été demandées pour des médicaments à base de cannabis, justement pour ces indications là. J'ignore si elles ont été acceptées ou pas...

Pour la morphine, comme je l'ai déjà dit, c'est aussi un produit naturel issu d'une plante, le pavot. Pareil pour la codéine qui est un autre antidouleur issu de la même plante.

Même l'aspirine est un produit naturel (écorce de saule).
S
16 décembre 2018 00:27
Non, je ne sais pas. Je suppose qu'une personne sous substance (alcool ou drogue ou poison), si elle doit subir un lavement ou autre soin, ils ne réfléchissent pas, ils y vont, même si la personne dit qu'elle ne veut pas.

Une vieille personne qui n'a pas les idées en place (alzheimer ou autre), idem. Les médecins ont l'habitude, ils posent des questions pour savoir si tu as toute ta tête. Ma mère, quand elle a été admise à l'hôpital se demandait pourquoi on lui posait deux fois la même question alors qu'on venait tout juste de lui poser, le médecin sur place lui a dit que c'était pour vérifier si elle avait toute sa raison ...

Ensuite, il y a les différents traumatismes. Un accidenté de la route qui est sous le choc et n'arrive plus à répondre, on ne lui demandera plus son avis. On attaque aussi. Par contre, si tu arrives avec le poignet foulée et que tu décrètes qu'il guérira tout seul et que tu ne veux pas qu'on te touche, on ne pourra rien faire contre ça. Les médecins te feront signer une décharge et si tu reviens avec de la fièvre ou une infection, là, ils réessayeront de te soigner. Une fièvre délirante pourra leur permettre de te soigner contre ton gré ... Et si tu meurs avant, ben ça aura été ton choix ...

D'ailleurs, à la maternité, une femme sur le point d'accoucher et son mari qui s'oppose à ce qu'un médecin-homme s'occupe d'elle, ils n'interviendront pas. Mais si la femme commence à saigner abondamment ou qu'elle perd connaissance, là ils demanderont à la sécurité d'intervenir pour mettre le mari dehors ...

Bon, ce n'est que des suppositions. Mais je pense quand même que ça se passe ainsi.

Mon père est arrivé dans le coma à l'hôpital, ils ont fait le nécessaire pour le sortir de là. Quand il a repris connaissance, on lui a dit qu'il devait vivre sous oxygène, il aurait dit non, il aurait pu ressortir de l'hôpital sans traitement. Mais il serait sans doute revenu à nouveau dans le coma ou mort quelques temps plus tard. Il a accepté son traitement, ben tant mieux.

Ma mère idem, elle est arrivée à l'hôpital en sang (un de ses kystes s'est mis à saigner et elle n'arrivait pas à arrêter l'hémorragie, elle a fini par appeler les pompiers quand même), à l'hôpital, ils ont arrêté l'hémorragie et ils lui ont dit qu'il faudrait faire analyser tout ça, que ce n'est pas bon. Elle n'aurait pas voulu faire les radios et autres analyses, elle serait peut-être déjà morte de son cancer aujourd'hui. Mais elle a accepté de revenir ...

Si mon père ou ma mère n'avaient pas eu leur tête, ils auraient contacté un de leur proche et ils leur auraient fait signer des papiers pour désigner un référent dans la famille, celui qui déciderait du sort du malade. Et si personne ne se désigne, les médecins seront les seuls juges en la matière.

On a toujours le choix.
Citation
kbaylia19 a écrit:
Hmm je vois un peu le processus... merci, c’est important de savoir tout ça. Et par hasard tu saurais pas comment il prouve qu'une personne n’est pas apte à choisir ? Tant qu’on y est mdrr

Pour les sdf à mon avis, s’est encore une autre histoire. Mais j’aii pas bcp de connaissance moi sur ce sujet lol
S
16 décembre 2018 01:37
Salem 3alaiki
Toute personne qui a toutes ses facultés et en pleine conscience peut rédiger ses "directives anticipées" pour exprimer son souhait sur sa fin de vie...réanimation/intubation.
Les personnes atteintes d'un cancer ont le libre choix de faire ou pas une chimiothérapie.
Pour ceux qui suivent une chimio et qui ne veulent plus continuer il y a la fiche LATA qui est une décision collégiale de plusieurs médecins qui décident de l'arrêt de tous les traitements Si la maladie est incurable et mettent en place un "accompagnement pour la fin de vie"...ce n'est pas de l'euthanasie mais une prise en charge de la douleur et des soins dits de confort.
Pour les personnes en incapacité et qu'il n'y a pas de tuteur c'est au médecin de faire appel à un juge qui mettra la personne sous tutelle.

Citation
kbaylia19 a écrit:
Salam
Toujours le droit de choisir en es tu sure ?
Si par ex on lui prescrit la chimio sinon elle mourra, la prsn préfère ne pas se soigner. Les médecins la laisseront faire ?

Sur notre droit de choisir je crois pas que tous soit si simple ... surtout pour certaines maladie (maladies psychologiques notamment ex bipolarité) mais je n’en suis pas certaine
k
16 décembre 2018 10:21
Je vois. Au final non on a pas vraiment tjrs le choix, mais j’ai compris.

A priori par contre, poisson abyssal disait que les médecins ne peuvent pas décréter eux même qu’une personne nest plus apte à choisir et donc décider de son sort comme ça. C’est la justice qui s’en charge.
Il n’y a que dans le cas d’une urgence vitale comme par ex le coma que tu as cité qu’ils peuvent agir sans le consentement des patients
Citation
SauceKetchup a écrit:
Non, je ne sais pas. Je suppose qu'une personne sous substance (alcool ou drogue ou poison), si elle doit subir un lavement ou autre soin, ils ne réfléchissent pas, ils y vont, même si la personne dit qu'elle ne veut pas.

Une vieille personne qui n'a pas les idées en place (alzheimer ou autre), idem. Les médecins ont l'habitude, ils posent des questions pour savoir si tu as toute ta tête. Ma mère, quand elle a été admise à l'hôpital se demandait pourquoi on lui posait deux fois la même question alors qu'on venait tout juste de lui poser, le médecin sur place lui a dit que c'était pour vérifier si elle avait toute sa raison ...

Ensuite, il y a les différents traumatismes. Un accidenté de la route qui est sous le choc et n'arrive plus à répondre, on ne lui demandera plus son avis. On attaque aussi. Par contre, si tu arrives avec le poignet foulée et que tu décrètes qu'il guérira tout seul et que tu ne veux pas qu'on te touche, on ne pourra rien faire contre ça. Les médecins te feront signer une décharge et si tu reviens avec de la fièvre ou une infection, là, ils réessayeront de te soigner. Une fièvre délirante pourra leur permettre de te soigner contre ton gré ... Et si tu meurs avant, ben ça aura été ton choix ...

D'ailleurs, à la maternité, une femme sur le point d'accoucher et son mari qui s'oppose à ce qu'un médecin-homme s'occupe d'elle, ils n'interviendront pas. Mais si la femme commence à saigner abondamment ou qu'elle perd connaissance, là ils demanderont à la sécurité d'intervenir pour mettre le mari dehors ...

Bon, ce n'est que des suppositions. Mais je pense quand même que ça se passe ainsi.

Mon père est arrivé dans le coma à l'hôpital, ils ont fait le nécessaire pour le sortir de là. Quand il a repris connaissance, on lui a dit qu'il devait vivre sous oxygène, il aurait dit non, il aurait pu ressortir de l'hôpital sans traitement. Mais il serait sans doute revenu à nouveau dans le coma ou mort quelques temps plus tard. Il a accepté son traitement, ben tant mieux.

Ma mère idem, elle est arrivée à l'hôpital en sang (un de ses kystes s'est mis à saigner et elle n'arrivait pas à arrêter l'hémorragie, elle a fini par appeler les pompiers quand même), à l'hôpital, ils ont arrêté l'hémorragie et ils lui ont dit qu'il faudrait faire analyser tout ça, que ce n'est pas bon. Elle n'aurait pas voulu faire les radios et autres analyses, elle serait peut-être déjà morte de son cancer aujourd'hui. Mais elle a accepté de revenir ...

Si mon père ou ma mère n'avaient pas eu leur tête, ils auraient contacté un de leur proche et ils leur auraient fait signer des papiers pour désigner un référent dans la famille, celui qui déciderait du sort du malade. Et si personne ne se désigne, les médecins seront les seuls juges en la matière.

On a toujours le choix.
k
16 décembre 2018 10:26
Wa aleyki salam
Merci pour ta réponse safiya smiling smiley

Citation
Safiya7 a écrit:
Salem 3alaiki
Toute personne qui a toutes ses facultés et en pleine conscience peut rédiger ses "directives anticipées" pour exprimer son souhait sur sa fin de vie...réanimation/intubation.
Les personnes atteintes d'un cancer ont le libre choix de faire ou pas une chimiothérapie.
Pour ceux qui suivent une chimio et qui ne veulent plus continuer il y a la fiche LATA qui est une décision collégiale de plusieurs médecins qui décident de l'arrêt de tous les traitements Si la maladie est incurable et mettent en place un "accompagnement pour la fin de vie"...ce n'est pas de l'euthanasie mais une prise en charge de la douleur et des soins dits de confort.
Pour les personnes en incapacité et qu'il n'y a pas de tuteur c'est au médecin de faire appel à un juge qui mettra la personne sous tutelle.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/12/18 10:27 par kbaylia19.
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