Après cette nuit blanche du 21 au 22 avril 2002 et l'approche du 2ième tour en Mai, c'était le mois de tous les dangers, de tous les combats et de tous les espoirs...de battre la bête noire... (!) Mais demain, l'année prochaine, il y aura d'autres chants de sirènes...et d'autre relents de haine à faire taire avant le temps dans un Sarkophage et à noyer au fond de l'océan... (!) _______________________________
Appel d'hier pour aujourd'hui et demain
Un pas contre les guerres de rapine,
Un cri contre le carnage en Palestine,
Chacun pour tous et tous pour une voie contre le LE PEN
tous à la manif ANTI- F.N. Vivier de mort qui se nourrit de haine !
Pour un 1er mai de solidarité, de joie, de lutte et de combat
Manifestation pour la FRATERNITÉ, la JUSTICE et pour la PAIX ici bas
LETTRE A UN JEUNE RÉVOLTE
Cher (e) ami (e) internaute
Je pense que tu es "ados" , une fille ou un garçon
Ou un homme ou une femme d'âge mûr aussi
Par respect, je prends toujours mes précautions
Mais je te tutoie, inconnu du Net, c'est affectueux aussi !
Comme tu dois l’imaginer et y croire sans aucun doute...
Habitant la capitale... Le cœur universel de la révolte
Contre le mal qui nous ronge la moelle et le cerveau...
Je me dois de réagir comme tu le crois, comme tu t’en doutes
Avant que nous ne soyons des momies ou des fossiles en caveaux
Avant que nous ne soyons obligés de chanter par la force leurs louanges
Avant que nous ne soyons obligés de déchanter sous leurs balles assassines
J'ai donc dans les rues de Paris, marché, hurlé...effleuré nos rêves bleus nuages
Des nuits de barricades, en cette nuit d'un froid glacial ;
Ce froid au dos qui fait mal avant de dire « plus jamais ça »... !
Ce froid au dos qui vous sape le moral et vous fait revivre là
L'avant première d'une pièce féroce, goût de la Nuit de cristal
De la Bastille... à l'Hôtel de Ville... à la Concorde battre le pavé... à l'Élysée… !
A l'Assemblée Nationale « setting » pacifique avant d’être chargés par une nuée
De corbeaux; présents et futurs défenseurs serviles de l'ordre ancien et nouveaux
Contre une jeunesse pleine de messages, de vœux et de promesses gais et loyaux
Jeunesse d’un monde nouveau, solidaires, fraternel et en elle encore serein et plus beau
Longue nuit blanche antichambre de l'histoire en mémoire des nuits du mois de Mai !
Sur le temps, sur la vie, contre le vieux monde, plus encore contre la haine la revanche,
Contre les nuits sombres et brouillard ! Contre la barbarie de l’aigle noir et de la hache
Contre les faussaires, les renégats de l'histoire cherchant à te tromper
A toi mon frère, mon ami, mon fils, camarade et compagnon de combat !
Je t'attends je te raconte, je te prête le serment, je te donne ici-bas
Le rendez-vous à la place des grands et des petites gens, mon bonhomme
Ceux qui se dressent comme les doigts de la main, tous unis en somme...
Ensemble, camarades, compagnons jeunes et vieux, hommes et femmes
C'est au peuple de marcher et de porter toujours plus haut la flamme
Contre le nouveau mal du siècle, contre la nouvelle tyrannie qui siffle et qui gifle
Contre les bruits de bottes et les baïonnettes aux canons couleur de la lie sur le sol en flaques
Le sang des innocents, ceux qui n'ont jamais rien connu de la vie, de leur temps gris opaque
Et des camps! Ceux qui sont précaires et mécontents...Ceux qu'il prétend lui-même qu'il défend
Ceux qui on ajouté la haine à leur destin ; ceux qui ont perdu l'espoir et maculé de sang noir leur bulletin !
Viens quand tu veux ami... ce soir ou demain avant ou après minuit
Je t'écoute et je réponds à tes interrogations et tes inquiétudes,
Tu n'es pas seul dans ton combat, fini l'individualisme, fini la solitude
Et nous vivrons et nous livrons à la postérité, au futur, un chant émouvant pour la vie (!)
Sanrival
Le 24/4/2002-copiright
Post-Scriptum
Contre les busheries yankees, guerres de rapine,
Contre le carnage des sharognards en Palestine,
Contre la haine hitlérienne de Lep-haine et consorts
Le devoir nous appelle...prenons en main notre sort
Pour une vie meilleure soyons le maillon majeur
Compagnons rebelles, rendons à l'Humanité ses couleurs (!)
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