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Charia, droits des femmes et lois des hommes
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13 mai 2007 12:32
Charia, droits des femmes et lois des hommes

Par Khalid Chraibi
vendredi 11 mai 2007


Depuis un quart de siècle, un fort vent de conservatisme religieux souffle dans de nombreux pays musulmans, avec des effets dévastateurs sur les droits des femmes. Au nom d’un retour à la pureté du temps de la Révélation, des groupes extrémistes ont décrété, à leur accession au pouvoir en Afghanistan, en Malaisie, en Somalie ou au Nigéria, une stricte ségrégation entre les sexes dans les lieux publics, les hôpitaux et le système éducatif, etc.. Ils ont imposé aux femmes le port de vêtements tels que le hijab, le niqab ou la « burqua », et leur ont interdit, entre autres mesures répressives, d’exercer toute activité professionnelle.


Sous prétexte d’appliquer la charia, ils ont bafoué non seulement les droits que l’Islam avait octroyés aux femmes dès le 7è siècle, mais également l’essentiel des acquis des femmes en matière juridique, économique, politique et sociale, qu’elles avaient obtenus à l’issue de décennies de haute lutte à travers les pays musulmans, tout au long du 20è siècle.


Cette régression des droits des femmes prend actuellement, et avec le passage des ans, une ampleur croissante dans de nombreux pays d’Afrique et d’Asie. Etrangement, elle fait également des adeptes dans les communautés musulmanes d’Europe et d’Amérique du Nord. Même des pays qui avaient échappé aux tourmentes de l’extrémisme, à travers leur histoire, tels que la Tunisie et le Maroc, en sont aujourd’hui affectés.


Face à l’assaut des courants religieux conservateurs sur les droits des femmes, les associations féminines musulmanes ont dû revoir leur stratégie. Pendant des décennies, elles avaient mis l’accent sur la nécessité d’appliquer dans leur intégralité les dispositions des conventions internationales sur les droits de la femme que les pays musulmans avaient signées, sous l’égide de l’ONU. Elles insistaient, en particulier, sur la nécessité de lever les réserves exprimées par les gouvernements de ces pays au sujet de diverses dispositions de ces conventions, qui les vidaient d’une grande partie de leur contenu.


Sous la pression de la nécessité, de nombreuses associations se sont attelées à la lecture attentive de la charia, afin de développer de nouveaux outils pour lutter efficacement contre les discours des extrémistes religieux. Comme l’explique la pakistanaise Riffat Hassan, elles ont découvert, à leur grande surprise, qu’il existait un grand fossé « entre ce que le Coran disait au sujet des droits des femmes et ce qui se faisait en réalité dans un environnement culturel islamique ». « Par conséquent », observe-t-elle, « il faut distinguer entre le texte coranique et la tradition islamique.


Ce sont les hommes qui ont procédé, presque exclusivement, à l’interprétation du Coran, depuis les temps les plus anciens. Ils faisaient cela au sein d’une culture patriarcale dominée par eux. Le Coran a donc été interprété du point de vue culturel des hommes – ce qui a évidemment affecté les droits des femmes. »


La Nigérienne Ayesha Imam a procédé à une étude minutieuse de cette question, dans un article intitulé « Les droits des femmes dans les lois musulmanes ». Elle explique qu’il faut “distinguer entre l’Islam – la voie d’Allah – d’une part, et ce que les musulmans font, d’autre part. » D’après elle, l’Islam ne peut pas être remis en cause, mais ce que les musulmans font peut l’être, car ce ne sont que des êtres humains, qui sont sujet à l’erreur.


D’après elle, bien que les lois religieuses tirent leur inspiration du divin, elles ne doivent pas être confondues avec des lois divines. La charia incorpore le facteur humain dans tous les aspects de son élaboration, de son développement et de sa mise en œuvre. Le nombre de versets coraniques à la base de la charia est très modeste, comparé à la multitude et à la complexité des règles juridiques qui constituent le corpus du droit musulman.


Même les experts n’arrivent pas à s’accorder sur le sens exact de divers versets coraniques. Par ailleurs, il est admis que de nombreux hadiths sont apocryphes, et sont le produit de luttes entre sectes ou entre dynasties. Certains hadiths relevant de cette catégorie semblent avoir eu pour unique objectif de réduire les droits des femmes, bien qu’ils ne puissent s’appuyer ni sur des dispositions coraniques ni sur d’autres hadiths pour les conforter.


L'article complet :
[oumma.com]
r
13 mai 2007 13:53
Salam srnit.Merci pr le sujet et le lienthumbs up.Tu as ecrit:
il existait un grand fossé « entre ce que le Coran disait au sujet des droits des femmes et ce qui se faisait en réalité dans un environnement culturel islamique ». « il faut distinguer entre le texte coranique et la tradition islamique. >>Oui ,c'est vrai et c'est cette tradition injuste qui a salit l'image de l'islam,et ce qui nous laissent entendre les critiques des femmes de l'occident,comme:<<Votre religion,ne respecte pas les femmes,et on voit ca dans le comportement de vos hommes avec vous et dans vos lois>>.
Vous ne passerez par ici qu'une seule fois.Tout le bien que vous pouvez faire,toutl'aide que vous pouvez apportez a qui que soit,c'est maintenant,sans attente ni negligence,car vous ne repasserez pas
e
13 mai 2007 18:38
tu dis :"il existait un grand fossé « entre ce que le Coran disait au sujet des droits des femmes et ce qui se faisait en réalité dans un environnement culturel islamique "


C'est dure de mettre en pratique ce qui ne vient pas de Dieu !! Connais tu quelqu'un qui pratique à 100% les écrits du coran. Si tu en trouves un, c'est qu'il est déjà mort............

Mettre en pratique le coran à la lettre contribue à la mort ou au suicide de celui qui l'applique, d'où le fait que tu ne trouveras jamais personne qui puisse appliquer le coran à la lettre.
B
13 mai 2007 20:16
Citation
ellia a écrit:
tu dis :"il existait un grand fossé « entre ce que le Coran disait au sujet des droits des femmes et ce qui se faisait en réalité dans un environnement culturel islamique "


C'est dure de mettre en pratique ce qui ne vient pas de Dieu !! Connais tu quelqu'un qui pratique à 100% les écrits du coran. Si tu en trouves un, c'est qu'il est déjà mort............

Mettre en pratique le coran à la lettre contribue à la mort ou au suicide de celui qui l'applique, d'où le fait que tu ne trouveras jamais personne qui puisse appliquer le coran à la lettre.


et doncmoody smiley
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
p
14 mai 2007 13:22
Citation
ellia a écrit:
tu dis :"il existait un grand fossé « entre ce que le Coran disait au sujet des droits des femmes et ce qui se faisait en réalité dans un environnement culturel islamique "


C'est dure de mettre en pratique ce qui ne vient pas de Dieu !! Connais tu quelqu'un qui pratique à 100% les écrits du coran. Si tu en trouves un, c'est qu'il est déjà mort............

Mettre en pratique le coran à la lettre contribue à la mort ou au suicide de celui qui l'applique, d'où le fait que tu ne trouveras jamais personne qui puisse appliquer le coran à la lettre.


Un peu plus de précisions ellia, s'il te plaît !
B
14 mai 2007 13:45
Citation
pao de acucar a écrit:
Citation
ellia a écrit:
tu dis :"il existait un grand fossé « entre ce que le Coran disait au sujet des droits des femmes et ce qui se faisait en réalité dans un environnement culturel islamique "


C'est dure de mettre en pratique ce qui ne vient pas de Dieu !! Connais tu quelqu'un qui pratique à 100% les écrits du coran. Si tu en trouves un, c'est qu'il est déjà mort............

Mettre en pratique le coran à la lettre contribue à la mort ou au suicide de celui qui l'applique, d'où le fait que tu ne trouveras jamais personne qui puisse appliquer le coran à la lettre.


Un peu plus de précisions ellia, s'il te plaît !


il n'est pas là pour préciser il est là pour assombrir (cf voir toutes ses interventions)
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
 
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